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- CasparProphète
C'est mon plan B, et ce sera lettres modernes ( je suis légèrement ambitieux comme garçon
- CathEnchanteur
Will.T a écrit:Financièrement, ça ne vaut absolument pas le coup de plus, il n'est pas forcément facile de concilier le travail de chef que tu découvre en faisant fonction et la préparation du concours.cath5660 a écrit:cath5660 a écrit:Le moins risqué, selon moi, est de demander un poste de "faisant fonction".Caspar Goodwood a écrit: Eh oui mais comme je l'ai dit plus haut: je souhaite avoir la légitimité du concours (pour me rassurer et peut-être par orgueil mal placé)
Mais l'un n'empêche pas l'autre: tu fais fonction pendant 1 an, pour voir...Et si c'est oui, tu passes le concours!
Oui mais...ça évite de se lancer pour découvrir qu'on n'aime pas.
- dandelionVénérable
Adjoint si tu es certifié ça ne va pas forcément t'amener aux Seychelles non? Ou alors formule barque+camping?
Pour moi, le gros problème de la fonction ce sont les réunions, fréquentes, longues, généralement sans ordre du jour (je ne sais pas quelle est la teneur de la formation mais s'ils pouvaient songer à inclure qu'une réunion ça contient un ordre du jour et que ça se fait en temps limité, ça ne serait pas mal). Et de travailler avec des gens qui sont vraiment vraiment incompétents (ceux qui ne savent pas envoyer un email, faire un inventaire, etc - dans le dernier endroit où j'ai travaillé, le CDI ne notait pas quels manuels avaient été distribués à qui, c'était juste ) et dont tu es responsable.
Le bureau des pleurs. Le jargon administratif.
Si tu penses pouvoir affronter tout ça, j'admire ton courage et ton abnégation, et je te conseille de foncer
Pour moi, le gros problème de la fonction ce sont les réunions, fréquentes, longues, généralement sans ordre du jour (je ne sais pas quelle est la teneur de la formation mais s'ils pouvaient songer à inclure qu'une réunion ça contient un ordre du jour et que ça se fait en temps limité, ça ne serait pas mal). Et de travailler avec des gens qui sont vraiment vraiment incompétents (ceux qui ne savent pas envoyer un email, faire un inventaire, etc - dans le dernier endroit où j'ai travaillé, le CDI ne notait pas quels manuels avaient été distribués à qui, c'était juste ) et dont tu es responsable.
Le bureau des pleurs. Le jargon administratif.
Si tu penses pouvoir affronter tout ça, j'admire ton courage et ton abnégation, et je te conseille de foncer
- CasparProphète
Je suis agrégé, et je plaisantais pour les Seychelles (de toute façon je prends des coups de soleil au mois de janvier et ma peau de pêche ne survivrait pas à un séjour sous les tropiques :aaf: )
Si j'ai bien compris, je peux passer le concours "première classe", c'est l'appellation officielle, pas un jugement de valeur) les épreuves sont les mêmes mais le ratio candidats/poste est beaucoup plus avantageux que pour le "deuxième classe", que passent les certifiés. (survol des rapports de jury)
Si j'ai bien compris, je peux passer le concours "première classe", c'est l'appellation officielle, pas un jugement de valeur) les épreuves sont les mêmes mais le ratio candidats/poste est beaucoup plus avantageux que pour le "deuxième classe", que passent les certifiés. (survol des rapports de jury)
- lisette83Érudit
Si le ratio est plus avantageux c'est aussi que si les certifiés ne gagnent pas immédiatement au change, les agrégés y perdent.Caspar Goodwood a écrit: Je suis agrégé, et je plaisantais pour les Seychelles (de toute façon je prends des coups de soleil au mois de janvier et ma peau de pêche ne survivrait pas à un séjour sous les tropiques )
Si j'ai bien compris, je peux passer le concours "première classe", c'est l'appellation officielle, pas un jugement de valeur) les épreuves sont les mêmes mais le ratio candidats/poste est beaucoup plus avantageux que pour le "deuxième classe", que passent les certifiés. (survol des rapports de jury)
- GrypheMédiateur
C'est surtout que tu es prio pour la première affectation, et ça, c'est toujours intéressant pour avoir l'académie que tu vises.Caspar Goodwood a écrit: Si j'ai bien compris, je peux passer le concours "première classe"
(Je ne parle pas du fait que ce soit juste ou injuste, mais en attendant, c'est une réalité, autant en profiter !)
