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- CondorcetOracle
+ 1000 !Cripure a écrit:Les concours, notamment en philo, sont suffisamment sélectifs, me semble-t-il, pour qu'on ne se pose pas de questions sans cesse...
- InvitéInvité
C'est drôle, moi je vois mon parcours atypique comme une grande source de fierté ! J'ai un master de sciences po et j'ai travaillé 4 ans au ministère des affaires étrangères avant de réussir le capes de lettres modernes (ma passion depuis toujours, mais pas de diplôme dans la matière à part mes années de prépa). Je me dit que le fait d'être peut-être un peu plus "autodidacte" que les autres est plutôt remarquable ! Du reste, tu n'es pas vraiment autodidacte, car la formation reçue en 2 ans de prépa, et dans une moindre mesure en école, est à mon sens très largement valable et "concentrée" par rapport à un cursus universitaire qui serait exclusivement consacrée à une matière. Pour préparer le capes de lettres, j'ai essentiellement repris mes cours de khâgne, et juste appris par moi-même les éléments nécessaires de grammaire et d'ancien français, dans lesquels je me sens un peu moins légitimes.
Tu me fais d'ailleurs penser, Ekho, que je ferais bien d'être un peu plus humble par rapport à ce parcours, non pas tellement face aux inspecteurs que face aux collègues, qui n'ont peut-être pas la même opinion ...
Tu me fais d'ailleurs penser, Ekho, que je ferais bien d'être un peu plus humble par rapport à ce parcours, non pas tellement face aux inspecteurs que face aux collègues, qui n'ont peut-être pas la même opinion ...
- ekhoNiveau 5
Merci Carrie7, Lefteris, Aletheia, PaoloSarpi, et Chach pour ces nouvelles réactions encourageantes
Je pensais plutôt comme vous (que le concours apportait déjà une certaine légitimité, étant donné la sélectivité et l'anonymat), mais le changement de réaction de ce membre de jury dès que je lui ai indiqué mon parcours m'a vraiment fait douter, et comme je ne connais pas encore l'univers de l'EN, je me suis dit qu'il valait mieux vérifier auprès de personnes plus expérimentées
Je pensais plutôt comme vous (que le concours apportait déjà une certaine légitimité, étant donné la sélectivité et l'anonymat), mais le changement de réaction de ce membre de jury dès que je lui ai indiqué mon parcours m'a vraiment fait douter, et comme je ne connais pas encore l'univers de l'EN, je me suis dit qu'il valait mieux vérifier auprès de personnes plus expérimentées
- LefterisEsprit sacré
Ce que tu faisais avant peut effectivement ne pas plaire, soit par la nature du métier, soit parce que certains grands moralisateurs voient ça comme un second choix (ce qui peut être le cas, comme moi, mais la vocation tombée du ciel via une langue de feu ne fait pas partie du "contrat", du moment qu'on fait son boulot). Mais ça, on s'en tape comme de l'an 40.ekho a écrit:Merci Carrie7, Lefteris, Aletheia, PaoloSarpi, et Chach pour ces nouvelles réactions encourageantes
Je pensais plutôt comme vous (que le concours apportait déjà une certaine légitimité, étant donné la sélectivité et l'anonymat), mais le changement de réaction de ce membre de jury dès que je lui ai indiqué mon parcours m'a vraiment fait douter, et comme je ne connais pas encore l'univers de l'EN, je me suis dit qu'il valait mieux vérifier auprès de personnes plus expérimentées
Je n'en parle pratiquement jamais pour des raisons de discrétion , parce que je n'ai pas envie de raconter ma vie , mais quand ça se sait, je ne m'en cache pas (et d'ailleurs je suis surpris d'apprendre que certains collègues à qui je n'ai jamais pratiquement jamais parlé sont au courant). De plus, ce métier a quand même un avantage énorme : après le passage délicat de stagiaire, on peut se permettre de fréquenter qui l'on veut, de parler parler avec qui on veut, vu l'autonomie que l'on peut s'attribuer si on le désire, quand à ses fréquentations et à l'organisation de son travail. Qui a travaillé dans une équipe, un bureau, dans un cadre hiérarchique sait ce que je veux dire. Et d'ailleurs, quand j'ai fait mon choix de reconversion, ça a été un critère déterminant, avec la facilité (ça correspondait à mes "compétences" de base, exercées pendant si longtemps en hobby), malgré la baisse de revenus.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- marxNiveau 6
Tu as raison de te méfier, même si tu as réussi le concours, sois sur tes gardes (conseil de prof de philo). Certains pourraient en effet considérer que tu as surtout eu "de la chance" et que tu es moins légitime qu'un diplômé de l'université. C'est d'autant plus vrai en philosophie où l'évaluation pose toujours un problème d'objectivité très important et où le cursus universitaire des lauréats, par conséquent, sert à renforcer la crédibilité du diagnostic posé par le jury de concours.ekho a écrit:
J'ai peur que mon tuteur, les formateurs, et l'inspecteur aient une mauvais image et me scrutent plus s'ils apprennent que je n'ai pas appris le contenu disciplinaire dans le sérail, mais toute seule; qu'il postulent a priori que j'ai des lacunes, ou qu'ils s'arrêtent plus sur des erreurs qu'on passerait à un stagiaire au parcours "normal".
