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- InviteeFVénérable
ekho a écrit:
Désolée si ma question semble naïve, mais en quoi l'année de stage est plus dure que les années suivantes?
Est-ce la formation qui est si crevante que ça? Pour moi la réponse est oui
Ou alors est-ce plutôt une fatigue psychologique et nerveuse liée au stress de la validation/1ère fois...? Oui encore
ekho a écrit: Mais quand tu dis "scruté en permanence"... c'est dans la classe? Oui...
Dans mon imaginaire, sûrement très éloigné de la realité, (en effet, hélas) l'inspecteur vient une fois à la fin, et le tuteur si on lui en exprime le besoin, ou alors une ou deux fois... Car s'il y a des "adultes" tous les 4 matins dans la classe (+ le fait de faire jeune), les élèves vont savoir qu'il se trame quelque chose... Ça serait nous mettre des bâtons dans les roues... Non? C'est effectivement définitivement le cas. ça fait partie du savonnage de planche en règle de la glorieuse année de stage
Comme si on avait le choix... Quand les chefs, le tuteur ou les collègues décident de le faire (les 3, dans mon cas perso), on n'a pas vraiment moyen de revenir en arrière. Et c'est plus courant qu'on ne pense, hélas !Pupuch76 a écrit:
Le principal c'est qu'on ne te présente pas comme un professeur stagiaire devant les élèves, sinon ça te discrédite.
Néanmoins, la preuve qu'on survit : ça ne m'a pas discréditée par rapport aux élèves, à qui j'ai confirmé que je venais d'avoir le concours après plusieurs années comme remplaçante (ce n'était même pas faux dans mon cas, mais ça peut être un pieux mensonge pour rattraper le coup de poignard dans le dos des autres)
- stresszenNiveau 5
Pas très cool pour toi dis donc VoliVola!! Ca parait pourtant évident que c'est mieux si les élèves ne le savent pas... Tu t'en es bien sorti comme quoi tu es 1 winneuse:cheers:
A la base, ils pensaient bien faire en le disant ou il y avait 1 mauvaise ambiance?
A la base, ils pensaient bien faire en le disant ou il y avait 1 mauvaise ambiance?
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Si, c'est exactement ça même si ce n'est pas facile à exprimer. C'est bien ce qu'il faut apprendre à faire: dissocier le "moi intime" de notre "image" de professeur. Toujours la même formatrice, nous avait dit de penser notre relation à la profession, non comme on le dit en français: "je suis professeur" (ce qui n'aide pas à prendre du recul) mais plutôt selon l’expression italienne, qu'on pourrait traduire par "je fais le professeur" ce qui introduit une salutaire distance. Bon cela ne se fait pas en un jour! Mais ça aide, je trouve. (et même lorsque l'on n'est plus débutant!)Aletheia a écrit:Comment cela pourrait-il être le cas ? une classe ne peut pas nous connaitre en tant que personne. La relation est prof-élève et pas ami-ami...donc cette classe avait un prof dans le collimateur, parfois en fantasmant sur des aspects de sa personnalité (on n'aime pas MadameKiwi parce qu'elle est comme ça et comme ça et comme ça - mais eux sont les 1ers à confondre ! et ils n'en savent absolument rien de si MadameKiwi est réellement comme ci ou comme ça), donc pas de raison de se remettre en question ou d'en souffrir comme si c'était des attaques contre le "moi" intime...(je ne sais pas si je m'exprime bien).kiwi a écrit:Pas forcément vrai. J'ai eu toute une classe contre moi. Je t'assure que c'était moi en tant que personne qui était visée, non l'institution.yseth56 a écrit:Paroles utiles qui m'ont été dites lorsque j'étais stagiaire, par une remarquable formatrice qui était aussi psy:
2) lorsqu'un élève t'agresse, ne pas le prendre contre toi en tant qu'individu...là aussi cela s'adresse à toi non en tant que personne mais en tant que membre d'une institution, et l'agressivité ne te concerne pas directement (on doit bien sûr réagir, ne pas laisser passer, mais ne pas se sentir blessé)
*[/quote]
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AlExpert spécialisé
Ekho, je te rassure j'ai passé une super année de stage et celle qui s'annonce sera sans commune mesure plus délicate et difficile. Voli a malheureusement connu des trucs pas géniaux (euphémisme) mais les expériences sont diverses.
--> Ma tutrice est venue me voir au début, c'est normal et ça rassure même, on disait qu'on bossait en équipe car établissement "expérimental" aux élèves. Dès qu'elle m'a trouvée autonome elle a arrêté de venir (octobre). Quand ça se passe bien avec les élèves on perd assez vite la gêne d'être "scrutés"... le stress revient avec l'inspection mais c'est l'affaire de qques semaines.
