La Manif pour tous annonce vouloir lutter contre la théorie du genre à l'école en 2013-2014.

Avec le nombre de femelles qui mangent leurs petit à la naissance, l'instinct maternel dans le règne animal, hein...

John a écrit:Avec le nombre de femelles qui mangent leurs petit à la naissance, l'instinct maternel dans le règne animal, hein...

Sans compter celles qui le congèlent pour en profiter plus tard

Tenez, ça me rappelle un exercice de seconde du début de ma carrière

Les étapes de ce raisonnement sont fournies dans le désordre ; reconstruisez un paragraphe cohérent.
1 - En effet, l’enquête historique a montré qu’il n’existe aucune conduite universelle et nécessaire de la mère.
2 - Dès lors, une conclusion cruelle s’impose : l’amour maternel n’est qu’un sentiment.
3 - L’instinct maternel est un mythe.
4 - C’est-à-dire que ce sentiment peut exister ou ne pas exister, être, ou disparaître.
5 - Au contraire, on a pu constater que les attitudes de la mère varient selon sa culture, ses ambitions, ou ses frustrations.
6 - Par conséquent, il est essentiellement contingent.
d’après Élisabeth Badinter, L’amour en plus (1980)

Cripure a écrit:

Instructeurpublic a écrit:Au passage, la virilité est liée au taux de testostérone

Mais le fait qu'un viril velu s'appelle Raoul ou Gaëtan-Philomèle, le fait qu'il descende des pianos sur ses épaules ou pas, le fait qu'il chope la femelle dans la rue avec un gourdin ou préfère l'entretenir du malaise de la psychanalyse ou des controverses sur le thermomix n'a rien à voir avec ledit taux... Dans mon enfance, les hommes du Maghreb ne se rencontraient guère poussant la poussette du petit ou donnant le biberon, alors que j'en croise quotidiennement aujourd'hui : rapport avec ledit taux ?

Un homme qui s'occupe d'un gosse, ça peut se terminer comme ça :

http://www.leparisien.fr/faits-divers/cayenne-un-enfant-de-3-ans-meurt-oublie-dans-une-voiture-19-01-2013-2495509.php

Il faut en être conscient.

Quand la culture cherche à contrarier la nature, la facture peut être élevée.

MrBrightside a écrit:

Instructeurpublic a écrit:A ce sujet, que ce passe-t-il lorsqu'une collègue ramène son nouveau né en salle des profs ?

Toute une bande d'hypocrites des deux sexes vient lui dire combien il-elle est mignon-ne alors qu'il-elle ressemble encore un à chewing-gum trop mâchouillé

Moi je vois surtout une nuée de bonnes femmes se ruer sur l'objet du désir [modéré], et en effet, parfois, un ou deux hommes parfaitement hypocrites.

Instructeurpublic a écrit:

MrBrightside a écrit:

Instructeurpublic a écrit:A ce sujet, que ce passe-t-il lorsqu'une collègue ramène son nouveau né en salle des profs ?

Toute une bande d'hypocrites des deux sexes vient lui dire combien il-elle est mignon-ne alors qu'il-elle ressemble encore un à chewing-gum trop mâchouillé

Moi je vois surtout une nuée de bonnes femmes se ruer sur l'objet du désir [modéré], et en effet, parfois, un ou deux hommes parfaitement hypocrites.  

Et là, il vous manque une étape pour arriver à votre conclusion : en quoi ce comportement est-il naturel et non pas culturel ?

Parce que c'est justement là, tout l'enjeu de cette recherche en sciences humaines sur la question du genre. Les femmes sont-elles programmées génétiquement pour s'ébaubir devant les bébés, où les éduque-t-on à ça ? Je connais un certains nombre de femmes qui ne se retrouvent pas dans ce comportement, et un certain nombre d'hommes qui s'y retrouvent. En science, on appelle ça des contre-exemples.

Même M6 s'en est rendu compte dans Scènes de ménage, avec son couple où le mari est gaga du mioche et la femme bien pépouze, c'est dire…

Instructeurpublic a écrit:Un homme qui s'occupe d'un gosse, ça peut se terminer comme ça :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/cayenne-un-enfant-de-3-ans-meurt-oublie-dans-une-voiture-19-01-2013-2495509.php
Il faut en être conscient.
Quand la culture cherche à contrarier la nature, la facture peut être élevée.

