- profphiloJe viens de m'inscrire !
Chers collègues,
je suis de correction du BAC PHILOSOPHIE cette année mais le chef d'établissment me demande de poursuivre mes 12 heures de cours hebdomadaires (des classes d'adultes) "jusqu'au 6 juillet inclus" !!
Connaissez-vous un texte ou une référénce précise et claire lui empêchant de me faire subir cette charge de travail démesurée ?
Amicalement
PP
je suis de correction du BAC PHILOSOPHIE cette année mais le chef d'établissment me demande de poursuivre mes 12 heures de cours hebdomadaires (des classes d'adultes) "jusqu'au 6 juillet inclus" !!
Connaissez-vous un texte ou une référénce précise et claire lui empêchant de me faire subir cette charge de travail démesurée ?
Amicalement
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- RuthvenGuide spirituel
Hormis le BO qui précise qu'on ne peut te mobiliser pour des surveillances quand tu as récupéré tes copies, il n'y a pas de textes sur la question. Il faut faire intervenir l'IPR.
- InvitéP2Niveau 5
B.O. n°3 du 17 janvier 2002.profphilo a écrit:Chers collègues,
je suis de correction du BAC PHILOSOPHIE cette année mais le chef d'établissment me demande de poursuivre mes 12 heures de cours hebdomadaires (des classes d'adultes) "jusqu'au 6 juillet inclus" !!
Connaissez-vous un texte ou une référénce précise et claire lui empêchant de me faire subir cette charge de travail démesurée ?
Amicalement
PP
Ruthven a écrit:Hormis le BO qui précise qu'on ne peut te mobiliser pour des surveillances quand tu as récupéré tes copies, il n'y a pas de textes sur la question.
A fortiori ! Sauf, bien entendu, s'il est prouvé que faire cours à des adultes est moins perturbant qu'une simple surveillance d'épreuve d'examen dans le cadre de la correction optimale d'un paquet de 120 copies en deux semaines déduction faite de la présence obligatoire du correcteur aux réunions d'entente et d'harmonisation !
- lene75Prophète
Il me paraît évident que le BO signifie que le prof de philo doit se consacrer exclusivement à ses corrections. Après, en toute logique, les cours ne sont pas indiqués dans le BO parce que les profs de philo n'ayant que des élèves qui passent le bac n'ont tout simplement plus leurs élèves à ce moment-là. Tu es dans uns situation particulière, du coup il faut montrer le BO à ton CDE et s'il est assez borné pour ne pas en comprendre l'esprit plutôt que la lettre, faire intervenir l'IPR. Je me souviens d'ailleurs d'un scandale dans mon académie quand il y avait eu un problème de copies sans correcteurs : les profs de prépa convoqués à cette occasion avaient refusé de corriger en donnant pour argument que s'ils abandonnaient leurs élèves pour se consacrer aux corrections de bac, ça constituait une rupture de l'égalité aux concours, ils n'était donc pas question qu'ils assument les deux charges à la fois.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- profphiloJe viens de m'inscrire !
Merci chers collègues !! Je vais lire attentivement le B.O. et lui envoyer une réponse
- profphiloJe viens de m'inscrire !
Je ne trouve pas de mention pouvant m'aider dans le B.O. n°3 du 17 janvier 2002
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2002/3/3.pdf
Pouvez-vous m'indiquer s'il vous plaît le passage auquel vous pensiez ?
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2002/3/3.pdf
Pouvez-vous m'indiquer s'il vous plaît le passage auquel vous pensiez ?
- OudemiaBon génie
profphilo a écrit:Je ne trouve pas de mention pouvant m'aider dans le B.O. n°3 du 17 janvier 2002
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2002/3/3.pdf
Pouvez-vous m'indiquer s'il vous plaît le passage auquel vous pensiez ?
page 8, bas de colonne gauche, la suite en haut à droite
- Libé-RationGuide spirituel
J'ai le même problème, avec 18 heures de cours. Mon syndicat est sur le coup... Mon CDE m'a rétorqué que le texte officiel ne concernait pas ma situation, en attendant un éventuel Deus Ex Machina, je viendrai corriger mes copies au lycée et mes élèves... feront ce qu'ils voudront, coloriage, révision, exercices de maths...
- Libé-RationGuide spirituel
Ah, ah, puisqu'on en parle, je reçois à l'instant un mail de la part du proviseur :
"Malgré mes demandes, il n'a pas été possible de diminuer votre nombre de copies"
"Malgré mes demandes, il n'a pas été possible de diminuer votre nombre de copies"
- InvitéP2Niveau 5
"Je [c'est le Ministre qui parle et qui s'adresse aux Recteurs] vous demande de veiller à ce que les enseignants chargés des corrections des épreuves de philosophie soient dispensés de toute surveillance d’autres épreuves écrites"(p.156, fin du §A).profphilo a écrit:Je ne trouve pas de mention pouvant m'aider dans le B.O. n°3 du 17 janvier 2002
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/bo/2002/3/3.pdf
Pouvez-vous m'indiquer s'il vous plaît le passage auquel vous pensiez ?
Ben voyons ! Vous intentez immédiatement un recours hiérarchique (vous faites un courrier au Recteur en expliquant le problème et en mentionnant le texte et les références du B.O. et vous le déposez sur le bureau de votre CDE pour qu'il le signe !), vous informez votre syndicat et vous dites à votre CDE que vous avez informé votre syndicat. Mais vous ne cédez pas ! Et, pour le cas où l'Obersturmführer n'aurait pas compris, le jour du retrait des copies, vous refusez purement et simplement le paquet (ne vous inquiétez pas, le rectorat a toujours un volant de correcteurs supplémentaires pour pallier les difficultés de dernière minute).Libellune a écrit:
J'ai le même problème, avec 18 heures de cours. Mon syndicat est sur le coup... Mon CDE m'a rétorqué que le texte officiel ne concernait pas ma situation, en attendant un éventuel Deus Ex Machina, je viendrai corriger mes copies au lycée et mes élèves... feront ce qu'ils voudront, coloriage, révision, exercices de maths...
- cariboucGuide spirituel
Oui, mais Libe' est dans une situation un peu particulière (et j'euphémise).
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- Karine B.Guide spirituel
Le problème est qu'on n'a pas de texte, surtout depuis que les copies de bac ont été revalorisées (le but était la reconquête du mois de juin).
Donc, à part le bon sens et la résistance ... (je ne vois pas un rectorat valider les suppressions de salaire pour service non fait, sinon c'est la guerre)
Donc, à part le bon sens et la résistance ... (je ne vois pas un rectorat valider les suppressions de salaire pour service non fait, sinon c'est la guerre)
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- lene75Prophète
Il faut te tourner vers l'IPR, Libellune : ton syndicat va être confronté au texte qui ne fait pas référence à ta situation particulière et qu'on peut donc interpréter avec mauvaise foi en disant qu'un cours n'est pas une surveillance, l'IPR, même s'il n'a pas de pouvoir réel, peut en revanche taper du poing sur la table, la philo étant la seule matière concernée par cette disposition du fait du poids des corrections en philo, c'est à lui de défendre les conditions de correction du bac dans sa discipline. Tu as combien de copies de quelle série ?
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- InvitéP2Niveau 5
Certainement pas ! Le job de l'IPR consiste à défendre l'institution, celui du syndicat à défendre vos conditions de travail. Jusqu'à preuve du contraire les deux exigences sont loin d'être toujours convergentes. Par ailleurs, le syndicat est, en principe, doté d'un service juridique complet (légal, réglementaire, jurisprudentiel) tandis que la maîtrise du droit de la part des IPR est ... disons ... un peu lacunaire et superficielle. Enfin, il faut quand même être conscient que si vous ne mettez pas plus d'ardeur que ça à défendre vos droits, il y a fort à parier qu'ils seront, à l'avenir, de plus en plus bafoués !lene 75 a écrit:Il faut te tourner vers l'IPR, Libellune : ton syndicat va être confronté au texte qui ne fait pas référence à ta situation particulière
- lene75Prophète
Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas se syndiquer mais que jusqu'à présent autour de moi ce genre de situations pour lesquelles il n'y a pas de texte officiel clair ont toujours été réglées par l'IPR, pour les admissibles à l'agreg, notamment. Idem pendant mon année de stage : l'IPR défendait les stagiaires contre les CDE indélicats, un petit coup de fil suffit souvent. Les IPR essaient autant que faire se peut de défendre leur discipline.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéP2Niveau 5
C'est vrai qu'il existe des IPR qui savent y faire (et d'autres moins). Mais, même si, bien entendu, il ne faut pas les refuser, surtout s'il n'y a décidément aucune autre solution, il reste que ce sont souvent des arrangements de gré à gré auxquels procèdent les IPR. Or défendre vos conditions de travail personnelles hic et nunc, c'est bien, défendre vos conditions de travail et celles de vos camarades, c'est encore mieux. C'est pour cela qu'il faut commencer par se battre sur le terrain du droit et avec d'autant plus d'acharnement que le caractère juridique du statut de la fonction publique n'a jamais été autant attaqué qu'actuellement. Et, sur ce terrain-là, je persiste à dire que les syndicats sont mieux armés que les IPR.lene 75 a écrit:Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas se syndiquer mais que jusqu'à présent autour de moi ce genre de situations pour lesquelles il n'y a pas de texte officiel clair ont toujours été réglées par l'IPR, pour les admissibles à l'agreg, notamment. Idem pendant mon année de stage : l'IPR défendait les stagiaires contre les CDE indélicats, un petit coup de fil suffit souvent. Les IPR essaient autant que faire se peut de défendre leur discipline.
- Libé-RationGuide spirituel
Lene, je n'ai pas d'IPR en philo, c'est celui de LM qui fait office de, et qui exerce pour les quelques 500 établissements à l'étranger, quelque chose comme 130 pays différents, bref, je n'ai jamais eu de réponse de sa part.
Mais j'ai fait remonter par mon syndicat, et le CDE a dû nous accorder des jours de décharge. Il n'a pas été content que je moucharde mais maintenant je suis déchargée.
J'ai 37 copies de Term ES à corriger sous format numérique, ce qui est bien plus difficile que sous format papier. J'ai obtenu 4 jours de décharge.
Mais j'ai fait remonter par mon syndicat, et le CDE a dû nous accorder des jours de décharge. Il n'a pas été content que je moucharde mais maintenant je suis déchargée.
J'ai 37 copies de Term ES à corriger sous format numérique, ce qui est bien plus difficile que sous format papier. J'ai obtenu 4 jours de décharge.
- Spoiler:
- Mais à la fin de la première journée, j'avais fini ... 5 copies ! Entre 5 et 8 !
- CondorcetOracle
- Spoiler:
- Espérons que celles
de demaind'aujourd'hui seront meilleures !
- User5899Demi-dieu
Et même, Karine, il y a dans le texte de 2012 sur le bac une ligne qui fait peur : il est mentionné qu'on doit répartir les tâches d'examen assez tôt pour que les correcteurs puissent aménager avec leur CdE leur temps de service...Karine B. a écrit:Le problème est qu'on n'a pas de texte, surtout depuis que les copies de bac ont été revalorisées (le but était la reconquête du mois de juin).
Donc, à part le bon sens et la résistance ... (je ne vois pas un rectorat valider les suppressions de salaire pour service non fait, sinon c'est la guerre)
- User5899Demi-dieu
Un IPR n'a pas d'ordre à donner à un administratif, CDE ou autre, et certains CDE prennent d'ailleurs un malin plaisir à faire tout le contraire de ce que préconisent les IPR, juste pour bien marquer leur pré carré.lene75 a écrit:Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas se syndiquer mais que jusqu'à présent autour de moi ce genre de situations pour lesquelles il n'y a pas de texte officiel clair ont toujours été réglées par l'IPR, pour les admissibles à l'agreg, notamment. Idem pendant mon année de stage : l'IPR défendait les stagiaires contre les CDE indélicats, un petit coup de fil suffit souvent. Les IPR essaient autant que faire se peut de défendre leur discipline.
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