- User20159Esprit éclairé
Enaeco a écrit:La majorité des élèves jouent leur scolarité sur leurs notes et bulletins via Parcoursup.
La note au bac, la mention, qui regarde encore ça ? Tout est déjà bouclé avant.
Ah mais c'était déjà un gros problème avant l'inique réforme Blanquer et avant parcoursup.
Pas plus tard qu'hier, une de mes élèves (excellente, 18 de moyenne générale) m'a lâché en HVC : "de toute façon monsieur, mes notes, elles ne me serviront à rien, je suis dans un collège de m...., j'irai dans un lycée de m...., et je ne pourrai peut-être pas faire les études que je veux".
Avant Parcoursup, tu avais le bac, tu pouvais t'inscrire à l'université, partout, en théorie. Alors oui APB n'était pas parfait, mais APB était moins pire que le système actuel.
beaverforever a écrit:Si un élève, passant un examen national et anonyme, peut voir sa note varier de quatre points en fonction du correcteur, j'ai du mal à trouver le diplôme pertinent. Que mesure-t-il alors ?
Pour info, il est parfaitement possible de faire une échelle d'évaluation rigoureuse pour un exercice de rédaction. Même les Étasuniens y parviennent... c'est dire si c'est à notre portée.
J'hallucine....non mais vraiment... .Le bac n'était pas là pour mesurer, c'était le premier grade de l'enseignement supérieur, celui qui permettait d'accéder à l'université. Et un examen ne mesure rien, si ce n'est la performance d'un élève à un moment donné.
Quant à la référence pleine de mépris pour les Etats-Unis je ne vais même pas la relever. Mais dans le lien que tu donnes, même la grille d'évaluation est subjective et ne changera rien quand aux différences de correction. (Pas de pot hein, je sais lire, y compris en anglais).
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ben justement, le bac mesure si le candidat à le niveau pour aller dans le supérieur, non ? Si ce n'est pas le cas, que signifient les notes du baccalauréat ?Ha@_x a écrit:J'hallucine....non mais vraiment... .Le bac n'était pas là pour mesurer, c'était le premier grade de l'enseignement supérieur, celui qui permettait d'accéder à l'université. Et un examen ne mesure rien, si ce n'est la performance d'un élève à un moment donné.
Comment sais-tu qu'une grille d'évaluation ne change rien aux différences de de correction ?Quant à la référence pleine de mépris pour les Etats-Unis je ne vais même pas la relever. Mais dans le lien que tu donnes, même la grille d'évaluation est subjective et ne changera rien quand aux différences de correction. (Pas de pot hein, je sais lire, y compris en anglais).
- User20159Esprit éclairé
beaverforever a écrit:Ben justement, le bac mesure si le candidat à le niveau pour aller dans le supérieur, non ? Si ce n'est pas le cas, que signifient les notes du baccalauréat ?
Plus rien, justement grâce au travail de sape des chantres du socle, de la validation de compétences, ça c'est au collège et aux zélotes du contrôle continu au lycée. Les mesureurs, valideurs, calibreurs, qui a force de trop mesurer ont flingué les examens finaux.
beaverforever a écrit:Comment sais-tu qu'une grille d'évaluation ne change rien aux différences dedecorrection ?
Euh, parce que je suis prof' ? Enfin je crois....il y a des moments ou je ne reconnais pas ma profession.
- HannibalHabitué du forum
Préparer les élèves à l'examen ne veut rien dire d'autre que les préparer aux divers aléas de l'examen.
Au moins ces derniers sont-ils, abstraitement, les mêmes pour tous les candidats, ce qui satisfait à une exigence d'équité, sinon de stricte et impossible égalité.
Mais le problème du contrôle continu, c'est que ces aléas n'y sont plus aussi équivalents, loin s'en faut - et je ne vois même pas comment ils pourraient l'être.
Au moins ces derniers sont-ils, abstraitement, les mêmes pour tous les candidats, ce qui satisfait à une exigence d'équité, sinon de stricte et impossible égalité.
Mais le problème du contrôle continu, c'est que ces aléas n'y sont plus aussi équivalents, loin s'en faut - et je ne vois même pas comment ils pourraient l'être.
