- JohnMédiateur
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Extraits:
En juillet 2010, le quinquagénaire était le responsable du service d’entretien du lycée Maréchal-Lannes de Lectoure. "Il aimait diviser pour mieux régner", décrivent les témoignages d’anciens agents sous ses ordres.
Au moment des faits, Mégane (le prénom a été modifié) est stagiaire. Elle a intégré le lycée en septembre 2009 et ne sera titularisée qu’à la rentrée suivante. Alors elle rase les murs. Si bien qu’elle ne dénonce pas les deux dérapages de son supérieur.
Alors qu’elle rangeait les dortoirs un soir de cette fin d’année scolaire 2009-2010, Mégane est laissée seule un moment par sa collègue. Son supérieur hiérarchique entre alors dans la pièce et lui propose de s’asperger d’un échantillon de parfum. Devant le refus de la mère de famille, celui-ci la plaque sur un lit et se tient sur elle pour lui déverser le faible contenant. Il est délogé à coups de balai par la collègue de Mégane.
Ni cette scène ni les convocations bihebdomadaires dans le bureau de son chef, encore moins les remarques blessantes infondées ne seront racontées. "Je n’ai rien dit, j’avais peur des représailles", commente celle qui était encore à la merci d’une non-titularisation.
Vient un mois plus tard la scène du pantalon. Un soir, avant que chacun ne regagne ses pénates, le supérieur a demandé à une de ses agents de s’asseoir sur ses genoux. La collègue de Mégane s’exécute.
Il demande alors à cette dernière d’imiter son égale. Mais celle-ci refuse et préfère partir. C’est là qu’en tentant, selon lui, de la rattraper, le quinquagénaire la retient et lui baisse le pantalon.
Certes il a baissé le pantalon élastique, dit-il, mais il n’a jamais voulu humilier la jeune femme.
Le procureur Stéphanie Paguenaud a dénoncé le caractère "grossier" du personnage qui "attrape une personne comme on attrape un chien". Elle a réclamé une peine de 6 mois de prison avec sursis en attendant une condamnation civile. Le délibéré sera rendu le 4 juillet.
Extraits:
En juillet 2010, le quinquagénaire était le responsable du service d’entretien du lycée Maréchal-Lannes de Lectoure. "Il aimait diviser pour mieux régner", décrivent les témoignages d’anciens agents sous ses ordres.
Au moment des faits, Mégane (le prénom a été modifié) est stagiaire. Elle a intégré le lycée en septembre 2009 et ne sera titularisée qu’à la rentrée suivante. Alors elle rase les murs. Si bien qu’elle ne dénonce pas les deux dérapages de son supérieur.
Alors qu’elle rangeait les dortoirs un soir de cette fin d’année scolaire 2009-2010, Mégane est laissée seule un moment par sa collègue. Son supérieur hiérarchique entre alors dans la pièce et lui propose de s’asperger d’un échantillon de parfum. Devant le refus de la mère de famille, celui-ci la plaque sur un lit et se tient sur elle pour lui déverser le faible contenant. Il est délogé à coups de balai par la collègue de Mégane.
Ni cette scène ni les convocations bihebdomadaires dans le bureau de son chef, encore moins les remarques blessantes infondées ne seront racontées. "Je n’ai rien dit, j’avais peur des représailles", commente celle qui était encore à la merci d’une non-titularisation.
Vient un mois plus tard la scène du pantalon. Un soir, avant que chacun ne regagne ses pénates, le supérieur a demandé à une de ses agents de s’asseoir sur ses genoux. La collègue de Mégane s’exécute.
Il demande alors à cette dernière d’imiter son égale. Mais celle-ci refuse et préfère partir. C’est là qu’en tentant, selon lui, de la rattraper, le quinquagénaire la retient et lui baisse le pantalon.
Certes il a baissé le pantalon élastique, dit-il, mais il n’a jamais voulu humilier la jeune femme.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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