- alanneFidèle du forum
Je te conseille de suivre les conseilles de marx, pas parce que tu es en philo mais parce que certains (pas tous heureusement!!!) ne te donneront jamais la légitimité pour enseigner cette matière.
Une collègue , avec un bac non scientifique à accéder par VAP 85 à une licence de sciences de l'éducation, a réussi du premier coup de concours capes de math et bien certaines de ses collègues ne la prennent pas au sérieux !!!!Généralement , ceux sont des collègues qui ont échoué plusieurs fois au concours.Donc, méfie toi et n'en parle que si l'on te demande.
Une collègue , avec un bac non scientifique à accéder par VAP 85 à une licence de sciences de l'éducation, a réussi du premier coup de concours capes de math et bien certaines de ses collègues ne la prennent pas au sérieux !!!!Généralement , ceux sont des collègues qui ont échoué plusieurs fois au concours.Donc, méfie toi et n'en parle que si l'on te demande.
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- InvitéMAFidèle du forum
Dans l'absolu, je trouve ça bien d'avoir fait et vu autre chose que prof avant d'être prof
Ton IPR a réagi ainsi, car il a certainement pensé que tu n'avais peut-être pas étudié autant d’œuvres que d'autres? Je ne sais pas, à mon avis c'était plus de la maladresse que de la malveillance.
Maintenant, je te rassure, études ou pas études, parcours X ou Y, nous sommes nombreux à souffrir du syndrome de l'imposteur!
Enfin, pour répondre à ta question, je n'en parlerais que si l'on me posait directement la question de façon précise. Certains collègues (pas tous, mais certains) risquent en effet d'être pénibles avec toi. Le mieux c'est d'attendre d'avoir cerné leur caractère en fait.
Par contre, le jour où t'en parle, tu n'oublie pas d'être fier de ton parcours pour couper court à toute polémique!
Ton IPR a réagi ainsi, car il a certainement pensé que tu n'avais peut-être pas étudié autant d’œuvres que d'autres? Je ne sais pas, à mon avis c'était plus de la maladresse que de la malveillance.
Maintenant, je te rassure, études ou pas études, parcours X ou Y, nous sommes nombreux à souffrir du syndrome de l'imposteur!
Enfin, pour répondre à ta question, je n'en parlerais que si l'on me posait directement la question de façon précise. Certains collègues (pas tous, mais certains) risquent en effet d'être pénibles avec toi. Le mieux c'est d'attendre d'avoir cerné leur caractère en fait.
Par contre, le jour où t'en parle, tu n'oublie pas d'être fier de ton parcours pour couper court à toute polémique!
- philannDoyen
je souffre aussi du syndrome de l'imposteur...Car prof d'allemand sans avoir jamais fait d'études germaniques... Paradoxalement ça ne s'est pas calmé avec le concours!
En revanche, j'ai fait le choix de le dire...pas à la première rencontre, mais si ça vient sur la table, je ne cache pas mon parcours...
Pour avoir initialement étudié la philo et avoir raté par 2 fois agreg et capes...je suis plutôt très admirative de ton parcours!!!
En revanche, j'ai fait le choix de le dire...pas à la première rencontre, mais si ça vient sur la table, je ne cache pas mon parcours...
Pour avoir initialement étudié la philo et avoir raté par 2 fois agreg et capes...je suis plutôt très admirative de ton parcours!!!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- alanneFidèle du forum
à vrai dire , il y a et il y aura toujours une tolérance pour les langues vivantes car vivre x annéesdans un pays te force à apprendre la langue. Comme un ingénieur qui devient prof de math ou de techno ce sont des études proches.
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- Mike92Niveau 10
Pour les LV, on voit vraiment de tout, d'autant que certains n'ont pas beaucoup d'oreille ; d'autres qui n'aiment pas le pays dont ils enseignent la langue..alanne a écrit:à vrai dire , il y a et il y aura toujours une tolérance pour les langues vivantes car vivre x années dans un pays te force à apprendre la langue. Comme un ingénieur qui devient prof de math ou de techno ce sont des études proches.
En ce qui me concerne, j'ai commencé l'allemand avec Assimil en terminale, devant devenir moniteur de colonie franco-allemande au cours de l'été. Au lycée, j'avais appris (peu de) anglais et espagnol (j'ai eu 13 au bac en espagnol, une blague, je suis nul). J'ai été tellement enthousiaste que je me suis lancé dans une licence d'allemand à Aix après quelques péripéties et quelques sueurs froides des parents. j'en ai bavé sérieusement durant des années, m'estimant indigne et pas à ma place ; et j'avais peur qu'on découvre que je n'avais pas fait d'allemand à l'école ! Par chance, propédeutique existait encore, cela a amorti le choc. Je crois que je travaillais au moins 8h par jour quand je n'avais pas cours. Finalement, j'ai eu une licence "passable", une maîtrise mention B et une agrégation, passée 2 fois. Tous les étés, un mois passé en RFA.
J'ai rencontré d'autres cas semblables, c'était des gens doués qui l'ignoraient et surtout de gros travailleurs. Il n'y a aucun complexe à avoir, décrocher un capes de philo dans ces conditions, c'est qu'on est doué ! alors au lieu d'avoir peur, attends-toi à rencontrer de temps à autre des gens très moyens ayant réussi le même concours que toi... tâche de ne pas leur montrer qu'ils sont quelconques...
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Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- olivia85Niveau 4
bonsoir!
Comme votre discussion me rassure! Moi, qui suis constamment en questionnement vis à vis de mon parcours. D'autant que j'ai fait 5ans à l'école des Beaux-arts et que dans ce cas, nous sommes considérés comme drogués et fainéants...
bonne soirée
Comme votre discussion me rassure! Moi, qui suis constamment en questionnement vis à vis de mon parcours. D'autant que j'ai fait 5ans à l'école des Beaux-arts et que dans ce cas, nous sommes considérés comme drogués et fainéants...
bonne soirée
- zigotineHabitué du forum
J'ai un ami qui était véto et qui a obtenu l'agreg de lettres modernes. tout le monde l'admire, il a eu des propositions assez dingues (détachement en prépa dans le privé...) et est maintenant maître de conférence.
- Spoiler:
- Une fois notre IPR folle, lui a demandé des conseils pour son caniche royal! Quand je pense à la misère qu'elle m'a fait subir à moi.
- pailleauquebecFidèle du forum
Je serais plus prudent dans mon approche.
En fait la plupart des personnels d'encadrement ou d'enseignement ont eu un parcours assez classique et rares sont les parcours atypiques à ces postes (moins de 10%).
Ayant eu un parcours atypique, j'évite d'en parler. Et les rares fois où j'en ai parlé à demi mot je l'ai plutôt regretté.
Une difficulté est que si ce genre de parcours apporte une richesse (ce qui reste à prouver), cet atout peut être nié ou jalousé.
D'autre part, les parcours d'excellence sont souvent mal vus par ceux-là même qui n'y ont pas eu accès (ou qui ne s'y sont pas aventurés). Cela pourrait laisser penser qu'il y a une hiérarchie de valeur du travail, entre collègues liée à la formation initiale (ce qui est à mon sens à la fois vrai et faux).
De plus le simple fait d'être différent est souvent mal perçu par certains dans le groupe. Accepter la différence n'est pas toujours facile, même si on est riche d'être différents.
En fait la plupart des personnels d'encadrement ou d'enseignement ont eu un parcours assez classique et rares sont les parcours atypiques à ces postes (moins de 10%).
Ayant eu un parcours atypique, j'évite d'en parler. Et les rares fois où j'en ai parlé à demi mot je l'ai plutôt regretté.
Une difficulté est que si ce genre de parcours apporte une richesse (ce qui reste à prouver), cet atout peut être nié ou jalousé.
D'autre part, les parcours d'excellence sont souvent mal vus par ceux-là même qui n'y ont pas eu accès (ou qui ne s'y sont pas aventurés). Cela pourrait laisser penser qu'il y a une hiérarchie de valeur du travail, entre collègues liée à la formation initiale (ce qui est à mon sens à la fois vrai et faux).
De plus le simple fait d'être différent est souvent mal perçu par certains dans le groupe. Accepter la différence n'est pas toujours facile, même si on est riche d'être différents.
- SphinxProphète
Les "mauvaises" réactions ne te sont pas imputables et viennent uniquement du degré de bêtise crasse des gens qui sont en face de toi. Rien ne t'empêche de rester évasif au début et de ne t'ouvrir que lorsque tu sauras l'ouverture d'esprit de la personne à qui tu parles
Je ne suis pas spécialement atypique je pense, je suis normalienne, et je m'en suis déjà pris plein la tête de la part de profs de la Sorbonne aigris. En revanche, avec mes collègues de collège actuels qui sont gentils et sympathiques, aucun problème. J'évite toujours d'en parler a priori (trop peur des réactions négatives), je reste vague quand on me demande mon parcours, mais là j'ai été trahie par un collègue qui se trouve être le père d'un ami de lycée d'une de mes copines de promo, et qui parle beaucoup trop J'ai découvert à l'occasion que les gens normalement constitués ne vous jugent pas sur vos études, et pratiquent la bienveillance a priori.