Mais ça n'a rien à voir avec la nature et la différence des sexes, enfin ! :shock:
Un père oublie son fils dans la voiture en janvier 2013, c'est une négligence dramatique comme il s'en produit malheureusement trop souvent (de la part de mères comme de pères) et qui produit des décès chaque année, mais ce n'est pas un argument en faveur de l'existence de l'instinct maternel ! :shock: 

Instructeurpublic a écrit:

Cripure a écrit:

Instructeurpublic a écrit:Au passage, la virilité est liée au taux de testostérone

Mais le fait qu'un viril velu s'appelle Raoul ou Gaëtan-Philomèle, le fait qu'il descende des pianos sur ses épaules ou pas, le fait qu'il chope la femelle dans la rue avec un gourdin ou préfère l'entretenir du malaise de la psychanalyse ou des controverses sur le thermomix n'a rien à voir avec ledit taux... Dans mon enfance, les hommes du Maghreb ne se rencontraient guère poussant la poussette du petit ou donnant le biberon, alors que j'en croise quotidiennement aujourd'hui : rapport avec ledit taux ?

Un homme qui s'occupe d'un gosse, ça peut se terminer comme ça :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/cayenne-un-enfant-de-3-ans-meurt-oublie-dans-une-voiture-19-01-2013-2495509.php

Il faut en être conscient.

Quand la culture cherche à contrarier la nature, la facture peut être élevée.

Faut-il répondre ?
Allez, je vous reconnais. Vous êtes Mélody, une de mes premières étudiantes de BTS d'il y a quinze ans. Elle aussi raisonnait comme ça

Celeborn a écrit:
Et là, il vous manque une étape pour arriver à votre conclusion : en quoi ce comportement est-il naturel et non pas culturel ?

Parce que c'est justement là, tout l'enjeu de cette recherche en sciences humaines sur la question du genre. Les femmes sont-elles programmées génétiquement pour s'ébaubir devant les bébés, où les éduque-t-on à ça ? Je connais un certains nombre de femmes qui ne se retrouvent pas dans ce comportement, et un certain nombre d'hommes qui s'y retrouvent. En science, on appelle ça des contre-exemples.

Même M6 s'en est rendu compte dans Scènes de ménage, avec son couple où le mari est gaga du mioche et la femme bien pépouze, c'est dire…

La question est légitime mais je ne pense pas que la culture ait le pouvoir d'aliéner les femmes à ce point-là. On peut parler de contre-exemples mais aussi d'exceptions confirmant la règle. En outre j'insiste sur le caractère gradualiste des distributions naturelles : pas de coupure franche et tous les cas de figure envisageables.

Quand à scène de ménages, bon. Cette série véhicule l'idéologie de son époque ; si tu regarde "ma sorcière bien aimée" c'était une autre sorte de compréhension des rapports hommes-femmes. En gros, ce n'est pas un argument très sérieux.

Cripure a écrit:

Instructeurpublic a écrit:

Cripure a écrit:
Mais le fait qu'un viril velu s'appelle Raoul ou Gaëtan-Philomèle, le fait qu'il descende des pianos sur ses épaules ou pas, le fait qu'il chope la femelle dans la rue avec un gourdin ou préfère l'entretenir du malaise de la psychanalyse ou des controverses sur le thermomix n'a rien à voir avec ledit taux... Dans mon enfance, les hommes du Maghreb ne se rencontraient guère poussant la poussette du petit ou donnant le biberon, alors que j'en croise quotidiennement aujourd'hui : rapport avec ledit taux ?

Un homme qui s'occupe d'un gosse, ça peut se terminer comme ça :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/cayenne-un-enfant-de-3-ans-meurt-oublie-dans-une-voiture-19-01-2013-2495509.php

Il faut en être conscient.

Quand la culture cherche à contrarier la nature, la facture peut être élevée.

Faut-il répondre ?
Allez, je vous reconnais. Vous êtes Mélody, une de mes premières étudiantes de BTS d'il y a quinze ans. Elle aussi raisonnait comme ça

Ce n'est pas comme si ce genre de fait divers était une exception. Mais vous avez le droit de les ignorer.

Et les femmes qui ont congelé leurs bébés, elle sont quoi alors ?

WonderWoman a écrit:Et les femmes qui ont congelé leurs bébés, elle sont quoi alors ?

Je ne sais pas mais on sent bien qu'on est dans autre chose avec ce genre de cas. Je pense qu'une étude approfondie de la question nous apprendrait des choses étonnantes.

Instructeurpublic a écrit:

WonderWoman a écrit:Et les femmes qui ont congelé leurs bébés, elle sont quoi alors ?

Je ne sais pas mais on sent bien qu'on est dans autre chose avec ce genre de cas. Je pense qu'une étude approfondie de la question nous apprendrait des choses étonnantes.

Oui : les pères laissent leurs enfants mourir de chaud, tandis que les femmes les mettent plutôt au congélateur.
Ces leçons de biologie amusante et horryficque sont la preuve irréfutable que les gender studies sont une aberration, que les femmes ont l'instinct maternel, et que l'Antéchrist se dépêche d'agir car il n'a plus beaucoup de temps devant lui.

Instructeurpublic a écrit:

WonderWoman a écrit:Et les femmes qui ont congelé leurs bébés, elle sont quoi alors ?

Je ne sais pas mais on sent bien qu'on est dans autre chose avec ce genre de cas. Je pense qu'une étude approfondie de la question nous apprendrait des choses étonnantes.

Autre chose ? Qui nous apprendrait quoi ? Que les pères peuvent être capables de négligence, et les mères d'infanticide ?
(je ne me trompe pas, hein, les femmes qui ont été jugées pour ça ont bien été reconnues coupable d'infanticide, ou je dis une grosse bêtise ?)

Cripure a écrit:

Instructeurpublic a écrit:

Cripure a écrit:
Mais le fait qu'un viril velu s'appelle Raoul ou Gaëtan-Philomèle, le fait qu'il descende des pianos sur ses épaules ou pas, le fait qu'il chope la femelle dans la rue avec un gourdin ou préfère l'entretenir du malaise de la psychanalyse ou des controverses sur le thermomix n'a rien à voir avec ledit taux... Dans mon enfance, les hommes du Maghreb ne se rencontraient guère poussant la poussette du petit ou donnant le biberon, alors que j'en croise quotidiennement aujourd'hui : rapport avec ledit taux ?

Un homme qui s'occupe d'un gosse, ça peut se terminer comme ça :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/cayenne-un-enfant-de-3-ans-meurt-oublie-dans-une-voiture-19-01-2013-2495509.php

Il faut en être conscient.

Quand la culture cherche à contrarier la nature, la facture peut être élevée.

Faut-il répondre ?

N'est-ce pas...

*Long soupir*

Signé : un homme qui s'occupe de son gosse.

Signé : un homme qui s'occupe de son gosse.

Comment ? Mais c'est contre-nature !
Vite, prends ta massue et va chasser le gibier pendant que ta femme reste à la caverne s'occuper des enfants
JPhMM, tu es encore un dangereux fou qui menace la civilisation et fait le jeu de l'antéchrist.

John a écrit:

Instructeurpublic a écrit:

WonderWoman a écrit:Et les femmes qui ont congelé leurs bébés, elle sont quoi alors ?

Je ne sais pas mais on sent bien qu'on est dans autre chose avec ce genre de cas. Je pense qu'une étude approfondie de la question nous apprendrait des choses étonnantes.

Oui : les pères laissent leurs enfants mourir de chaud, tandis que les femmes les mettent plutôt au congélateur.
Ces leçons de biologie amusante et horryficque sont la preuve irréfutable que les gender studies sont une aberration, que les femmes ont l'instinct maternel, et que l'Antéchrist se dépêche d'agir car il n'a plus beaucoup de temps devant lui.

John, je te rappelle qu'on peut contester le postulat de départ de la théorie du genre sans être abonné à "civitas magazine".

En outre, si les gender studies on eu un intérêt heuristique à l'époque où on l'appelait encore l'histoire des femmes, c'est beaucoup moins solide depuis que l'école américaine a traversé l'Atlantique.

Quel est le problème ? Il y a eu une époque où l'on pensait que la "race" était le moteur de l'histoire, puis ça a été les "classes sociales", aujourd'hui ce serait la "culture"... Quand on aura compris que l'histoire est la catégorie des catégories et qu'elle est son propre moteur, peut-être que l'on dira moins de bêtises.

JPhMM a écrit:

Cripure a écrit:

Instructeurpublic a écrit:
Un homme qui s'occupe d'un gosse, ça peut se terminer comme ça :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/cayenne-un-enfant-de-3-ans-meurt-oublie-dans-une-voiture-19-01-2013-2495509.php

Il faut en être conscient.

Quand la culture cherche à contrarier la nature, la facture peut être élevée.

Faut-il répondre ?

