Page 2 sur 2 • 1, 2
- Luigi_BGrand Maître
Déjà que les admissibles, plus nombreux que les admis et (en principe) que les postes offerts, vont exercer une vacation de six heures pendant un an...arguin a écrit:Et si les recalés aux concours, titulaires d'un MEEF notamment, permettaient d'alimenter le vivier des contractuels ?
Dans "VousNousIls", un résumé de la réflexion de Pedro Cordoba : http://www.vousnousils.fr/2013/07/17/les-espe-professionnaliseront-des-etudiants-qui-nenseigneront-jamais-549573
- OlympiasProphète
J'ai vu qu'un prof dirige un Master enseignement médiation..............Kezako ??
- InvitéOHabitué du forum
Pour réussir à arrêter les bagarres?
- OlympiasProphète
Je n'ose imaginer ces gens dans le secondaire...Oriane a écrit:Pour réussir à arrêter les bagarres?
- PhilomèleNiveau 9
Quelques remarques libres qui me viennent à la lecture des messages précédents (désolée de ne pas citer avec précision pour "dialoguer" ou tenter de) :
- pour aller dans le sens de P. Cordoba mais pas tout à fait : il est certain que cette réforme ne revient pas sur ce qu'avait introduit la réforme de 2009, à savoir la possibilité d'être collé au concours et reçu au master enseignement. De facto, création d'un vivier de diplômés estampillés "enseignement", non titulaires d'un poste mais sur le papier légalement recrutables comme enseignants, susceptibles de répondre à la demande de contractuels et précaires à flux tendus. On sort du modèle de l'enseignant recruté "à vie".
Il est possible que les enseignants titulaires se recrutent plutôt parmi les candidats libres titulaires d'un master recherche, et que les enseignants contractuels se recrutent plutôt parmi les détenteurs d'un master MEEF. Difficile de savoir dès maintenant.
Je suis de ceux qui déplorent le désengagement de l'État en matière d'éducation, la croissance des emplois précaires est donc loin de me réjouir. On peut cependant imaginer que cette réforme permettra aux détenteurs du master MEEF seul d'être bien formés et d'être de bons enseignants (à défaut d'avoir la stabilité professionnelle que l'on souhaite à tous).
- la mise en place des masters MEEF semble différente d'un établissement à l'autre. Pour ce que je connais bien, du côté des Lettres donc, nous avons récupéré plus d'heures que nous n'en assurions dans le master enseignement. Nous avons notamment récupéré des heures de didactique, qui ne seront donc pas faites par des enseignants de sciences de l'éducation mais par des spécialistes des Lettres.
- il me semble que l'année de M2, en stage de 9 h, est une amélioration par rapport à la situation depuis 2009, à savoir entrée en service à temps plein.
- ce que je redoute dans notre maquette, c'est la lourdeur de la formation en M1, qui me paraît extrêmement chargée autant en contenu disciplinaire qu'en didactique, pratique, etc.
- le point noir reste la mainmise des sciences de l'éducation et les rémanences de la langue de bois IUFM.
- pour aller dans le sens de P. Cordoba mais pas tout à fait : il est certain que cette réforme ne revient pas sur ce qu'avait introduit la réforme de 2009, à savoir la possibilité d'être collé au concours et reçu au master enseignement. De facto, création d'un vivier de diplômés estampillés "enseignement", non titulaires d'un poste mais sur le papier légalement recrutables comme enseignants, susceptibles de répondre à la demande de contractuels et précaires à flux tendus. On sort du modèle de l'enseignant recruté "à vie".
Il est possible que les enseignants titulaires se recrutent plutôt parmi les candidats libres titulaires d'un master recherche, et que les enseignants contractuels se recrutent plutôt parmi les détenteurs d'un master MEEF. Difficile de savoir dès maintenant.
Je suis de ceux qui déplorent le désengagement de l'État en matière d'éducation, la croissance des emplois précaires est donc loin de me réjouir. On peut cependant imaginer que cette réforme permettra aux détenteurs du master MEEF seul d'être bien formés et d'être de bons enseignants (à défaut d'avoir la stabilité professionnelle que l'on souhaite à tous).
- la mise en place des masters MEEF semble différente d'un établissement à l'autre. Pour ce que je connais bien, du côté des Lettres donc, nous avons récupéré plus d'heures que nous n'en assurions dans le master enseignement. Nous avons notamment récupéré des heures de didactique, qui ne seront donc pas faites par des enseignants de sciences de l'éducation mais par des spécialistes des Lettres.
- il me semble que l'année de M2, en stage de 9 h, est une amélioration par rapport à la situation depuis 2009, à savoir entrée en service à temps plein.
- ce que je redoute dans notre maquette, c'est la lourdeur de la formation en M1, qui me paraît extrêmement chargée autant en contenu disciplinaire qu'en didactique, pratique, etc.
- le point noir reste la mainmise des sciences de l'éducation et les rémanences de la langue de bois IUFM.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum