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- Lux_Fidèle du forum
philann a écrit:ma collègue d'histoire s'est plainte cette année que les élèves rechignaient pour écrire...mais elle remarquait aussi que la plupart de ses collègues faisaient même en 3ème remplir des feuilles à trous, des exercices pré-rédigés...
Bref, l'écriture est comme un muscle, il faut écrire un peu chaque jour, pour pouvoir écrire de mieux en mieux et pour que l'exercice alors habituel ne soit plus effrayant pour les élèves.
Moi j'ai du mal à supporter qu'ils n'écrivent pas! Je leur dit souvent que je préfère un élève qui fait l'effort, qui prend le risque et qui a tout faux...à un élève qui n'essaie même pas...
Mais le problème semble être ailleurs et je reste démunie...
Je refuse de donner des feuilles à trous... Quelle horreur !
Et je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'habitude et l'entrainement liés à la pratique de l'écriture.
Toutefois, pour certains élèves, le problème le plus grave n'est pas là. Ce qui se cache sous ce refus d'écrire est parfois plus grave (je ne parle pas des élèves qui ne veulent rien faire par fainéantise) et n'est pas forcément du ressort de l'école.
- CasparProphète
La musculature à rééduquer franchement je n'y crois guère, sauf peut-être dans des cas rarissimes, et il faut faire attention à la multiplication des PAI pour tout et n'importe quoi.
- Lux_Fidèle du forum
HS/ ON
Caspar, tu as changé d'avatar et je viens seulement de le comprendre ! Je me demandais d'ailleurs où tu étais passé, mais maintenant je comprends mieux que je n'avais pas fait attention à ce changement
HS/ OFF
Caspar, tu as changé d'avatar et je viens seulement de le comprendre ! Je me demandais d'ailleurs où tu étais passé, mais maintenant je comprends mieux que je n'avais pas fait attention à ce changement
HS/ OFF
- OlympiasProphète
Oui, c'est la journée des avatars poilus.....
Sinon, on ne doit pas mettre une étiquette médicale ou psy ou précoce chez chaque enfant qui refuse le travail en classe. Cela devient l'alibi...facile.
Sinon, on ne doit pas mettre une étiquette médicale ou psy ou précoce chez chaque enfant qui refuse le travail en classe. Cela devient l'alibi...facile.
- OlympiasProphète
Caspar Goodwood a écrit:Olympias, dans mes bras!
J'écris ça parce que je commence à en avoir marre des élèves qui ne veulent aucune contrainte, auxquels les parents passent tout et pour lesquels on va chercher des trucs de derrière les fagots. Pendant ce temps, les vrais handicapés, voilà ce qui leur arrive (on avait déjà fait un fil...)
http://www.lemonde.fr/education/article/2013/06/26/a-la-rentree-manon-5-ans-et-malvoyante-perdra-son-auxiliaire-de-vie-scolaire_3436964_1473685.html
- LoraNeoprof expérimenté
Je ne connais pas encore ces élèves, mais quand on (famille ? instits ?) a tout essayé (punitions, récompenses...) mais que c'est toujours pareil, c'est qu'il y a vraiment un problème. Surtout si on s'aperçoit que l'enfant comprend tout, qu'il donne des réponses pertinentes et que son raisonnement est juste.Olympias a écrit:Oui, c'est la journée des avatars poilus.....
Sinon, on ne doit pas mettre une étiquette médicale ou psy ou précoce chez chaque enfant qui refuse le travail en classe. Cela devient l'alibi...facile.
- OlympiasProphète
Lora a écrit:Je ne connais pas encore ces élèves, mais quand on (famille ? instits ?) a tout essayé (punitions, récompenses...) mais que c'est toujours pareil, c'est qu'il y a vraiment un problème. Surtout si on s'aperçoit que l'enfant comprend tout, qu'il donne des réponses pertinentes et que son raisonnement est juste.Olympias a écrit:Oui, c'est la journée des avatars poilus.....
Sinon, on ne doit pas mettre une étiquette médicale ou psy ou précoce chez chaque enfant qui refuse le travail en classe. Cela devient l'alibi...facile.
Je suis d'accord, mais ce que je signale c'est pour d'autres...