--> jamais personne n'a dit à qui que ce soit (parents ou élèves) que j'étais "stagiaire", le terme a soigneusement été évité
--> les formations étaient légères : 3h par semaine jusqu'en avril seulement (mais ça dépend des académies...)
Je rajoute qu'on m'avait concocté un EDT super.
Mais du coup ça "repousse" toutes les difficultés l'année d'après...
--> Ma tutrice est venue me voir au début, c'est normal et ça rassure même, on disait qu'on bossait en équipe car établissement "expérimental" aux élèves. Dès qu'elle m'a trouvée autonome elle a arrêté de venir (octobre). Quand ça se passe bien avec les élèves on perd assez vite la gêne d'être "scrutés"... le stress revient avec l'inspection mais c'est l'affaire de qques semaines.
--> jamais personne n'a dit à qui que ce soit (parents ou élèves) que j'étais "stagiaire", le terme a soigneusement été évité
--> les formations étaient légères : 3h par semaine jusqu'en avril seulement (mais ça dépend des académies...)
Je rajoute qu'on m'avait concocté un EDT super.
Mais du coup ça "repousse" toutes les difficultés l'année d'après...
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- Pupuch76Niveau 8
C'est une question de bon sens de la part du CDE, tuteur, collègues... S'ils sont pas foutus de comprendre que terme "stagiaire" à la même connotation que "remplaçant" chez les élèves, et que ça peut te discréditer, c'est qu'ils sont :censure:Voli vola a écrit:Comme si on avait le choix... Quand les chefs, le tuteur ou les collègues décident de le faire (les 3, dans mon cas perso), on n'a pas vraiment moyen de revenir en arrière. Et c'est plus courant qu'on ne pense, hélas !Pupuch76 a écrit:
Le principal c'est qu'on ne te présente pas comme un professeur stagiaire devant les élèves, sinon ça te discrédite.
Néanmoins, la preuve qu'on survit : ça ne m'a pas discréditée par rapport aux élèves, à qui j'ai confirmé que je venais d'avoir le concours après plusieurs années comme remplaçante (ce n'était même pas faux dans mon cas, mais ça peut être un pieux mensonge pour rattraper le coup de poignard dans le dos des autres)
- kiwiGuide spirituel
Non non c'était bien MOI la personne visée : l'incompétente, la bouffonne, la "non-francophone", "l'analphabète", la p*** (non pas dans un moment d'énervement, mais bien parce qu'ils commentaient ma vie privée. Non pas qu'il m'ont vue en train de faire le tapin, mais ils m'avaient vue avec mon conjoint, et vu la réputation qu'ils m'avaient faite-réputation complètement fantasmée bien sûr- c'est ainsi qu'ils m'appelaient). Le but était de ME détruire, ME faire craquer pour mieux se gausser de moi ensuite. Manque de chance pour eux, je n'ai jamais craqué devant eux. L’institution?! Ils ne savent même pas ce que c'est. Les commentaires déplacés sur ta tenue, ta nouvelle coupe de cheveux "hé vous êtes moches comme ça" "ouais, va t'acheter des lunettes bouffonne"Aletheia a écrit:
Comment cela pourrait-il être le cas ? une classe ne peut pas nous connaitre en tant que personne. La relation est prof-élève et pas ami-ami...donc cette classe avait un prof dans le collimateur, parfois en fantasmant sur des aspects de sa personnalité (on n'aime pas MadameKiwi parce qu'elle est comme ça et comme ça et comme ça - mais eux sont les 1ers à confondre ! et ils n'en savent absolument rien de si MadameKiwi est réellement comme ci ou comme ça), donc pas de raison de se remettre en question ou d'en souffrir comme si c'était des attaques contre le "moi" intime...(je ne sais pas si je m'exprime bien).
pour un psy-formateur, c'est ce que j'ai réclamé toute l'année dans mon acad. *pastaper*
C'est facile de penser ça quand on a encore jamais été confronté à ce type de classe. Et encore paraît-il, ce n'était même pas avec moi que c'était le pire.
