- Lizzy.BNiveau 5
Bonjour !
Alors que la rentrée se rapproche dangereusement, j'ai revu ma progression annuelle en me disant que je n'allais certainement pas pouvoir traiter tous les sujets prévus dans les 19 heures qu'il me reste avec mes 3e latinistes. J'ai également constaté avec angoisse que beaucoup de points de langue essentiels n'avaient pas encore été traités.
J'ai passé l'année à travailler sur ce qui aurait dû être acquis depuis la 5e / 4e, c'est-à-dire le système cas/fonctions, les 3 premières déclinaisons, les 5 conjugaisons, l'indicatif (présent, imparfait, parfait), l'impératif, le subjonctif présent (bof bof), les adjectifs des deux classes... Attention, je ne voudrais surtout pas laisser penser que la collègue qui m'a précédée n'a rien fait avec eux ! Au contraire, pour avoir jeté un oeil sur les cahiers des années passées, tous ces points de langue ont bien été vus ... mais visiblement pas retenus.
Je ne sais pas si vous êtes confrontés au même cas, mais j'ai l'impression que les élèves - même les meilleurs - oublient la grammaire d'une année sur l'autre, et pas qu'un peu !
Tout ça pour revenir à mon souci du moment : il me reste donc 19h avec les 3e, et j'aimerais pouvoir traiter encore quelques points vraiment essentiels, histoire de ne pas handicaper les quelques uns qui poursuivront l'option au lycée. Quels points privilégieriez-vous ?
Je pensais à :
- pronoms personnels,
- is / ea / id et hic / iste / ille
- 4e et 5e déclinaisons
- pronoms relatifs ou interrogatifs ?
J'aimerais au moins qu'ils aient entendu parler de ces points-là, mais en même temps, je me vois mal leur faire apprendre des tableaux par coeur en fin d'année : bonjour le découragement ! Et puis, quel intérêt s'ils n'ont pas le temps de les employer en thème ou en version ?
De même, ils ignorent encore ce qu'est un ablatif absolu, une proposition infinitive, l'expression de l'ordre, du but, etc. Je me rends compte que je ne las ai pas assez habitués au thème : ils ne savent presque pas construire une phrase en latin.
Je suis tiraillée entre la nécessité de leur faire acquérir des bases pour le lycée et la crainte de faire du bachotage rebutant et finalement inutile.
Que me conseillez-vous ? Comment abordez-vous la fin d'année avec vos 3e ?
Merci pour vos réponses
Dernière précision : mes 3e ont un bon esprit et sont plutôt bons élèves. Un profil positif, donc.
Alors que la rentrée se rapproche dangereusement, j'ai revu ma progression annuelle en me disant que je n'allais certainement pas pouvoir traiter tous les sujets prévus dans les 19 heures qu'il me reste avec mes 3e latinistes. J'ai également constaté avec angoisse que beaucoup de points de langue essentiels n'avaient pas encore été traités.
J'ai passé l'année à travailler sur ce qui aurait dû être acquis depuis la 5e / 4e, c'est-à-dire le système cas/fonctions, les 3 premières déclinaisons, les 5 conjugaisons, l'indicatif (présent, imparfait, parfait), l'impératif, le subjonctif présent (bof bof), les adjectifs des deux classes... Attention, je ne voudrais surtout pas laisser penser que la collègue qui m'a précédée n'a rien fait avec eux ! Au contraire, pour avoir jeté un oeil sur les cahiers des années passées, tous ces points de langue ont bien été vus ... mais visiblement pas retenus.
Je ne sais pas si vous êtes confrontés au même cas, mais j'ai l'impression que les élèves - même les meilleurs - oublient la grammaire d'une année sur l'autre, et pas qu'un peu !
Tout ça pour revenir à mon souci du moment : il me reste donc 19h avec les 3e, et j'aimerais pouvoir traiter encore quelques points vraiment essentiels, histoire de ne pas handicaper les quelques uns qui poursuivront l'option au lycée. Quels points privilégieriez-vous ?
Je pensais à :
- pronoms personnels,
- is / ea / id et hic / iste / ille
- 4e et 5e déclinaisons
- pronoms relatifs ou interrogatifs ?
J'aimerais au moins qu'ils aient entendu parler de ces points-là, mais en même temps, je me vois mal leur faire apprendre des tableaux par coeur en fin d'année : bonjour le découragement ! Et puis, quel intérêt s'ils n'ont pas le temps de les employer en thème ou en version ?
De même, ils ignorent encore ce qu'est un ablatif absolu, une proposition infinitive, l'expression de l'ordre, du but, etc. Je me rends compte que je ne las ai pas assez habitués au thème : ils ne savent presque pas construire une phrase en latin.
Je suis tiraillée entre la nécessité de leur faire acquérir des bases pour le lycée et la crainte de faire du bachotage rebutant et finalement inutile.
Que me conseillez-vous ? Comment abordez-vous la fin d'année avec vos 3e ?
Merci pour vos réponses
Dernière précision : mes 3e ont un bon esprit et sont plutôt bons élèves. Un profil positif, donc.
- marjoDoyen
Tu peux voir rapidement les 4e et 5e déclinaisons, ça se fait vite (en une heure, tu vois les deux déclinaisons en même temps, tu fais quelques exos et puis c'est bon). Même chose pour les pronoms personnels, is, ea, id et hic/iste/ille : je ne crois pas que les élèves sont sensés en retenir les déclinaisons par coeur, mais les identifier dans un texte. Pourquoi ne pas leur faire faire un peu de syntaxe : c'est un peu moins rébarbatif que la morpho (enfin je trouve !). La proposition infinitive, ce pourrait être une bonne idée. Bon, je ne t'aide pas vraiment à choisir !
On touche là un problème essentiel du programme de grammaire en latin, qui est son caractère complètement irréaliste : quand je vois qu'il faudrait aborder l'ablatif absolu en 5e, ça me fait bien rigoler. En même temps, c'est vrai que de nombreuses leçons permettent de consolider les acquis : quand on fait les adjectifs de la 1ère classe, on révise les 1ère et 2e déclinaisons ; quand on voit la formation du superlatif, on révise la déclinaison des adjectifs de la 1ère classe ; quand on travaille sur l'ablatif absolu, on revoit les participes...
En tout cas, ne t'inquiète pas pour tes élèves qui partiront au lycée : si je te disais ce que mes 3e actuels savent faire en grammaire, tu serais soulagée ! Mais je ne le dirai pas parce que je suis morte de honte... Heureusement que les 4e qui suivent sont des petits champions en grammaire et adorent la traduction ! Pourtant, ce n'est qu'en cette fin d'année de 4e que j'ai réussi à leur faire avoir un niveau correct en grammaire, c'est-à-dire un niveau qui permette de traduire de petites phrases, sans forcément omettre 75% de la phrase ! Quand on aura vu avec eux la voix passive, le subjonctif et les subordonnées, je m'estimerai satisfaite.
On touche là un problème essentiel du programme de grammaire en latin, qui est son caractère complètement irréaliste : quand je vois qu'il faudrait aborder l'ablatif absolu en 5e, ça me fait bien rigoler. En même temps, c'est vrai que de nombreuses leçons permettent de consolider les acquis : quand on fait les adjectifs de la 1ère classe, on révise les 1ère et 2e déclinaisons ; quand on voit la formation du superlatif, on révise la déclinaison des adjectifs de la 1ère classe ; quand on travaille sur l'ablatif absolu, on revoit les participes...
En tout cas, ne t'inquiète pas pour tes élèves qui partiront au lycée : si je te disais ce que mes 3e actuels savent faire en grammaire, tu serais soulagée ! Mais je ne le dirai pas parce que je suis morte de honte... Heureusement que les 4e qui suivent sont des petits champions en grammaire et adorent la traduction ! Pourtant, ce n'est qu'en cette fin d'année de 4e que j'ai réussi à leur faire avoir un niveau correct en grammaire, c'est-à-dire un niveau qui permette de traduire de petites phrases, sans forcément omettre 75% de la phrase ! Quand on aura vu avec eux la voix passive, le subjonctif et les subordonnées, je m'estimerai satisfaite.
- lisette83Érudit
Bonsoir,
Combien pensent continuer le Latin ensuite? cela conditionne aussi l'importance des acquis à avoir.
Combien pensent continuer le Latin ensuite? cela conditionne aussi l'importance des acquis à avoir.
- ProvenceEnchanteur
L'avantage des méthodes anciennes, c'est qu'elles sont progressives et qu'elles proposent un réinvestissement constant de ce qui a été vu.Lizzy.B a écrit:
Je ne sais pas si vous êtes confrontés au même cas, mais j'ai l'impression que les élèves - même les meilleurs - oublient la grammaire d'une année sur l'autre, et pas qu'un peu !
Je trouve intéressant de leur faire travailler la proposition relative pour les liens avec la grammaire française, de même que la proposition infinitive et l'ablatif absolu. La distinction entre pronoms réfléchis et non réfléchis aussi est intéressante.Je pensais à :
- pronoms personnels,
- is / ea / id et hic / iste / ille
- 4e et 5e déclinaisons
- pronoms relatifs ou interrogatifs ?
Tu trouves vraiment décourageant d'apprendre des tableaux?J'aimerais au moins qu'ils aient entendu parler de ces points-là, mais en même temps, je me vois mal leur faire apprendre des tableaux par coeur en fin d'année : bonjour le découragement !
Je n'ai jamais trouvé la grammaire latine rébarbative. :|marjolie.june a écrit: Pourquoi ne pas leur faire faire un peu de syntaxe : c'est un peu moins rébarbatif que la morpho (enfin je trouve !).
Je le vois en 3e (et je regarde les programmes d'un oeil distrait).On touche là un problème essentiel du programme de grammaire en latin, qui est son caractère complètement irréaliste : quand je vois qu'il faudrait aborder l'ablatif absolu en 5e, ça me fait bien rigoler.
D'où l'intérêt, à mon avis, de ne donner aux élèves que ce qu'ils sont capables de traduire: du latin fabriqué ou trafiqué plutôt que des textes authentiques.Pourtant, ce n'est qu'en cette fin d'année de 4e que j'ai réussi à leur faire avoir un niveau correct en grammaire, c'est-à-dire un niveau qui permette de traduire de petites phrases, sans forcément omettre 75% de la phrase !
- DerborenceModérateur
Entièrement d'accord avec Provence !
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- marjoDoyen
C'est la morphologie, pas la grammaire toute entière que je trouve rébarbative au bout d'un moment. Je préfère largement travailler sur la syntaxe, car là on réfléchit vraiment. La morphologie, c'est du par coeur, et peu de réflexion je trouve.
Je suis entièrement d'accord et c'est ce que je fais : j'écris et fabrique moi-même les phrases que je donne aux élèves lorsqu'on termine l'étude d'un point de grammaire par la traduction de quelques petites phrases. Mais c'est un sacré travail...
D'où l'intérêt, à mon avis, de ne donner aux élèves que ce qu'ils sont capables de traduire: du latin fabriqué ou trafiqué plutôt que des textes authentiques.
Je suis entièrement d'accord et c'est ce que je fais : j'écris et fabrique moi-même les phrases que je donne aux élèves lorsqu'on termine l'étude d'un point de grammaire par la traduction de quelques petites phrases. Mais c'est un sacré travail...
- ProvenceEnchanteur
marjolie.june a écrit:
Je suis entièrement d'accord et c'est ce que je fais : j'écris et fabrique moi-même les phrases que je donne aux élèves lorsqu'on termine l'étude d'un point de grammaire par la traduction de quelques petites phrases. Mais c'est un sacré travail...
Je suis une méthode ancienne qui permet aux élèves de beaucoup traduire; ça ne représente pas pour moi beaucoup de travail puisque la méthode est bien conçue.
- marjoDoyen
Est-ce que je peux te demander de quelle méthode il s'agit ?
- ProvenceEnchanteur
marjolie.june a écrit:Est-ce que je peux te demander de quelle méthode il s'agit ?
Bien sûr!
J'utilise Invitation au latin (édition des années 1990 ).
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http://www.priceminister.com/offer/buy/313563/Gason-Jacques-Latin-3eme-Invitation-Au-Latin---De-Cesar-A-Marc-Aurele-Livre.html#sort=0&filter=20
Tu peux aussi t'appuyer sur Salvete:
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ou sur:
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http://www.amazon.fr/Initiation-aux-lettres-latines-4e/dp/2210474906
- Lizzy.BNiveau 5
Merci pour vos réponses précises !
Pour répondre à Lisette, je ne sais pas exactement combien comptent poursuivre, il me semble que ce n'est pas encore très clair pour eux. J'espère parvenir à convaincre ceux qui hésitent encore. Par contre, je vois très bien ceux qui ne continueront pas l'an prochain ; bizarrement, ils sont beaucoup moins indécis .
Je sais que ceux-là risquent de basculer du côté obscur si l'on fait trop de grammaire.
Je suis entièrement d'accord avec toi Provence, en ce qui concerne les méthodes anciennes : je possède des specimens de l'Invitation au latin et de Salvete!, et je suis de plus en plus convaincue de l'efficacité des textes préfabriqués, par rapport aux textes authentiques, même simplifiés.
Je n'enseigne que depuis l'an dernier, et j'essaie tant bien que mal de trouver une méthode avec laquelle je puisse être à l'aise. Pour l'instant je pioche dans divers manuels (mes élèves n'en ont pas), je tape des textes, des exercices, des évaluations, je découpe, je bricole (ça fait beaucoup rire mes collègues en salle des profs, j'ai toujours un bâton de colle à la main), mais je ne suis pas satisfaite, et cela se ressent dans ma progression.
Je dois avoir le défaut du prof débutant : je cherche absolument à traiter le programme, au lieu de suivre mon instinct et le rythme d'apprentissage des élèves. J'y arrive très bien en 5e, sûrement parce qu'on part de zéro, mais pour les niveaux supérieurs, que je n'ai pas eus les années précédentes, l'adaptation est plus longue et difficile.
J'ai également peur de surestimer mes élèves, en pensant qu'ils sont les mêmes que l'élève que j'étais : j'adorais la grammaire latine, que je trouvais rassurante dans sa régularité, et je n'avais pas peur d'apprendre ces fameux tableaux de déclinaisons/conjugaisons. En fait, j'ai peur de les surcharger de morphologie, d'autant qu'en stage on nous pousse à faire de nos élèves des lecteurs et non des traducteurs (spéciale dédicace à tous les traumatisés des discours de l'IUFM )... Franchement... Comme si on pouvait lire Cicéron ou Virgile sans connaître le système des cas et des déclinaisons !
Après, bien sûr, faire de la morphologie juste pour se satisfaire de connaître son tableau par coeur, c'est absolument inutile. Je comprends pourquoi tu insistes sur la syntaxe et les liens à faire avec le français, tu as entièrement raison : c'est en manipulant la langue qu'ils se sentiront plus à l'aise avec le latin, puis avec leur propre langue.
En tout cas, vos messages me rassurent, je peux me tourner vers les phrases fabriquées sans culpabilité.
Si je comprends bien, du coup : pour la fin de l'année, je peux proposer plutôt de la syntaxe, ou en tout cas essayer de leur faire réutiliser tout ce qu'ils ont déjà vu et appris, leur faire manipuler le latin (traduction ou thème), sans paniquer, sans les presser.
Tant pis pour les points de civilisation non traités, on respire un bon coup et sursum corda !
Pour répondre à Lisette, je ne sais pas exactement combien comptent poursuivre, il me semble que ce n'est pas encore très clair pour eux. J'espère parvenir à convaincre ceux qui hésitent encore. Par contre, je vois très bien ceux qui ne continueront pas l'an prochain ; bizarrement, ils sont beaucoup moins indécis .
Je sais que ceux-là risquent de basculer du côté obscur si l'on fait trop de grammaire.
Je suis entièrement d'accord avec toi Provence, en ce qui concerne les méthodes anciennes : je possède des specimens de l'Invitation au latin et de Salvete!, et je suis de plus en plus convaincue de l'efficacité des textes préfabriqués, par rapport aux textes authentiques, même simplifiés.
Je n'enseigne que depuis l'an dernier, et j'essaie tant bien que mal de trouver une méthode avec laquelle je puisse être à l'aise. Pour l'instant je pioche dans divers manuels (mes élèves n'en ont pas), je tape des textes, des exercices, des évaluations, je découpe, je bricole (ça fait beaucoup rire mes collègues en salle des profs, j'ai toujours un bâton de colle à la main), mais je ne suis pas satisfaite, et cela se ressent dans ma progression.
Je dois avoir le défaut du prof débutant : je cherche absolument à traiter le programme, au lieu de suivre mon instinct et le rythme d'apprentissage des élèves. J'y arrive très bien en 5e, sûrement parce qu'on part de zéro, mais pour les niveaux supérieurs, que je n'ai pas eus les années précédentes, l'adaptation est plus longue et difficile.
J'ai également peur de surestimer mes élèves, en pensant qu'ils sont les mêmes que l'élève que j'étais : j'adorais la grammaire latine, que je trouvais rassurante dans sa régularité, et je n'avais pas peur d'apprendre ces fameux tableaux de déclinaisons/conjugaisons. En fait, j'ai peur de les surcharger de morphologie, d'autant qu'en stage on nous pousse à faire de nos élèves des lecteurs et non des traducteurs (spéciale dédicace à tous les traumatisés des discours de l'IUFM )... Franchement... Comme si on pouvait lire Cicéron ou Virgile sans connaître le système des cas et des déclinaisons !
Après, bien sûr, faire de la morphologie juste pour se satisfaire de connaître son tableau par coeur, c'est absolument inutile. Je comprends pourquoi tu insistes sur la syntaxe et les liens à faire avec le français, tu as entièrement raison : c'est en manipulant la langue qu'ils se sentiront plus à l'aise avec le latin, puis avec leur propre langue.
En tout cas, vos messages me rassurent, je peux me tourner vers les phrases fabriquées sans culpabilité.
Si je comprends bien, du coup : pour la fin de l'année, je peux proposer plutôt de la syntaxe, ou en tout cas essayer de leur faire réutiliser tout ce qu'ils ont déjà vu et appris, leur faire manipuler le latin (traduction ou thème), sans paniquer, sans les presser.
Tant pis pour les points de civilisation non traités, on respire un bon coup et sursum corda !
- NLM76Grand Maître
Beaucoup de thème et de version, en passant par l'analyse, oui, oui, oui.
Sur des phrases adaptées à leur niveau, évidemment !
On ne peut pas retenir les points de grammaire si on ne fait pas de thème et de version...
Macte uirtute !
Sur des phrases adaptées à leur niveau, évidemment !
On ne peut pas retenir les points de grammaire si on ne fait pas de thème et de version...
Macte uirtute !
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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