- SaraswatiNeoprof expérimenté
Bonjour,
J'espère que je suis dans la bonne rubrique.
Je vous transmets le CR que je viens de taper (pour le plus grand plaisir d'Henriette ) d'une conférence pédagogique à laquelle j'ai assisté le 18 février, en présence de 2 inspecteurs et 2 intervenants.
<> La réussite en classe de 2nde.
Objectif : Lutter contre le décrochage et les redoublements en 2nde.
Problème : les passages en 2nde générale sont trop insuffisants.
Il faut travailler davantage sur la liaison collège-lycée, notamment par exemple en demandant des F.I.L. pour travailler en équipe sur le problème.
Les nouveaux programmes prévoient l’accompagnement de l’élève en 2nde, avec notamment l’aide à l’orientation.
Intervention sur l’AI (intervenante) : un exemple de remédiation en AI. (Rappel : B.O. du 25 juin 1999 et du 11 avril 2002)
En amont : mise en place d’un système qui permette de reconnaître les difficultés et les faiblesses des élèves.
Étape 1 : analyser ce qui s’est passé (pb)
Étape 2 : proposer une remédiation
Objet : travail sur la langue et le lexique dans des écritures variées.
L’exemple :
Postparation à l’étude du début de Claude Gueux, Hugo.
Travail en classe entière : enrichir le portrait initial de Claude Gueux pour le rendre encore + élogieux (l’éloge a déjà été étudié).
Les problèmes révélés : des élèves n’ont pas réussi à amplifier, ils manquent de vocabulaire (mots et comparaisons inadaptés, incohérences dans le portrait final où Claude Gueux ressemblait à un monstre...). Ces élèves sont convoqués en AI (environ 7 élèves).
Objectif de l’AI : améliorer l’écriture en négociant et en choisissant parmi plusieurs propositions.
Phase 1: Manipulation : les élèves travaillent en groupes avec leurs copies, et doivent sélectionner les expansions du nom, métaphores à rajouter au texte d’Hugo.
Il s’agit d’une phase de négociation où les élèves discutent des propositions et décident de garder celles qui sont acceptables (travail par « tâtonnements et consensus »). Travail en salle pupitre si possible.
Phase 2: Nouveau choix : le professeur met à la disposition des élèves les copies des autres élèves, réparties en nombre égal mais de manière aléatoire. Les élèves refont le travail de la Phase 1 en relevant parmi les copies de leurs camarades les propositions qui leur plaisent, et les insèrent dans le texte (ils peuvent supprimer et remplacer les leurs).
Phase 3: Les textes produits sont proposés à la lecture de chaque groupe.
Intérêts : - montrer que les élèves ne sont pas stigmatisés
- leur montrer qu’ils ont la possibilité de progresser
- les élèves n’ont pas l’impression de faire un travail de langue mais d’écriture (alors qu’en fait ils manipulent les expansions du nom, les figures de style, le voc.)
- rassurer les élèves sur leurs compétences d’écriture
Prolongement en classe entière : écrire le procès de Claude Gueux, le jouer… donc le réécrire sous forme théâtrale.
Toutes les infos sur « réussir en seconde » à l’adresse suivante :
http://www2b.ac-lille.fr/weblettres/infos/Reussir_en_seconde/index.html (diaporama)
<> Comparaison d’un sujet de DNB (3e) et d’un sujet d’EAF (1ère).
- Sujet DNB 2007 : extrait des Misérables d’Hugo.
- Sujet EAF 2008 : Le Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, L’Homme qui rit de Hugo, L’Assommoir de Zola, Le Temps retrouvé de Proust (aberration au regard du sujet d’écriture d’invention).
L’idée : comparer les sujets et voir qu’ils ne sont pas si différents, mais qu’en même temps entre la 3e et la 1ère, c’est-à-dire en 2 ans seulement, on demande beaucoup aux élèves : ils doivent intérioriser tout le travail de construction du sens, et être arrivés à cette maîtrise.
