Vos astuces pour travailler (survivre ?) sans les notes en fin d'année ?

Poups a écrit:Leur dire que les notes compteront pour l'année prochaine .....
Cela peut marcher.....

Hermione0908 a écrit:Je l'ai fait une fois. Quand je suis arrivée sur ma première AFA, en tant que neotit, il y avait un classeur en salle des profs dans lequel on trouvait les notes de la fin de l'année précédente, et elles étaient rentrées pour le premier trimestre de l'année suivante. Mais j'ai des doutes quant à la légalité du truc (même si en effet, c'est une solution).

roxanne a écrit:Même quand on était des élèves apeurès de fin de 6° au début des années 80, on n'y croyait pas au coup "ça compte pour l'année prochaine )..alors nos zozos d'aujourd'hui..

ladyantilles a écrit:

roxanne a écrit:Même quand on était des élèves apeurès de fin de 6° au début des années 80, on n'y croyait pas au coup "ça compte pour l'année prochaine )..alors nos zozos d'aujourd'hui..

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ladyantilles a écrit:Comment tenir les élèves dans ces conditions?! Le vrai problème est ailleurs : comment les parents vont ils gérer leurs enfants pendant plusieurs semaines?? Ou quand l'école se transforme en garderie au service de parents qui n'assument pas et se retournent contre les enseignants!

ladyantilles a écrit:http://blogs.mediapart.fr/edition/aggiornamento-histoire-geo/article/300513/partons-ensemble-la-reconquete-du-mois-de-juin

Mais nos chères têtes blondes n’ont nul besoin d’avoir l’esprit fort mal tourné pour se laisser aller à leurs penchants naturels à l'évaporation au premier rayon de soleil, car l’institution met, dès mai, tous les voyants au vert pour leur indiquer, comme disait une célèbre chanson, que « l’école est finie ». À cette période en effet, les élèves de 3ème des collèges ont fait un ou plusieurs brevets blancs leur permettant de se jauger pour l’examen, ils ont quasiment tous passé leurs oraux d’Histoire des Arts et l’indispensable ASSR2 qui assurera à tous une certaine quiétude dès qu’ils tenteront de chevaucher un deux-roues pétaradant (attestation de sécurité routière que nous avons malencontreusement oublier de défalquer du temps de cours disponible). Ils ont complété leurs dossiers d’orientation, puisque les procédures imposent d’enregistrer les vœux des familles mi-mai : le calendrier institutionnel, lui, n'a pas suivi les armées de la reconquête, et en est resté au rythme précédent. Les conseils de classe ont ainsi lieu fin mai ou début juin, ne venant qu’entériner presque a posteriori une procédure déjà quasiment bouclée. Ainsi, avant même que les enseignants ne se prononcent (c’est vrai qu’on peut encore une fois se passer ici de leur avis), le sort en est jeté. Dans tout ça, difficile de convaincre les élèves qu'il reste près d'un mois de travail avant la fin de l'année, mois bien nécessaire pour tenter, tant bien que mal, de venir à bout de l'histoire politique de la France depuis 1945, de la place de la France dans le monde ou du sujet ô combien enthousiasmant de la défense nationale.

Concrètement dans nos classes, il y a donc encore à ce stade de l’année, une vingtaine d’élèves dont les éventuelles angoisses quant aux échéances proches masquent difficilement la profonde conscience que l’année est achevée. Nous pouvons alors déployer des trésors d’inventivité pédagogique et tenter de nous concentrer sur les chapitres les plus à même de remobiliser les troupes, c’est souvent peine perdue.

Le mois de juin, qui n’en finit plus de s’étirer, se transforme en une longue et pénible garderie, les élèves disparaissant progressivement une fois les conseils de classe passés. Les derniers cours de l’année s’égrainent devant un auditoire de plus en plus clairsemé, de moins en moins investi, sacrifiés sur l’autel d’une « reconquête du mois de juin » qui, faute d’avoir été réfléchie, aboutit de facto à une désertion des salles de classe et à un sentiment pénible d'inutilité. Prendra-t-on un jour notre travail – et celui des élèves – au sérieux ?

Happy Flower a écrit:Voici des idées pour continuer à tenir les élèves malgré l'absence des notes :

- mettre en avant la validation des compétences du socle commun à travers des évaluations notées A B C.

- mettre des notes et les faire inscrire dans le carnet de liaison, à faire signer par les parents.

Vous avez d'autres idées ?

Rubisco a écrit:J'essaie de les intéresser, d'être dynamique, de les faire participer au maximum au cours. Et à la fin j'essaie de trouver un truc intéressant, quitte à ce que ça soit un peu hors-sujet.

Par exemple avec les 6ème (qui ont 5 mois de retard sur le programme) on a commencé le chapitre sur la production de matière, et comme ils m'ont demandé à quoi ressemblait une "gerbille" je leur ai montré ça à la fin du cours, ça les a captivé

https://www.youtube.com/watch?v=wC1pz8_1vgw (sans le son)

Par contre pour les 3ème avec l'Immuno... va falloir que je trouve.