- abricotedapiExpert spécialisé
C'est bien pire que "remplaçant" ! Dans l'imaginaire des élèves/familles, le remplaçant est un prof comme un autre, sauf qu'il ne connaît pas l'établissement/la classe et ne reste qu'un certain temps. Le stagiaire, c'est un débutant, celui qui a juste le droit de servir le café dans les entreprises, un étudiant à peine majeur, qui n'a aucune idée de ce qu'il doit faire, qui ne va peut-être même pas devenir un "vrai" prof...Pupuch76 a écrit:S'ils sont pas foutus de comprendre que terme "stagiaire" à la même connotation que "remplaçant" chez les élèves, et que ça peut te discréditer, c'est qu'ils sont :censure:
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- AlExpert spécialisé
Je n'ai jamais dit que subir de telles choses était facile, il ne faut pas me faire dire n'importe quoi. Mais dans tout ce que tu racontes c'est exactement ce que je dis, ils voulaient faire craquer un prof (tu aurais fait un autre métier donc été à une autre place vis à vis d'eux, ça n'aurait pas été pareil), ils t'ont en + vue en dehors des cours et ils ont "fantasmé" à mort. Tu penses vraiment que "va t'acheter des lunettes bouffonne" te vise dans ton intimité ?? ça ressemble plus à la bonne grosse haine du prof selon moi. Ca peut paraitre personnel à mort mais je le redis, tu aurais été leur boulangère, coiffeuse ou autre, pas sure qu'ils auraient réagi pareil.kiwi a écrit:Non non c'était bien MOI la personne visée : l'incompétente, la bouffonne, la "non-francophone", "l'analphabète", la p*** (non pas dans un moment d'énervement, mais bien parce qu'ils commentaient ma vie privée. Non pas qu'il m'ont vue en train de faire le tapin, mais ils m'avaient vue avec mon conjoint, et vu la réputation qu'ils m'avaient faite-réputation complètement fantasmée bien sûr- c'est ainsi qu'ils m'appelaient). Le but était de ME détruire, ME faire craquer pour mieux se gausser de moi ensuite. Manque de chance pour eux, je n'ai jamais craqué devant eux. L’institution?! Ils ne savent même pas ce que c'est. Les commentaires déplacés sur ta tenue, ta nouvelle coupe de cheveux "hé vous êtes moches comme ça" "ouais, va t'acheter des lunettes bouffonne"Aletheia a écrit:
Comment cela pourrait-il être le cas ? une classe ne peut pas nous connaitre en tant que personne. La relation est prof-élève et pas ami-ami...donc cette classe avait un prof dans le collimateur, parfois en fantasmant sur des aspects de sa personnalité (on n'aime pas MadameKiwi parce qu'elle est comme ça et comme ça et comme ça - mais eux sont les 1ers à confondre ! et ils n'en savent absolument rien de si MadameKiwi est réellement comme ci ou comme ça), donc pas de raison de se remettre en question ou d'en souffrir comme si c'était des attaques contre le "moi" intime...(je ne sais pas si je m'exprime bien).
pour un psy-formateur, c'est ce que j'ai réclamé toute l'année dans mon acad. *pastaper*
C'est facile de penser ça quand on a encore jamais été confronté à ce type de classe. Et encore paraît-il, ce n'était même pas avec moi que c'était le pire.
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- Karine B.Guide spirituel
je suis d'accord, j'ai subi plus ou moins ça en débutant, et c'est quand j'ai compris que ce n'était pas à moi, mais à l'institution que j'incarnais qu'ils s'en prenaient (car en échec sur toute la ligne, à un moment il faut que ça sorte, et ils s'en prennent à celui qui leur est le plus proche ou leur paraît le plus vulnérable), ça m'a permis de relativiser (et surtout, ça se passait super bien avec une excellente classe. Je n'en aurais eu qu'une, j'aurais peut-être démissionné)Aletheia a écrit:Je n'ai jamais dit que subir de telles choses était facile, il ne faut pas me faire dire n'importe quoi. Mais dans tout ce que tu racontes c'est exactement ce que je dis, ils voulaient faire craquer un prof (tu aurais fait un autre métier donc été à une autre place vis à vis d'eux, ça n'aurait pas été pareil), ils t'ont en + vue en dehors des cours et ils ont "fantasmé" à mort. Tu penses vraiment que "va t'acheter des lunettes bouffonne" te vise dans ton intimité ?? ça ressemble plus à la bonne grosse haine du prof selon moi. Ca peut paraitre personnel à mort mais je le redis, tu aurais été leur boulangère, coiffeuse ou autre, pas sure qu'ils auraient réagi pareil.kiwi a écrit:Non non c'était bien MOI la personne visée : l'incompétente, la bouffonne, la "non-francophone", "l'analphabète", la p*** (non pas dans un moment d'énervement, mais bien parce qu'ils commentaient ma vie privée. Non pas qu'il m'ont vue en train de faire le tapin, mais ils m'avaient vue avec mon conjoint, et vu la réputation qu'ils m'avaient faite-réputation complètement fantasmée bien sûr- c'est ainsi qu'ils m'appelaient). Le but était de ME détruire, ME faire craquer pour mieux se gausser de moi ensuite. Manque de chance pour eux, je n'ai jamais craqué devant eux. L’institution?! Ils ne savent même pas ce que c'est. Les commentaires déplacés sur ta tenue, ta nouvelle coupe de cheveux "hé vous êtes moches comme ça" "ouais, va t'acheter des lunettes bouffonne"Aletheia a écrit:
Comment cela pourrait-il être le cas ? une classe ne peut pas nous connaitre en tant que personne. La relation est prof-élève et pas ami-ami...donc cette classe avait un prof dans le collimateur, parfois en fantasmant sur des aspects de sa personnalité (on n'aime pas MadameKiwi parce qu'elle est comme ça et comme ça et comme ça - mais eux sont les 1ers à confondre ! et ils n'en savent absolument rien de si MadameKiwi est réellement comme ci ou comme ça), donc pas de raison de se remettre en question ou d'en souffrir comme si c'était des attaques contre le "moi" intime...(je ne sais pas si je m'exprime bien).
