Demande aide pour faire un choix entre 2 concours admis

Bonjour, je suis admise au concours du capes interne privé et externe public. Aidez moi à faire un choix???  

J'avais le même choix à faire (capes interne, cafep interne) et j'ai choisi le capes interne, car je voulais rester dans l'académie et surtout pour le statut de fonctionnaire même s'il est malmené ces temps-ci.

Veux-tu enseigner dans le privé ou dans le public? Il faut nous en dire plus...

J'ai été assistante d'éducation pendant 5 ans dans le public, 1 an enseignante dans le public et 1 an enseignante dans le privé.
Je recherche le choix qui me serait avantageux....

Bah tout dépend si tu veux rester sur ton département (donc privé) en sachant qu'en étant prof HG dans le privé tu ne vas pas rire tous les jours (vive les cours de 5eme youhou !) ou partir potentiellement loin, être potentiellement tzr par la suite ...

Si tu envisages un jour une mutation à l'etranger tu ne pourras pas le faire en étant dans le privé, sauf à prendre une dispo. Cela peut être un argument. Sinon, à toi de voir si tu es prête à muter loin ou si c'est inenvisageable.

Méréthide a écrit:Bah tout dépend si tu veux rester sur ton département (donc privé) en sachant qu'en étant prof HG dans le privé tu ne vas pas rire tous les jours (vive les cours de 5eme youhou !) ou partir potentiellement loin, être potentiellement tzr par la suite ...

Pourquoi ?

sandman a écrit:

Méréthide a écrit:Bah tout dépend si tu veux rester sur ton département (donc privé) en sachant qu'en étant prof HG dans le privé tu ne vas pas rire tous les jours (vive les cours de 5eme youhou !) ou partir potentiellement loin, être potentiellement tzr par la suite ...

Pourquoi ?

Problème avec les cours sur l'islam et l'Eglise peut être?
Mais il y a les mêmes problèmes dans le public il me semble.

J'ai enseigné pendant des années le programme de 5è HG dans le privé et n'ai jamais eu le moindre problème. Il ne faut pas trop généraliser quand même.
Concernant le choix, le privé te permet plus facilement de rester dans ton académie. C'est franchement le seul gros avantage. Pour le reste, tu cotises plus que dans le public... les IPR ont tendance à venir moins souvent (donc tu progresses moins vite)... tu ne peux pas partir à l'étranger aussi facilement que dans le public. Et puis surtout, en fonction de la situation de l'enseignement privé dans ton académie, tu peux te retrouver en perte d'heures... sachant que dans le privé, tu es payé en fonction de ton nombre d'heures.

marou a écrit:J'ai enseigné pendant des années le programme de 5è HG dans le privé et n'ai jamais eu le moindre problème. Il ne faut pas trop généraliser quand même.
Concernant le choix, le privé te permet plus facilement de rester dans ton académie. C'est franchement le seul gros avantage. Pour le reste, tu cotises plus que dans le public... les IPR ont tendance à venir moins souvent (donc tu progresses moins vite)... tu ne peux pas partir à l'étranger aussi facilement que dans le public. Et puis surtout, en fonction de la situation de l'enseignement privé dans ton académie, tu peux te retrouver en perte d'heures... sachant que dans le privé, tu es payé en fonction de ton nombre d'heures.

Moi non plus, je n'ai jamais eu le moindre problème, au contraire. Je sollicite les élèves musulmans pour nous parler de leur religion au quotidien tout comme je le fais avec les élèves chrétiens pour le cours sur l'Eglise
Après, j'imagine que dans certains établissements cela peut poser problème mais dans le public aussi il peut y avoir de genre de problématique.

Après enseigner dans le public ou le privé est un choix.
As-tu ton pré accord délivré par la Ddec ? Car ils te demandent tes motivations pour enseigner dans le privé
Et puis, si tu choisis le privé, impossible de retourner dans le public, d'être inspectrice ou autre ...

Autant pour moi, j'avais imaginé que ça serait "pire" que dans le public.

Le reste des remarques sont très justes.
Il ne faut peut être pas réfléchir qu'au court terme.

Merci pour vos remarques. Elles me permettent de poser le pour et le contre.....

A part quand c'est impossible (zones isolées), les diocèses font leur maximum pour que les gens qui le souhaitent aient un temps plein. pour moi la perte d'heure, c'est uniquement parfois pour des disciplines genre langues rares, pas pour l'HG.
Quand on est titulaire, on se voit quasi toujours proposer un temps plein.
Quand au statut fonctionnaire, dans le privé c'est vrai qu'on cotise un peu plus, mais on a quand même la quasi-sécurité de l'emploi.
ça fait beaucoup de "quasi"...
Mais dans le privé, on a en moyenne des classes plus calmes (pas partout... mais en moyenne), on ne subit pas le bizutage (tu démarres t'es TZR à 800 bornes de chez toi en ZEP pendant 10 ans) et je pense (quand je compare avec mes collègues de fac) qu'on a bien souvent une meilleure cohésion des équipes enseignantes... Et personnellement (oui je sais c'est vilain) j'apprécie beaucoup le recrutement plus personnalisé, qui permet de "choisir" un projet d'établissement auquel on se voit adhérer.
après, vu que tu as enseigné dans les 2, c'est à toit de voir ce qui t'a le plus plu ?

