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- Invité19Esprit sacré
Derrière cette belle expression à la Meiriu (si je ne m'abuse) se cache une vraie question...
je m'interroge sur la façon dont je peux faire progresser certains élèves (d'une même classe), qui ont des difficultés spécifiques (cf sous titre du topic).
Aujourd'hui par ex, j'ai interrogé à l'oral (comme souvent) une élève, qui avait l'air de ne rien avoir revu, ni écouté, du cours précédent. Et même, d'être complètement à la masse. Je lui ai tendu moult perches, ses camarades lui soufflaient quasiment les réponses, et rien à faire, elle m'a sorti n'importe quoi, voire rien, et assez rarement et laborieusement de bonnes réponses.
J'ai su ensuite que le fait d'être interrogée (à l'écrit, à l'oral) lui faisait perdre tous ses moyens. Et ce depuis la 6e. Pas de redoublement pourtant, donc je ne sais pas trop ce que ça donne à l'écrit...
que faire ? je vais essayer de la rassurer et de la réinterroger plus tard, mais là je suis un peu démunie. Bon, elle doit pas être non plus brillante (doux euphémisme), mais en l'interrogeant c'était vraiment la cata, et j'ai du mal à savoir quelle part est due au stress. J'ai essayé de la rassurer à l'interclasse, de lui dire que je n'étais pas là pour la sanctionner en l'interrogeant, qu'elle repasserait surement en petite interro orale pour effacer cette note, bla bla bla...
le pire c'est que je la crois quand elle me dit qu'elle se récitait même son cours pendant la récré. Et il a fallu que je tombe sur elle en interro...
Sinon, un dyspraxique, et un élève scolarisé sur un autre continent, et arrivé il y a qq mois (je pense qu'ils sont très loin d'être bêtes, mais risque de décrochage... surtout pour l'élève qui ne vivait pas en France). Et j'avoue avoir tant de choses à gérer que je les ai délaissés
je m'interroge sur la façon dont je peux faire progresser certains élèves (d'une même classe), qui ont des difficultés spécifiques (cf sous titre du topic).
Aujourd'hui par ex, j'ai interrogé à l'oral (comme souvent) une élève, qui avait l'air de ne rien avoir revu, ni écouté, du cours précédent. Et même, d'être complètement à la masse. Je lui ai tendu moult perches, ses camarades lui soufflaient quasiment les réponses, et rien à faire, elle m'a sorti n'importe quoi, voire rien, et assez rarement et laborieusement de bonnes réponses.
J'ai su ensuite que le fait d'être interrogée (à l'écrit, à l'oral) lui faisait perdre tous ses moyens. Et ce depuis la 6e. Pas de redoublement pourtant, donc je ne sais pas trop ce que ça donne à l'écrit...
que faire ? je vais essayer de la rassurer et de la réinterroger plus tard, mais là je suis un peu démunie. Bon, elle doit pas être non plus brillante (doux euphémisme), mais en l'interrogeant c'était vraiment la cata, et j'ai du mal à savoir quelle part est due au stress. J'ai essayé de la rassurer à l'interclasse, de lui dire que je n'étais pas là pour la sanctionner en l'interrogeant, qu'elle repasserait surement en petite interro orale pour effacer cette note, bla bla bla...
le pire c'est que je la crois quand elle me dit qu'elle se récitait même son cours pendant la récré. Et il a fallu que je tombe sur elle en interro...
Sinon, un dyspraxique, et un élève scolarisé sur un autre continent, et arrivé il y a qq mois (je pense qu'ils sont très loin d'être bêtes, mais risque de décrochage... surtout pour l'élève qui ne vivait pas en France). Et j'avoue avoir tant de choses à gérer que je les ai délaissés
- AzadHabitué du forum
Pas de réponse à tes cas précis (t'as tiré le gros lot dis donc... ), mais c'est vrai que c'est une question épineuse.
ça me gêne de faire le même cours pour tout le monde, mais je ne vois pas comment concrètement mettre en place une pédagogie différenciée.
Quand j'enseignais en collège, il m'arrivait de constituer des groupes de niveau pour réviser les notions grammaticales... mais ça demande un boulot fou de préparation (préparer des exos pour chaque groupe)... Je n'ai plus eu le courage de retenter...
ça me gêne de faire le même cours pour tout le monde, mais je ne vois pas comment concrètement mettre en place une pédagogie différenciée.
Quand j'enseignais en collège, il m'arrivait de constituer des groupes de niveau pour réviser les notions grammaticales... mais ça demande un boulot fou de préparation (préparer des exos pour chaque groupe)... Je n'ai plus eu le courage de retenter...
- ysabelDevin
je ferai de la pédagogie différenciée quand mes classes ne dépasseront pas 18 élèves.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- AzadHabitué du forum
ysabel a écrit:je ferai de la pédagogie différenciée quand mes classes ne dépasseront pas 18 élèves.
Tiens, je n'avais jamais pensé à cette expression pour dire "jamais", ou à la Saint Glinglin...
- ysabelDevin
Azad a écrit:ysabel a écrit:je ferai de la pédagogie différenciée quand mes classes ne dépasseront pas 18 élèves.
Tiens, je n'avais jamais pensé à cette expression pour dire "jamais", ou à la Saint Glinglin...
:malmaisbien:
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ProvenceEnchanteur
ysabel a écrit:je ferai de la pédagogie différenciée quand mes classes ne dépasseront pas 18 élèves.
+1
A un moment donné, il faut savoir être pragmatique, au risque de sombrer dans le cynisme le plus épouvantable. Oiseau, tu débutes, tu as des tonnes de cours à préparer, tu apprends ton métier sur le tas, tes corrections ne sont probablement pas bouclées en trois minutes... Où veux-tu trouver le temps et l’énergie pour préparer quelque chose de spécifique pour ces élèves?
- JPhMMDemi-dieu
Souvenir d'IUFM : une heure de blablatage sur la différence entre Pédagogie différenciée et Différenciation pédagogique.
Puis, accessoirement, une demi-heure pour savoir si on écrivait différenciée ou différentiée. Réponse : les deux mon capitaine, surtout quand on est prof de maths ou de physique
Puis, accessoirement, une demi-heure pour savoir si on écrivait différenciée ou différentiée. Réponse : les deux mon capitaine, surtout quand on est prof de maths ou de physique
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Invité19Esprit sacré
Provence a écrit:ysabel a écrit:je ferai de la pédagogie différenciée quand mes classes ne dépasseront pas 18 élèves.
+1
A un moment donné, il faut savoir être pragmatique, au risque de sombrer dans le cynisme le plus épouvantable. Oiseau, tu débutes, tu as des tonnes de cours à préparer, tu apprends ton métier sur le tas, tes corrections ne sont probablement pas bouclées en trois minutes... Où veux-tu trouver le temps et l’énergie pour préparer quelque chose de spécifique pour ces élèves?
ça dépend le temps que j'y passe évidemment, mais pour l'élève dyspraxique je peux penser de temps en temps à donner une carte plus simple (il a du mal avec les repères spatio temporels), ça ne prend pas tant de temps que ça.
Pour celui qui débarque en France, c'est plus difficile. Ce qui m'ennuie aussi c'est qu'il est très très replié sur lui, isolé à sa table, il a pas de copains dans la classe : dois je, pour calmer une bavarde, la déplacer au premier rang à côté de lui ? ou est ce mieux de lui foutre la paix ?
- AzadHabitué du forum
A ta place, je tenterais oui. Essaie aussi de voir avec la prof de français si elle fait quelque chose de particulier, du genre, lui donner des livres jeunesse à lire très accessibles qui peuvent le faire progresser.
- User5899Demi-dieu
J'ai la même en latin depuis deux ans. Elle est plutôt bonne élève, mais si je l'interroge, elle ne sait plus rien du tout. Je ne sais pas ce que ça donnera à l'oral de l'EAF. En classe, je la valorise quand elle intervient suite aux erreurs des autres. Que faire d'autre ?Oiseau phenix a écrit:Derrière cette belle expression à la Meiriu (si je ne m'abuse) se cache une vraie question...
je m'interroge sur la façon dont je peux faire progresser certains élèves (d'une même classe), qui ont des difficultés spécifiques (cf sous titre du topic).
Aujourd'hui par ex, j'ai interrogé à l'oral (comme souvent) une élève, qui avait l'air de ne rien avoir revu, ni écouté, du cours précédent. Et même, d'être complètement à la masse. Je lui ai tendu moult perches, ses camarades lui soufflaient quasiment les réponses, et rien à faire, elle m'a sorti n'importe quoi, voire rien, et assez rarement et laborieusement de bonnes réponses.
J'ai su ensuite que le fait d'être interrogée (à l'écrit, à l'oral) lui faisait perdre tous ses moyens. Et ce depuis la 6e. Pas de redoublement pourtant, donc je ne sais pas trop ce que ça donne à l'écrit...
que faire ? je vais essayer de la rassurer et de la réinterroger plus tard, mais là je suis un peu démunie. Bon, elle doit pas être non plus brillante (doux euphémisme), mais en l'interrogeant c'était vraiment la cata, et j'ai du mal à savoir quelle part est due au stress. J'ai essayé de la rassurer à l'interclasse, de lui dire que je n'étais pas là pour la sanctionner en l'interrogeant, qu'elle repasserait surement en petite interro orale pour effacer cette note, bla bla bla...
le pire c'est que je la crois quand elle me dit qu'elle se récitait même son cours pendant la récré. Et il a fallu que je tombe sur elle en interro...
- frankensteinVénérable
La définition du mot "école": Lieu d'enseignement collectif.
Si l'on veut s'amuser à emmerder les profs et à rendre l'école républicaine "ringarde", rien de mieux que ce concept de "pédagogie différenciée" (concept finalement socialo-individualo-démago) pour tout foutre en l'air ! :shock:
Si l'on veut s'amuser à emmerder les profs et à rendre l'école républicaine "ringarde", rien de mieux que ce concept de "pédagogie différenciée" (concept finalement socialo-individualo-démago) pour tout foutre en l'air ! :shock:
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- Y@nnNiveau 9
J'ai toujours été convaincu par l'idée de pédagogie différenciée. Ce n'est pas qu'un truc à la Meirieu. On peut citer Philippe Perrenoud. Mais ce qui me choque profondément, c'est que cette idée de pédagogie est mise en avant depuis (pour ce que j'en sais) la loi Haby et que jamais personne ne s'est soucié de l'appliquer (la pédagogie). Depuis on a multiplié les injonctions. Et puis... rien ! En d'autres termes, les profs sont sommés de se débrouiller avec cette notion et de l'appliquer dans leur coin tant bien que mal, mais personne ne les y aidera. Or l'expérience m'a prouvé (enfin il me semble) que ça ne marche pas comme ça. Et puis il faut quand même reconnaître que faire de la pédagogie différenciée avec une trentaine d'élèves, ce n'est pas du gâteau. Cela ressemble vite à ce que Meirieu a récemment appelé la pédagogie de garçon de café !
- JaenelleHabitué du forum
Vous me rassurez, car moi aussi cela m'embête de ne pas pouvoir adapter mes exos à différents groupes, faute de temps. J'adapte déjà pour les élèves dys-, je fais régulièrement ce que j'appelle des "travaux de groupe" (un même texte avec questions différentes ou, plus souvent, un texte différent, du + facile au - facile, par groupe).