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C'est facile de penser ça quand on a encore jamais été confronté à ce type de classe. Et encore paraît-il, ce n'était même pas avec moi que c'était le pire.
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Pupuch76Niveau 8
Pour avoir vécu la situation de "remplaçant" cette année, je peux te dire que c'est strictement la même chose.abricotedapi a écrit:C'est bien pire que "remplaçant" ! Dans l'imaginaire des élèves/familles, le remplaçant est un prof comme un autre, sauf qu'il ne connaît pas l'établissement/la classe et ne reste qu'un certain temps. Le stagiaire, c'est un débutant, celui qui a juste le droit de servir le café dans les entreprises, un étudiant à peine majeur, qui n'a aucune idée de ce qu'il doit faire, qui ne va peut-être même pas devenir un "vrai" prof...Pupuch76 a écrit:S'ils sont pas foutus de comprendre que terme "stagiaire" à la même connotation que "remplaçant" chez les élèves, et que ça peut te discréditer, c'est qu'ils sont :censure:
"Vous êtes remplaçante? Donc vous n'êtes pas une vraie prof, c'est ça?" On remplace le mot "remplaçante" par "stagiaire" et bizarrement, certains ont déjà entendu cette phrase l'année de stage...
Pour une bonne partie des gamins, un remplaçant est un bouche trou (pas faux en soi) qu'on a été cherché dieu sait où pour prendre la place d'un vrai prof, en attendant.
Et idem pour les familles :
"Vous êtes remplaçante... mais dans la vie, vous êtes quand même prof non?
- Non non dans la vie, je suis marchande de poissons, mais comme j'ai une voix puissante, on s'est dit que je pouvais faire l'affaire, en attendant " (J'ai eu envie de balancer deux-trois fois cette phrase cette année... )
- Hermione0908Modérateur
C'est ça parfois, le remplaçant est suspect, il a forcément dû faire quelque chose de mal ou être incompétent pour qu'on ne lui confie pas de poste...
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- Pupuch76Niveau 8
C'est pour ça que cette année, je suis contente d'être AFA, même dans un établissement difficile, car tu ne débarques pas en cours de route, et tu ne te heurtes pas aux "oui mais avec Mme X on faisait comme ça! - Oui, ben moi je ne suis pas Mme X".Hermione0908 a écrit:C'est ça parfois, le remplaçant est suspect, il a forcément dû faire quelque chose de mal ou être incompétent pour qu'on ne lui confie pas de poste...
- kiwiGuide spirituel
Tu te contredis : comme tu le dis, ils ont voulu détruire UN prof, pas DU prof. Pourquoi, s'ils étaient haineux à l'égard des profs et de l'école, ils ne se sont pas montrés aussi odieux avec tous les autres? Pourquoi avec tous les autres, sauf moi et un autre collègue, ils étaient des anges? Quand tu as la haine d'une institution, tu t'attaques à toute l'institution, tu ne fais pas du tri. Tu t'attaques à l'autorité, pas à l'apparence ou à la personnalité de l'individu qui représente l'institution. Oui, ça visait mon intimité, ma vie privée, ma personne. Et au bout d'un moment, non seulement tu n'en peux plus, mais en plus ça laisse des stigmates (ce qui n'est pas le cas d'élèves en rejet de l'école, très nombreux dans ce type d'établissement, avec qui curieusement, tu peux parfaitement discuter. Ils sont même très intéressants).Aletheia a écrit:
Je n'ai jamais dit que subir de telles choses était facile, il ne faut pas me faire dire n'importe quoi. Mais dans tout ce que tu racontes c'est exactement ce que je dis, ils voulaient faire craquer un prof (tu aurais fait un autre métier donc été à une autre place vis à vis d'eux, ça n'aurait pas été pareil), ils t'ont en + vue en dehors des cours et ils ont "fantasmé" à mort. Tu penses vraiment que "va t'acheter des lunettes bouffonne" te vise dans ton intimité ?? ça ressemble plus à la bonne grosse haine du prof selon moi. Ca peut paraitre personnel à mort mais je le redis, tu aurais été leur boulangère, coiffeuse ou autre, pas sure qu'ils auraient réagi pareil.
Quant à la boulangère, le chauffeur de bus, le concierge du bâtiment d'en face ou le flic : mets les pieds dans ce type de banlieue, tu verras ce qu'ils en pensent.
Je crois qu'il faut l'avoir vécu pour le comprendre.
- isamiaNiveau 5
Exact, certains élèves (et parfois des adultes) pensent qu'un remplaçant est un faux prof. C'est bien pire qu'être stagiaire.Hermione0908 a écrit:C'est ça parfois, le remplaçant est suspect, il a forcément dû faire quelque chose de mal ou être incompétent pour qu'on ne lui confie pas de poste...
- isamiaNiveau 5
oups, je n'arrive pas à supprimer mon message doublon, du coup je l'édite
- kiwiGuide spirituel
Ce n'était pas le cas de nombre des élèves de cette classe. Tous n'étaient pas en difficultés scolaire et sociale.Karine B. a écrit:
je suis d'accord, j'ai subi plus ou moins ça en débutant, et c'est quand j'ai compris que ce n'était pas à moi, mais à l'institution que j'incarnais qu'ils s'en prenaient (car en échec sur toute la ligne, à un moment il faut que ça sorte, et ils s'en prennent à celui qui leur est le plus proche ou leur paraît le plus vulnérable), ça m'a permis de relativiser (et surtout, ça se passait super bien avec une excellente classe. Je n'en aurais eu qu'une, j'aurais peut-être démissionné)
Ah tiens aussi, ils me demandaient régulièrement quand j'allais me suicider, avec leurs petits sourires...
J'ai eu, la même année d'ailleurs, d'autres classes très difficiles : élèves en échec complet, avec une situation sociale et familiale catastrophique. J'ai eu des pénibles, des agités, des insolents, des insupportables, des chieurs, des élèves qui détestaient l'école et le faisaient savoir. Mais à aucun moment, ils ne se sont permis de m'écraser comme une m*rde.
- AlExpert spécialisé
Ahahaha énorme !!! je vais sans doute la ressortir celle làPupuch76 a écrit:
"Vous êtes remplaçante... mais dans la vie, vous êtes quand même prof non?
- Non non dans la vie, je suis marchande de poissons, mais comme j'ai une voix puissante, on s'est dit que je pouvais faire l'affaire, en attendant " (J'ai eu envie de balancer deux-trois fois cette phrase cette année... )
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- InviteeFVénérable
De la part du tuteur c'était clairement une mauvaise intention, mais de la part des autres, je pense que c'était juste de la bêtise. Ils ne pensaient pas "bien faire" (je ne vois pas comment on peut penser bien faire en divulguant une information pareille), ils étaient à côté de leurs pompes, tout simplement.stresszen a écrit:Pas très cool pour toi dis donc VoliVola!! Ca parait pourtant évident que c'est mieux si les élèves ne le savent pas... Tu t'en es bien sorti comme quoi tu es 1 winneuse
A la base, ils pensaient bien faire en le disant ou il y avait 1 mauvaise ambiance?
Mais comme j'ai dit : on survit et si on ne se démonte pas devant les élèves, ça ne change rien. Si on n'est pas en difficulté avant, on n'est pas plus en difficulté après (dit celle dont le statut a été crié urbi et orbi aux environs du 25 septembre). Et les élèves savent parfaitement si on est à l'aise, prof stagiaire ou pas : un jour où ma tutrice était au fond de la salle à corriger ses copies, l'un de mes élèves de 3e, assis juste devant, s'est tourné vers elle pour lui demander "Mais en fait, vous servez à quoi? Vous venez regarder mais vous ne l'écoutez même pas, franchement ça se fait pas. Et en plus, on a pas besoin de vous." Après ça, toute l'année, mes élèves l'appelaient "la meuf qui ne sert à rien".
- Spoiler:
- Bien fait :lol:
Sinon, je vois moi aussi une différence dans la perception des élèves, des collègues et des familles entre les statuts "prof stagiaire" (catégorisé à tort comme débutant, alors que parfois il n'en est rien) et "remplaçant".
Dans l'esprit de beaucoup, un remplaçant, bien que remplaçant, peut avoir de la bouteille, un "stagiaire" beaucoup moins. Je n'ai été prise de haut que rarement quand j'étais contractuelle (et c'était par rapport à mon jeune âge bien plus que par rapport à mon statut, d'ailleurs certains me méprisaient en pensant que j'étais une jeune TZR, savoir que je n'avais pas le concours n'a pas aggravé la situation, mais connaître mon âge, oui. Je m'en suis pris dans la tronche de la part d'AED qui avaient 4, 5, 6 ans de plus que moi... incompréhensible) mais une fois lauréate du concours, comble du comble, là, tout le monde y allait de sa petite remarque. Sans penser à mal, parfois. Mais bon... Le pire, je crois (et venant de quelqu'un que j'aime beaucoup) : "Bienvenue dans la grande famille de l'Educ Nat" une fois que j'ai été titularisée. Euh... et avant, j'étais quoi ? Transparente ?
Ou alors "Maintenant tu es une vraie prof". Euh... Je ne faisais pas de meilleurs cours cette année que l'année dernière sous prétexte que j'avais le CAPES en poche. Et je n'en ferai pas de meilleurs l'an prochain sous prétexte que je n'aurai plus l'étiquette "nouvelle arrivée". M'enfin...
Cependant, même remplaçante et visuellement bien inférieure au quart de siècle, et même en sachant que j'étais prof stagiaire, on ne m'a jamais demandé si j'étais "une vraie prof". Peut-être parce que, remplaçante, j'ai pris les devants en me présentant : "Je m'appelle Voli Vola, vous m'appellerez Mme Vola, et je vais être votre professeur d'espagnol. J'arrive du collège de Y et suite au départ de Mme X qui va bien, rassurez-vous, mais qui ne reviendra pas, je serai votre professeur d'espagnol jusqu'à la fin de l'année. Mais rassurez-vous, si vous ne faites rien de stupide, vous n'aurez rien à craindre."
Quand on me demandait pourquoi j'étais remplaçante et pas "prof toute l'année" je répondais en souriant qu'on a aussi besoin de remplaçant et que comme je suis très rapide pour retenir les prénoms et les têtes de ceux à garder à l'oeil, je trouve que ça me correspond parfaitement.
Jamais eu de souci (ça m'a aussi convaincue, du coup, de demander une ZR comme premier vœu...)
- Karine B.Guide spirituel
Je continue à penser que c'est l'institution qu'ils visaient et s'ils s'en prenaient à toi, c'est parce que tu passais dans l'établissement (je n'ai pas lu quel était ton statut à l'époque) mais moi, je l'ai vécu comme TZR arrivant en cours d'année (et ça se passait correctement avec les autres collègues, du moins ce qu'ils m'en disaient), et si tu as été davantage la cible que d'autres, c'est parce qu'ils ont vu que leurs remarques te touchaient, parce que tu leur paraissais vulnérable (mon collègue n'avait pas de problème, il avait la réputation non usurpée d'avoir giflé 2 élèves). Cette mauvaise expérience m'a beaucoup changé : pendant cette période, je n'osais plus dire que j'étais prof, j'ai perdu quelques kilos et le goût de plein de choses, puis je me suis dis que je me pourrissais la vie pour quelques heures hebdo, j'ai appris à me valoriser par ailleurs en ayant des activités extra-scolaires et en apprenant à cacher mes émotions et à devenir championne de la répartiekiwi a écrit:Ce n'était pas le cas de nombre des élèves de cette classe. Tous n'étaient pas en difficultés scolaire et sociale.Karine B. a écrit:
je suis d'accord, j'ai subi plus ou moins ça en débutant, et c'est quand j'ai compris que ce n'était pas à moi, mais à l'institution que j'incarnais qu'ils s'en prenaient (car en échec sur toute la ligne, à un moment il faut que ça sorte, et ils s'en prennent à celui qui leur est le plus proche ou leur paraît le plus vulnérable), ça m'a permis de relativiser (et surtout, ça se passait super bien avec une excellente classe. Je n'en aurais eu qu'une, j'aurais peut-être démissionné)
Ah tiens aussi, ils me demandaient régulièrement quand j'allais me suicider, avec leurs petits sourires...
