- AncalimëNiveau 5
Voilà, je fais le constat suivant avec une classe de 5eme dont j'ai souvent parlé ici : il y a trop de bruit, d'agitation, d'interventions à voix haute, de dispersions en tout sens à la moindre remarque pour réussir à faire cours. Nous passons l'heure sur un exercice qui n'en demande que cinq, nous faisons littéralement du surplace à cause des élèves qu'il faut recadrer, des interventions et des contestations de chacun, des punitions à distribuer et des questions du type "Je comprends pas, vous pouvez réexpliquer ?" "Ca veut dire quoi ce mot ?" "J'ai rien entendu, vous pouvez répéter ?" ou des commentaires du type "J'ai rien fait" "Lui vous le punissez pas" "Madame, vous avez vu ce qui se passe par la fenêtre" "Madame on peut ouvrir la fenêtre ?" ou pire "Mais pourquoi vous nous punissez Madame ?" "Vous êtes injuste", "Mais pourquoi vous êtes sévère ?"... Nous sommes plus dans l'ordre de "gamineries" et de bêtises d'enfants que de véritables insolences, même si ces dernières peuvent tout à fait arriver. Il y a d'ailleurs eu des faits graves dernièrement, mais ce n'est pas le cas pour le moment. Et ces "gamineries" nous empêchent quand même de faire cours. Le pire c'est que la classe est composée pour moitié d'élèves très travailleurs voire très bons, qui donc s'ennuient et désespèrent, et moi avec eux. Je me sens ridicule et coupable vis à vis d'eux car je n'arrive pas à m'imposer pour que le cours fonctionne efficacement.
Mesure transitoire : Je donne à faire pendant l'heure un travail en autonomie qui correspond au cours, mais qui est noté, afin que les bons élèves puissent en faire quelque chose, et je fais la police pour les autres élèves. J'essaye d'accorder de l'aide aux élèves en difficulté, mais cela c'est lorsque je peux me déplacer tranquillement sans avoir à reprendre tout le monde à l'ordre, autrement dit c'est très rare. Constat affligeant là aussi : certes les bons élèves travaillent et ont une bonne note mais les mauvais ne font rien (parce qu'il faut lire et que c'est trop petit, parce qu'il faut sortir une feuille et qu'ils n'en ont plus, parce qu'il faut écrire et que ça demande trop d'efforts) et bavardent, créant donc une agitation semblable aux cours habituels, et que j'ai du mal à sanctionner car l'agitation est diffuse.
Et pourtant je me bats depuis le début de l'année avec eux :
- + ils sortent leur carnet en début d'heure et n'assoient que lorsque j'ai le silence
- + je sanctionne très régulièrement avec punitions, colles et mot dans le carnet
- + je fais des rapports dès qu'il le faut
- + je les sermonne au moins une fois par semaine, sans plus aucun effet
- + l'adjoint est déjà intervenu à plusieurs reprises dans la classe
- + ils sont en cahier de suivi
- + après un incident conséquent, nous avons établi des règles en français qu'ils se sont engagés à respecter, ce qui a permis à l'ambiance de se détendre mais pas au travail de reprendre
J'ai l'impression de faire tout ce que je peux mais visiblement je ne suis pas crédible et cela me désespère de buter autant devant un "simple" problème de dispersion et de bavardage qui prend des proportions énormes. Je me sens idiote, face au PP notamment, qui va dans mon sens, mais à qui je n'apporte toujours que des mauvaises nouvelles, donnant l'image d'une prof risible car qui se démène mais n'arrive pas à s'imposer.
Tout ça pour la question suivante :
Face à une classe agitée, et qui n'est pas irrécupérable, CONCRETEMENt que faites-vous ?
Et ensuite, cette idée du travail en autonomie vous semble t-elle judicieuse ?
Merci pour vos conseils !
Mesure transitoire : Je donne à faire pendant l'heure un travail en autonomie qui correspond au cours, mais qui est noté, afin que les bons élèves puissent en faire quelque chose, et je fais la police pour les autres élèves. J'essaye d'accorder de l'aide aux élèves en difficulté, mais cela c'est lorsque je peux me déplacer tranquillement sans avoir à reprendre tout le monde à l'ordre, autrement dit c'est très rare. Constat affligeant là aussi : certes les bons élèves travaillent et ont une bonne note mais les mauvais ne font rien (parce qu'il faut lire et que c'est trop petit, parce qu'il faut sortir une feuille et qu'ils n'en ont plus, parce qu'il faut écrire et que ça demande trop d'efforts) et bavardent, créant donc une agitation semblable aux cours habituels, et que j'ai du mal à sanctionner car l'agitation est diffuse.
Et pourtant je me bats depuis le début de l'année avec eux :
- + ils sortent leur carnet en début d'heure et n'assoient que lorsque j'ai le silence
- + je sanctionne très régulièrement avec punitions, colles et mot dans le carnet
- + je fais des rapports dès qu'il le faut
- + je les sermonne au moins une fois par semaine, sans plus aucun effet
- + l'adjoint est déjà intervenu à plusieurs reprises dans la classe
- + ils sont en cahier de suivi
- + après un incident conséquent, nous avons établi des règles en français qu'ils se sont engagés à respecter, ce qui a permis à l'ambiance de se détendre mais pas au travail de reprendre
J'ai l'impression de faire tout ce que je peux mais visiblement je ne suis pas crédible et cela me désespère de buter autant devant un "simple" problème de dispersion et de bavardage qui prend des proportions énormes. Je me sens idiote, face au PP notamment, qui va dans mon sens, mais à qui je n'apporte toujours que des mauvaises nouvelles, donnant l'image d'une prof risible car qui se démène mais n'arrive pas à s'imposer.
Tout ça pour la question suivante :
Face à une classe agitée, et qui n'est pas irrécupérable, CONCRETEMENt que faites-vous ?
Et ensuite, cette idée du travail en autonomie vous semble t-elle judicieuse ?
Merci pour vos conseils !
- moonGrand sage
Une collègue m'a donné un truc efficace pour les classes faibles et agitées : ne dire les choses qu'une seule fois. Ils arrivent, tu les laisses s'installer. Quand ils sont tous bien prêts : sortez vos cahiers. Tu attends, ils se débrouillent. "on écrit la date". "Prenez votre manuel page..." et tu notes la page au tableau. S'ils lèvent le doigt, tu ne réponds pas, ou tu indiques que tu ne répèteras plus. Au début il faut se forcer mais après on y gagne en confort et ils s'obligent à plus écouter. Et question, qu'est-ce que tu fais pour les élèves qui n'ont pas de feuilles, pas de crayons, et qui du coup parlent et s'agitent?
- ladyantillesNiveau 5
Oh tu sais,il n'y a pas de mode d'emploi. Ces eleves manquent cruellement d'education et de savoir-vivre, leurs parents considerent l'ecole comme une garderie. J'ai ce soucis avec deux classes ( je suis contractuelle dans un college depuis debut decembre) mais j'ai ete heureuse de voir qu'aux conseils de classe du second trimestre , mes collegues ,qui ont des annees d'anciennete et titulaires, se plaignent de ces memes eleves. Une de mes deux classes penibles ( une 4eme) a 13 avertissements de travail et/ou de conduite sur 24 eleves( no comment).
- AlExpert spécialisé
Tu dis qu'il faut lever la main pour prendre la parole (au bout de quelques prises de paroles "spontanées", tu déplaces l'élève au fond de la classe avec table tournée vers mur, ou tu l'exclus - chez un collègue par ex) puis tu annonces que vous devez avancer et que donc les questions / remarques; c'est en fin d'heure. Il m'arrive souvent de dire "on lève la main quand on veut parler" et finalement quand l'élève lève la main de lui dire "pas maintenant." :diable: oui c'est un peu cassant mais il faut qu'ils comprennent que si tout le monde y va de son petit commentaire, y a plus rien qui se passe...
Idem pour ne dire les choses qu'une fois, parfois il faut dire "non, je n'explique plus, vous n'aviez qu'à écouter", ça les vexe mais ça les calme aussi...
Bref, dire non, en somme, et non pour tout jusqu'à ce que le travail redevienne possible.
Bien entendu toutes les remarques "c'est pas juste", "pourquoi vous êtes sévère" etc n'appellent que des sanctions immédiates et surtout pas de réponse (moi je double la peine dès contestation). Il ne faut pas entrer dans leur jeu. Ne te justifie jamais.
Idem pour ne dire les choses qu'une fois, parfois il faut dire "non, je n'explique plus, vous n'aviez qu'à écouter", ça les vexe mais ça les calme aussi...
Bref, dire non, en somme, et non pour tout jusqu'à ce que le travail redevienne possible.
Bien entendu toutes les remarques "c'est pas juste", "pourquoi vous êtes sévère" etc n'appellent que des sanctions immédiates et surtout pas de réponse (moi je double la peine dès contestation). Il ne faut pas entrer dans leur jeu. Ne te justifie jamais.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- abricotedapiExpert spécialisé
J'approuve les conseils donnés : ne pas te justifier (c'est toi qui commande, point) et ne pas répéter (ils n'ont qu'à écouter).
Tiens bon
Tiens bon
_________________
- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- AncalimëNiveau 5
Ok. Je vous remercie pour vos conseils. Je pense qu'en effet, ayant trop peur d'être en faute (je me reproche tout et son contraire, à la fois d'être trop tolérante, trop à l'écoute, pas assez ferme mais aussi d'être trop sévère, trop cassante, trop rigide) je me justifie trop. J'ai aussi tendance à trop répéter car je veux absolument être comprise, que le cours passe et que les élèves réussissent. Mais il faut savoir dire non.
Quant à la prise de parole je ne fais que de répéter qu'on ne doit parler qu'en levant la main (ils ont intégré mais certains ne peuvent pas s'en empêcher) et qu'il y a un temps de question et un temps de travail (mais ils se vexent pour un rien quand je ne les interroge pas).
Et que pensez-vous du travail en autonomie, cela vous semble t-il pertinent dans cette situation ?
Quant à la prise de parole je ne fais que de répéter qu'on ne doit parler qu'en levant la main (ils ont intégré mais certains ne peuvent pas s'en empêcher) et qu'il y a un temps de question et un temps de travail (mais ils se vexent pour un rien quand je ne les interroge pas).
Et que pensez-vous du travail en autonomie, cela vous semble t-il pertinent dans cette situation ?
- badinNiveau 7
Ça ne marche peut-être que chez moi:
Dès le début de l'année (c'est important) je leur dis que tant qu'il s'agit du cours ils peuvent parler, même m'interrompre mais que je n'accepte aucun parasitage.
Après au moindre parasitage, je me tais, je respire calmement et je regarde le (ou les) responsable droit dans les yeux, ça s'arrête tout de suite. Je les remercie, je tiens beaucoup à la politesse, en général j'ai droit à des excuses. Mais bon, ils sont grands, mais j'ai compris très vite qu'il ne faut pas élever la voix, et toujours garder son calme.
Dès le début de l'année (c'est important) je leur dis que tant qu'il s'agit du cours ils peuvent parler, même m'interrompre mais que je n'accepte aucun parasitage.
Après au moindre parasitage, je me tais, je respire calmement et je regarde le (ou les) responsable droit dans les yeux, ça s'arrête tout de suite. Je les remercie, je tiens beaucoup à la politesse, en général j'ai droit à des excuses. Mais bon, ils sont grands, mais j'ai compris très vite qu'il ne faut pas élever la voix, et toujours garder son calme.
- WildeNiveau 8
Ancalimë a écrit:
Quant à la prise de parole je ne fais que de répéter qu'on ne doit parler qu'en levant la main (ils ont intégré mais certains ne peuvent pas s'en empêcher) et qu'il y a un temps de question et un temps de travail (mais ils se vexent pour un rien quand je ne les interroge pas).
Quand j'en ai marre de répéter aux élèves de lever la main pour prendre la parole ou poser une question, je les ignore totalement quand ils parlent,je fais comme si je ne les avais pas entendus et n'interroge ou ne réponds aux questions que de ceux qui lèvent la main. Ils sont souvent surpris au départ voire vexés, mais souvent, c'est efficace, le message passe bien.
- AlExpert spécialisé
Oula, moi les petits qui se vexent quand pas interrogés, je peux pas. Ca dénote quand même une impossibilité de prendre sur soi, gestion des émotions, etc. On m'a dit que les ados étaient trèèèès susceptibles sur ces questions et d'entrée de jeu j'ai expliqué que je ne pouvais pas interroger tout le monde, dès qu'il y a mouvement d'exaspération je sermonne. Je précise que je n'accepte pas non plus les gros mots (genre le "put..." de lassitude que je sors moi même tout le temps hors classe ^^) ; la tête dans les mains ; les soupirs. On se tient bien. On peut ne pas aimer la matière mais on ne le montre pas
D'après ce que tu décris je crois que tu es beaucoup trop gentille...ne te remets pas en question. La seule fois où j'ai douté j'ai fait un cours catastrophique où je me suis totalement laissée surmener !
Personnellement je comprends pas trop le travail en autonomie : c'est avec les travailleurs que tu dois réellement travailler, les autres peuvent avoir des punitions... faut pas inverser en étant présente que pour les pénibles et laisser les bons se débrouiller seuls. Avec l'accord de collègues ou vie scolaire, tu peux exclure tous ceux qui rentrent pas dans le rang, ça te laisse juste les "ok" pour bosser. En espérant que les exclus comprennent vite.
D'après ce que tu décris je crois que tu es beaucoup trop gentille...ne te remets pas en question. La seule fois où j'ai douté j'ai fait un cours catastrophique où je me suis totalement laissée surmener !
Personnellement je comprends pas trop le travail en autonomie : c'est avec les travailleurs que tu dois réellement travailler, les autres peuvent avoir des punitions... faut pas inverser en étant présente que pour les pénibles et laisser les bons se débrouiller seuls. Avec l'accord de collègues ou vie scolaire, tu peux exclure tous ceux qui rentrent pas dans le rang, ça te laisse juste les "ok" pour bosser. En espérant que les exclus comprennent vite.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- JacqGuide spirituel
Badin : "Je me tais, je respire calmement et je regarde ou (ou les) responsable". "il ne faut pas élever la voix et toujours garder son calme".
Oui.
Lorsque le bruit monte en général je vais au bureau, je m'assieds et j'attends en silence. En général ils se disent que quelque chose de pas normal se prépare et ils commencent à se taire peu à peu.
Elever la voix, cela dépend de élever. En fait il ne faut pas crier (même si cela m'arrive parfois). Souvent "élever" la voix, changer de ton, cela suffit, mais à condition de le faire effectivement sans s'énerver puisque cela les énerve ou les amuse plus encore. Garder son calme, oui, c'est ce qu'il faut faire, mais parfois c'est plus facile à dire qu'à faire... d'où lorsqu'ils m'énervent le fait d'aller au bureau.
Lorsque je pose une question très souvent je dis (avant même parfois la question) : "pour répondre on lève la main sinon on n'entend rien". Souvent je joins le geste à la parole et lève moi-même la main. Lorsqu'ils voient cela en général ils font de même juste après... Ceux qui me font marrer sont ceux qui essayent mais qui posent la question en même temps qu'ils lèvent la main !!!
En début d'année (et peut être maintenant de nouveau car l'attention se relâche) je donne des lignes à copier, ou plutôt de la conjugaison à faire. Le verbe avec un certain nombre de temps, le sujet ECRIT (et pas souligné) d'une couleur, le verbe d'une autre et le reste de la phrase en couleur normale.
Ils n'aiment pas, cela leur casse les pieds, mais ils font ! C'est d'ailleurs amusant, ceux qui ont tendance à ne pas faire leurs devoirs (faut réfléchir) font leurs punitions !
Ce sont des "trucs en vrac"...
Oui.
Lorsque le bruit monte en général je vais au bureau, je m'assieds et j'attends en silence. En général ils se disent que quelque chose de pas normal se prépare et ils commencent à se taire peu à peu.
Elever la voix, cela dépend de élever. En fait il ne faut pas crier (même si cela m'arrive parfois). Souvent "élever" la voix, changer de ton, cela suffit, mais à condition de le faire effectivement sans s'énerver puisque cela les énerve ou les amuse plus encore. Garder son calme, oui, c'est ce qu'il faut faire, mais parfois c'est plus facile à dire qu'à faire... d'où lorsqu'ils m'énervent le fait d'aller au bureau.
Lorsque je pose une question très souvent je dis (avant même parfois la question) : "pour répondre on lève la main sinon on n'entend rien". Souvent je joins le geste à la parole et lève moi-même la main. Lorsqu'ils voient cela en général ils font de même juste après... Ceux qui me font marrer sont ceux qui essayent mais qui posent la question en même temps qu'ils lèvent la main !!!
En début d'année (et peut être maintenant de nouveau car l'attention se relâche) je donne des lignes à copier, ou plutôt de la conjugaison à faire. Le verbe avec un certain nombre de temps, le sujet ECRIT (et pas souligné) d'une couleur, le verbe d'une autre et le reste de la phrase en couleur normale.
Ils n'aiment pas, cela leur casse les pieds, mais ils font ! C'est d'ailleurs amusant, ceux qui ont tendance à ne pas faire leurs devoirs (faut réfléchir) font leurs punitions !
Ce sont des "trucs en vrac"...
- pallasNiveau 9
Autre truc qui marche bien, la note d'oral ou d'aft (attitude face au travail). Ça pourrait fonctionner s'ils sont un peu "carotte/bâton".
- JPhMMDemi-dieu
Étape 1 : plan de classe. A chaque table, un garçon et une fille, qui n'ont pas d'affinité particulière (éviter tout de même de mettre à côté deux élèves qui se détestent). Casser géographiquement les groupes, en éloignant le plus possible les membres des groupes. Les élèves très insupportables restent seuls.
Étape 2 : adopter des attitudes automatiques et refuser le prétexte, couper court à toute tentative de prétexte. Si l'élève commence à faire des remarques, râle, etc, augmenter la punition et la signifier froidement. Et encore, et encore, jusqu'à ce qu'il s'arrête. Si la punition n'est pas faite, la doubler.
Étape 2 : adopter des attitudes automatiques et refuser le prétexte, couper court à toute tentative de prétexte. Si l'élève commence à faire des remarques, râle, etc, augmenter la punition et la signifier froidement. Et encore, et encore, jusqu'à ce qu'il s'arrête. Si la punition n'est pas faite, la doubler.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MrCaillouxExpert
je me suis équipé... Lacrymo, taser... et le fouet pour les plus sympa... ca pique moins
Maintenant c'est fini... quand je les reprends il vaut mieux pas qu'ils rétorquent maintenant "j'ai dit point!" s'il éssaye encore c'est le carnet et s'ils me sortent une excuse bidon "bah c'est fiche de suivi" Bizarrement l'effet est "aaah bah j'ai retrouvé mon carnet!" et la réponse fatale "bah moi j'ai retrouvé une fiche de suivi vierge!!"
Ca commence à rentrer presque dans l'ordre.
Sinon quand je veux faire un TP, c'est manip évaluée avec moitié des points sur le comportement, 3 rappels et c'est 0 a cette partie donc l'eleve (enfin le groupe d'eleves car ils ne discutent pas à eux même... quoi que) n'a pas la moyenne pour des reflexion débiles (baton carotte)
La ce soir une classe assez pénible se gérait presque (ils se demandaient le silence mutuellement... ca vient petit à petit!)
Ils font des trucs bêtes, t'appliques des trucs bêtes... ca les gave assez vite et la situation s’apaise un peu.
Maintenant c'est fini... quand je les reprends il vaut mieux pas qu'ils rétorquent maintenant "j'ai dit point!" s'il éssaye encore c'est le carnet et s'ils me sortent une excuse bidon "bah c'est fiche de suivi" Bizarrement l'effet est "aaah bah j'ai retrouvé mon carnet!" et la réponse fatale "bah moi j'ai retrouvé une fiche de suivi vierge!!"
Ca commence à rentrer presque dans l'ordre.
Sinon quand je veux faire un TP, c'est manip évaluée avec moitié des points sur le comportement, 3 rappels et c'est 0 a cette partie donc l'eleve (enfin le groupe d'eleves car ils ne discutent pas à eux même... quoi que) n'a pas la moyenne pour des reflexion débiles (baton carotte)
La ce soir une classe assez pénible se gérait presque (ils se demandaient le silence mutuellement... ca vient petit à petit!)
Ils font des trucs bêtes, t'appliques des trucs bêtes... ca les gave assez vite et la situation s’apaise un peu.
_________________
2016-2017: 4 6ème, 2 5ème, 4 4ème + PP (T2)
2015-2016: 2 5ème, 4 4ème, 4 3ème + PP (Néotit')
2014-2015: 5 2nde, 2 1ES/L, 3 MPS (Stagiaire)
2013-2014: 2 2nde (CAD2)
2012-2013: 2 6ème, 6 5ème, 2 4ème, 2 3ème, 1 2nde MPS
- yogiSage
moon a écrit:Une collègue m'a donné un truc efficace pour les classes faibles et agitées : ne dire les choses qu'une seule fois. Ils arrivent, tu les laisses s'installer. Quand ils sont tous bien prêts : sortez vos cahiers. Tu attends, ils se débrouillent. "on écrit la date". "Prenez votre manuel page..." et tu notes la page au tableau. S'ils lèvent le doigt, tu ne réponds pas, ou tu indiques que tu ne répèteras plus. Au début il faut se forcer mais après on y gagne en confort et ils s'obligent à plus écouter. Et question, qu'est-ce que tu fais pour les élèves qui n'ont pas de feuilles, pas de crayons, et qui du coup parlent et s'agitent?
Pareil, je ne répète jamais 2 fois et ne réponds pas aux questions dont la réponse est donnée au préalable.
- yogiSage
Avec des classes de 4ième souvent agitées, je leur filais des interros TOUTES les semaines,ils prennent des bulles, en ont marre et au bout de 6 mois , ils se calment, bossent et ont de bons résultats. Parfois ça prend un mois ou trois. C'est vrai que c'est usant mais ne lâche pas le morceau, c'est la théorie du plus fort, c'est pas joli joli mais c'est une question de survie! Courage.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- LoopNiveau 9
Je fais face à une classe de 3è du même genre.
Le problème n'est pas seulement avec moi mais avec TOUS leurs professeurs.
Nous avons convoqué les parents de tous les élèves pour une session extraordinaire cet hiver, ils n'ont strictement aucune motivation face au travail, aucun savoir-vivre ni quelconque idée de la politesse, parlent constamment en cours et ne comprennent pas qu'une salle de classe est faite pour travailler, viennent sans leurs affaires, présentent des copies blanches. L'insolence et la bêtise règnent chaque jour.
Résultat : colles, convocations de parents, exclusion "interne" etc.. Les parents n'en ont rien à faire de leurs gamins et nous espérons juste que l'année se termine vite.
J'ai essayé pas mal de choses : m'assoir quand il y a trop de bruit, la conjugaison d'un verbe surprise quand ils ne sont pas concentrés malgré les protestations, faire la morale, les rappeler à l'ordre, leur parler de leur avenir, utiliser l'ironie, mettre en place des séances pédagogiques un peu plus ludiques pour les accrocher. Rien. Aucune curiosité intellectuelle.
Il y a peu, un élève m'a dit, alors que je le sermonnais pour ne pas avoir écrit le cours "Oh mais madame c'est trop chiant d'écrire ça me soule c'est difficile ! Pourquoi vous donnez pas des photocopies ?" "Et quand tu seras adulte, tu abandonneras aussi facilement dès qu'un obstacle se présentera ?" "Bah ouais"... Ce même élève cita quelques jours plus Nabilla dans son devoir d'invention ......
La semaine dernière, j'aitenté le plan de classe qui a fini en bagarre "Non mais vas-y j'me mets pas à côté d'elle c'est une grosse *** !"
Je n'élève jamais vraiment la voix, ce qui ne m'empêche pas d'être sévère, et j'évite d'être touchée personnellement par l'échec de cette classe mais parfois j'ai juste envie de les secouer et de leur dire à quel point ils sont débiles !!
Le problème n'est pas seulement avec moi mais avec TOUS leurs professeurs.
Nous avons convoqué les parents de tous les élèves pour une session extraordinaire cet hiver, ils n'ont strictement aucune motivation face au travail, aucun savoir-vivre ni quelconque idée de la politesse, parlent constamment en cours et ne comprennent pas qu'une salle de classe est faite pour travailler, viennent sans leurs affaires, présentent des copies blanches. L'insolence et la bêtise règnent chaque jour.
Résultat : colles, convocations de parents, exclusion "interne" etc.. Les parents n'en ont rien à faire de leurs gamins et nous espérons juste que l'année se termine vite.
J'ai essayé pas mal de choses : m'assoir quand il y a trop de bruit, la conjugaison d'un verbe surprise quand ils ne sont pas concentrés malgré les protestations, faire la morale, les rappeler à l'ordre, leur parler de leur avenir, utiliser l'ironie, mettre en place des séances pédagogiques un peu plus ludiques pour les accrocher. Rien. Aucune curiosité intellectuelle.
Il y a peu, un élève m'a dit, alors que je le sermonnais pour ne pas avoir écrit le cours "Oh mais madame c'est trop chiant d'écrire ça me soule c'est difficile ! Pourquoi vous donnez pas des photocopies ?" "Et quand tu seras adulte, tu abandonneras aussi facilement dès qu'un obstacle se présentera ?" "Bah ouais"... Ce même élève cita quelques jours plus Nabilla dans son devoir d'invention ......
La semaine dernière, j'aitenté le plan de classe qui a fini en bagarre "Non mais vas-y j'me mets pas à côté d'elle c'est une grosse *** !"
Je n'élève jamais vraiment la voix, ce qui ne m'empêche pas d'être sévère, et j'évite d'être touchée personnellement par l'échec de cette classe mais parfois j'ai juste envie de les secouer et de leur dire à quel point ils sont débiles !!
- CowabungaHabitué du forum
Tiens, on dirait ma sixième...
Alors la semaine dernière, devant l'air désespéré des dix qui travaillent, j'ai dicté le cours. Trente minutes à gratter, après avoir tenté une résistance de dix minutes.
Ce matin rebelote. Mais sur un moment de silence, j'ai expliqué à l'ensemble que désormais, j'allais travailler pour les dix motivés et arrêter de perdre du temps avec les seize qui veulent empêcher les autres d'apprendre...comme ça ceux qui travaillent vraiment pourraient reprendre tranquillement à la maison, et tant pis pour les autres.
Et brusquement, il y a eu un drôle de silence. Comme si ça les touchait, alors que d'habitude, personne ne m'écoute.
On verra bien demain.
Pour répondre à ta question, ton histoire de travail en autonomie ne me semble pas une bonne idée, mais tu connais ta classe mieux que moi ! Et si ça te semble la bonne chose à faire, alors ça l'est forcément, puisque toi seule sait comment ils peuvent réagir.
Alors la semaine dernière, devant l'air désespéré des dix qui travaillent, j'ai dicté le cours. Trente minutes à gratter, après avoir tenté une résistance de dix minutes.
Ce matin rebelote. Mais sur un moment de silence, j'ai expliqué à l'ensemble que désormais, j'allais travailler pour les dix motivés et arrêter de perdre du temps avec les seize qui veulent empêcher les autres d'apprendre...comme ça ceux qui travaillent vraiment pourraient reprendre tranquillement à la maison, et tant pis pour les autres.
Et brusquement, il y a eu un drôle de silence. Comme si ça les touchait, alors que d'habitude, personne ne m'écoute.
On verra bien demain.
Pour répondre à ta question, ton histoire de travail en autonomie ne me semble pas une bonne idée, mais tu connais ta classe mieux que moi ! Et si ça te semble la bonne chose à faire, alors ça l'est forcément, puisque toi seule sait comment ils peuvent réagir.
_________________
"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- lalilalaEmpereur
Cowabunga a écrit:Tiens, on dirait ma sixième...
Alors la semaine dernière, devant l'air désespéré des dix qui travaillent, j'ai dicté le cours. Trente minutes à gratter, après avoir tenté une résistance de dix minutes.
Ce matin rebelote. Mais sur un moment de silence, j'ai expliqué à l'ensemble que désormais, j'allais travailler pour les dix motivés et arrêter de perdre du temps avec les seize qui veulent empêcher les autres d'apprendre...comme ça ceux qui travaillent vraiment pourraient reprendre tranquillement à la maison, et tant pis pour les autres.
Et brusquement, il y a eu un drôle de silence. Comme si ça les touchait, alors que d'habitude, personne ne m'écoute.
On verra bien demain.
Pour répondre à ta question, ton histoire de travail en autonomie ne me semble pas une bonne idée, mais tu connais ta classe mieux que moi ! Et si ça te semble la bonne chose à faire, alors ça l'est forcément, puisque toi seule sait comment ils peuvent réagir.
t'as de la chance, mes 4° s'en balancent de ce genre de discours...dès que j'ai fini de leur parler de leur comportement, c'est reparti, ils finissent leur conversation avec leur voisin...En général en cours, quand je sens que le niveau sonore monte, je me tais jusqu'à ce que ça se calme. Ca marche bien en général (même si ça repart ensuite) mais avec cette classe, ça ne fonctionne pas du tout...ils s'en fichent, je suis complètement transparente. Ils me gonflent et ne me donnent absolument pas envie de bosser à fond mes cours.
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- Classe de 3e exécrable et sortie scolaire jeudi avec cette classe en prime
- AP 2nde avec une classe agitée : des idées ?
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