Les fautes d'orthographe coûtent des millions d'euros aux entreprises.

Selon une enquête réalisée par TextMaster, les fautes d’orthographe coûteraient des millions d’euros par an aux entreprises.

La communauté d’experts en rédaction, traduction et correction TextMaster a réalisé une étude exclusive, afin de quantifier le taux de fautes dans les courriels échangés dans le monde professionnel.

90 % des e-mails contiennent au moins une faute

Le constat est alarmant : « 90 % des e-mails envoyés par les entreprises à leurs clients contiennent au moins une faute d’orthographe. Ce chiffre atteint même 95 % lorsque l’e-mail est rédigé dans une langue étrangère. Un manque à gagner réel en termes d’image et de compréhension du point de vue du client, qui se chiffre à plusieurs millions d’euros… »

Fautes = spams

Toujours selon TextMaster, « une seule faute d’orthographe peut avoir un impact sur la réalisation d’une vente ou d’un partenariat, et plus généralement sur l’image de l’entreprise ».

Premières touchées : les entreprises du web. Elles sont particulièrement sujettes à cette problématique car les contacts directs avec leurs interlocuteurs sont quasi-inexistants. En effet, 99 % des communications se font par écrit.

L’envoi de courriers électroniques contenant des fautes d’orthographe a même pour conséquence, souvent ignorée mais pourtant très fréquente, de nuire à la bonne réception des e-mails.

Un courrier électronique contenant des fautes peut en effet être considéré, à tort, comme un spam par la messagerie du destinataire qui ne le recevra alors jamais, ou par le destinataire lui-même qui croira avoir affaire à un courrier indésirable et ne le lira pas.

Fesseur Pro a écrit:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Leclochard a écrit:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Perso, je pense que l'étude dramatise les conséquences afin d'encourager les entreprises à dépenser des millions justement en remédiation.

Héliandre a écrit:Peut-être une voie de seconde carrière pour les enseignants... :succes:

egomet a écrit:

Leclochard a écrit:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Perso, je pense que l'étude dramatise les conséquences afin d'encourager les entreprises à dépenser des millions justement en remédiation.

Le problème d'image n'est pas le pire. Imaginez un contrat rédigé avec les pieds!
Quand on sait que les juristes peuvent se battre pour une virgule... :diable:

Fesseur Pro a écrit:

Fesseur Pro a écrit:

Syria Forel a écrit:Le chef d'entreprise au graphologue ;
"- Et comment avez-vous deviné que j'ai quitté très jeune le système scolaire?
- Au jambage du F dans le mot orthographe" :lol:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Leclochard a écrit:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Perso, je pense que l'étude dramatise les conséquences afin d'encourager les entreprises à dépenser des millions justement en remédiation.

Edgar a écrit:C'est finalement une bonne nouvelle sur l'état de notre société. On n'a pas confiance en quelqu'un qui fait des fautes d'orthographe dans un message professionnel, cela laisse à penser que le reste à l'avenant, et c'est tant mieux.

olive-in-oil a écrit:

Fesseur Pro a écrit:

J'ai immédiatement pensé à toi en voyant le titre du topic ! Je croyais même que tu en étais l'auteur !

Leclochard a écrit:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Perso, je pense que l'étude dramatise les conséquences afin d'encourager les entreprises à dépenser des millions justement en remédiation.

olive-in-oil a écrit:

Leclochard a écrit:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Perso, je pense que l'étude dramatise les conséquences afin d'encourager les entreprises à dépenser des millions justement en remédiation.

L'étude ainsi menée dramatise peut-être sur la perte de crédibilité de l'entreprise mais la perte financière due aux fautes d'orthographe est réelle.
J'ai travaillé dans une imprimerie avant d'être prof. Les maquettes à imprimer, fournies par les entreprises, étaient souvent truffées de fautes. Dans la boîte, celle qui faisait le même job que moi était la fille du patron ... elle ne corrigeait pas et laissait régulièrement traîner des coquilles ; les clients signaient le "bon à tirer" sans y prendre garde. Quelques jours plus tard, ces mêmes clients nous faisaient refaire les plaquettes à cause des fautes. Ils ne pouvaient pas se retourner contre l'imprimerie car ils avaient signé !
Ça coûte cher les fautes !

Edgar a écrit:C'est finalement une bonne nouvelle sur l'état de notre société. On n'a pas confiance en quelqu'un qui fait des fautes d'orthographe dans un message professionnel, cela laisse à penser que le reste à l'avenant, et c'est tant mieux.

Fesseur Pro a écrit:

egomet a écrit:

Leclochard a écrit:

labaroline a écrit:J'ai une amie qui enseigne le "français", ou plutôt l'orthographe, la grammaire, le "bien-écrire" à des cadres pour une boite (privée) de formation pour adultes. Quand elle me parle du budget que les entreprises mettent pour que leurs cadres (écoles d'ingé ou de commerce) écrivent le français courant correctement, je me dis, dépitée, qu'il y a un créneau à prendre. Et que dans le secondaire, 'on est soit des couillons, soit des gagne-minus. Soit les deux. OU alors des utopistes. Et l'utopie, ça n'enrichit pas...

Perso, je pense que l'étude dramatise les conséquences afin d'encourager les entreprises à dépenser des millions justement en remédiation.

Le problème d'image n'est pas le pire. Imaginez un contrat rédigé avec les pieds!
Quand on sait que les juristes peuvent se battre pour une virgule... :diable:

roxanne a écrit:Ceci dit on a aussi dans les copies : "Le personnage qui."