- BeeNiveau 5
Lora a écrit:Je ne connais pas encore ces élèves, mais quand on (famille ? instits ?) a tout essayé (punitions, récompenses...) mais que c'est toujours pareil, c'est qu'il y a vraiment un problème. Surtout si on s'aperçoit que l'enfant comprend tout, qu'il donne des réponses pertinentes et que son raisonnement est juste.Olympias a écrit:Oui, c'est la journée des avatars poilus.....
Sinon, on ne doit pas mettre une étiquette médicale ou psy ou précoce chez chaque enfant qui refuse le travail en classe. Cela devient l'alibi...facile.
J'ai eu un élève avec la même attitude face au stylo. Chez lui, le problème principal était son refus de se soumettre à une contrainte quelle qu'elle soit. Et c'était dur à gérer au quotidien.
En ce qui concerne l'autre thème de la discussion qui est l'habitude de rédiger, je m'aperçois que les entraîner à rédiger quelque chose sans contrainte de notation (juste pour s'améliorer) c'est important. J'ai essayé d'y consacrer davantage de temps cette année et j'ai l'impression d'en avoir vu les fruits. Néanmoins, je n'en suis pas à avoir une progression organisée: j'ai beaucoup de mal à voir par quoi je devrais commencer tant mon rapport à l'écriture n'est pas le même que le leur!
- CasparProphète
Moi je leur conseille de rédiger leur journal intime en anglais pour s'entraîner à écrire, mais je ne sais pas combien d'entre eux le font réellement.
- OlympiasProphète
En ECJS, souvent, plutôt que de les laisser blablater, je les fais écrire...une réflexion perso sur des sujets variés politiques, de société... Vous ne pouvez pas savoir à quel point c'est dur de les faire accoucher d'une réflexion personnelle ET argumentée.
- CasparProphète
Oui, quand je les vois démarrer bille en tête sans idée de plan, sans brouillon, sans préparer leurs idées...
- OlympiasProphète
Mais il faut persévérer, c'est formateur. En plus, certains ne sont pas habitués à ce qu'on puisse leur demander de donner leur opinion (et c'est l'argumentation que je vais évaluer, pas l'opinion...).
- CasparProphète
Je pensais à lé rédaction à l'épreuve de français du DNB, mais j'ai vu mes étudiants de licence pro faire exactement pareil.
- arcencielGrand Maître
Cette année j'ai eu un élève qui a refusé d'écrire, de faire le moindre effort (CE1)!
- RikkiMonarque
Je pense qu'il faut distinguer l'incapacité à écrire et l'incapacité à rédiger.
Il est tout à fait possible que dans certains cas les gamins soient véritablement bloqués sur le geste d'écriture — et le fait que ce soit peut-être dû à un manque d'entraînement, voire à une carence éducative, ne change rien au problème une fois qu'il est installé !
Les graphothérapeutes ne sont pas formés pour évaluer la capacité musculaire ou autres, ce sont des graphologues formés à la graphothérapie, qui ont pour mission d'améliorer le geste d'écriture en travaillant les blocages physiques ou mentaux qui gênent ce geste. Les rééducatrices en écriture (je ne crois pas qu'il y ait d'homme pratiquant cette profession) sont plus centrées sur le geste d'écriture lui-même et n'interviennent pas sur la partie psychologique, mais leur but est le même.
Il est tout à fait possible que dans certains cas les gamins soient véritablement bloqués sur le geste d'écriture — et le fait que ce soit peut-être dû à un manque d'entraînement, voire à une carence éducative, ne change rien au problème une fois qu'il est installé !
Les graphothérapeutes ne sont pas formés pour évaluer la capacité musculaire ou autres, ce sont des graphologues formés à la graphothérapie, qui ont pour mission d'améliorer le geste d'écriture en travaillant les blocages physiques ou mentaux qui gênent ce geste. Les rééducatrices en écriture (je ne crois pas qu'il y ait d'homme pratiquant cette profession) sont plus centrées sur le geste d'écriture lui-même et n'interviennent pas sur la partie psychologique, mais leur but est le même.
_________________
mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- CathEnchanteur
On a vraiment des problèmes de riches, hein...