- frankensteinVénérable
Ah bon ? Il faut qu'il écrive un nouveau bouquin, parce que les pédagos en sont restés à la version précédente ! (L'élève au centre du café, il choisit le sirop à mettre avec la (mauvaise) limonade... )Y@nn a écrit:J'ai toujours été convaincu par l'idée de pédagogie différenciée. Ce n'est pas qu'un truc à la Meirieu. On peut citer Philippe Perrenoud. Mais ce qui me choque profondément, c'est que cette idée de pédagogie est mise en avant depuis (pour ce que j'en sais) la loi Haby et que jamais personne ne s'est soucié de l'appliquer (la pédagogie). Depuis on a multiplié les injonctions. Et puis... rien ! En d'autres termes, les profs sont sommés de se débrouiller avec cette notion et de l'appliquer dans leur coin tant bien que mal, mais personne ne les y aidera. Or l'expérience m'a prouvé (enfin il me semble) que ça ne marche pas comme ça. Et puis il faut quand même reconnaître que faire de la pédagogie différenciée avec une trentaine d'élèves, ce n'est pas du gâteau. Cela ressemble vite à ce que Meirieu a récemment appelé la pédagogie de garçon de café !
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- CelebornEsprit sacré
Y@nn a écrit:J'ai toujours été convaincu par l'idée de pédagogie différenciée. Ce n'est pas qu'un truc à la Meirieu. On peut citer Philippe Perrenoud. Mais ce qui me choque profondément, c'est que cette idée de pédagogie est mise en avant depuis (pour ce que j'en sais) la loi Haby et que jamais personne ne s'est soucié de l'appliquer (la pédagogie). Depuis on a multiplié les injonctions. Et puis... rien ! En d'autres termes, les profs sont sommés de se débrouiller avec cette notion et de l'appliquer dans leur coin tant bien que mal, mais personne ne les y aidera. Or l'expérience m'a prouvé (enfin il me semble) que ça ne marche pas comme ça. Et puis il faut quand même reconnaître que faire de la pédagogie différenciée avec une trentaine d'élèves, ce n'est pas du gâteau. Cela ressemble vite à ce que Meirieu a récemment appelé la pédagogie de garçon de café !
La pédagogie différenciée, ça existe depuis très longtemps.
Ça s'appelle un précepteur.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- MufabGrand Maître
Qu'entendez-vous par "pédagogie différenciée" ? Faire des groupes de niveaux avec des travaux différents, ou proposer des tâches de difficulté croissante, les mêmes pour tous, basées sur un cours commun, une notion commune, mais sans exiger que tous aillent jusqu'au bout ?
Perso c'est la deuxième que j'essaie de pratiquer à mon modeste niveau.
(Celeborn : tu parles d'individualisation en évoquant un précepteur, ce que nous ne pouvons être, de fait, puisque l'enseignement est collectif. Pour moi, c'est un peu différent.)
Perso c'est la deuxième que j'essaie de pratiquer à mon modeste niveau.
(Celeborn : tu parles d'individualisation en évoquant un précepteur, ce que nous ne pouvons être, de fait, puisque l'enseignement est collectif. Pour moi, c'est un peu différent.)
- sandmanNiveau 10
C'est comme le communisme : c'est beau, plein de bons sentiments ... mais c'est impossible à mettre en place dans nos structures actuelles
Hum... suis-je conscient du danger que représente l'écriture de tels propos ?
Hum... suis-je conscient du danger que représente l'écriture de tels propos ?
- Y@nnNiveau 9
Celeborn a écrit:La pédagogie différenciée, ça existe depuis très longtemps.
Ça s'appelle un précepteur.
Non. Rien à voir.
- Hermione0908Modérateur
Oiseau phenix a écrit:
Pour celui qui débarque en France, c'est plus difficile. Ce qui m'ennuie aussi c'est qu'il est très très replié sur lui, isolé à sa table, il a pas de copains dans la classe : dois je, pour calmer une bavarde, la déplacer au premier rang à côté de lui ? ou est ce mieux de lui foutre la paix ?
Je me répète par rapport à ce que j'ai dit sur un autre poste, mais appelle le casnav de ton coin. C'est ce que je fais pour un élève allemand qu'on m'a parachuté en 4e sans me prévenir et sans aucun dispositif (le temps que quelque chose soit mis en place, il sera Noël, faut quand même que je le fasse bosser un peu avant me semble-t-il...)
Cripure a écrit:J'ai la même en latin depuis deux ans. Elle est plutôt bonne élève, mais si je l'interroge, elle ne sait plus rien du tout. Je ne sais pas ce que ça donnera à l'oral de l'EAF. En classe, je la valorise quand elle intervient suite aux erreurs des autres. Que faire d'autre ?
Il y a quelques années, lorsque j'étais assistante péda, une élève de première était paniquée à l'oral. Lorsque je lui ai fait passer un oral blanc pour l'EAF, elle n'a même pas été capable de me donner l'auteur et la date de parution du bouquin, pourtant inscrits en gros sur la première page du bouquin. Et le jour de son oral, on est allés la récupérer dans la rue au moment où elle devait passer, elle s'était carapatée tellement elle avait la trouille...
Celeborn a écrit:
La pédagogie différenciée, ça existe depuis très longtemps.
Ça s'appelle un précepteur.
On serait sur FB, je cliquerais sur "J'aime"
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- frankensteinVénérable
Celeborn a écrit:Y@nn a écrit:J'ai toujours été convaincu par l'idée de pédagogie différenciée. Ce n'est pas qu'un truc à la Meirieu. On peut citer Philippe Perrenoud. Mais ce qui me choque profondément, c'est que cette idée de pédagogie est mise en avant depuis (pour ce que j'en sais) la loi Haby et que jamais personne ne s'est soucié de l'appliquer (la pédagogie). Depuis on a multiplié les injonctions. Et puis... rien ! En d'autres termes, les profs sont sommés de se débrouiller avec cette notion et de l'appliquer dans leur coin tant bien que mal, mais personne ne les y aidera. Or l'expérience m'a prouvé (enfin il me semble) que ça ne marche pas comme ça. Et puis il faut quand même reconnaître que faire de la pédagogie différenciée avec une trentaine d'élèves, ce n'est pas du gâteau. Cela ressemble vite à ce que Meirieu a récemment appelé la pédagogie de garçon de café !
La pédagogie différenciée, ça existe depuis très longtemps.
Ça s'appelle un précepteur.
Exactement ! Il précède même la pédagogie "collective" dans l'histoire de l'humanité ! (à méditer...)
Puis, désolé, mais prétendre pouvoir individualiser l'enseignement dans une classe (qui ne tient déjà pas en place en raison des individualités! )...Est-ce raisonnable ? :lol!:
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- MufabGrand Maître
Sandman, je suis convaincue que si... à la condition que l'on reste extrêmement raisonnable sur ce qui va être différent d'un élève à l'autre.
- MufabGrand Maître
Je répète qu'individualiser et différencier ne veulent pas dire la même chose...
- frankensteinVénérable
Bien sûr que si !!! Les pédagogos s'en défendront (avec de faux arguments !) mais c'est la même chose !Y@nn a écrit:Celeborn a écrit:La pédagogie différenciée, ça existe depuis très longtemps.
Ça s'appelle un précepteur.
Non. Rien à voir.
Le précepteur, il est gentil. Le percepteur, il est méchant... :lol!: :diable:
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- Y@nnNiveau 9
De toute façon, on peut bien s'interroger sur le bienfondé ou non de la pédagogie différenciée, le corps enseignant lui a réservé un tel accueil que toute injonction à la mettre en œuvre restera lettre morte.
- frankensteinVénérable
:lol!: C'est ce qu'on sortait il y a 10 ans dans les FUMI !! (avec de mauvais arguments) En réalité, et actuellement, c'est synonyme !Mufab a écrit:Je répète qu'individualiser et différencier ne veulent pas dire la même chose...
Même le SE UNSA (pas étonnant :lol!: ) confond les termes dans ses "recommandations pédagogiques pour les enseignants débutants !"
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