Alors qu’au brevet on leur donne toutes les questions pour commenter le texte sans qu’ils s’en rendent compte, au bac ils doivent faire tout le travail en amont pour produire le commentaire directement (ou une dissert).
Les différences fondamentales : à partir des 2 textes d’Hugo → au DNB les questions sont posées sur la langue, alors qu’à l’EAF les questions se posent à partir d’une problématique littéraire.
Le sujet de DNB guide plus les élèves : parce qu’ils en ont besoin, et parce que l’objectif de l’épreuve est aussi de vérifier des connaissances et compétences acquises depuis l’entrée au collège.
L’EAF : l’étayage se fait au fur et à mesure, et en même temps que la construction du sens. La réflexion est implicite.
<> L’EAF.
Intervention par un autre intervenant.
(Toutes les infos à l’adresse suivante : http://www2b.ac-lille.fr/weblettres/infos/eaf/index.html (diaporama)).
Malheureusement cette partie de la conférence est un peu passée à la trappe car s’est engagé un débat sur la préparation à l’oral de l’EAF.
On n’évalue pas que des savoirs, mais aussi des savoir-faire.
Il faut prendre en compte les capacités d’analyse, de réflexion de l’élève.
Il faut rendre les élèves acteurs du processus d’apprentissage, faire en sorte qu’il s’intéresse, se documente, et éviter le psittacisme.
L’ORAL : devrait être
« un exposé répondant à une question suivi d’un entretien : ce qui impose au candidat de sortir du moule d’une leçon apprise pour prendre le risque – mesuré – d’une lecture qui ne soit pas parasitée par le souvenir contraignant d’une explication entendue en classe. » (extrait d’une enquête sur l’EAF – 2002).
L’exposé :
• On n’attend pas une LA ; l’exposé doit être une réponse organisée à une question.
• On ne demande pas au candidat de faire une sorte de commentaire composé oral, en bref, pas d’axes de lecture attendus ni même de plan structuré.
L’objectif est bien pour le candidat de répondre à une question selon une progression et une argumentation.
Pour arriver à ce résultat, il faut demander aux élèves d’être plus actifs devant les textes.
Transmettre la passion.
Demander aux élèves de faire la synthèse d’une LA, après avoir étudié le texte.
Il ne faut pas proposer et imaginer d’avance la question ! On peut en revanche proposer après la LA plusieurs questions susceptibles d’être posées par l’examinateur, et même demander aux élèves de trouver eux-mêmes ces questions.
Bref, il faut les faire participer à la construction du sens du texte, pour éviter le psittacisme le jour de l’oral.
En résumé : on n’attend pas une LA toute faite et répétée bêtement, surtout si elle ne prend pas en compte la question posée ! C’est là-dessus qu’il faut sanctionner.
On attend du candidat un exposé qui réponde à la question posée de manière réfléchie, organisée et argumentée, mais sans forcément attendre : « Dans une 1ère partie nous aborderons…, puis dans une 2e partie nous analyserons…, etc ».
La Question sur le texte : (travail de l’examinateur)
• Elle doit être claire et accessible :
- pas de décryptage par le candidat
- pas de métalangage abusif
• Elle doit inviter à une relecture du texte.
Voilà, ça s’arrête là pour les raisons évoquées ci-dessus, mais la suite est disponible à l’adresse donnée, il y a aussi une partie sur l’écrit.
J'espère que je suis dans la bonne rubrique.
Je vous transmets le CR que je viens de taper (pour le plus grand plaisir d'Henriette ) d'une conférence pédagogique à laquelle j'ai assisté le 18 février, en présence de 2 inspecteurs et 2 intervenants.
Compte-rendu Conférence Pédagogique Lycée - 18 février 2009.
<> La réussite en classe de 2nde.
Objectif : Lutter contre le décrochage et les redoublements en 2nde.
Problème : les passages en 2nde générale sont trop insuffisants.
Il faut travailler davantage sur la liaison collège-lycée, notamment par exemple en demandant des F.I.L. pour travailler en équipe sur le problème.
Les nouveaux programmes prévoient l’accompagnement de l’élève en 2nde, avec notamment l’aide à l’orientation.
Intervention sur l’AI (intervenante) : un exemple de remédiation en AI. (Rappel : B.O. du 25 juin 1999 et du 11 avril 2002)
En amont : mise en place d’un système qui permette de reconnaître les difficultés et les faiblesses des élèves.
Étape 1 : analyser ce qui s’est passé (pb)
Étape 2 : proposer une remédiation
Objet : travail sur la langue et le lexique dans des écritures variées.
L’exemple :
Postparation à l’étude du début de Claude Gueux, Hugo.
Travail en classe entière : enrichir le portrait initial de Claude Gueux pour le rendre encore + élogieux (l’éloge a déjà été étudié).
Les problèmes révélés : des élèves n’ont pas réussi à amplifier, ils manquent de vocabulaire (mots et comparaisons inadaptés, incohérences dans le portrait final où Claude Gueux ressemblait à un monstre...). Ces élèves sont convoqués en AI (environ 7 élèves).
Objectif de l’AI : améliorer l’écriture en négociant et en choisissant parmi plusieurs propositions.
Phase 1: Manipulation : les élèves travaillent en groupes avec leurs copies, et doivent sélectionner les expansions du nom, métaphores à rajouter au texte d’Hugo.
Il s’agit d’une phase de négociation où les élèves discutent des propositions et décident de garder celles qui sont acceptables (travail par « tâtonnements et consensus »). Travail en salle pupitre si possible.
Phase 2: Nouveau choix : le professeur met à la disposition des élèves les copies des autres élèves, réparties en nombre égal mais de manière aléatoire. Les élèves refont le travail de la Phase 1 en relevant parmi les copies de leurs camarades les propositions qui leur plaisent, et les insèrent dans le texte (ils peuvent supprimer et remplacer les leurs).
Phase 3: Les textes produits sont proposés à la lecture de chaque groupe.
Intérêts : - montrer que les élèves ne sont pas stigmatisés
- leur montrer qu’ils ont la possibilité de progresser
- les élèves n’ont pas l’impression de faire un travail de langue mais d’écriture (alors qu’en fait ils manipulent les expansions du nom, les figures de style, le voc.)
- rassurer les élèves sur leurs compétences d’écriture
Prolongement en classe entière : écrire le procès de Claude Gueux, le jouer… donc le réécrire sous forme théâtrale.
Toutes les infos sur « réussir en seconde » à l’adresse suivante :
http://www2b.ac-lille.fr/weblettres/infos/Reussir_en_seconde/index.html (diaporama)
<> Comparaison d’un sujet de DNB (3e) et d’un sujet d’EAF (1ère).
- Sujet DNB 2007 : extrait des Misérables d’Hugo.
- Sujet EAF 2008 : Le Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, L’Homme qui rit de Hugo, L’Assommoir de Zola, Le Temps retrouvé de Proust (aberration au regard du sujet d’écriture d’invention).
L’idée : comparer les sujets et voir qu’ils ne sont pas si différents, mais qu’en même temps entre la 3e et la 1ère, c’est-à-dire en 2 ans seulement, on demande beaucoup aux élèves : ils doivent intérioriser tout le travail de construction du sens, et être arrivés à cette maîtrise.
Alors qu’au brevet on leur donne toutes les questions pour commenter le texte sans qu’ils s’en rendent compte, au bac ils doivent faire tout le travail en amont pour produire le commentaire directement (ou une dissert).
Les différences fondamentales : à partir des 2 textes d’Hugo → au DNB les questions sont posées sur la langue, alors qu’à l’EAF les questions se posent à partir d’une problématique littéraire.