N'est-ce pas...

*Long soupir*

Signé : un homme qui s'occupe de son gosse.

Toujours tout ramener à sa petite personne.

Je vous laisse à vos certitudes sarcastiques.

Toujours tout ramener à sa petite personne.

C'est-à-dire que quand tu avances des théories farfelues, il y a des gens que ça concerne derrière. Ce n'est pas comme si tu devisais juste benoîtement sur l'usage de la coordination "mais" dans les lettres de Mme de Sévigné datées du printemps 1667 : là, ça ne concernerait qu'elle, et elle n'est plus là pour te contrarier.

Instructeurpublic a écrit:

WonderWoman a écrit:Et les femmes qui ont congelé leurs bébés, elle sont quoi alors ?

Je ne sais pas mais on sent bien qu'on est dans autre chose avec ce genre de cas. Je pense qu'une étude approfondie de la question nous apprendrait des choses étonnantes.

Oui. L'homme cherche le chaud, quand la femme aime le froid

JPhMM, et en plus, vous avez montré la photo de l'un d'entre eux un jour, et il avait vraiment l'air tout à fait normal
Même heureux. De vivre et d'être avec son père. :shock:
Et vous ne chassiez même pas le mammouth à mains nues.
Mais alors, mais alors...

Instructeurpublic a écrit:ributions naturelles : pas de coupure franche et tous les cas de figure envisageables.

Quand à scène de ménages, bon. Cette série véhicule l'idéologie de son époque ; si tu regarde "ma sorcière bien aimée" c'était une autre sorte de compréhension des rapports hommes-femmes. En gros, ce n'est pas un argument très sérieux.

Justement, autre temps, autre mœurs, autre rapport hommes/femmes. Comme quoi cette identité est bien floue…

Quand au pouvoir que peut avoir la culture pour aliéner les femmes, on se fait un rapide tour d'horizon de l'histoire mondiale depuis l'Antiquité, ou alors vous reconnaissez que ce n'est pas un argument très sérieux ?

Instructeurpublic a écrit:Toujours tout ramener à sa petite personne.

Je vous laisse à vos certitudes sarcastiques.

De quelle certitude parlez-vous ?  

John a écrit:JPhMM, tu es encore un dangereux fou qui menace la civilisation et fait le jeu de l'antéchrist.

du porteur de lumière.  

Si "on sent bien" que c'est "autre chose", que répondre alors ?

MrBrightside a écrit:Si "on sent bien" que c'est "autre chose", que répondre alors ?

*renifle, renifle*

Hihihi... Excellent smiley.

Sinon, plus sérieusement, je n'ai plus la bibliographie sous la main, mais il y a des études tout à fait passionnantes qui montrent comment au XVIIIe siècle, les rapports parents (et en particulier mères) - enfants ont radicalement changé dans le monde occidental. Je simplifie à la serpe, mais en gros, c'est devenu à la mode et socialement in de s'occuper de ses enfants en bas âge, en particulier dans les classes sociales favorisées, alors qu'auparavant, on évitait de trop s'y attacher avant un certain âge, mortalité infantile oblige. Alors l'instinct maternel dans tout ça... je pense que l'attention portée à ses enfants n'a rien à voir entre une société où, compte-tenu des avancées médicales, il est très peu probable d'en perdre un et une autre où un nouveau-né a une chance sur dix d'atteindre l'âge adulte.

On peut discuter des gender studies et de leur pertinence, mais le faire à base d'idées reçues sur l'instinct maternel et l'horloge biologique féminine, non merci.

Marphise a écrit:Hihihi... Excellent smiley.

Sinon, plus sérieusement, je n'ai plus la bibliographie sous la main, mais il y a des études tout à fait passionnantes qui montrent comment au XVIIIe siècle, les rapports parents (et en particulier mères) - enfants ont radicalement changé dans le monde occidental. Je simplifie à la serpe, mais en gros, c'est devenu à la mode et socialement in de s'occuper de ses enfants en bas âge, en particulier dans les classes sociales favorisées, alors qu'auparavant, on évitait de trop s'y attacher avant un certain âge, mortalité infantile oblige.

Par exemple :
Histoire de l'enseignement et de l'éducation, tomes 2 et 3 essentiellement.

Moui.... Franchement, quand on lit des écrits du for privé des XVIe ou XVIIe siècles, on se dit que le manque d'amour des parents peut aussi, dans certains cas, apparaître comme un fantasme des historiens.