- CathEnchanteur
Lux-Aeterna a écrit:cath5660 a écrit:Il faut cesser de nous envoyer en 2nde des élèves qui ont un profil CAP.
Je suis d'accord avec toi (et d'ailleurs l'un de mes collègues de techno oeuvre beaucoup pour éviter cette généralisation). Mais où devons-nous envoyer les élèves qui relèvent d'un CAP alors que ces derniers sont en voie de disparition ? (je sais que ce n'est pas le propos du post ici, mais l'interrogation est vivace lors des conseils de classe de Troisième)
Si on envoyait en 2nde générale seulement ceux qui peuvent suivre, en 2nde pro seulement ceux qui peuvent suivre...On verrait sans doute qu'il y a besoin d'ouvrir de vrais CAP, pas ce diplôme "social" qu'on délivre aujourd'hui...
- Lux_Fidèle du forum
cath5660 a écrit:Lux-Aeterna a écrit:cath5660 a écrit:Il faut cesser de nous envoyer en 2nde des élèves qui ont un profil CAP.
Je suis d'accord avec toi (et d'ailleurs l'un de mes collègues de techno oeuvre beaucoup pour éviter cette généralisation). Mais où devons-nous envoyer les élèves qui relèvent d'un CAP alors que ces derniers sont en voie de disparition ? (je sais que ce n'est pas le propos du post ici, mais l'interrogation est vivace lors des conseils de classe de Troisième)
Si on envoyait en 2nde générale seulement ceux qui peuvent suivre, en 2nde pro seulement ceux qui peuvent suivre...On verrait sans doute qu'il y a besoin d'ouvrir de vrais CAP, pas ce diplôme "social" qu'on délivre aujourd'hui...
- gauvain31Empereur
V.Marchais a écrit:Quand j'ai vu comment ça se passait pour mes enfants, pourtant excellents élèves, et aidés à la maison comme vous pouvez l'imaginer, je comprends que certains refusent d'écrire.
Pour avoir envie de faire quelque chose, il faut s'en sentir capable, se dire qu'on va réussir, qu'on peut progresser.
Or, l'enseignement de l'écriture au sens de rédaction est sinistré.
Les élèves de primaire rédigent très peu. Please, les collègues instits, ne me tombez pas dessus comme la misère sur le monde en me jurant que vous, ici, vous faites une rédac par mois. Je parle en général. Mise en commun des constats avec les copains parents : nos enfants font très très peu de rédactions. Même leurs contrôles, leurs exercices, ce sont le plus souvent des textes à trous, ou des questions auxquelles on accepte des réponses incomplètes, non rédigées, non ponctuées...
Les élèves peinent à rédiger une phrase. Ils sont par ailleurs de moins en moins familiers d'une langue écrite, lisant de moins en moins. Ils sont peu familiers de la syntaxe de l'écrit, de ses codes. Or, on ne les leur enseigne pas méthodiquement. Même au collège, l'exercice de la rédaction n'est pas pensé comme un moment d'apprentissage, c'est une simple évaluation où l'on vérifie ce que l'élève sait faire par lui-même, ou à peu près. C'est probablement le seul domaine scolaire où l'on ne procède que par évaluations, sans penser à donner, entre deux, du contenu (étant bien entendu qu'une leçon de grammaire n'est pas transférable telle quelle à la rédaction), encore moins à organiser ce contenu de façon méthodique.
Le savoir-faire en pédagogie de la rédaction s'est complètement perdu. Mon fils, après n'avoir jamais appris à rédiger ne serait-ce que trois ou quatre phrases dûment reliées entre elles de façon logique et explicite, s'est retrouvé en 6e à devoir faire des rédactions complètes sans autre guidance que le sujet. Eh bien je vais vous dire, heureusement que maman était là pour lui apprendre à organiser ses idées, structurer ses phrases, mieux les relier entre elles, lui demander de faire quelques efforts sur le lexique... La rédaction est le seul domaine où il se sent démuni face à ce qu'on attend de lui. Alors imaginez des élèves qui n'ont ni ses facilités, ni son horizon culturel !
Cela fait des années - à nouveau ! à nouveau hélas ! - que je travaille à réinventer cette pédagogie. Mais toute seule dans mon coin, je ne vais pas changer la face de l'école.