J'ai eu, la même année d'ailleurs, d'autres classes très difficiles : élèves en échec complet, avec une situation sociale et familiale catastrophique. J'ai eu des pénibles, des agités, des insolents, des insupportables, des chieurs, des élèves qui détestaient l'école et le faisaient savoir. Mais à aucun moment, ils ne se sont permis de m'écraser comme une m*rde.
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Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- kiwiGuide spirituel
J'étais TZR en AFA. Et non, je n'ai jamais montré que leurs remarques me touchaient. Absolument jamais. J'ai pleuré oui, beaucoup. Mais jamais devant eux. Cela leur aurait fait trop plaisir. J'avais déjà eu des élèves difficiles, donc vulnérable? M'ouais, bof. Pas plus que d'autres TZR pas emmerdés, eux.Karine B. a écrit:
Je continue à penser que c'est l'institution qu'ils visaient et s'ils s'en prenaient à toi, c'est parce que tu passais dans l'établissement (je n'ai pas lu quel était ton statut à l'époque) mais moi, je l'ai vécu comme TZR arrivant en cours d'année (et ça se passait correctement avec les autres collègues, du moins ce qu'ils m'en disaient), et si tu as été davantage la cible que d'autres, c'est parce qu'ils ont vu que leurs remarques te touchaient, parce que tu leur paraissais vulnérable (mon collègue n'avait pas de problème, il avait la réputation non usurpée d'avoir giflé 2 élèves). Cette mauvaise expérience m'a beaucoup changé : pendant cette période, je n'osais plus dire que j'étais prof, j'ai perdu quelques kilos et le goût de plein de choses, puis je me suis dis que je me pourrissais la vie pour quelques heures hebdo, j'ai appris à me valoriser par ailleurs en ayant des activités extra-scolaires et en apprenant à cacher mes émotions et à devenir championne de la répartie
En tout cas, ta croyance en tes capacités professionnelles en prend un sacré coup. Ton estime de soi aussi. Tu entres en dépression (alors que moi dépressive avant?! Jamais on aurait pu l'imaginer). Tu as peur d'enseigner à nouveau. Enfin bref, c'est derrière moi tout ça maintenant.
- Karine B.Guide spirituel
Moi, j'ai dû revenir dans l'établissement un an après (avec l'avis d'affectation qui arrive au début des vacances, histoire de te les gâcher), mais heureusement que j'étais en SUP l'année d'avant et que j'avais pu en quittant ce collège me refaire une santé dans plusieurs autres collèges. Et puis quand je suis revenue dans cet établissement, pleine d'appréhension, aucun problème, j'avais progressé dans la gestion de classes et retrouvé l'estime de moi et assez de détachement pour ne plus prendre à coeur d'éventuelles remarques.kiwi a écrit:
En tout cas, ta croyance en tes capacités professionnelles en prend un sacré coup. Ton estime de soi aussi. Tu entres en dépression (alors que moi dépressive avant?! Jamais on aurait pu l'imaginer). Tu as peur d'enseigner à nouveau. Enfin bref, c'est derrière moi tout ça maintenant.
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Flagada_28Niveau 7
Bonjour, je remonte ce topic car j'ai une question.
J'ai déjà enseigné deux années (contractuel) et je vais être enseignant stagiaire (j'ai eu le concours).
Les deux niveaux que je vais enseigner, je les ai déjà enseigné les années précédentes.
Je me sens donc rodé même si évidemment j'aurais surement beaucoup a apprendre. Maintenant ma question est simple, est-ce une année difficile??
J'ai toujours enseigné et ça s'est toujours bien passé avec personne pour m'observer (hormis une fois, un formateur est venu et m'a dit que c'était très bien même si y' des petites astuces a connaitre pour être mieux. Ce sera le même cette année d'ailleurs donc il me connait. Le directeur de mon lycée m'a observé aussi et à mis une très bonne appréciation au rectorat).
Le lycée ou je vais enseigner est apparemment très bien côté (genre CSP+...mais je n'aime pas vraiment ce genre de critère, en tout cas ce n'est pas un lycée ZEP ou un quartier difficile).
Qu'en pensez-vous? Je n'ai pas peur d'enseigner , je suis même hyper impatient de reprendre mais j'ai l'impression qu'on va m'observer à tout les cours et c'est ça qui me stresse...
Les deux années ou j'ai enseigné , les élèves m'ont laissés des mots pour me dire au revoir et pour me dire que mes cours étaient bien. Moi j'essaye de rendre ma matière super vivante avec beaucoup de participation à l'oral, l'utilisation de l'actualité...
Et là j'ai l'impression qu'on va me demander d'être un robot monolithique ça me fait peur...
J'utilisais aussi très souvent le manuel et peu (mais ça arrive quand même) d'exercices d'autres manuels. C'est préjudiciable?
Pour info ma première année je suivais une autre enseignante, notamment dans l'ordre des séquences. Ma classe et sa classe avait les mêmes contrôles et DS. Je n'ai jamais eu aucun soucis.
Là j'ai l'impression qu'on va rentrer dans ma manière et tout regarder et ça me terrifie.
J'ai déjà enseigné deux années (contractuel) et je vais être enseignant stagiaire (j'ai eu le concours).
Les deux niveaux que je vais enseigner, je les ai déjà enseigné les années précédentes.
Je me sens donc rodé même si évidemment j'aurais surement beaucoup a apprendre. Maintenant ma question est simple, est-ce une année difficile??
J'ai toujours enseigné et ça s'est toujours bien passé avec personne pour m'observer (hormis une fois, un formateur est venu et m'a dit que c'était très bien même si y' des petites astuces a connaitre pour être mieux. Ce sera le même cette année d'ailleurs donc il me connait. Le directeur de mon lycée m'a observé aussi et à mis une très bonne appréciation au rectorat).
Le lycée ou je vais enseigner est apparemment très bien côté (genre CSP+...mais je n'aime pas vraiment ce genre de critère, en tout cas ce n'est pas un lycée ZEP ou un quartier difficile).
Qu'en pensez-vous? Je n'ai pas peur d'enseigner , je suis même hyper impatient de reprendre mais j'ai l'impression qu'on va m'observer à tout les cours et c'est ça qui me stresse...
Les deux années ou j'ai enseigné , les élèves m'ont laissés des mots pour me dire au revoir et pour me dire que mes cours étaient bien. Moi j'essaye de rendre ma matière super vivante avec beaucoup de participation à l'oral, l'utilisation de l'actualité...
Et là j'ai l'impression qu'on va me demander d'être un robot monolithique ça me fait peur...
J'utilisais aussi très souvent le manuel et peu (mais ça arrive quand même) d'exercices d'autres manuels. C'est préjudiciable?
Pour info ma première année je suivais une autre enseignante, notamment dans l'ordre des séquences. Ma classe et sa classe avait les mêmes contrôles et DS. Je n'ai jamais eu aucun soucis.
Là j'ai l'impression qu'on va rentrer dans ma manière et tout regarder et ça me terrifie.
- alanneFidèle du forum
On va prendre en compte ta "réflexivité" sur ta manière d'enseigner effectivement. Et c'est sur ce point qu'il ne faut pas se la jouer "je connais j ai dejà enseigner ....".
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Wait and see
- Flagada_28Niveau 7
Ah non justement j'ai aucun soucis avec ça.
Notamment ma seconde année ou j'avais 3 classes de Seconde et je me suis rendu compte que chaque classe était très différente malgré les mêmes chapitres, j'ai donc dû m'adapter.
Ne voyez aucune marque hautaine dans mon message!
Je suis vraiment un enseignant qui est très "oral", j'écris au tableau mais peu donc je vais surement devoir travailler là dessus. Mais j'ai peur qu'on me demande d'être "monolithique" et de suivre des dizaines de directives.
Quand le formateur est venu me voir j'ai fait mes deux séances mais je ne me sentais pas à l'aise...
Notamment ma seconde année ou j'avais 3 classes de Seconde et je me suis rendu compte que chaque classe était très différente malgré les mêmes chapitres, j'ai donc dû m'adapter.
Ne voyez aucune marque hautaine dans mon message!
Je suis vraiment un enseignant qui est très "oral", j'écris au tableau mais peu donc je vais surement devoir travailler là dessus. Mais j'ai peur qu'on me demande d'être "monolithique" et de suivre des dizaines de directives.
Quand le formateur est venu me voir j'ai fait mes deux séances mais je ne me sentais pas à l'aise...
- Robin54Niveau 7
Avant toutes choses, bien vérifier son orthographe, afin d'éviter quelques déconvenues lors des visites des tuteurs et autres fouineurs...
- Flagada_28Niveau 7
Robin54 a écrit:Avant toutes choses, bien vérifier son orthographe, afin d'éviter quelques déconvenues lors des visites des tuteurs et autres fouineurs...
Merci de votre remarque. Je ferais attention.
Mais j'ai l'impression de sentir une pique négative à mon encontre. Comme si j'appelais tout le monde des "fouineurs"...
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