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
D'accord, mais, pour toi, en 1965, avoir le baccalauréat signifiait-il "avoir le niveau académique pour étudier dans le supérieur" ? Dans ce cas, le baccalauréat mesurait bien un niveau, non ?Ha@_x a écrit:Plus rien, justement grâce au travail de sape des chantres du socle, de la validation de compétences, ça c'est au collège et aux zélotes du contrôle continu au lycée. Les mesureurs, valideurs, calibreurs, qui a force de trop mesurer ont flingué les examens finaux.beaverforever a écrit:Ben justement, le bac mesure si le candidat à le niveau pour aller dans le supérieur, non ? Si ce n'est pas le cas, que signifient les notes du baccalauréat ?
(Je suis d'accord qu'aujourd'hui, les notes dérivent vers un statut administratif et s'éloignent d'une évaluation académique.)
Ah, d'accord, pour moi, c'est beaucoup moins évident.Euh, parce que je suis prof' ? Enfin je crois....il y a des moments ou je ne reconnais pas ma profession.beaverforever a écrit:Comment sais-tu qu'une grille d'évaluation ne change rien aux différences de correction ?
- Dadoo33Grand sage
Proton a écrit:C'est pour cela qu'il faut des devoirs "institutions" (avec les exercices types) et les devoirs "perso" (avec des exercices plus funs, plus techniques qui préparent mieux ...).
Les devoirs institutions sont communs et les autres, on peut y mettre un peu de commun mais pas forcément.
On fonctionne comme ça chez nous. Cela limite les comparaisons et les remarques.
Après on a observé un nouveau phénomène ... les élèves qui sèchent certains devoirs avec la complaisance des parents (absence justifiée).
Mais vous mettez une moyenne dans ces cas précis ?
Non parce-qu’élève absent au dst = pas de moyenne.
- User20159Esprit éclairé
beaverforever a écrit:D'accord, mais, pour toi, en 1965, avoir le baccalauréat signifiait-il "avoir le niveau académique pour étudier dans le supérieur" ? Dans ce cas, le baccalauréat mesurait bien un niveau, non ?
J'avais commencé par là je crois...
En 1965, en tous cas avant 68, le bac c'est quoi ? 15% d'une classe d'âge ? Donc le niveau de 65 c'est le niveau des 15% des plus riches et plus cultivés, et encore, de ceux qui passaient le bac.
Le hic, et de taille, c'est qu'aujourd'hui le bac concerne 80% d'une classe d'âge, il est général mais aussi technologique et professionnel, et que surtout, il n'est plus le bac.
, on l'obtient presque bientôt uniquement sur la base du contrôle continu, et tu sais quoi : Kevin-Brayan et Fatoumata-Coumba dans leur lycée pourri de Béton-sur-Ourcq, malgré leur 14, seront moins bien placés que Jules-Aimée et Marie-Aurore-Cécile avec leur 13 obtenu au lycée de centre ville bien placé....c'était déjà le cas avant, aujourd'hui, parcoursup y veille.
Alors les mesures, les mesures, elles ont bon dos les mesures...
- micaschisteMonarque
Hier soir, j'ai reçu un mail du cde adjoint pour nous informer des recommandations pour le contrôle continu du bac et pour nous informer d'un conseil pédagogique à la rentrée (académie en vacances) pour harmonisation des pratiques.
Quand un guide pratique publié sur Eduscol va avoir valeur de décret...
Quand un guide pratique publié sur Eduscol va avoir valeur de décret...
_________________
"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- nc33Niveau 10
Notre nouvelle hiérarchie des normes : l'intervention sur BFM > la FAQ > le guide Eduscol > le mail en vidéo > le reste.
- CleroliDoyen
nc33 a écrit:Notre nouvelle hiérarchie des normes : l'intervention sur BFM > la FAQ > le guide Eduscol > le mail en vidéo > le reste.
- roxanneOracle
Je remonte ce fil car je viens de voir sur les bulletins le classement dans la classe à côté de la moyenne et c'est assez intéressant je trouve. Comment un élève qui a la même moyenne en anglais et en français (autour de 14) se retrouve 23e en anglais (sur 36 ) et 4e en français..
C'est bizarre d'ailleurs que ça apparaisse tout à coup.
C'est bizarre d'ailleurs que ça apparaisse tout à coup.
- Pourquoi 3,14159Expert
Cette année, tuteur, je suis rentré dans le rang et ai noté par compétences. Tous mes collègues ainsi que mon CdE m'ont demandé ce qui m'était arrivé dès le premier CdC !!! Bah oui par compétences mes moyennes sont de 14,87/20 alors qu'en réalité cela en vaut à peine la moitié. Je compte continuer par compétences au moins j'ai l'impression d'être meilleur professeur. J'attends juste que le salaire suive.