Moi, je choisirais l'externe dans le public sans hésiter.

Pareil.

Le privé, c'est trop aléatoire (nb d'heures, mutations...) et trop soumis au bon vouloir du directeur.

Pour avoir été dans le privé cette année, j'ai eu des gamins pas top (alors que je suis loin d'être dans une zone sensible) j'ai pu avoir mes 18h avec 3 contrats, pour mes voeux de la rentrée, beaucoup de poste très incomplet... donc cumuler 2 voire 3 établissement.

La cohésion entre prof, dans mon collège difficile oui dans l'autre très tranquille non.

Gros sentiment d'une école de consommation.

Si je reste dans le privé à la rentrée c'est purement financier et que j'ai envie de faire ce métier et que je suis dans le circuit du privé (encore faudrait-il qu'ils me rappellent pour me confirmer que j'ai bien le poste) Ca fait très "je crache dans la soupe"

Je me base que sur 2 établissements privés que j'ai fréquenté certes. Mais il ne m'ont pas convaincu que c'était mieux dans le public.

Avis purement personnel

retraitée a écrit:Moi, je choisirais l'externe dans le public sans hésiter.

Moi aussi !  

Le truc qu'il serait bon de vérifier (si tu n'as toujours pas fait ton choix), ce serait de savoir qui reprend ton ancienneté (entre le public et le privé) : puisque tu as fait 5 ans de surveillance dans le public, il faudrait se renseigner pour savoir si ces 5 années seront reprises dans le privé (ou pas). Idem pour l'année durant laquelle tu étais vacataire / contractuelle.

Lux-Aeterna a écrit:

retraitée a écrit:Moi, je choisirais l'externe dans le public sans hésiter.

Moi aussi !  

Le truc qu'il serait bon de vérifier (si tu n'as toujours pas fait ton choix), ce serait de savoir qui reprend ton ancienneté (entre le public et le privé) : puisque tu as fait 5 ans de surveillance dans le public, il faudrait se renseigner pour savoir si ces 5 années seront reprises dans le privé (ou pas). Idem pour l'année durant laquelle tu étais vacataire / contractuelle.

Le reclassement existe aussi dans le privé (encore heureux) et sont prises en compte les années effectuées dans le public.

Je constate que dans le privé , les collègues ont plus d'imperatifs que dans le public.

marou a écrit:Concernant le choix, le privé te permet plus facilement de rester dans ton académie. C'est franchement le seul gros avantage. Pour le reste, tu cotises plus que dans le public... les IPR ont tendance à venir moins souvent (donc tu progresses moins vite)... tu ne peux pas partir à l'étranger aussi facilement que dans le public. Et puis surtout, en fonction de la situation de l'enseignement privé dans ton académie, tu peux te retrouver en perte d'heures... sachant que dans le privé, tu es payé en fonction de ton nombre d'heures.

Je crois que c'est un bon résumé de ce qu'il faut peser en termes d'avantages/inconvénients : dans le public, l'avantage est financier. Mais dans le privé, tu peux rester dans ton "pays".

Apices Juris a écrit:

marou a écrit:Concernant le choix, le privé te permet plus facilement de rester dans ton académie. C'est franchement le seul gros avantage. Pour le reste, tu cotises plus que dans le public... les IPR ont tendance à venir moins souvent (donc tu progresses moins vite)... tu ne peux pas partir à l'étranger aussi facilement que dans le public. Et puis surtout, en fonction de la situation de l'enseignement privé dans ton académie, tu peux te retrouver en perte d'heures... sachant que dans le privé, tu es payé en fonction de ton nombre d'heures.

Je crois que c'est un bon résumé de ce qu'il faut peser en termes d'avantages/inconvénients : dans le public, l'avantage est financier. Mais dans le privé, tu peux rester dans ton "pays".

A contrario, un avantage du public peut-être que tu peux plus facilement bouger en France ou à l'étranger (ça dépend des matières bien évidemment), à prendre en compte si tu as un conjoint qui peut subir des mutations professionnelles (mais avec la précarité croissante, ça me semble quand même à considérer par tous, sauf si on n'envisage pas d'un jour vivre en couple).

Je prendrais l'externe public sans l'ombre d'une hésitation.

Concernant les mutations, elles existent aussi largement dans le privé. Il n'est sans doute pas si compliqué que cela de suivre son conjoint. Pas de système de points mais un classement des dossiers en fonction de leur cause : les pertes d'heures sont traitées en priorité ... Ensuite j'avoue que je ne me rappelle pas mais les mutations entre académies ne sont pas si mal placées que cela. Globalement, je n'ai jamais vu qqn voulant muter ne pas pouvoir le faire assez rapidement.
En fait, tout dépend de ton projet de vie et là on ne peut pas faire grand chose pour toi !

édit : ortho ! suis pas bien réveillée...

Un Grand Merci pour vos commentaires qui m'ont permis de faire mon choix :succes: