l'internat d'excellence fait progresser les élèves en maths mais pas en français

http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2013/04/11/marc-gurgand-l-internat-d-excellence-fait-progresser-les-eleves-en-mathematiques-pas-en-francais_3157834_1473688.html

Ca existe encore ces machins ?

Cripure a écrit:Ca existe encore ces machins ?

Apparemment, ils vont fermer — à la suite d'un rapport de l'IG qui trouve que ça coûte trop cher : et les collèges et lycées pourris, ça coûte combien ? "Si vous trouvez que l'enseignement coûte trop cher, essayez l'ignorance".
Tout n'était pas à jeter dans le principe et le fonctionnement des Internats d'excellence. Même si c'était des vitrines.

Je trouve le constat étonnant : pourquoi réussit-on à les faire progresser en maths et pas en français ?

Abraxas a écrit:

Cripure a écrit:Ca existe encore ces machins ?

Apparemment, ils vont fermer — à la suite d'un rapport de l'IG qui trouve que ça coûte trop cher : et les collèges et lycées pourris, ça coûte combien ? "Si vous trouvez que l'enseignement coûte trop cher, essayez l'ignorance".
Tout n'était pas à jeter dans le principe et le fonctionnement des Internats d'excellence. Même si c'était des vitrines.

Beaucoup moins cher. On fait des enfants mal éduqués des ascolaires, on enferme les fauves avec mission aux professeurs de faire gardiens. Surtout, il faut fermer les portes. On ne les ouvre que s'il y a des blessés ou des morts. Et après évacuation des concernés, on referme. Jusqu'à la prochaine fois.

Ilse a écrit:Je trouve le constat étonnant : pourquoi réussit-on à les faire progresser en maths et pas en français ?

Parce qu'en maths on progresse plus vite, et que donc les résultats se voient plus vite ?

Parce qu'il n'y a pas de mauvais usage familial ou local des maths.
En revanche combien de gosses arrivent en classe avec des pratiques du français très aléatoires… On ne part pas de zéro, on part de moins quelque chose. On se bat contre, alors qu'en maths on se bat pour.

Abraxas a écrit:Parce qu'il n'y a pas de mauvais usage familial ou local des maths.
En revanche combien de gosses arrivent en classe avec des pratiques du français très aléatoires… On ne part pas de zéro, on part de moins quelque chose. On se bat contre, alors qu'en maths on se bat pour.

C'est sans doute assez vrai en effet.
Et puis lorsque l'on a que des élèves de bon niveau et motivés, il est vraiment simple d'enseigner des méthodes reproductibles et de demander aux élèves "d'oublier" leurs éventuelles représentations déficientes des maths.
C'est sans doute plus difficile dans la langue maternelle.

Abraxas a écrit:Parce qu'il n'y a pas de mauvais usage familial ou local des maths.
En revanche combien de gosses arrivent en classe avec des pratiques du français très aléatoires… On ne part pas de zéro, on part de moins quelque chose. On se bat contre, alors qu'en maths on se bat pour.

Effectivement, même si les maths sont une matière redoutées pour leur aspect "sélectif", elles sont socialement moins discriminantes que les lettres, l'histoire ou la philosophie.

Gryphe a écrit:

Ilse a écrit:Je trouve le constat étonnant : pourquoi réussit-on à les faire progresser en maths et pas en français ?

Parce qu'en maths on progresse plus vite, et que donc les résultats se voient plus vite ?

Meuh non. Parce qu'en maths, il y a les tâches complexes, le logiciel Sacoche, des kimonos avec des ceintures et, last but not least, Guillaume Caron
Je m'étonne qu'il n'y ait pas de progrès en histoire-géo