Bref, à toi de t'ouvrir aux bonnes personnes, et ne te soucie pas des autres Quant à ton CDE ou ton inspecteur, dis-toi que si ce sont des imbéciles qui décident de t'avoir dans le nez, n'importe quel prétexte fera l'affaire, ça ou autre chose...
Je ne suis pas spécialement atypique je pense, je suis normalienne, et je m'en suis déjà pris plein la tête de la part de profs de la Sorbonne aigris. En revanche, avec mes collègues de collège actuels qui sont gentils et sympathiques, aucun problème. J'évite toujours d'en parler a priori (trop peur des réactions négatives), je reste vague quand on me demande mon parcours, mais là j'ai été trahie par un collègue qui se trouve être le père d'un ami de lycée d'une de mes copines de promo, et qui parle beaucoup trop J'ai découvert à l'occasion que les gens normalement constitués ne vous jugent pas sur vos études, et pratiquent la bienveillance a priori.
Bref, à toi de t'ouvrir aux bonnes personnes, et ne te soucie pas des autres Quant à ton CDE ou ton inspecteur, dis-toi que si ce sont des imbéciles qui décident de t'avoir dans le nez, n'importe quel prétexte fera l'affaire, ça ou autre chose...
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- pastequeNiveau 9
Moi je me suis jurée de ne plus jamais dire que j'avais un bac technologique!
- LefterisEsprit sacré
Ca n’a rien d’une maladie honteuse ( surtout qu’on s’en fout du bac, c’est un passé parfois lointain, je l’ai bien eu au repêchage, le BEPC aussi d’ailleurs ) ! Je suis très convaincu qu’il ne faut pas parler spontanément de son passé, ça peut paraître arrogant, ou signe d’un goût malsain de raconter sa vie, mais quand ça se sait, et que quelqu’un aborde le sujet, en parler naturellement, car le cacher reviendrait à dire qu’on a honte. Ce qui conforterait les esprits mal tournés dans l’idée qu’il y a un bon parcours (le leur, par exemple), et d’autres moins légitimes.pasteque a écrit:Moi je me suis jurée de ne plus jamais dire que j'avais un bac technologique!
De toute manière, il y aura toujours des gens soit pour jalouser, s’ils estiment qu’on a plus, soit pour dénigrer s’ils s’estiment supérieurs. Pour ma part, ça m’’indiffère. J’ai été beaucoup plus sensible aux tracasseries administratives plus que lourdes qui m’ont été infligées par la bureaucratie (problèmes de reclassement) , ça a bien plus d’effet direct et pénalisant que les paroles. J’ai parfois eu l’impression que je venais déranger des sens chez eux. Un peu la même impression à l’IUFM, chez une formatrice : arriver sur le tard dans le métier, en « second choix », n’avait visiblement pas l’heur de plaire à cette prêtresse de la pédagogie, même si cela n’a jamais été formulé aussi directement…
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- dandelionVénérable
Je ne comprends pas, les gens supportent mal que tu sois normalienne? Ce serait quelque chose dont on doit avoir honte? :shock:Sphinx a écrit:Les "mauvaises" réactions ne te sont pas imputables et viennent uniquement du degré de bêtise crasse des gens qui sont en face de toi. Rien ne t'empêche de rester évasif au début et de ne t'ouvrir que lorsque tu sauras l'ouverture d'esprit de la personne à qui tu parles
Je ne suis pas spécialement atypique je pense, je suis normalienne, et je m'en suis déjà pris plein la tête de la part de profs de la Sorbonne aigris. En revanche, avec mes collègues de collège actuels qui sont gentils et sympathiques, aucun problème. J'évite toujours d'en parler a priori (trop peur des réactions négatives), je reste vague quand on me demande mon parcours, mais là j'ai été trahie par un collègue qui se trouve être le père d'un ami de lycée d'une de mes copines de promo, et qui parle beaucoup trop :PJ'ai découvert à l'occasion que les gens normalement constitués ne vous jugent pas sur vos études, et pratiquent la bienveillance a priori.
Bref, à toi de t'ouvrir aux bonnes personnes, et ne te soucie pas des autres ;)Quant à ton CDE ou ton inspecteur, dis-toi que si ce sont des imbéciles qui décident de t'avoir dans le nez, n'importe quel prétexte fera l'affaire, ça ou autre chose...
- SphinxProphète
On est facilement considéré comme un individu puant et arrogant, si j'ai bien compris
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
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