- RobinFidèle du forum
Je n'avais pas d'avis sur la question, avant de feuilleter hier les annales des épreuves de l'an dernier et d'en parler à des collègues, l'un certifié de maths et l'autre, mathématicien de haut niveau qui enseigne en école d'ingénieurs. Selon eux, les sujets sont complètement "tordus" et infaisables. Ce que j'ai vu du sujet de Français n'était pas mieux : des questions de stylistique hypertechniques déconnectées du fond. J'amerais savoir ce que vous en pensez.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Bonjour,
J'ai corrigé l'histoire géographie (8 pts sur 20 amalgamés au français) dans l'académie de Créteil lors de la dernière session de juin 2013 (d'ailleurs l'HG disparaît purement et simplement des écrits en 2014?!)
Il y avait 2 questions à réponses "concises" (2-3§ avec intro et ccl) une en géographie ("Métropoles et tertiarisation de l'économie française") une en histoire ("l'école, vecteur d'enracinement de la République, 1870-1914") avec un doc d'accompagnement, une image ultra classique de 1883 "les bataillons scolaires" défilant place de la République pour le 14 juillet.
Avec ça, on avait une grille de correction très précise et très "itemisée" si j'ose dire: chaque élément majeur de la question devant donner lieu à 1 ou 1,5 pts. De plus, tout élément juste & intéressant pouvait donner lieu à +0,5. On ne pouvait enlever qu'un point après au moins 6 fautes d'orth.
J'ai corrigé 60 copies sur un bon millier (je crois). Donc mon point de vue est à relativiser. Je n'ai pas trouvé l'épreuve spécialement difficile, elle faisait appel à des connaissances maîtrisables pour des étudiants à Bac+3 ou +4. Mais je dirais qu'un bon 1/3 des copies que j'ai corrigé prouvait que le candidat avait fait l'impasse sur ces matières. Beaucoup de copies moyennes: 4 ou 4,5/8 et une poignée de bonnes ou très bonnes.
Ce qui m'a le plus inquiété, c'est le faible niveau de maîtrise du français dans la plupart des copies. Or avec 1200 postes pour 1600 candidats, il y a de quoi avoir peur...
J'ai corrigé l'histoire géographie (8 pts sur 20 amalgamés au français) dans l'académie de Créteil lors de la dernière session de juin 2013 (d'ailleurs l'HG disparaît purement et simplement des écrits en 2014?!)
Il y avait 2 questions à réponses "concises" (2-3§ avec intro et ccl) une en géographie ("Métropoles et tertiarisation de l'économie française") une en histoire ("l'école, vecteur d'enracinement de la République, 1870-1914") avec un doc d'accompagnement, une image ultra classique de 1883 "les bataillons scolaires" défilant place de la République pour le 14 juillet.
Avec ça, on avait une grille de correction très précise et très "itemisée" si j'ose dire: chaque élément majeur de la question devant donner lieu à 1 ou 1,5 pts. De plus, tout élément juste & intéressant pouvait donner lieu à +0,5. On ne pouvait enlever qu'un point après au moins 6 fautes d'orth.
J'ai corrigé 60 copies sur un bon millier (je crois). Donc mon point de vue est à relativiser. Je n'ai pas trouvé l'épreuve spécialement difficile, elle faisait appel à des connaissances maîtrisables pour des étudiants à Bac+3 ou +4. Mais je dirais qu'un bon 1/3 des copies que j'ai corrigé prouvait que le candidat avait fait l'impasse sur ces matières. Beaucoup de copies moyennes: 4 ou 4,5/8 et une poignée de bonnes ou très bonnes.
Ce qui m'a le plus inquiété, c'est le faible niveau de maîtrise du français dans la plupart des copies. Or avec 1200 postes pour 1600 candidats, il y a de quoi avoir peur...
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- lisette83Érudit
De toute façon les épreuves changent à nouveau cette année.
- retraitéeDoyen
Une dictée éliminatoire.
- CeladonDemi-dieu
C'est vrai ? Si oui, quel écrémage ! Ca ne garantira pas pour autant qu'ils sachent introduire la notion de fraction ni faire une division sans l'aide de la calculette, ou reconnaître un attribut du sujet, mais bon...
- retraitéeDoyen
Après la dictée, calcul !
- RikkiMonarque
En même temps, c'est un métier qui s'apprend aussi, non ? Je ne pense pas que j'aurais été capable d'introduire la notion de fraction quand j'ai passé le concours, mais j'ai été capable de le faire, du moins j'espère, quand il m'a échu un CM2 et que j'ai bien dû me coltiner le problème. Quant à faire une division sans calculette, oui, je pense que j'aurais pu, mais même pas sûr, car je n'avais pas dû en faire depuis 1974, quand moi-même j'étais en CM2... après, on n'en fait plus jamais !