Il faudrait peut-être que nous nous interrogions sur les moyens réels que nous donnons aux élèves pour apprendre à écrire, sur les réponses que nous apportons à ceux qui ont du mal, pour qu'ils se voient progresser et se disent que ça vaut la peine de s'y mettre. Sinon, pas étonnant qu'ils laissent tomber.
Petite anecdote : l'an passé ; j'avais changé la nature de mes contrôles en 4ème en faisant faire à mes classe de 4ème dès le mois de septembre une "mini-dissertation" (une phrase de sujet et ensuite à eux de rédiger) suite à mon exaspération de voir les élèves de 1ère S mal rédiger. A ma grande surprise , ce n'était pas si catastrophique de ça même pour des élèves très moyens. J'avais expliqué ceci à une mère d'élève lors d'une réunion Parent-prof. J'en avais profité pour demandé à son fils qui 'était venu aussi : mais vous rédigez bien aussi dans les autres matières .. et il me répond " ah ben non il n'y a que vous et le professeur d'HG qui nous faites rédiger" on était au mois de décembre... :shock:Elle m'a dit que j'étais un peu un Don Quichotte....cela m'a bien conforté dans l'idée qu'il faut continuer à donner des contrôles qui font rédiger (en voici un joint ). La rédaction nécessite un entraînement permanent; perso je ne suis qu'une petite pierre à l'édifice, c'est toute l'équipe pédagogique qui doit être vigilante... je ne ferai jamais de QCM ... et d'ailleurs mon IPR ne m'a jamais rien dit
- DalvaVénérable
J'ai tout de même un doute sur le fait que vos élèves n'aient rédigé qu'en SVT et HG... En français, le moyen d'évaluation le plus répandu est l'écrit rédigé (réponses à des questions sur texte avec justification, rédaction, expression argumentée d'un avis, petits exercices d'écriture de quelques lignes pour appliquer une nouvelle notion grammaticale ou un nouveau procédé d'écriture...) (ou pas nouveau, d'ailleurs).
Sinon, vous avez bien raison : quand je vois les contrôles de SVT (et d'autres matières) de ma fille cette année (5e), je suis un peu inquiète en constatant le gouffre qui la sépare du lycée et de l'après-bac. Mais bon, ce doit être l'effet recherché, puisque pour le DNB lui-même, on est passé de la mini-dissert d'histoire au paragraphe argumenté puis à... ben je ne sais même pas nommer ce qu'on attend des élèves maintenant en histoire, tiens.
Sinon, vous avez bien raison : quand je vois les contrôles de SVT (et d'autres matières) de ma fille cette année (5e), je suis un peu inquiète en constatant le gouffre qui la sépare du lycée et de l'après-bac. Mais bon, ce doit être l'effet recherché, puisque pour le DNB lui-même, on est passé de la mini-dissert d'histoire au paragraphe argumenté puis à... ben je ne sais même pas nommer ce qu'on attend des élèves maintenant en histoire, tiens.
- DalvaVénérable
Ronin a écrit:Ben si Veronique, ils font une rédac par mois...c'est bien le problème. En cycle 3 pour moi c'est une par semaine minimum. Une par mois tu ne peux rien travailler. Premier jet, indications de corrections, dictionnaires et cahier de leçons puis production finale. Pareil en dictée d'ailleurs. Sinon...
Des rédactions en primaire ?
Avant, quand je présentais l'année aux 6e, je leur parlais de rédactions. J'ai arrêté : ils s'affolaient parce qu'ils ne comprenaient pas le mot.
Après avoir essayé en vain diverses formules pour me faire comprendre, j'ai fini par leur dire qu'ils écriraient des textes, quoi, plusieurs phrases l'une à la suite de l'autre. Oui, j'en suis venue à leur dire exactement ça : "Vous écrirez plusieurs phrases l'une à la suite de l'autre et elles formeront un texte qui, par exemple, racontera une histoire ou décrira un objet."
Ils prétendaient alors n'avoir jamais fait une telle chose et je suis bien forcée de les croire puisque mes filles, qui sont passées par une des écoles qui nous envoient les élèves les mieux préparés au collège, ont dû écrire chaque année un texte complet au maximum. Je vérifierai lorsque ma deuxième ramènera toutes ses affaires pour les grandes vacances, mais je ne crois pas me tromper.
En revanche, aucun de mes élèves de 6e n'a jamais refusé d'écrire. Il ne manquerait plus que ça.
- RoninMonarque
Je te crois. Certains PE suivent bien les préceptes de l'iufm. Rien d'exigeant, rien de structuré, évitons l'effort. Évitons aussi les corrections. Pour être clair, j'estime que certains enseignants sont les premiers responsables du niveau catastrophiques des élèves. C'est un peu la même logique qu'avec les méthodes de lecture.
Mais il est plus facile d'incriminer la télé, internet, les parents, le sempiternel manque de moyens etc.
Mais il est plus facile d'incriminer la télé, internet, les parents, le sempiternel manque de moyens etc.
_________________
- gauvain31Empereur
Dalva a écrit:Ronin a écrit:Ben si Veronique, ils font une rédac par mois...c'est bien le problème. En cycle 3 pour moi c'est une par semaine minimum. Une par mois tu ne peux rien travailler. Premier jet, indications de corrections, dictionnaires et cahier de leçons puis production finale. Pareil en dictée d'ailleurs. Sinon...
Des rédactions en primaire ?
Avant, quand je présentais l'année aux 6e, je leur parlais de rédactions. J'ai arrêté : ils s'affolaient parce qu'ils ne comprenaient pas le mot.
Après avoir essayé en vain diverses formules pour me faire comprendre, j'ai fini par leur dire qu'ils écriraient des textes, quoi, plusieurs phrases l'une à la suite de l'autre. Oui, j'en suis venue à leur dire exactement ça : "Vous écrirez plusieurs phrases l'une à la suite de l'autre et elles formeront un texte qui, par exemple, racontera une histoire ou décrira un objet."
Ils prétendaient alors n'avoir jamais fait une telle chose et je suis bien forcée de les croire puisque mes filles, qui sont passées par une des écoles qui nous envoient les élèves les mieux préparés au collège, ont dû écrire chaque année un texte complet au maximum. Je vérifierai lorsque ma deuxième ramènera toutes ses affaires pour les grandes vacances, mais je ne crois pas me tromper.
En revanche, aucun de mes élèves de 6e n'a jamais refusé d'écrire. Il ne manquerait plus que ça.
C'est assez hallucinant... mais ça commence à se voir en seconde l'an passé en lycée... Un élève a demandé devant un exercice en contrôle à ma collègue "Mais.... il faut écrire ?????? " et moi-même cette année lors du premier contrôle , j'ai écouté les réflexions d'élèves entre deux cours juste après un contrôle : "Alors c'était comment?? Il y avait des schémas , mais bon , il fallait écrire "
- OlympiasProphète
Ronin a écrit:Je te crois. Certains PE suivent bien les préceptes de l'iufm. Rien d'exigeant, rien de structuré, évitons l'effort. Évitons aussi les corrections. Pour être clair, j'estime que certains enseignants sont les premiers responsables du niveau catastrophiques des élèves. C'est un peu la même logique qu'avec les méthodes de lecture.
Mais il est plus facile d'incriminer la télé, internet, les parents, le sempiternel manque de moyens etc.
Quand je pense qu'au collège, j'avais droit à deux dictées par semaine, une rédaction par semaine et un contrôle de latin à chaque cours...
- gauvain31Empereur
Ronin a écrit:Je te crois. Certains PE suivent bien les préceptes de l'iufm. Rien d'exigeant, rien de structuré, évitons l'effort. Évitons aussi les corrections. Pour être clair, j'estime que certains enseignants sont les premiers responsables du niveau catastrophiques des élèves. C'est un peu la même logique qu'avec les méthodes de lecture.
Mais il est plus facile d'incriminer la télé, internet, les parents, le sempiternel manque de moyens etc.
Oui , c'est important de dire certains , mais CERTAINS IPR ont une part de responsabilité encore plus grande et qui n'ont aucun discernement qui font pression auprès de certains PE pour qu'ils appliquent à la lettre certaines pratiques pédagogique. La pédagogie, la vraie pédagogie celle du terrain , est incompatible avec le dogme et la mode
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