Note d'information juillet 2013 | Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors

Cripure a écrit:

Will.T a écrit:C'est le résultat de la dernière étude de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance.

http://cache.media.education.gouv.fr/file/2013/46/4/DEPP_NI_2013_13_temps_travail_enseignants_second_degre_public_2010_260464.pdf

 Pour le premier degré : http://cache.media.education.gouv.fr/file/2013/46/0/DEPP_NI_2013_12_temps_travail_enseignants_premier_degre_public_2010_260460.pdf

La même direction ministérielle n'avait-elle pas établi deux pour une il y a dix ans ?

L'IGEN l'avait fait, une heure de cours = trois heures de travail.
C'est d'ailleurs ce qui figure sur nos bulletins de salaire non ?
Enfin pas exactement sous cette forme mais on a + x heures.
Alors ça fait plus de 40h par semaine mais comme on y inclut le travail pendant les vacances, ça serait pas mal qu'on nous lâche un peu aussi là-dessus  

Si on inclut le temps passé pendant ce qui est censé être des vacances, certes...

Notice à mettre en parallèle avec celle de 2002 :
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0243.pdf

à l'époque on ne travaillait 'que' 18 jours pendant nos vacances.
Bon, et donc, ça va donner quoi cette nouvelle notice? Ben comme d'hab, rien.
Madame Prof, oui, désolé, j'ai fait partie de ceux qui disaient bêtement qu'il y avait des différences entre les matières alors que la véritable différence se fait sur la conscience professionnelle et l'engagement de l'enseignant, choses difficilement quantifiables. Dont acte. Ceci dit, on peut déplorer le manque de finesse de ces deux notices qui dessinent de grands pôles (littéraires, scientifiques...) au détriment des matières. Mais ça ne ferait pas du tout avancer le schmilblick, il est évident qu'il est absurde d'envisager une différence de traitement selon la matière enseignée, par contre, réclamer et exiger une augmentation pour tous est vital pour notre profession (pour nous et ceux qui arrivent dans le métier ou envisagent de devenir enseignant). On ne peut pas demander tant de travail (le nombre d'heures annuel est conséquent, la fatigue accumulée impressionnante), rajouter chaque année des tâches supplémentaires et nous rétribuer de la sorte.

Deux enquêtes – données recueillies fin 2009 – de la Depp, le département des études du MEN, sur le temps de travail total des enseignants du premier et du second degré :

→ Premier degré ←

→ Second degré ←

C'est du déclaratif. Par conséquent, il est difficile d'en tirer des conclusions sur le temps de travail réel, il s'agit plutôt du temps de travail ressenti. En outre, compte tenu de la très grande variabilité des heures déclarées (du simple au double, même en enlevant le premier et les deux derniers déciles), il est difficile d'en tirer des conclusions globales en termes de "moyenne". Mais l'étude n'est pas inintéressante pour battre en brèche quelques idées reçues.

On s'en doutait un peu:

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/07/08072013Article635088620512839884.aspx

Je vois venir gros comme une maison que, pour alléger un peu notre temps de travail et puisqu'on s'en plaint, on va nous interdire l'évaluation "quantitative" (notes) et nous imposer l'exclusive évaluation "qualitative" (compétences, socle).
En passant, j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi la note n'est pas qualitative et en quoi l'évaluation par compétences l'est.

Dalva a écrit:Je vois venir gros comme une maison que, pour alléger un peu notre temps de travail et puisqu'on s'en plaint, on va nous interdire l'évaluation "quantitative" (notes) et nous imposer l'exclusive évaluation "qualitative" (compétences, socle).
En passant, j'aimerais bien qu'on m'explique en quoi la note n'est pas qualitative et en quoi l'évaluation par compétences l'est.

+1
Moi aussi j'aimerais bien qu'on m'explique et quand je fais part de mon scepticisme à propos de l'évaluation par compétences j'ai peu d'écho autour de moi . Tout le monde a l'air de trouver ça très bien , c'est tendance...et contagieux