La difficulté orthographique est plus complexe, c'est un problème qu'on peut résoudre à l'âge adulte, bien sûr, mais qui demande un investissement important et une surveillance de tous les instants — et surtout, dans ce métier, on écrit tout le temps et on sera jugé là-dessus. J'ai toujours mal réagi aux fautes d'orthographes d'instits trouvées dans les cahiers de mes enfants — sauf, bien sûr, quand elles étaient très exceptionnelles, tout le monde a le droit de se tromper une fois de temps en temps.
La question du concours n'est pas, je pense, de sélectionner des gens capable de gérer une classe demain matin, quel que soit le niveau, mais des gens capables d'apprendre à faire ce métier.
Honnêtement, je ne sais pas très bien ce que j'organiserais comme épreuves si on me donnait la maîtrise de ce concours. Des savoirs disciplinaires minimums me semblent indispensables, mais pas suffisants. Un entretien de motivation me semblerait sans doute utile.
La difficulté orthographique est plus complexe, c'est un problème qu'on peut résoudre à l'âge adulte, bien sûr, mais qui demande un investissement important et une surveillance de tous les instants — et surtout, dans ce métier, on écrit tout le temps et on sera jugé là-dessus. J'ai toujours mal réagi aux fautes d'orthographes d'instits trouvées dans les cahiers de mes enfants — sauf, bien sûr, quand elles étaient très exceptionnelles, tout le monde a le droit de se tromper une fois de temps en temps.
La question du concours n'est pas, je pense, de sélectionner des gens capable de gérer une classe demain matin, quel que soit le niveau, mais des gens capables d'apprendre à faire ce métier.
Honnêtement, je ne sais pas très bien ce que j'organiserais comme épreuves si on me donnait la maîtrise de ce concours. Des savoirs disciplinaires minimums me semblent indispensables, mais pas suffisants. Un entretien de motivation me semblerait sans doute utile.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- phiExpert
Ce qui me paraît d'ailleurs le plus embêtant dans cette histoire, c'est que ce sont justement le plus souvent des gens qui n'ont jamais fait ce métier qui préparent et corrigent ces épreuves.
- RikkiMonarque
J'ai eu le concours grâce à un examinateur qui, à l'oral, a constaté que je ne savais rien de ce que j'étais censée savoir (les différences de conceptions de l'éducation de Dewey et de Claparède) mais qui s'est dit que j'avais l'air de ne pas me mettre à pleurer et que peut-être je serais capable de tenir le coup face à une classe.
Il m'a un peu asticotée — rien d'affreux non plus — et j'ai dû constater, avec un grand sourire, que je ne savais pas la réponse à ses questions.
Il m'a mis 13, à ma grande surprise.
J'ai su par la suite, par le plus grand des hasards, pourquoi il avait fait cela : d'après lui, on avait plus besoin dans ce métier de gens qui savaient prendre un revers avec le sourire que de gens capables d'apprendre par cœur l'histoire de la pédagogie. En gros, il a dit "Cette fille n'avait manifestement rien appris mais elle m'a eu l'air assez solide pour enseigner".
Je comprends l'attachement des profs à leur discipline et aux savoirs correspondants. Mais il n'empêche qu'on a tous eu, et nos enfants ont tous eu, des enseignants super forts dans leur domaine mais totalement incapables d'enseigner. Encore l'année dernière, ma fille a eu comme prof de maths un excellent mathématicien, prof de maths désastreux.
Nous, dans le primaire, c'est encore plus caricatural : ce qu'on a à enseigner n'est pas d'un niveau incroyable, mais il est plus difficile à mon avis d'apprendre à faire une phrase correcte à un gamin de 3 ans ou d'apprendre à lire à un gamin de 6 ans que d'enseigner la technique de la division posée.
Pour ces raisons, je ne suis pas sûre qu'un recrutement strictement disciplinaire soit une bonne chose.
Il m'a un peu asticotée — rien d'affreux non plus — et j'ai dû constater, avec un grand sourire, que je ne savais pas la réponse à ses questions.
Il m'a mis 13, à ma grande surprise.
J'ai su par la suite, par le plus grand des hasards, pourquoi il avait fait cela : d'après lui, on avait plus besoin dans ce métier de gens qui savaient prendre un revers avec le sourire que de gens capables d'apprendre par cœur l'histoire de la pédagogie. En gros, il a dit "Cette fille n'avait manifestement rien appris mais elle m'a eu l'air assez solide pour enseigner".