- CasparProphète
J'avoue que je ne me suis pas encore penché sur tous ces détails, qui n'en sont d'ailleurs pas, mais le choix d'une affectation est pour moi plus important (j'ai beau être motivé, je ne souhaite pas non plus me retrouver dans une zone trop difficile), que l'aspect financier, même si cela compte aussi bien sûr.
- philannDoyen
albertine02 a écrit:Gryphe, je viens de lire ton message...tu me donnes envie de plein de choses : de travailler avec toi,d'être prof dans ton bahut, de passer ce concours aussi, tu vas peut-être réussir à me convaincre, figure-toi !!
mille mercis de ce que tu écris :etoilecoeur:
à quand le bahut Neo! ???
- Spoiler:
- c'est pas faute de relancer l'idée régulièrement!! hein!!
- MrBrightsideEmpereur
albertine02 a écrit:Gryphe, je viens de lire ton message...tu me donnes envie de plein de choses : de travailler avec toi,d'être prof dans ton bahut, de passer ce concours aussi, tu vas peut-être réussir à me convaincre, figure-toi !!
mille mercis de ce que tu écris :etoilecoeur:
Gryphe elle déchire.
Depuis le temps qu'on vous le dit !
- ErgoDevin
Albertine, tu rejoins la liste d'attente !
Caspar, bon courage ! Pour avoir eu une administration relativement parfaite l'an dernier, avec la cohésion que ça créait en salle des profs (par opposition aux petites luttes internes de cette année), ça fait aussi partie des discussions que j'ai eues avec pas mal de gens.
Mon adjointe adorée de l'an dernier m'avait assez longuement parlé de ça - la voir travailler était passionnant. Sur le plan professionnel, elle m'a formée (pas assez, hélas ) et sur le plan humain, elle apportait beaucoup. Par contre, oui, quelle organisation !
Caspar, bon courage ! Pour avoir eu une administration relativement parfaite l'an dernier, avec la cohésion que ça créait en salle des profs (par opposition aux petites luttes internes de cette année), ça fait aussi partie des discussions que j'ai eues avec pas mal de gens.
Mon adjointe adorée de l'an dernier m'avait assez longuement parlé de ça - la voir travailler était passionnant. Sur le plan professionnel, elle m'a formée (pas assez, hélas ) et sur le plan humain, elle apportait beaucoup. Par contre, oui, quelle organisation !
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- LefterisEsprit sacré
Un de mes ex-collègues s'est reconverti comme moi , il est parti aux IRA et aux dernières nouvelles, il était ASU, enfin AENES. Il avait une formation juridique à la base. Il m'a dit que là-bas, la chose dont on parlait ad nauseam, puisque ça prépare à tous les corps de la FP, c'était la LOLF, comment "manager" pour faire bosser plus et réduire les coûts.Reine Margot a écrit:attention à une chose: je me suis retrouvée cette année dans une situation quasi-similaire à la tienne: admissible à un concours d'attaché, cadre A, alors que ma formation 1ere est prof. Malgré la formation à l'IRA, on (des irarques) m'a bien prévenue que ça ne suffirait pas et qu'il faut bosser d'arrache-pied pour se mettre à niveau -connaissances juridiques, etc-, on m'a dit qu'il fallait s'attendre à ne plus avoir de vie pendant plusieurs années. j'ai laissé tomber.
il faut aimer le côté hiérarchique et tu seras en sandwich entre les profs, jamais contents, et ta hiérarchie à toi, et les parents, et les élèves, et les élus, etc. bref, mieux vaut être motivé.
Ce qui l'arrangeait, lui , outre la situation conflictuelle qu'il vivait, c'était la possibilité de muter géographiquement en changeant de métier (sinon, il était bloqué longtemps à Paris) , ce qu'il a réussi à faire. De fait, on trouve des postes même dans des toutes petites villes.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LJeanjeauNiveau 6
Pêle-mêle de ce que j'ai lu ici ou là dans ce fil :
- Faire fonction pour préparer le concours, pourquoi pas. Mais l'expérience montre que c'est assez peu porteur pour la réussite au concours la même année (je n'ai jamais su si c'était à cause d'un excès de confiance des candidats ou d'une attente plus élevée du jruy. Un peu des deux sans doute). L'idéal est de faire fonction, puis de réintégrer l'enseignement et de passer le concours 1 an ou 2 plus tard.
- Pour ce qui est du salaire : au tout début de carrière on ne sent pas trop la différence (voire, pour ceux qui font des heures supp', on perd de l'argent). Mais la carrière est beaucoup plus rapide et au bout de 4 ou 5 ans le différentiel est assez conséquent. Je ne suis pas de ceux qui se plaignent de leur salaire, en tout cas !
- Pour ce qui est de l'obéissance à la hiérarchie ... oui, il faut s'y résoudre, au moins un petit peu, et de façon assez pressente sur les questions "administratives" et techniques. Après, il faut savoir que l'autonomie croissante des établissements laisse une relative marge de manoeuvre. On le voit bien avec la mise en place de la réforme du lycée : chaque proviseur l'adapte à ses convictions pédagogiques, et je n'ai pas encore croisé de gens virés parce qu'ils n'avaient pas mis l'AP en place "dans la ligne", par exemple.
- L'important, que ce soit au concours ou après dans le boulot, c'est d'avoir des convictions fortes, quelles qu'elles soient (dans la limite des valeurs de la République, s'entend ...). l'institution cherche des gens capables de résister à la pression, de faire des choix et de les assumer.
- Ce n'est pas un métier tranquille du tout, nulle part, si on s'y investit. L'idée qu'on puisse "faciliter le travail des autres " est certes séduisante et une bonne ligne directrice. Mais "les autres" sont si divers, avec des intérêts si divergents, qu'il faut se résoudre à susciter du mécontentement, à gérer des tensions. Ce n'est pas toujours le plus facile, surtout avec des gens qu'on apprécie. Mais le regard des autres sur toi changera, forcément, et il faut s'y préparer. En fait il faut se dire que si on ne peut pas s'entendre avec tout le monde, on ne peut pas non plus - sauf exceptions hélas réelles - se mettre tout le monde à dos. Nos choix font forcément toujours des mécontents ... et des satisfaits.
- C'est un métier passionnant ... à condition de savoir s'en détacher et préserver un "à côté". Sinon, de toute façon, en 10 ans, on est liquidé.
- Enfin, il ne faut pas se l'occulter, c'est une profession qui nécessite d'avoir une vie personnelle équilibrée, sinon ça peut vite devenir le bordel, et à la maison, et au bureau.
5 ans ? On a dû s'y croiser alors. Je l'ai fréquenté pendant ma prépa concours, donc l'année scolaire 2006-2007.
Roooh .... ça n'existe pas, les chefs fumistes ... si ?
- Faire fonction pour préparer le concours, pourquoi pas. Mais l'expérience montre que c'est assez peu porteur pour la réussite au concours la même année (je n'ai jamais su si c'était à cause d'un excès de confiance des candidats ou d'une attente plus élevée du jruy. Un peu des deux sans doute). L'idéal est de faire fonction, puis de réintégrer l'enseignement et de passer le concours 1 an ou 2 plus tard.
- Pour ce qui est du salaire : au tout début de carrière on ne sent pas trop la différence (voire, pour ceux qui font des heures supp', on perd de l'argent). Mais la carrière est beaucoup plus rapide et au bout de 4 ou 5 ans le différentiel est assez conséquent. Je ne suis pas de ceux qui se plaignent de leur salaire, en tout cas !
- Pour ce qui est de l'obéissance à la hiérarchie ... oui, il faut s'y résoudre, au moins un petit peu, et de façon assez pressente sur les questions "administratives" et techniques. Après, il faut savoir que l'autonomie croissante des établissements laisse une relative marge de manoeuvre. On le voit bien avec la mise en place de la réforme du lycée : chaque proviseur l'adapte à ses convictions pédagogiques, et je n'ai pas encore croisé de gens virés parce qu'ils n'avaient pas mis l'AP en place "dans la ligne", par exemple.
- L'important, que ce soit au concours ou après dans le boulot, c'est d'avoir des convictions fortes, quelles qu'elles soient (dans la limite des valeurs de la République, s'entend ...). l'institution cherche des gens capables de résister à la pression, de faire des choix et de les assumer.
- Ce n'est pas un métier tranquille du tout, nulle part, si on s'y investit. L'idée qu'on puisse "faciliter le travail des autres " est certes séduisante et une bonne ligne directrice. Mais "les autres" sont si divers, avec des intérêts si divergents, qu'il faut se résoudre à susciter du mécontentement, à gérer des tensions. Ce n'est pas toujours le plus facile, surtout avec des gens qu'on apprécie. Mais le regard des autres sur toi changera, forcément, et il faut s'y préparer. En fait il faut se dire que si on ne peut pas s'entendre avec tout le monde, on ne peut pas non plus - sauf exceptions hélas réelles - se mettre tout le monde à dos. Nos choix font forcément toujours des mécontents ... et des satisfaits.
- C'est un métier passionnant ... à condition de savoir s'en détacher et préserver un "à côté". Sinon, de toute façon, en 10 ans, on est liquidé.
- Enfin, il ne faut pas se l'occulter, c'est une profession qui nécessite d'avoir une vie personnelle équilibrée, sinon ça peut vite devenir le bordel, et à la maison, et au bureau.
Gryphe a écrit:Vous allez me faire rougir...
Il y a un forum qui prépare au concours perdir (j'avais un groupe de travail là-bas il y a 5 ans, enfin plus précisément sur une version antérieure du site) - http://personnel-de-direction.fr/index.php?option=com_kunena&view=listcat&catid=0&Itemid=126 -
mais un groupe de travail sur Neo est tout à fait possible aussi.
5 ans ? On a dû s'y croiser alors. Je l'ai fréquenté pendant ma prépa concours, donc l'année scolaire 2006-2007.
V.Marchais a écrit:Je pense aussi que, si tu n'es pas complètement fumiste, c'est un travail de dingue - avec souvent retentissements sur le couple si j'en crois l'expérience de plusieurs amis.
Il faut aimer la paperasse, l'administratif, et être très bien organisé (pas pour moi, donc).
Roooh .... ça n'existe pas, les chefs fumistes ... si ?
- RobinFidèle du forum
Non, vous n'êtes pas fou à lier. Je m'étais posé moi aussi la question en 96 et j'ai été "faisant fonction" (détaché) dans un collège sensible de 900 élèves dans le 92 (Asnières), où j'ai travaillé avec un principal remarquable l'année où il prenait sa retraite, avant de passer et d'obtenir le concours.
J'ai été adjoint pendant quelques années, avant de redevenir prof (ma véritable vocation) ; j'avais été chef d'établissement dans le privé sous contrat pendant 4 ans, avant de passer le CAPES en 90.
Faites attention cependant au discours officiel : "vous êtes désormais de l'autre côté de la barrière. Habillez-vous en "chef d'établissement" et oubliez que vous avez été enseignant."
Mettez une cravate et habillez-vous comme vous voulez, mais n'oubliez jamais que vous avez été enseignant. Allez "sur le terrain", mettez les mains dans le cambouis, ne vous réfugiez pas pas dans votre bureau derrière des textes et des formules toutes faites... Des chefs d'établissement, des adjoints, ds administrateurs, il en faut, mais ce dont l'E.N. a surtout besoin, c'est d'humanité, d'honnêteté et de droiture.
J'ai été adjoint pendant quelques années, avant de redevenir prof (ma véritable vocation) ; j'avais été chef d'établissement dans le privé sous contrat pendant 4 ans, avant de passer le CAPES en 90.
Faites attention cependant au discours officiel : "vous êtes désormais de l'autre côté de la barrière. Habillez-vous en "chef d'établissement" et oubliez que vous avez été enseignant."
Mettez une cravate et habillez-vous comme vous voulez, mais n'oubliez jamais que vous avez été enseignant. Allez "sur le terrain", mettez les mains dans le cambouis, ne vous réfugiez pas pas dans votre bureau derrière des textes et des formules toutes faites... Des chefs d'établissement, des adjoints, ds administrateurs, il en faut, mais ce dont l'E.N. a surtout besoin, c'est d'humanité, d'honnêteté et de droiture.
- GrypheMédiateur
Merci Robin pour ces belles paroles.Robin a écrit:n'oubliez jamais que vous avez été enseignants. Allez "sur le terrain", mettez les mains dans le cambouis, ne vous réfugiez pas pas dans votre bureau derrière des textes et des formules toutes faites... Des chefs d'établissement, des adjoints, ds administrateurs, il en faut, mais ce dont l'E.N. a surtout besoin, c'est d'humanité, d'honnêteté et de droiture.
- lisette83Érudit
En tout cas c'est très courageux car beaucoup de collègues en salle des profeseurs sont d'accord pour en voir les difficultés et aucun n'envie l'équipe de direction.
- CasparProphète
Merci à tous pour vos remarques et conseils avisés, en particulier à Gryphe, LJeanjeau et Robin. Je suis bien conscient de toutes les difficultés qui m'attendent (sans oublier ce petit détail qu'est le concours de recrutement )
J'attends de toute façons les résultats du mouvement intra. Si je suis muté en lycée (peu probable mais pas impossible) mon projet sera mis de côté pour au moins deux ou trois ans, sinon...suite au prochain épisode. Ma principale peur étant de ne pas avoir l'autorité et le charisme nécessaires mais il faut bien prendre quelques risques dans la vie
J'attends de toute façons les résultats du mouvement intra. Si je suis muté en lycée (peu probable mais pas impossible) mon projet sera mis de côté pour au moins deux ou trois ans, sinon...suite au prochain épisode. Ma principale peur étant de ne pas avoir l'autorité et le charisme nécessaires mais il faut bien prendre quelques risques dans la vie
- User5899Demi-dieu
Beaucoup de CdE ayant un charisme d'huître chaude, ne craignez rienCaspar Goodwood a écrit:Ma principale peur étant de ne pas avoir l'autorité et le charisme nécessaires mais il faut bien prendre quelques risques dans la vie
Sinon, merci à Robin pour ces paroles essentielles.
- CasparProphète
Vous ne me rassurez guère: aucune envie d'être une huître chaude de plus
- User5899Demi-dieu
Meuh non, ce n'est pas la fonction qui crée l'huître...Caspar Goodwood a écrit: Vous ne me rassurez guère: aucune envie d'être une huître chaude de plus
- CasparProphète
Peur d'être déjà une huître en fait, d'où mes doutes. :Descartes:
- philannDoyen
Caspar,
J'ai reçu pas plus tard qu'aujourd'hui u mail du rectorat de Versailles avec pour objet: Devenir Personnel d'encadrement!!!
Ils organisent deux réunions d'info... Je crois qu'ils cherchent à recruter actuellement et cela m'étonnerait que ça ne concerne que l'ac. de Versailles!!
T'arrives peut-être en prime au bon moment!!
J'ai reçu pas plus tard qu'aujourd'hui u mail du rectorat de Versailles avec pour objet: Devenir Personnel d'encadrement!!!
Ils organisent deux réunions d'info... Je crois qu'ils cherchent à recruter actuellement et cela m'étonnerait que ça ne concerne que l'ac. de Versailles!!
T'arrives peut-être en prime au bon moment!!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- CasparProphète
J'entends depuis très longtemps qu'on manque de CDE et qu'ils n'arrivent pas à en recruter c'est là que j'interviens et que je les éblouis tous avec mon charisme d'huître bien fraîche
- User5899Demi-dieu
Caspar Goodwood a écrit: J'entends depuis très longtemps qu'on manque de CDE et qu'ils n'arrivent pas à en recruter c'est là que j'interviens et que je les éblouis tous avec mon charisme d'huître bien fraîche
- DionysosFidèle du forum
Robin a écrit:Non, vous n'êtes pas fou à lier. Je m'étais posé moi aussi la question en 96 et j'ai été "faisant fonction" (détaché) dans un collège sensible de 900 élèves dans le 92 (Asnières), où j'ai travaillé avec un principal remarquable l'année où il prenait sa retraite, avant de passer et d'obtenir le concours.
