Des "cartes d'apprentissage" pour mieux apprendre à lire et écrire en CP

Enseignante depuis 15 ans, Elise Veux est maître-formatrice depuis la rentrée dans une classe de CP. Elle enseigne dans une école élémentaire rurale de 10 classes dont une CLIS. Elle a créé la démarche des cartes d’apprentissage, basée sur un dispositif qui fait le lien entre les programmes et les items du socle commun, sous la forme de progressions par niveau de classe. Chaque carte est formulée du point de vue de l’élève. Un outil d’équipe à découvrir et à adapter à vos équipes et élèves ?

arcenciel a écrit:Pas spécialiste du CP.
J'ai comme l'impression que notre enseignante formatrice sait surfer sur les bonnes vagues...

la dame elle-même... a écrit:Le principal écueil de cette démarche serait de transformer la classe en machine à évaluer. Là n’est pas du tout mon propos. Pour ma part, je communique aux élèves 4 ou 5 observations par semaine dans différents domaines. Cela demande à l’enseignant de cibler les cartes importantes à observer ou bien de proposer aux élèves des cartes complexes.

Encore une fois la dame, animée des meilleures intentions du monde !... a écrit:Pour l’élève en difficulté, les cartes proposées sont adaptées. Même s’il sait qu’il n’est pas tout à fait sur le même chemin que ses camarades, la réussite de certaines cartes lui permet de reprendre confiance en lui. De cette manière, il s’autorise de nouveau à apprendre.

doublecasquette a écrit:

arcenciel a écrit:Pas spécialiste du CP.
J'ai comme l'impression que notre enseignante formatrice sait surfer sur les bonnes vagues...

Voueï ! Et la dame a trouvé elle-même la faiblesse de sa machine à apprendre :

la dame elle-même... a écrit:Le principal écueil de cette démarche serait de transformer la classe en machine à évaluer. Là n’est pas du tout mon propos. Pour ma part, je communique aux élèves 4 ou 5 observations par semaine dans différents domaines. Cela demande à l’enseignant de cibler les cartes importantes à observer ou bien de proposer aux élèves des cartes complexes.

Et je ne parlerai même pas de la mise à l'écart institutionnelle de l'enfant en difficulté (je rappelle qu'on parle d'enfant de CP, donc en tout début de cursus) parce que, avant l'orage, je vais peut-être aller piquer une petite tête dans mon bassin, moi, tiens, ça va me décontracter !

Encore une fois la dame, animée des meilleures intentions du monde !... a écrit:Pour l’élève en difficulté, les cartes proposées sont adaptées. Même s’il sait qu’il n’est pas tout à fait sur le même chemin que ses camarades, la réussite de certaines cartes lui permet de reprendre confiance en lui. De cette manière, il s’autorise de nouveau à apprendre.

Bah voyons !

Enseignante depuis 15 ans, Elise Veux est maître-formatrice depuis la rentrée dans une classe de CP. Elle enseigne dans une école élémentaire rurale de 10 classes dont une CLIS. Elle a créé la démarche des cartes d’apprentissage, basée sur un dispositif qui fait le lien entre les programmes et les items du socle commun, sous la forme de progressions par niveau de classe. Chaque carte est formulée du point de vue de l’élève. Un outil d’équipe à découvrir et à adapter à vos équipes et élèves ?

Mon bassin:

Volubilys a écrit:La vrai ruralité, c'est là où il y a encore des classes uniques avec moins de 10 élèves, des RPI grand comme un canton  pour réussir à avoir péniblement 6 classes, où il n'y a pas de réseau pour les téléphones portables et pas l'adsl pour Internet...

doublecasquette a écrit:Ou alors, c'est du RPI de choc, tel que le rêvent les technocrates : une école à dix classes, un peu déshumanisée (la preuve...), au chef-lieu de canton et des gamins qu'on trimballe matin et soir pour rentabiliser les deniers publics !
Du coup, c'est dans le car de ramassage, avec les petits copains d'infortune, qu'ils apprennent à lire, les pauvres bouts de chou !

Mon bassin:

doublecasquette a écrit:

Volubilys a écrit:La vrai ruralité, c'est là où il y a encore des classes uniques avec moins de 10 élèves, des RPI grand comme un canton  pour réussir à avoir péniblement 6 classes, où il n'y a pas de réseau pour les téléphones portables et pas l'adsl pour Internet...

Bien d'accord avec toi. Ou alors, carrément pas de RPI du tout parce que les écoles sont distantes de plus de 20 km de cols de montagne les unes des autres.

Remarque, à Villard de Lans, ça doit être un peu ça. A part Villard lui-même, le reste est vraiment plus que très, très rural...