Je comprends l'attachement des profs à leur discipline et aux savoirs correspondants. Mais il n'empêche qu'on a tous eu, et nos enfants ont tous eu, des enseignants super forts dans leur domaine mais totalement incapables d'enseigner. Encore l'année dernière, ma fille a eu comme prof de maths un excellent mathématicien, prof de maths désastreux.
Nous, dans le primaire, c'est encore plus caricatural : ce qu'on a à enseigner n'est pas d'un niveau incroyable, mais il est plus difficile à mon avis d'apprendre à faire une phrase correcte à un gamin de 3 ans ou d'apprendre à lire à un gamin de 6 ans que d'enseigner la technique de la division posée.
Pour ces raisons, je ne suis pas sûre qu'un recrutement strictement disciplinaire soit une bonne chose.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
phi a écrit:Ce qui me paraît d'ailleurs le plus embêtant dans cette histoire, c'est que ce sont justement le plus souvent des gens qui n'ont jamais fait ce métier qui préparent et corrigent ces épreuves.
Que non, toutes les copies passent par une double correction: prof du 2ndaire/ prof du primaire
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- JohnMédiateur
Le plus grave, c'est quand même ça, non ?Sur huit points, on ne pouvait enlever qu'un point après au moins 6 fautes d'orth.
C'est quand même un concours pour enseigner, entre autres, à lire et à écrire :shock:
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Je suis d'accord, mais quand tu vois les copies (et le rapport candidats/ postes) c'est sans doute inévitable
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- JohnMédiateur
Et pourtant, ces candidats sont pour la plupart issus des promos consécutives à l'injonction "Elèveaucentredusystème" - comment cela est-il possible ?
_________________
En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- RobinFidèle du forum
Au vu des épreuves de maths et de français, j'ai eu l'impression qu'ils favorisaient un certain profil, reposant sur des compétences essentiellement mathématiques. Le collègue de maths m'a dit que les sujets n'étaient pas à la portée d'élèves de Terminale S, mais plutôt de maths sup., mais qu'ils ne se présentaient jamais de cette façon en maths sup. Je m'interroge donc encore une fois sur le rapport entre ce qu'on leur demande de faire et ce qu'il sont censés apprendre aux élèves.
- supersosoSage
Robin a écrit:Au vu des épreuves de maths et de français, j'ai eu l'impression qu'ils favorisaient un certain profil, reposant sur des compétences essentiellement mathématiques. Le collègue de maths m'a dit que les sujets n'étaient pas à la portée d'élèves de Terminale S, mais plutôt de maths sup., mais qu'ils ne se présentaient jamais de cette façon en maths sup. Je m'interroge donc encore une fois sur le rapport entre ce qu'on leur demande de faire et ce qu'il sont censés apprendre aux élèves.
Euh tu as un lien sur ces épreuves ? Car jusqu'à présent, le niveau de connaissance en maths était de l'ordre fin de 3ème, seconde.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Si j'ai bien compris, les épreuves orales sont nettement plus "didactiques" et reposent davantage sur de véritables mises en pratiques.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- phiExpert
Collier de Barbe a écrit:phi a écrit:Ce qui me paraît d'ailleurs le plus embêtant dans cette histoire, c'est que ce sont justement le plus souvent des gens qui n'ont jamais fait ce métier qui préparent et corrigent ces épreuves.
Que non, toutes les copies passent par une double correction: prof du 2ndaire/ prof du primaire
Oups, j'ai écrit une grosse bêtise... Je suis vraiment désolée...
Toujours est-il que j'ai été relativement souvent agacée par des enseignants du secondaire ou du supérieur dans mon entourage qui avaient un discours assez méprisant et assez à côté de la plaque sur le CRPE (qui a déjà changé plusieurs fois depuis que je l'ai passé, et je ne suis que T3...)
Je pense qu'il faudrait à la fois une formation très générale, pas forcément de très haut niveau mais avec des bases TRES solides dans TOUTES les matières, et donner un certain "prestige" à celle-ci, parce que franchement faire 5 ans d'études post bac pour commencer dans des conditions pourries et être considéré comme un sous paillasson, c'est assez normal que ça n'intéresse pas grand monde et surtout pas beaucoup d'étudiants ayant déjà de bonnes compétences dans tous les domaines...
- ProvenceEnchanteur
phi a écrit:
Je pense qu'il faudrait à la fois une formation très générale, pas forcément de très haut niveau mais avec des bases TRES solides dans TOUTES les matières, et donner un certain "prestige" à celle-ci, parce que franchement faire 5 ans d'études post bac pour commencer dans des conditions pourries et être considéré comme un sous paillasson, c'est assez normal que ça n'intéresse pas grand monde et surtout pas beaucoup d'étudiants ayant déjà de bonnes compétences dans tous les domaines...
Tu penses à ce qui existait du temps des Ecoles Normales?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
@phi pour ce qui est de l'histoire géo, c'est pas dans cette optique qu'on a corrigé je crois. On a pas du tout demandé de l'érudition mais juste des bases.
ça me semble pas excessif de demander à un/e futur/e maître/sse de ne pas confondre la métropole, territoire métropolitain et la métropole une ville aux fonctions spécifiques ou bien de connaître 2 ou 3 choses basiques sur la IIIe République.
Mais il est vrai que l'institution elle-même est en plein doute et les modifications incessantes du concours en sont le reflet.
Et à titre personnel, je pense que vous autres du premier degré faites surement un travail plus difficile que nous au lycée.
ça me semble pas excessif de demander à un/e futur/e maître/sse de ne pas confondre la métropole, territoire métropolitain et la métropole une ville aux fonctions spécifiques ou bien de connaître 2 ou 3 choses basiques sur la IIIe République.
Mais il est vrai que l'institution elle-même est en plein doute et les modifications incessantes du concours en sont le reflet.
Et à titre personnel, je pense que vous autres du premier degré faites surement un travail plus difficile que nous au lycée.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- RobinFidèle du forum
supersoso a écrit:Robin a écrit:Au vu des épreuves de maths et de français, j'ai eu l'impression qu'ils favorisaient un certain profil, reposant sur des compétences essentiellement mathématiques. Le collègue de maths m'a dit que les sujets n'étaient pas à la portée d'élèves de Terminale S, mais plutôt de maths sup., mais qu'ils ne se présentaient jamais de cette façon en maths sup. Je m'interroge donc encore une fois sur le rapport entre ce qu'on leur demande de faire et ce qu'il sont censés apprendre aux élèves.
Euh tu as un lien sur ces épreuves ? Car jusqu'à présent, le niveau de connaissance en maths était de l'ordre fin de 3ème, seconde.
Non, je n'arrive pas à les trouver sur Internet.
- doctor whoDoyen
Les binômes de correcteurs du secondaire sont assez fréquents.
Pour la formation, il faudrait tout simplement une prépa généraliste en trois ans. D'une pierre deux coups : on remet les futurs instits à niveau dans toutes les matières et on fait une propédeutique à la fac pour ceux qui souhaitent continuer (avec possibilité de repasser le concours à bac + 5).
Pour la formation, il faudrait tout simplement une prépa généraliste en trois ans. D'une pierre deux coups : on remet les futurs instits à niveau dans toutes les matières et on fait une propédeutique à la fac pour ceux qui souhaitent continuer (avec possibilité de repasser le concours à bac + 5).
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- InvitéInvité
supersoso a écrit:Robin a écrit:Au vu des épreuves de maths et de français, j'ai eu l'impression qu'ils favorisaient un certain profil, reposant sur des compétences essentiellement mathématiques. Le collègue de maths m'a dit que les sujets n'étaient pas à la portée d'élèves de Terminale S, mais plutôt de maths sup., mais qu'ils ne se présentaient jamais de cette façon en maths sup. Je m'interroge donc encore une fois sur le rapport entre ce qu'on leur demande de faire et ce qu'il sont censés apprendre aux élèves.
Euh tu as un lien sur ces épreuves ? Car jusqu'à présent, le niveau de connaissance en maths était de l'ordre fin de 3ème, seconde.
http://www.education.gouv.fr/cid4413/sujets-des-epreuves-ecrites-et-rapports-des-jurys-des-concours-de-recrutement-de-professeurs-des-ecoles.html
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
doctor who a écrit:Les binômes de correcteurs du secondaire sont assez fréquents.
Pour la formation, il faudrait tout simplement une prépa généraliste en trois ans. D'une pierre deux coups : on remet les futurs instits à niveau dans toutes les matières et on fait une propédeutique à la fac pour ceux qui souhaitent continuer (avec possibilité de repasser le concours à bac + 5).
Sur Créteil, non impossible.
Une règle nationale ferait du bien donc.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Carrie7Niveau 9
J'ai regardé les sujets, c'est effectivement niveau 3èe et un soupçon de 2nde... où est le niveau maths sup?
- Langues vivantes au bac : les nouvelles épreuves sont-elles satisfaisantes ?
- Elles sont fraiches, elles sont bonnes (euh j'ai un doute) ce sont les dernières annonces!
- Les écoles d'art françaises sont-elles minées par le sexisme "généralisé et banalisé" ?
- [résolu] "elles se sont suivi" ou "elles se sont suivies" ?
- Devenir professeur de français en étant professeur des écoles
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum