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- KiregNiveau 1
Merci Cicycle.
Je vais être honnête avec toi, je rentre un peu dans la case "farfelu".
- J'ai un job très prenant dans le privé donc je ne bosserai que le soir
- Je le fais comme un défi à moi-même "En suis-je capable ?"
- Je le fais aussi pour (ré?)apprendre; j'adore ça
- J'habite à l'étranger
Néanmoins, la partie "enseignement" de mon emploi actuel est celle que je préfère - et de loin; je ne fais donc pas ça en dilettante et si je me lance, ce sera à fond et pour réussir. C'est pour cela que vos réponses me sont précieuses.
Es-tu enseignant toi-même ?
Je vais être honnête avec toi, je rentre un peu dans la case "farfelu".
- J'ai un job très prenant dans le privé donc je ne bosserai que le soir
- Je le fais comme un défi à moi-même "En suis-je capable ?"
- Je le fais aussi pour (ré?)apprendre; j'adore ça
- J'habite à l'étranger
Néanmoins, la partie "enseignement" de mon emploi actuel est celle que je préfère - et de loin; je ne fais donc pas ça en dilettante et si je me lance, ce sera à fond et pour réussir. C'est pour cela que vos réponses me sont précieuses.
Es-tu enseignant toi-même ?
- User20401Vénérable
Ah mais on est plein dans ce cas là. Moi je suis allée me promener 2 fois à l'agreg externe. Mais sans la bosser. Juste quelques lectures pour le plaisir de la (re)découverte. Un jour, peut-être…
J'enseigne, oui. J'ai le CAPET Biochimie Génie Bio, et je me régale à enseigner. Nos élèves sont vraiment agréables (la plupart du temps) et je trouve les contenus très intéressants.
J'enseigne, oui. J'ai le CAPET Biochimie Génie Bio, et je me régale à enseigner. Nos élèves sont vraiment agréables (la plupart du temps) et je trouve les contenus très intéressants.
- KiregNiveau 1
Super !
En tout cas, merci pour tes réponses. Pour le moment, je vais partir sur les livres DeBoek suivants :
- microbio
- physio humaine
- biochimie
Soit environ 3600 pages à ingurgiter, digérer et remettre en perspective en quoi, six mois ?
Joie !
En tout cas, merci pour tes réponses. Pour le moment, je vais partir sur les livres DeBoek suivants :
- microbio
- physio humaine
- biochimie
Soit environ 3600 pages à ingurgiter, digérer et remettre en perspective en quoi, six mois ?
Joie !
- Dr RaynalHabitué du forum
Si les bouquins sont cher, tu peux penser aux achats d'occasion sur Amazon (voire, si tu lis l'anglais, acheter d'occasion les éditions US qui ne sont pas encore traduites, pour beaucoup, beaucoup moins cher...)
- KiregNiveau 1
Merci du tuyau.
Je possède le "Molecular Biology of the Cell", en anglais.
Il va pouvoir me servir également.
Je possède le "Molecular Biology of the Cell", en anglais.
Il va pouvoir me servir également.
- SoleilJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
Je profite du topic pour poser mes questions...
Je suis actuellement en première année de thèse en Biologie cellulaire à Paris et je souhaite tenter l'Agrégation SV-SVT en externe lors de la prochaine session (et sûrement lors de la ou des suivante(s), car j'ai conscience de la difficulté de l'obtenir du premier coup, particulièrement lorsqu'on a un travail chronophage par ailleurs !)
Je me suis inscrite aux cours du CNED mais comme j'ai pu le voir sur ce forum, il me faudra compléter mes révisions par d'autres moyens...
D'où mes interrogations : acheter les "tout en un" de Géologie et Biologie de 1ère et 2ème années de prépa BCPST est-il suffisant ? Ou du moins, est-ce que cela couvre bien tout le programme de l'Agrégation ? Et convient-il d'acheter l'édition la plus récente conforme au nouveau programme BCPST ou les anciennes éditions sont-elles tout aussi adaptées au programme de l'Agrégation ? Que privilégier ?
Concernant le concours de l'Agrégation externe spéciale (à la quelle je pourrais peut-être prétendre si j'obtiens mon doctorat dans 2 ans et demi), quelles sont les différences en comparaison à l'Agrégation externe ? Y'en a-t-il au niveau du programme du concours en lui-même ? Permet-elle d'avoir plus facilement accès à un poste de l'enseignement supérieur de type prépa/BTS/IUT ? Je ne parle pas des postes de Maîtres de conférences à l'Université qui sont eux le sanctuaire des enseignants-chercheurs (poulains bien placés par leurs mentors influents...). Enfin, les ENS préparent-elles aussi pour l'Agrégation spéciale ?
Enfin, parmi les options qui s'offriront à moi en fin de thèse si je n'ai pas obtenu l'Agrégation avant, j'ai réfléchi à plusieurs possibilités :
- intégrer une prépa à l'agrégation ENS : être titulaire d'un doctorat est-il un avantage pour y accéder sur dossier ?
- devenir professeure contractuelle ou vacataire et passer l'agrégation et le CAPES en même temps
- continuer en post-doctorat ou en tant qu'ingénieur d'étude ou de recherche dans un labo et continuer à passer l'agrégation en candidat libre.
Auriez-vous un conseil à ce sujet ? Quelle(s) option(s) vous paraîtrai(en)t optimale(s) ?
Voilà pour mes premières questions !
Merci d'avance pour vos éventuelles réponses,
Bonne soirée.
Je profite du topic pour poser mes questions...
Je suis actuellement en première année de thèse en Biologie cellulaire à Paris et je souhaite tenter l'Agrégation SV-SVT en externe lors de la prochaine session (et sûrement lors de la ou des suivante(s), car j'ai conscience de la difficulté de l'obtenir du premier coup, particulièrement lorsqu'on a un travail chronophage par ailleurs !)
Je me suis inscrite aux cours du CNED mais comme j'ai pu le voir sur ce forum, il me faudra compléter mes révisions par d'autres moyens...
D'où mes interrogations : acheter les "tout en un" de Géologie et Biologie de 1ère et 2ème années de prépa BCPST est-il suffisant ? Ou du moins, est-ce que cela couvre bien tout le programme de l'Agrégation ? Et convient-il d'acheter l'édition la plus récente conforme au nouveau programme BCPST ou les anciennes éditions sont-elles tout aussi adaptées au programme de l'Agrégation ? Que privilégier ?
Concernant le concours de l'Agrégation externe spéciale (à la quelle je pourrais peut-être prétendre si j'obtiens mon doctorat dans 2 ans et demi), quelles sont les différences en comparaison à l'Agrégation externe ? Y'en a-t-il au niveau du programme du concours en lui-même ? Permet-elle d'avoir plus facilement accès à un poste de l'enseignement supérieur de type prépa/BTS/IUT ? Je ne parle pas des postes de Maîtres de conférences à l'Université qui sont eux le sanctuaire des enseignants-chercheurs (poulains bien placés par leurs mentors influents...). Enfin, les ENS préparent-elles aussi pour l'Agrégation spéciale ?
Enfin, parmi les options qui s'offriront à moi en fin de thèse si je n'ai pas obtenu l'Agrégation avant, j'ai réfléchi à plusieurs possibilités :
- intégrer une prépa à l'agrégation ENS : être titulaire d'un doctorat est-il un avantage pour y accéder sur dossier ?
- devenir professeure contractuelle ou vacataire et passer l'agrégation et le CAPES en même temps
- continuer en post-doctorat ou en tant qu'ingénieur d'étude ou de recherche dans un labo et continuer à passer l'agrégation en candidat libre.
Auriez-vous un conseil à ce sujet ? Quelle(s) option(s) vous paraîtrai(en)t optimale(s) ?
Voilà pour mes premières questions !
Merci d'avance pour vos éventuelles réponses,
Bonne soirée.
- Dr RaynalHabitué du forum
Je ne vois pas bien quel serait l'intérêt de l'agrégation si par extraordinaire tu arrivait à être ingénieur d'étude ou de recherche CNRS / INSERM....
- SoleilJe viens de m'inscrire !
Ce serait un CDD, de façon à avoir une source financière. Pour avoir un poste de titulaire, il faudrait que je passe les concours CNRS ou INSERM (très peu de postes ouverts au concours chaque année, et les dits-postes ont toujours leur candidat "pré-attribué"), et je n'en ai pas l'intention...
- SulfolobusÉrudit
Bonjour Soleil,
En géologie, une bonne partie du programme est traitée dans le Tout en un mais il en manque : il faut compléter par le Pomerol. Cependant, le Tout en un est un excellent choix pour commencer. la vieille édition me parait aussi indiquée que la nouvelle.
En biologie, je ne suis pas fan des tout en uns (en tout cas des versions que j'ai connues, je n'ai pas connu les nouvelles). Le programme de BCPST ancienne version couvre peu ou prou le programme de secteur A contre-option. Si tu es optant A, il faut compléter absolument. N'hésite pas à te servir de tes 96 heures de formation doctorale pour ça.
En secteur B, j'avoue ne pas connaître de bons livres pour contre-optants. Peut-être que mes collègues auront une idée.
Pour une prépa, il te faut classiquement simultanément un très bon classement à l'agrégation et un doctorat.
À noter qu'il y a des prépas agregs hors ENS qui prennent des docteurs.
Attention : tu ne pourras pas entrer en prépa agreg sans avoir complètement fini ta thèse, ie soutenu : pas question de soutenir en octobre/novembre.
Non.Soleil a écrit:
Je me suis inscrite aux cours du CNED mais comme j'ai pu le voir sur ce forum, il me faudra compléter mes révisions par d'autres moyens...
D'où mes interrogations : acheter les "tout en un" de Géologie et Biologie de 1ère et 2ème années de prépa BCPST est-il suffisant ?
En géologie, une bonne partie du programme est traitée dans le Tout en un mais il en manque : il faut compléter par le Pomerol. Cependant, le Tout en un est un excellent choix pour commencer. la vieille édition me parait aussi indiquée que la nouvelle.
En biologie, je ne suis pas fan des tout en uns (en tout cas des versions que j'ai connues, je n'ai pas connu les nouvelles). Le programme de BCPST ancienne version couvre peu ou prou le programme de secteur A contre-option. Si tu es optant A, il faut compléter absolument. N'hésite pas à te servir de tes 96 heures de formation doctorale pour ça.
En secteur B, j'avoue ne pas connaître de bons livres pour contre-optants. Peut-être que mes collègues auront une idée.
Il est difficile de répondre à ces questions, le concours n'ayant pas encore ouvert. Il faudra suivre de très près les rapports de jury je pense.Concernant le concours de l'Agrégation externe spéciale (à la quelle je pourrais peut-être prétendre si j'obtiens mon doctorat dans 2 ans et demi), quelles sont les différences en comparaison à l'Agrégation externe ? Y'en a-t-il au niveau du programme du concours en lui-même ?
A priori non.Permet-elle d'avoir plus facilement accès à un poste de l'enseignement supérieur de type prépa/BTS/IUT ?
Pour une prépa, il te faut classiquement simultanément un très bon classement à l'agrégation et un doctorat.
À ma connaissance non, mais si tu dois préparer à l'ENS l'externe, tu seras de facto préparée à la spéciale.Enfin, les ENS préparent-elles aussi pour l'Agrégation spéciale ?
Je ne pense pas mais avoir été admissible à l'agrégation externe en est un très gros. Si tu veux te laisser cette porte ouverte, tu as tout intérêt à tenter les écrits tous les ans et à y être admissible le plus souvent possible. Pour cela, il n'y a pas de secret : il faut de la méthode pour les écrits et des connaissances équilibrées.
- intégrer une prépa à l'agrégation ENS : être titulaire d'un doctorat est-il un avantage pour y accéder sur dossier ?
À noter qu'il y a des prépas agregs hors ENS qui prennent des docteurs.
Soit tu veux enseigner, soit tu veux faire de la recherche. Avoir un post-doctorat en France ou à l'étranger n'augmentera pas tes chances à l'agreg, pas plus que d'avoir un poste d'ingénieurs. Mais c'est un départ si tu veux faire de la recherche. Si l'agreg est ton unique objectif, fonce en prépa agreg et prépare ton coup dès ta thèse (utilise les formations doctorales pour augmenter tes chances à l'agrégation).Auriez-vous un conseil à ce sujet ? Quelle(s) option(s) vous paraîtrai(en)t optimale(s) ?
Attention : tu ne pourras pas entrer en prépa agreg sans avoir complètement fini ta thèse, ie soutenu : pas question de soutenir en octobre/novembre.
- Dr RaynalHabitué du forum
OK soleil, je comprends mieux (et tu prêche un convertit).
- SoleilJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Merci pour ces réponses bien utiles (j'ai fait l'acquisition du Pomerol !). J'ai commencé à regarder les rapports du jury des années précédentes : le programme est très vaste et les exigences précises et pointues, je comprends qu'il soit préférable de se consacrer à la préparation à l'Agrégation à temps plein !
Je sais que les postes dans le supérieur (CPGE, IUT) sont difficiles/quasi impossibles à obtenir, mais comment mettre toutes les chances de son côté ? Que faire en plus du fait d'être titulaire d'un doctorat et, le cas échéant, de l'agrégation ? Donner des khôlles en CPGE aide-t-il ? (et d'ailleurs, n'étant pas allée en CPGE, en quoi cela consiste-t-il vraiment ?) Le fait d'avoir échoué une ou plusieurs fois au concours de l'agrégation est-il pénalisant même si l'on finit par l'obtenir avec un bon classement ?
Toulousaine ayant dû me résoudre à venir à Paris pour ma thèse, vous estimeriez à combien l'ancienneté nécessaire pour retrouver le merveilleux Sud ?
J'aimerais savoir si parmi vous il y a des personnes qui ont sensiblement le même parcours que moi : doctorat en biologie (enfin, je ne suis qu'en première année, mais un dégoût déjà fort prononcé pour ce milieu sans morale - et je reste polie) mais volonté de reconversion dans l'enseignement ? Quelques témoignages seraient bienvenus, notamment concernant les premières mises en situation face aux élèves. Avez-vous eu des désillusions ? Globalement votre ressenti est-il plutôt positif ? Vous sentez-vous mieux que dans le milieu de la recherche (même avec des élèves souvent difficiles) ?
Merci pour vos retours !!
Merci pour ces réponses bien utiles (j'ai fait l'acquisition du Pomerol !). J'ai commencé à regarder les rapports du jury des années précédentes : le programme est très vaste et les exigences précises et pointues, je comprends qu'il soit préférable de se consacrer à la préparation à l'Agrégation à temps plein !
Je sais que les postes dans le supérieur (CPGE, IUT) sont difficiles/quasi impossibles à obtenir, mais comment mettre toutes les chances de son côté ? Que faire en plus du fait d'être titulaire d'un doctorat et, le cas échéant, de l'agrégation ? Donner des khôlles en CPGE aide-t-il ? (et d'ailleurs, n'étant pas allée en CPGE, en quoi cela consiste-t-il vraiment ?) Le fait d'avoir échoué une ou plusieurs fois au concours de l'agrégation est-il pénalisant même si l'on finit par l'obtenir avec un bon classement ?
Toulousaine ayant dû me résoudre à venir à Paris pour ma thèse, vous estimeriez à combien l'ancienneté nécessaire pour retrouver le merveilleux Sud ?
J'aimerais savoir si parmi vous il y a des personnes qui ont sensiblement le même parcours que moi : doctorat en biologie (enfin, je ne suis qu'en première année, mais un dégoût déjà fort prononcé pour ce milieu sans morale - et je reste polie) mais volonté de reconversion dans l'enseignement ? Quelques témoignages seraient bienvenus, notamment concernant les premières mises en situation face aux élèves. Avez-vous eu des désillusions ? Globalement votre ressenti est-il plutôt positif ? Vous sentez-vous mieux que dans le milieu de la recherche (même avec des élèves souvent difficiles) ?
Merci pour vos retours !!
- SulfolobusÉrudit
Avoir le meilleur classement possible à l'agrégation.Soleil a écrit:Bonjour,
Merci pour ces réponses bien utiles (j'ai fait l'acquisition du Pomerol !). J'ai commencé à regarder les rapports du jury des années précédentes : le programme est très vaste et les exigences précises et pointues, je comprends qu'il soit préférable de se consacrer à la préparation à l'Agrégation à temps plein !
Je sais que les postes dans le supérieur (CPGE, IUT) sont difficiles/quasi impossibles à obtenir, mais comment mettre toutes les chances de son côté ? Que faire en plus du fait d'être titulaire d'un doctorat et, le cas échéant, de l'agrégation ?
Oui. Quand tu seras agrégé pour peu que tu restes dans une région avec des prépas, tu devrais pouvoir en donner.Donner des khôlles en CPGE aide-t-il ? (et d'ailleurs, n'étant pas allée en CPGE, en quoi cela consiste-t-il vraiment ?)
Ce sont des interrogations orales qui visent à 1) préparer les oraux du concours, 2) détecter les incompréhensions du cours et y remédier, 3) faire un suivi de l'apprentissage des étudiants. Le format a beaucoup changé depuis mon époque en SVT, j'aurais bien du mal à te dire exactement à quoi ça ressemble aujourd'hui.
Ça sera très difficile (ou tu auras de la chance) si ta priorité est un poste dans le supérieur. Pour le secondaire, je ne peux pas te dire.Toulousaine ayant dû me résoudre à venir à Paris pour ma thèse, vous estimeriez à combien l'ancienneté nécessaire pour retrouver le merveilleux Sud ?
J'ai le parcours inverse : agreg puis thèse en biologie (en cours).J'aimerais savoir si parmi vous il y a des personnes qui ont sensiblement le même parcours que moi : doctorat en biologie (enfin, je ne suis qu'en première année, mais un dégoût déjà fort prononcé pour ce milieu sans morale - et je reste polie) mais volonté de reconversion dans l'enseignement ?
Si tu peux, essaie d'être monitrice à l'université, les L1 donnent une idée des terminales.Quelques témoignages seraient bienvenus, notamment concernant les premières mises en situation face aux élèves. Avez-vous eu des désillusions ? Globalement votre ressenti est-il plutôt positif ?
Je crois que personne ne peut répondre à cette question, tant le fait de se sentir bien à un endroit donné dépend de l'environnement de travail et des collègues (et de la situation familiale). Et les deux peuvent être super ou nuls tant dans la recherche que dans l'enseignement.Vous sentez-vous mieux que dans le milieu de la recherche (même avec des élèves souvent difficiles) ?
- Dr RaynalHabitué du forum
J'ai eu un parcours similaire : doctorat, puis pas de boulot ou travail gratis au labo, puis maitre auxiliaire (ancêtre du contractuel), puis Capes interne.
Je n'ai jamais eu d'élèves très difficiles (des fainéants, oui, des violents, jamais), mais je puis dire que l'essentiel des difficultés ne provient pas des élèves, mais d'une administration qui veux vous empêcher de penser par vous même, qui souhaite (euphémisme) vous imposer des façons de faire qui ne fonctionnent pas ou mal, et du conformisme béat de certains collègues (on me dit de faire comme ça, donc je fais...).
Il faut aussi bien se persuader que par rapport à la recherche, c'est une immense régression intellectuelle : il faut avoir à coté une activité "cérébrale" parallèle pour ne pas finir par devenir le meilleur de ses élèves...
Je n'ai jamais eu d'élèves très difficiles (des fainéants, oui, des violents, jamais), mais je puis dire que l'essentiel des difficultés ne provient pas des élèves, mais d'une administration qui veux vous empêcher de penser par vous même, qui souhaite (euphémisme) vous imposer des façons de faire qui ne fonctionnent pas ou mal, et du conformisme béat de certains collègues (on me dit de faire comme ça, donc je fais...).
Il faut aussi bien se persuader que par rapport à la recherche, c'est une immense régression intellectuelle : il faut avoir à coté une activité "cérébrale" parallèle pour ne pas finir par devenir le meilleur de ses élèves...
- Elsa_SVTNiveau 5
Raynal, j'adore te lire sur le forum (même si j'y suis assez discrète). Mais je te trouve assez extrême quand tu dis que "c'est une immense régression intellectuelle"! Mais je suis sûrement encore envahie par ma naïveté de nouvelle enseignante
Ici le parcours est celui d'une étudiante tombée dans la recherche lors de stage volontaire pendant l'été en labo. J'ai adoré. Je me suis piégée. Doctorat (2010, super) post-doc (2013, l'éclate à Montréal faut dire...!).
Je crois te comprendre lorsque tu parles de morale... même si je ne l'ai pas personnellement vécue "cette morale" je ne l'ai jamais comprise et d'autres amies en ont beaucoup souffert.
Je suis toujours sortie des codes (j'ai osé me marier, avoir mon fils pendant ma thèse annnnh l'horreur!!! ET osé avoir ma fille en post-doc annnnnh 2ème trahison haha) et en revenant en France, me relancer dans un post doc, dans des h passionnantes certes (et stimulantes j'en conviens) mais siiiii envahissantes!!!!!!!!!! sans vouloir finir chef de labo...Fallait trouver la logique de carrière là dedans quoi !
Alors mon mari casé dans un job en boîte privé sans devoir commercial (rare donc chanceux!), moi sensé repartir dans un post doc (bon labo, bon salaire...); je n'ai plus eu l'envie. J'en avais assez de ce milieu.
On me propose un poste en SVT, de 20h, 9 classes, 5 niveaux. Aucune idée de ce qui m'attendait. Je dis bien gentiment au revoir à ce poste de post doc, je dis bonjour ma nouvelle vie...
Et je bosse... je bosse, je découvre toutes les subtilités de ce milieu dont la morale peut être aussi délicate je dirais (encore une fois sans jamais en avoir souffert) et surtout la plaisir de travailler avec les élèves.
J'ai eu des élèves difficiles (sans être violents envers moi!) mais je les ai adorés.
J'ai changé d'établissement difficilement (mais les 3h de trajet par jour m'auront achevée) et ai occupé un post en lycée à temps partiel. Cette rentrée je repars en temps partiel, sans un établissement différent donc un esprit différent.
Je peux te dire que j'adore ce job. J'adore bosser pour et avec mes élèves. Je les trouve bien plus agréables que certains adultes. Je trouve ça bien plus simple...! Après cela ne fait que 3 ans, peut être que je changerai d'avis plus tard ! Avec l'usure ! :aaq:
Donc je fais partie des biologistes qui ont choisi d'être prof et qui adore l'être. Je me sens bien plus utile dans une classe qu'à la paillasse !
Bon j'arrête le roman ! oups
Ici le parcours est celui d'une étudiante tombée dans la recherche lors de stage volontaire pendant l'été en labo. J'ai adoré. Je me suis piégée. Doctorat (2010, super) post-doc (2013, l'éclate à Montréal faut dire...!).
Je crois te comprendre lorsque tu parles de morale... même si je ne l'ai pas personnellement vécue "cette morale" je ne l'ai jamais comprise et d'autres amies en ont beaucoup souffert.
Je suis toujours sortie des codes (j'ai osé me marier, avoir mon fils pendant ma thèse annnnh l'horreur!!! ET osé avoir ma fille en post-doc annnnnh 2ème trahison haha) et en revenant en France, me relancer dans un post doc, dans des h passionnantes certes (et stimulantes j'en conviens) mais siiiii envahissantes!!!!!!!!!! sans vouloir finir chef de labo...Fallait trouver la logique de carrière là dedans quoi !
Alors mon mari casé dans un job en boîte privé sans devoir commercial (rare donc chanceux!), moi sensé repartir dans un post doc (bon labo, bon salaire...); je n'ai plus eu l'envie. J'en avais assez de ce milieu.
On me propose un poste en SVT, de 20h, 9 classes, 5 niveaux. Aucune idée de ce qui m'attendait. Je dis bien gentiment au revoir à ce poste de post doc, je dis bonjour ma nouvelle vie...
Et je bosse... je bosse, je découvre toutes les subtilités de ce milieu dont la morale peut être aussi délicate je dirais (encore une fois sans jamais en avoir souffert) et surtout la plaisir de travailler avec les élèves.
J'ai eu des élèves difficiles (sans être violents envers moi!) mais je les ai adorés.
J'ai changé d'établissement difficilement (mais les 3h de trajet par jour m'auront achevée) et ai occupé un post en lycée à temps partiel. Cette rentrée je repars en temps partiel, sans un établissement différent donc un esprit différent.
Je peux te dire que j'adore ce job. J'adore bosser pour et avec mes élèves. Je les trouve bien plus agréables que certains adultes. Je trouve ça bien plus simple...! Après cela ne fait que 3 ans, peut être que je changerai d'avis plus tard ! Avec l'usure ! :aaq:
Donc je fais partie des biologistes qui ont choisi d'être prof et qui adore l'être. Je me sens bien plus utile dans une classe qu'à la paillasse !
Bon j'arrête le roman ! oups
- Dr RaynalHabitué du forum
Faut pas arrêter le roman,bien au contraire !
Lorsque je parle de régression intellectuelle, je veux souligner qu'entre la recherche, où il faut être "en pointe" dans son domaine tout en ayant une vue la plus large possible de ses implications et des progrès majeurs de sa discipline, et l'enseignement où le niveau de connaissances à faire acquérir reste basique, et où l'on doit subir en plus les oukases des pseudo sciences de l'éducation de la part de pontifes qui viennent tranquillement t'expliquer ce qu'est "la" recherche, il a un gouffre.
Mais il faut, c'est vrai, parfois des années avant de s'en apercevoir.
Lorsque je parle de régression intellectuelle, je veux souligner qu'entre la recherche, où il faut être "en pointe" dans son domaine tout en ayant une vue la plus large possible de ses implications et des progrès majeurs de sa discipline, et l'enseignement où le niveau de connaissances à faire acquérir reste basique, et où l'on doit subir en plus les oukases des pseudo sciences de l'éducation de la part de pontifes qui viennent tranquillement t'expliquer ce qu'est "la" recherche, il a un gouffre.
Mais il faut, c'est vrai, parfois des années avant de s'en apercevoir.
- Elsa_SVTNiveau 5
Je n'ai pas encore vécu ça faut dire...Même si j'en entends des vertes et des pas mûres... je fais un peu comme je veux faut dire. Mais dans le fond je suis d'accord avec toi et je te comprends.
(D'où mon temps partiel, car je tape dans le supérieur via les cours particuliers)
Mais tout de même, j'ai encore l'impression d'apprendre non stop, rien que ma remise à niveau en géologie me demande des heures de préparation car je retravaille tous les thèmes à enseigner au complet avec les bouquins de FAC, j'avance doucement mais sûrement...
Après je m'y amuse encore... on verra bien pour la suite ^^
(D'où mon temps partiel, car je tape dans le supérieur via les cours particuliers)
Mais tout de même, j'ai encore l'impression d'apprendre non stop, rien que ma remise à niveau en géologie me demande des heures de préparation car je retravaille tous les thèmes à enseigner au complet avec les bouquins de FAC, j'avance doucement mais sûrement...
Après je m'y amuse encore... on verra bien pour la suite ^^
- interpreteNiveau 2
Bonjour,
Je me permets de déterrer ce sujet parce que je me pose moi aussi des questions sur les différences entre GBG et SVTU. Le programme SVTU à première vue semble couvrir une grande partie du programme de GBG et avoir en plus tout un pan évolution/phylogénie/écologie (sans même parler de la géologie bien sûr). J’aurais voulu savoir si les notions couvertes en biochimie, microbiologie, biologie cellulaire, physiologie etc. (matières communes aux deux disciplines) sont vraiment traitées avec le même niveau d’expertise, ou bien si un candidat en GBG, de par son champ d’études plus restreint, est confronté à des exigences plus strictes qu’en SVT dont le champ d’études est quand même incroyablement vaste.
Merci d’avance !
Je me permets de déterrer ce sujet parce que je me pose moi aussi des questions sur les différences entre GBG et SVTU. Le programme SVTU à première vue semble couvrir une grande partie du programme de GBG et avoir en plus tout un pan évolution/phylogénie/écologie (sans même parler de la géologie bien sûr). J’aurais voulu savoir si les notions couvertes en biochimie, microbiologie, biologie cellulaire, physiologie etc. (matières communes aux deux disciplines) sont vraiment traitées avec le même niveau d’expertise, ou bien si un candidat en GBG, de par son champ d’études plus restreint, est confronté à des exigences plus strictes qu’en SVT dont le champ d’études est quand même incroyablement vaste.
Merci d’avance !
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