Le sujet de DNB guide plus les élèves : parce qu’ils en ont besoin, et parce que l’objectif de l’épreuve est aussi de vérifier des connaissances et compétences acquises depuis l’entrée au collège.
L’EAF : l’étayage se fait au fur et à mesure, et en même temps que la construction du sens. La réflexion est implicite.
<> L’EAF.
Intervention par un autre intervenant.
(Toutes les infos à l’adresse suivante : http://www2b.ac-lille.fr/weblettres/infos/eaf/index.html (diaporama)).
Malheureusement cette partie de la conférence est un peu passée à la trappe car s’est engagé un débat sur la préparation à l’oral de l’EAF.
« L’EAF n’est pas l’unique finalité de l’enseignement du français en 1ère »
Katherine Weinland, IG.
Katherine Weinland, IG.
On n’évalue pas que des savoirs, mais aussi des savoir-faire.
Il faut prendre en compte les capacités d’analyse, de réflexion de l’élève.
Il faut rendre les élèves acteurs du processus d’apprentissage, faire en sorte qu’il s’intéresse, se documente, et éviter le psittacisme.
L’ORAL : devrait être
« un exposé répondant à une question suivi d’un entretien : ce qui impose au candidat de sortir du moule d’une leçon apprise pour prendre le risque – mesuré – d’une lecture qui ne soit pas parasitée par le souvenir contraignant d’une explication entendue en classe. » (extrait d’une enquête sur l’EAF – 2002).
L’exposé :
• On n’attend pas une LA ; l’exposé doit être une réponse organisée à une question.
• On ne demande pas au candidat de faire une sorte de commentaire composé oral, en bref, pas d’axes de lecture attendus ni même de plan structuré.
L’objectif est bien pour le candidat de répondre à une question selon une progression et une argumentation.
Pour arriver à ce résultat, il faut demander aux élèves d’être plus actifs devant les textes.
Transmettre la passion.
Demander aux élèves de faire la synthèse d’une LA, après avoir étudié le texte.
Il ne faut pas proposer et imaginer d’avance la question ! On peut en revanche proposer après la LA plusieurs questions susceptibles d’être posées par l’examinateur, et même demander aux élèves de trouver eux-mêmes ces questions.
Bref, il faut les faire participer à la construction du sens du texte, pour éviter le psittacisme le jour de l’oral.
En résumé : on n’attend pas une LA toute faite et répétée bêtement, surtout si elle ne prend pas en compte la question posée ! C’est là-dessus qu’il faut sanctionner.
On attend du candidat un exposé qui réponde à la question posée de manière réfléchie, organisée et argumentée, mais sans forcément attendre : « Dans une 1ère partie nous aborderons…, puis dans une 2e partie nous analyserons…, etc ».
La Question sur le texte : (travail de l’examinateur)
• Elle doit être claire et accessible :
- pas de décryptage par le candidat
- pas de métalangage abusif
• Elle doit inviter à une relecture du texte.
Voilà, ça s’arrête là pour les raisons évoquées ci-dessus, mais la suite est disponible à l’adresse donnée, il y a aussi une partie sur l’écrit.
- InvitéInvité
Bizarre...ils ont montré le sujet correct de S et pas le sujet stg sur la gazelle!!!!!
K Weinland une grande autorité..oui ..
Tout le problème de la question tient aussi au "métalangage abusif".. Quelles notions peuvent être utilisées?
Enfin S... tu n'es pas responsable et ce n'est pas contre toi que je dirige mes remarques.. tu as trés bien de donner ce compte rendu.
K Weinland une grande autorité..oui ..
Tout le problème de la question tient aussi au "métalangage abusif".. Quelles notions peuvent être utilisées?
Enfin S... tu n'es pas responsable et ce n'est pas contre toi que je dirige mes remarques.. tu as trés bien de donner ce compte rendu.
- sandGuide spirituel
Oui merci Saras, je sévis en collège et je suis rudement contente d'être informée de ce qui se passe au lycée.
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Farnace a écrit:Tout le problème de la question tient aussi au "métalangage abusif".. Quelles notions peuvent être utilisées?
D'après une copine qui a été inspectée il y a peu, ne serait-ce que dire le mot "enjeux" est déjà un gros mot ! (ex : "Quels sont les enjeux de ce texte ?" , trop vaste de toute façon pour une question d'EAF).
Ils n'ont pas vraiment approfondi, mais comme ils s'amusent à décortiquer les bordereaux après les oraux, ils ont dû trouver des questions peut-être biscornues.
Enfin S... tu n'es pas responsable et ce n'est pas contre toi que je dirige mes remarques.. tu as trés bien de donner ce compte rendu.
Je m'en doute, pas de problème ! Et puis, d'où je me trouve (c'est -à-dire très loin derrière tous les profs qui enseignent en lycée depuis longtemps) je n'ai pas trop de recul et de "bagage", je me contente de faire un rapport.
Idem pour moi, je fais les 2 cette année, et quand l'inspecteur a dit "prof de lycée ou de collège, nous faisons le même métier", ben je n'étais pas trop d'accord !sand a écrit:Oui merci Saras, je sévis en collège et je suis rudement contente d'être informée de ce qui se passe au lycée.
Surtout, ce qui m'effraie c'est qu'effectivement j'ai fait le constat du décalage complet entre la 3e, d'où les élèves sortent à peine dégrossis, où on arrive à peine à les orienter vers le commentaire de texte en fin d'année, quand il reste un peu de temps (hum hum...) et le lycée où les attentes des professeurs je crois sont très au-dessus de ce que les élèves sont capables de faire !
Les élèves qui sortent de collège ne sont pas autonomes, s'en tiennent au sens littéral d'un texte le plus souvent, et surtout, malgré tous nos efforts, ne sont pas du tout calés en maîtrise de la langue !
Je me suis beaucoup remise en question en début d'année en découvrant les programmes de lycée, car je me suis rendue compte que malgré moi j'avais cédé à la facilité, et que je ne poussais pas assez mes collégiens vers le haut. Du coup j'ai revu ma façon de faire, j'essaie d'être plus exigeante en 3e, et de retravailler des auteurs "classiques".
Ceci dit, j'ai une seconde de redoublants, et parfois quand je lis leurs copies je me dis que même mes 3e n'écriraient pas des choses pareilles ! c'est désespérant ! et une des meilleures de la classe l'autre jour qui me dit "Madame, pourquoi on doit toujours lire des auteurs chiants ! (Je leur fais lire "Hernani", c'est sûr, c'est costaud, mais bon, je leur répète depuis le début de l'année qu'on ne va pas faire "Oui-Oui et la citrouille magique" jusqu'en juin !), pourquoi on peut pas faire une fiche de lecture sur un livre qu'on a aimé, au moins on a lu, par exemple Fascination"
Je lui ai répondu que c'était bien de lire, même ça, mais que ce qu'on attendra d'elle au bac français c'est qu'elle cite Balzac et Hugo et pas S. Meyer... et là j'ai dû me justifier sur la "vraie" littérature... ubuesque face à des élèves qui rétorquent que de toute façon en-dehors du lycée ils ne travaillent pas parce qu'ils ont autre chose à faire !
- InvitéInvité
Je dirai que le profil de ta seconde est STG.. ne t'en fait pas pour cette raison.
Pour la différence de niveau entre la seconde et la troisième.. tout dépend évidemment de ce que les élèves ont fait au collége. Il est clair que si on a travaillé littérature de jeunesse exclusivement c'est trés difficile de reprendre le fil ..mais j'ai l'expérience d'élèves de collége qui arrivent en seconde avec de superbases en relation avec le brevet .. ils ont à travailler certes ( c'est normal aussi) mais ils savent des choses si le prof a fait le programme.. Ils peuvent même associer des trucs.
Pour la différence de niveau entre la seconde et la troisième.. tout dépend évidemment de ce que les élèves ont fait au collége. Il est clair que si on a travaillé littérature de jeunesse exclusivement c'est trés difficile de reprendre le fil ..mais j'ai l'expérience d'élèves de collége qui arrivent en seconde avec de superbases en relation avec le brevet .. ils ont à travailler certes ( c'est normal aussi) mais ils savent des choses si le prof a fait le programme.. Ils peuvent même associer des trucs.
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Je suis d'accord avec tout ce que tu dis !Farnace a écrit:Je dirai que le profil de ta seconde est STG.. ne t'en fait pas pour cette raison.
Pour la différence de niveau entre la seconde et la troisième.. tout dépend évidemment de ce que les élèves ont fait au collége. Il est clair que si on a travaillé littérature de jeunesse exclusivement c'est trés difficile de reprendre le fil ..mais j'ai l'expérience d'élèves de collége qui arrivent en seconde avec de superbases en relation avec le brevet .. ils ont à travailler certes ( c'est normal aussi) mais ils savent des choses si le prof a fait le programme.. Ils peuvent même associer des trucs.
En effet je vois peu de mes 2ndes faire une 1ère générale (je leur ai même dit une fois que certains avaient juste pris une année sabbatique ! c'est le cas).
Et pour la liaison 3e - 2nde, en effet ça dépend énormément des élèves et de ce qu'on peut faire avec eux. En tout cas j'ai pris conscience de l'importance d'un échange et d'un travail commun entre collège et lycée !
- InvitéInvité
Merci, Saraswati, je viens de l'envoyer à mes collègues...
- henrietteMédiateur
Saraswati a écrit:
Je vous transmets le CR que je viens de taper (pour le plus grand plaisir d'Henriette ) d'une conférence pédagogique à laquelle j'ai assisté le 18 février, en présence de 2 inspecteurs et 2 intervenants.
Merci merci !
J'ai bien aimé le passage sur les différences entre sujet de brevet et d'EAF ! Non, vraiment, en 3e ils ont besoin d'être guidé ?! Alors ça, c'est le scoop pédagogique de l'année !
Je suis très curieuse de voir aussi ce qui concerne l'écrit et son évaluation...
En tout cas, je retiens une chose : qu'il est clairement dit qu'il faut sanctionner les exposés n'étant pas une réponse à la question posée mais du "psittacisme" ( ). On hésite parfois à sabrer si le contenu est "bon" : n'ayons plus de cas de conscience.
Par contre, j'aimerais bien savoir ce que peuvent définir comme comme métalangage abusif des gens capable de parler sans sourciller de "postparation" !
Bisous et encore merci pour ta peine !
- InvitéInvité
Ouai.....................En fait la divine et lumineuse Katherine citée comme autorité intergalactique n'a pas bien frappé car l'an dernier nos braves présidents de jury nous ont dit d'être indulgents si les candidats ne répondaient pas directement à la question..alors que l'année d'avant la consigne c'est de ne pas mettre plus de 4 sur 10.
- JohnMédiateur
quand l'inspecteur a dit "prof de lycée ou de collège, nous faisons le même métier", ben je n'étais pas trop d'accord !
C'est peut-être prémonitoire : enseigner en seconde, ça n'a souvent plus grande différence avec l'enseignement en collège. Pourquoi cela serait-il différent avec la première, et à terme la terminale ?
Merci Saraswati pour ce compte rendu !
Les inspecteurs présents étaient, j'imagine, des IA-IPR, et non des IG ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
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- SaraswatiNeoprof expérimenté
oui, des IA-IPR.John a écrit:Les inspecteurs présents étaient, j'imagine, des IA-IPR, et non des IG ?
Merci pour vos remerciements... Je suis contente d'avoir fait un truc "utile" dans ma journée !
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