Français : j'ai une classe de seconde à la rentrée, et je ne comprends pas bien comment il faut organiser l'année.

pour ma part je fais mon 1er cours de l année par la methodologie de la prise de notes : pourquoi prendre des notes, ce qu il faut retenir, comment avoir une présentation claire et suivie tout au mong de l'année, etc. Mais le plus important c'est effectivement qu'ils arrivent à ne noter que ce qui est essentiel, à discerner la bonne information.

j'essaie de leur apprendre d'abord comment bien répondre à la question posée, ensuite à leur faire repérer les figures de style par exemple puis à en déduire les effets. Ensuite une fois qu'ils ont repéré les effets produits et qu'ils se sont rompus à l'exercice, je leur apprends (ou du moins j'essaie) à poser les bonnes questions.

Je note toujours le plan de mon cours au tableau et les mots difficiles. pour le reste ils se débrouillent.

flip-flap a écrit:Merci à vous,
Cripure, tu procèdes donc majoritairement en discussion, échange avec la classe ? Pourrais-tu me préciser plus concrètement tes "trois étapes" ? Si j'ai bien compris tu diriges les deux premières et la dernière, ouverte, est plus basée sur l'interaction ?
Comment se présente "l'émergence du questionnement" : par des questions dirigées ? Et la "formalisation" : par une reformulation des pistes soulevées par les interrogations précédentes ?

Ben, si vous donnez un questionnaire, vous l'avez fabriqué en fonction de ce que vous avez jugé intéressant dans le texte, j'imagine. Je veux, moi, qu'ils comprennent comment eux aussi peuvent élaborer leur questionnaire. Au lycée, ils doivent étudier un texte, pas répondre à des questions.

Simone Boué a écrit:Cripure a l'air de fonctionner comme suit :
- discussion autour du texte de façon à trouver une tension, un axe, une problématique
- mise en forme de cette problématique
- répondre à cette problématique
Par contre, Cripure, vous rédigez TOUTE la LA ou juste l'intro/ une partie/la conclusion ?

Discussion, c'est vite dit. On est assez peu dans l'opinion, en général, quand même.
Quand je rédige, c'est entièrement et c'est entièrement fait en classe. Mais c'est rare. Quant à moi, je ne rédige jamais le moindre cours, ça m'est insupportable.

iphigénie a écrit:Sans prendre la place de Cripure) (chose impossible:lol: ) je crois que Cripure n'est pas favorable à la transposition au lycée des méthodes du collège.
Les élèves doivent grandir: la prise de notes, c'est leur problème.
Le problème du cours c'est de faire comprendre le texte. Donc, à mon humble avis, Cripure ne rédige rien du tout. (Moi non plus...)  Il montre au tableau, comme indiqué en début d'année devant la classe, mais pas de dictée ni de photocop!  

Ah, fille d'Agamemnon, comme vous semblez me connaître ! C'en est impressionnant

Brindacier a écrit:

Les élèves doivent grandir: la prise de notes, c'est leur problème.

Tout à fait d'accord, les élèves doivent grandir.
Mais la prise de notes, c'est notre problème. C'est clairement le prof de français qui doit leur apprendre (ou tenter de leur apprendre) la méthode.
Bon, l'accompagnement peut aider, mais il faut poursuivre cet apprentissage en cours.

Bof, quand on veutprendre des notes, on prend de quoi écrire et on note. La "méthode" ? Manque toujours. Excuse classique du paresseux.

iphigénie a écrit:Il n'y a pas de méthode de la prise de notes: on n'arrête pas du collège au lycée de leur apprendre des abréviations: mais le problème de la prise de notes, ce ne sont pas les abréviations, c'est la capacité à comprendre ce qui est important et ce qui est négligeable et le vocabulaire suffisant pour pouvoir synthétiser: et cela passe par la compréhension, pas par les "méthodologies".
(je sais que mon point de vue est iconoclaste, mais je suis absolument persuadée de sa justesse...  )

angelusia a écrit:pour ma part je fais mon 1er cours de l année par la methodologie de la prise de notes : pourquoi prendre des notes, ce qu il faut retenir, comment avoir une présentation claire et suivie tout au mong de l'année,  etc. Mais le plus important c'est effectivement qu'ils arrivent à ne noter que ce qui est essentiel, à discerner la bonne information.

Le problème est différent selon moi. Nous sommes devenus très rares à demander une prise de notes, à force de dicter, copier, projeter, mettre sur le net. Pourquoi se fatigueraient-ils ? C'est vrai que chez moi, ils grincent des dents, parce que je peux passer trois semaines entières sans noter un seul mot au tableau :diable:

Cripure, étant une farouche militante de la prise de notes à partir de la première, je bats cependant ma coulpe en avouant écrire encore au tableau tant leur désordre orthographique m'est insupportable...J'ai le plus grand mal à ne pas les fouetter en constatant que ces niais recopient en faisant des fautes !!!!!!!

moi j écris le plan pour être sûre qu ils auront au moins cela et aussi pour que les plus faibles puissent suivre. malheureusement ils ne sont pas tpus égaux sur le plan de ma prise de notes.

angelusia a écrit:moi j écris le plan pour être sûre qu ils auront au moins cela et aussi pour que les plus faibles puissent suivre. malheureusement ils ne sont pas tpus égaux sur le plan de ma prise de notes.

J'ai lu : "que les plus faibles puissent survivre"