10 ans encore à faire semblant d'y croire, 10 ans...
10 ans encore à faire semblant d'y croire, 10 ans...
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- OlympiasProphète
Je n'évalue pas par compétences.
- Pourquoi 3,14159Expert
Moi non plus, mais je ne me voyais pas pénaliser mon stagiaire en ne rentrant pas dans cette mascarade, travail d'équipe de compétences et de choc. Et quand je dis que j'allais continuer, c'est une blague que même mon CdE ne croit pas. Il m'a même demandé de redevenir normal... rapidement.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- ylmExpert spécialisé
Qu'on mette un classement sur les bulletins, je ne comprends pas.roxanne a écrit:Je remonte ce fil car je viens de voir sur les bulletins le classement dans la classe à côté de la moyenne et c'est assez intéressant je trouve. Comment un élève qui a la même moyenne en anglais et en français (autour de 14) se retrouve 23e en anglais (sur 36 ) et 4e en français..
C'est bizarre d'ailleurs que ça apparaisse tout à coup.
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- Cléopatra2Guide spirituel
C'est aussi dans les infos de parcoursup. Du coup un élève 1er avec 14 n'aura pas son dossier traité de la même façon que celui qui est 30e avec 14.
C'est assez utile en EMC en tout cas, où nos moyennes sont très élevées (et on est obligé de les faire compter au bac).
C'est assez utile en EMC en tout cas, où nos moyennes sont très élevées (et on est obligé de les faire compter au bac).
- Dame JouanneÉrudit
Je ne peux m'empêcher de contester cette affirmation et d'être un peu hors sujet, étant la fille de bacheliers d'avant 68 qui n'étaient pas issus de familles bourgeoises, riches et cultivées. Ma mère était la fille de petits commerçants dans un petit village paumé. Simplement, ses parents lui ont laissé la possibilité de faire des études en ville (hébergement dans la famille, internat) et elle savait que si elle échouait elle retournerait au village. Son cas n'est pas unique. Alors, c'est sûr qu'à l'époque le bac était surtout pour les classes les plus aisées mais il était aussi un moyen de progression sociale. Évidemment, la signification du bac n'est plus du tout la même, n'est plus un facteur d'élévation sociale et n'ouvre en lui même plus aucune porte : il sanctionne juste une fin d'étude dans le secondaire. Il porte le même nom que l'examen d'avant 68 mais c'est tout.Ha@_x a écrit:beaverforever a écrit:D'accord, mais, pour toi, en 1965, avoir le baccalauréat signifiait-il "avoir le niveau académique pour étudier dans le supérieur" ? Dans ce cas, le baccalauréat mesurait bien un niveau, non ?
J'avais commencé par là je crois...
En 1965, en tous cas avant 68, le bac c'est quoi ? 15% d'une classe d'âge ? Donc le niveau de 65 c'est le niveau des 15% des plus riches et plus cultivés, et encore, de ceux qui passaient le bac.
Le hic, et de taille, c'est qu'aujourd'hui le bac concerne 80% d'une classe d'âge, il est général mais aussi technologique et professionnel, et que surtout, il n'est plus le bac.
, on l'obtient presque bientôt uniquement sur la base du contrôle continu, et tu sais quoi : Kevin-Brayan et Fatoumata-Coumba dans leur lycée pourri de Béton-sur-Ourcq, malgré leur 14, seront moins bien placés que Jules-Aimée et Marie-Aurore-Cécile avec leur 13 obtenu au lycée de centre ville bien placé....c'était déjà le cas avant, aujourd'hui, parcoursup y veille.
Alors les mesures, les mesures, elles ont bon dos les mesures...
On peut d'ailleurs s'interroger sur l'allongement des années d'études post bac mais qui ne donne pas toujours un niveau plus élevé en sortie que des formations plus courtes il y a vingt-trente ans.
- ElyasEsprit sacré
Dame Jouanne a écrit:Je ne peux m'empêcher de contester cette affirmation et d'être un peu hors sujet, étant la fille de bacheliers d'avant 68 qui n'étaient pas issus de familles bourgeoises, riches et cultivées. Ma mère était la fille de petits commerçants dans un petit village paumé. Simplement, ses parents lui ont laissé la possibilité de faire des études en ville (hébergement dans la famille, internat) et elle savait que si elle échouait elle retournerait au village. Son cas n'est pas unique. Alors, c'est sûr qu'à l'époque le bac était surtout pour les classes les plus aisées mais il était aussi un moyen de progression sociale. Évidemment, la signification du bac n'est plus du tout la même, n'est plus un facteur d'élévation sociale et n'ouvre en lui même plus aucune porte : il sanctionne juste une fin d'étude dans le secondaire. Il porte le même nom que l'examen d'avant 68 mais c'est tout.Ha@_x a écrit:beaverforever a écrit:D'accord, mais, pour toi, en 1965, avoir le baccalauréat signifiait-il "avoir le niveau académique pour étudier dans le supérieur" ? Dans ce cas, le baccalauréat mesurait bien un niveau, non ?
J'avais commencé par là je crois...
En 1965, en tous cas avant 68, le bac c'est quoi ? 15% d'une classe d'âge ? Donc le niveau de 65 c'est le niveau des 15% des plus riches et plus cultivés, et encore, de ceux qui passaient le bac.
Le hic, et de taille, c'est qu'aujourd'hui le bac concerne 80% d'une classe d'âge, il est général mais aussi technologique et professionnel, et que surtout, il n'est plus le bac.
, on l'obtient presque bientôt uniquement sur la base du contrôle continu, et tu sais quoi : Kevin-Brayan et Fatoumata-Coumba dans leur lycée pourri de Béton-sur-Ourcq, malgré leur 14, seront moins bien placés que Jules-Aimée et Marie-Aurore-Cécile avec leur 13 obtenu au lycée de centre ville bien placé....c'était déjà le cas avant, aujourd'hui, parcoursup y veille.
Alors les mesures, les mesures, elles ont bon dos les mesures...
On peut d'ailleurs s'interroger sur l'allongement des années d'études post bac mais qui ne donne pas toujours un niveau plus élevé en sortie que des formations plus courtes il y a vingt-trente ans.
Pardon mais dire que ta mère était issue d'une famille de petits commerçants de province et contester ce que dit Halax, c'est ne rien comprendre et justement aller dans le sens de Halax.
- MitcindyNiveau 10
Pas plus tard qu'hier, une de mes élèves (excellente, 18 de moyenne générale) m'a lâché en HVC : "de toute façon monsieur, mes notes, elles ne me serviront à rien, je suis dans un collège de m...., j'irai dans un lycée de m...., et je ne pourrai peut-être pas faire les études que je veux".
J'espère que cette élève a été contredite... La pauvre.
Dans quel lycée est-elle et que veut elle faire ?
En Bretagne (la Province !!), il y a d'excellents élèves, qui n'ont rien à envier à d'autres qui sont dans des lycées plus côtés. ils feront leur chemin, j'en suis certaine. Pas besoin de faire Louis Legrand pour pleinement réussir dans la vie ! J'en connais qui ont gagné des prix nationaux de mathématique alors qu'ils venaient de lycées inconnus au bataillon.
J'espère que cette élève a été contredite... La pauvre.
Dans quel lycée est-elle et que veut elle faire ?
En Bretagne (la Province !!), il y a d'excellents élèves, qui n'ont rien à envier à d'autres qui sont dans des lycées plus côtés. ils feront leur chemin, j'en suis certaine. Pas besoin de faire Louis Legrand pour pleinement réussir dans la vie ! J'en connais qui ont gagné des prix nationaux de mathématique alors qu'ils venaient de lycées inconnus au bataillon.
- Ajonc35Sage
D'accord plus, plus et encore plus avec ce qui est graissé. On pourrait dire la même chose des autres diplômes comme les CAP ou le BEP de cette période qui ont permis à de nombreux jeunes plus du tout jeunes maintenant de bien s'insérer dans le monde professionnel et d'y faire de belles carrières. Ils avaient les bases scolaires, mais pas que il faut aussi compter sur les bases éducatives et sociales. Là où aujourd'hui il faut un bac +3, 4 et 5 , pour accéder aux concours de la fonction publique, un simple BEP ou bac général suffisait et ensuite on grimpait si on avait les moyens intellectuels, l'ambition , l'opportunité, etc... ( Une de mes belle-soeur pas de bac et pourtant infirmière en hôpital public puis en libéral en fin de carrière. Une de mes amies aussi, 10 ans plus jeune que ma BS)Dame Jouanne a écrit:Je ne peux m'empêcher de contester cette affirmation et d'être un peu hors sujet, étant la fille de bacheliers d'avant 68 qui n'étaient pas issus de familles bourgeoises, riches et cultivées. Ma mère était la fille de petits commerçants dans un petit village paumé. Simplement, ses parents lui ont laissé la possibilité de faire des études en ville (hébergement dans la famille, internat) et elle savait que si elle échouait elle retournerait au village. Son cas n'est pas unique. Alors, c'est sûr qu'à l'époque le bac était surtout pour les classes les plus aisées mais il était aussi un moyen de progression sociale. Évidemment, la signification du bac n'est plus du tout la même, n'est plus un facteur d'élévation sociale et n'ouvre en lui même plus aucune porte : il sanctionne juste une fin d'étude dans le secondaire. Il porte le même nom que l'examen d'avant 68 mais c'est tout.Ha@_x a écrit:beaverforever a écrit:D'accord, mais, pour toi, en 1965, avoir le baccalauréat signifiait-il "avoir le niveau académique pour étudier dans le supérieur" ? Dans ce cas, le baccalauréat mesurait bien un niveau, non ?
J'avais commencé par là je crois...
En 1965, en tous cas avant 68, le bac c'est quoi ? 15% d'une classe d'âge ? Donc le niveau de 65 c'est le niveau des 15% des plus riches et plus cultivés, et encore, de ceux qui passaient le bac.
Le hic, et de taille, c'est qu'aujourd'hui le bac concerne 80% d'une classe d'âge, il est général mais aussi technologique et professionnel, et que surtout, il n'est plus le bac.
, on l'obtient presque bientôt uniquement sur la base du contrôle continu, et tu sais quoi : Kevin-Brayan et Fatoumata-Coumba dans leur lycée pourri de Béton-sur-Ourcq, malgré leur 14, seront moins bien placés que Jules-Aimée et Marie-Aurore-Cécile avec leur 13 obtenu au lycée de centre ville bien placé....c'était déjà le cas avant, aujourd'hui, parcoursup y veille.
Alors les mesures, les mesures, elles ont bon dos les mesures...
On peut d'ailleurs s'interroger sur l'allongement des années d'études post bac mais qui ne donne pas toujours un niveau plus élevé en sortie que des formations plus courtes il y a vingt-trente ans.
- Dame JouanneÉrudit
Dans ce cas, c'est qu'on n'a absolument pas la même définition des "plus riches et plus cultivés" et ça commence beaucoup plus bas dans l'échelle sociale que ce que je pensais (la retraite et les possessions acquises au cours de leur vie par mes grands parents maternels me les font très difficilement classer dans la catégorie "riche et aisée"!). Je dis cela car ce qu'écrit Ha@_x me donne l'impression qu'il sous-entend que le bac d'alors n'était ouvert qu'à la petite frange déjà riche et éduquée de la population, or ce n'est pas totalement le cas. Oui, le bac à l'époque est surtout accessible à la classe aisée de la population et son niveau ne représentait absolument pas le niveau de la population globale, on est d'accord. Mais il me semble que le parcours de mes parents s'inscrit dans un mouvement qui a commencé dès après la seconde guerre mondiale et où, pour répondre à la demande industrielle de l'époque, on a cherché à davantage éduquer les milieux populaires. Et cette tendance aboutit au bac actuel mais avec des objectifs totalement différents.Elyas a écrit:Dame Jouanne a écrit:Je ne peux m'empêcher de contester cette affirmation et d'être un peu hors sujet, étant la fille de bacheliers d'avant 68 qui n'étaient pas issus de familles bourgeoises, riches et cultivées. Ma mère était la fille de petits commerçants dans un petit village paumé. Simplement, ses parents lui ont laissé la possibilité de faire des études en ville (hébergement dans la famille, internat) et elle savait que si elle échouait elle retournerait au village. Son cas n'est pas unique. Alors, c'est sûr qu'à l'époque le bac était surtout pour les classes les plus aisées mais il était aussi un moyen de progression sociale. Évidemment, la signification du bac n'est plus du tout la même, n'est plus un facteur d'élévation sociale et n'ouvre en lui même plus aucune porte : il sanctionne juste une fin d'étude dans le secondaire. Il porte le même nom que l'examen d'avant 68 mais c'est tout.Ha@_x a écrit:beaverforever a écrit:D'accord, mais, pour toi, en 1965, avoir le baccalauréat signifiait-il "avoir le niveau académique pour étudier dans le supérieur" ? Dans ce cas, le baccalauréat mesurait bien un niveau, non ?
J'avais commencé par là je crois...
En 1965, en tous cas avant 68, le bac c'est quoi ? 15% d'une classe d'âge ? Donc le niveau de 65 c'est le niveau des 15% des plus riches et plus cultivés, et encore, de ceux qui passaient le bac.
Le hic, et de taille, c'est qu'aujourd'hui le bac concerne 80% d'une classe d'âge, il est général mais aussi technologique et professionnel, et que surtout, il n'est plus le bac.
, on l'obtient presque bientôt uniquement sur la base du contrôle continu, et tu sais quoi : Kevin-Brayan et Fatoumata-Coumba dans leur lycée pourri de Béton-sur-Ourcq, malgré leur 14, seront moins bien placés que Jules-Aimée et Marie-Aurore-Cécile avec leur 13 obtenu au lycée de centre ville bien placé....c'était déjà le cas avant, aujourd'hui, parcoursup y veille.
Alors les mesures, les mesures, elles ont bon dos les mesures...
On peut d'ailleurs s'interroger sur l'allongement des années d'études post bac mais qui ne donne pas toujours un niveau plus élevé en sortie que des formations plus courtes il y a vingt-trente ans.
Pardon mais dire que ta mère était issue d'une famille de petits commerçants de province et contester ce que dit Halax, c'est ne rien comprendre et justement aller dans le sens de Halax.
- User20159Esprit éclairé
Dame Jouanne a écrit:Dans ce cas, c'est qu'on n'a absolument pas la même définition des "plus riches et plus cultivés" et ça commence beaucoup plus bas dans l'échelle sociale que ce que je pensais (la retraite et les possessions acquises au cours de leur vie par mes grands parents maternels me les font très difficilement classer dans la catégorie "riche et aisée"!). Je dis cela car ce qu'écrit Ha@_x me donne l'impression qu'il sous-entend que le bac d'alors n'était ouvert qu'à la petite frange déjà riche et éduquée de la population, or ce n'est pas totalement le cas. Oui, le bac à l'époque est surtout accessible à la classe aisée de la population et son niveau ne représentait absolument pas le niveau de la population globale, on est d'accord. Mais il me semble que le parcours de mes parents s'inscrit dans un mouvement qui a commencé dès après la seconde guerre mondiale et où, pour répondre à la demande industrielle de l'époque, on a cherché à davantage éduquer les milieux populaires. Et cette tendance aboutit au bac actuel mais avec des objectifs totalement différents.
Non mais on ne l'a pas défini : "les plus riches et cultivés"...
En pleines 30 glorieuses, des enfants de petite bourgeoisie commerçante font pour certains, partie de ces 15 %. Et 15%, ça fait beaucoup de monde. Quand
Bon 10 ans plus tard, ce fut la loi Haby et le collège unique, donc le sujet, est court....en attendant de massifier le bac...
- Spoiler:
- et si @Elyas avait la politesse d'écrire mon pseudonyme correctement, ce serait parfait
- DeliaEsprit éclairé
Il me souvient de cette camarade de classe qui geignait d'avoir été punie pour avoir laissé tomber le pot de caviar sur le toit de l'ascenseur en rentrant des courses. Cela m'avait fat rêver, pas pour le caviar, pour l'ascenseur ! Par la suite, je me suis dit que ces gens qui en étaient tout de même au pot de caviar près... Maintenant je me dis que la copine avait peut-être menti pour nous éblouir...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- LiloucelJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous et toutes,
Enseignante en école primaire, mes 2 fils sont en classe de seconde et je suis étonnée par la moyenne générale de leur classe (14). Avez-vous une moyenne générale pour vos classe similaire?
Enseignante en école primaire, mes 2 fils sont en classe de seconde et je suis étonnée par la moyenne générale de leur classe (14). Avez-vous une moyenne générale pour vos classe similaire?
- IllianeExpert
J'enseigne actuellement dans un lycée plutôt bon, une seule de mes trois classes de seconde dépasse le 14 de moyenne (classe euro) ; les autres sont entre 11,5 et 12,5 (mais elles font partie des "mauvaises" du lycée). Donc, selon les options, la nature de la classe/de l'établissement, cela peut arriver. Et ceci sans parler de l'éventuelle "inflation des notes" qui peut avoir lieu...
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