J'ai été adjoint pendant quelques années, avant de redevenir prof (ma véritable vocation) ; j'avais été chef d'établissement dans le privé sous contrat pendant 4 ans, avant de passer le CAPES en 90.
Faites attention cependant au discours officiel : "vous êtes désormais de l'autre côté de la barrière. Habillez-vous en "chef d'établissement" et oubliez que vous avez été enseignant."
Mettez une cravate et habillez-vous comme vous voulez, mais n'oubliez jamais que vous avez été enseignant. Allez "sur le terrain", mettez les mains dans le cambouis, ne vous réfugiez pas pas dans votre bureau derrière des textes et des formules toutes faites... Des chefs d'établissement, des adjoints, ds administrateurs, il en faut, mais ce dont l'E.N. a surtout besoin, c'est d'humanité, d'honnêteté et de droiture.
Vous avez un parcours atypique ! Mais puisque vous l'avez été : quelles sont les prérequis pour être perdir dans le privé sous contrat ?
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- RobinFidèle du forum
Dionysos a écrit:Robin a écrit:Non, vous n'êtes pas fou à lier. Je m'étais posé moi aussi la question en 96 et j'ai été "faisant fonction" (détaché) dans un collège sensible de 900 élèves dans le 92 (Asnières), où j'ai travaillé avec un principal remarquable l'année où il prenait sa retraite, avant de passer et d'obtenir le concours.
J'ai été adjoint pendant quelques années, avant de redevenir prof (ma véritable vocation) ; j'avais été chef d'établissement dans le privé sous contrat pendant 4 ans, avant de passer le CAPES en 90.
Faites attention cependant au discours officiel : "vous êtes désormais de l'autre côté de la barrière. Habillez-vous en "chef d'établissement" et oubliez que vous avez été enseignant."
Mettez une cravate et habillez-vous comme vous voulez, mais n'oubliez jamais que vous avez été enseignant. Allez "sur le terrain", mettez les mains dans le cambouis, ne vous réfugiez pas pas dans votre bureau derrière des textes et des formules toutes faites... Des chefs d'établissement, des adjoints, ds administrateurs, il en faut, mais ce dont l'E.N. a surtout besoin, c'est d'humanité, d'honnêteté et de droiture.
Vous avez un parcours atypique ! Mais puisque vous l'avez été : quelles sont les prérequis pour être perdir dans le privé sous contrat ?
Je suis effectivement complètement atypique ! Je n'ai jamais voulu être directeur dans l'enseignement catholique. On me l'a demandé comme "un service d'Eglise" (sic !) et je me suis retrouvé à diriger un établissement avec internat en donnant 16 heures de cours de philo par semaine. Je ne comptais pas mes heures et je faisais tout (les réunions de chantier, les bulletins de salaire des personnels non payés par l'E.N., etc.)... Le directeur (prêtre) était parti en dépression et son adjoint (prêtre aussi) avait été muté pour une relation amoureuse avec une religieuse (ce qui est normal, après tout, mais pas dans ce milieu). J'ai quand même tenu trois ans (je vous passe tous les problèmes à affronter) et j'ai réussi, je pense à redresse la barre (avec l'aide de Dieu ?) . Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de rester dans le public. Le monde catholique, c'est quelque chose d'inimaginable et il faut être tombé dedans comme Astérix, à moins que vous ne connaissiez l'air et la chanson et dans ce cas allez-y, mais ce qu'ils recherchent actuellement, ce sont des gens à poigne et des gestionnaires sans état d'âme. Il vaut mieux le savoir. Si vous voulez quand même franchir le pas, je veux bien vous expliquer deux ou trois trucs, mais pas sur néo... Je ne veux pas passer davantage pour un fada, même en édulcorant la vérité (je plains le nouveau pape !).
- CasparProphète
Des gestionnaires sans état d'âme? Ce n'est pas très catholique.
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