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- amarokNiveau 10
Bjr:
Qd on interroge lors de l'Entretien, peut-on sortir de la séquence sur laquelle le candidat a été interrogé (avec l'analyse du texte), pour voir s'il maîtrise les autres séquences? ça me paraît aller de soi mais j'ai aussi entendu dire qu'il fallait cantonner nos questions à une seule et unique séquence, celle d'où est extrait le texte qui vient d'être analysé.. je suis donc perplexe! qu'en pensez vous ou quelle est votre pratique? d'avance merci..
Qd on interroge lors de l'Entretien, peut-on sortir de la séquence sur laquelle le candidat a été interrogé (avec l'analyse du texte), pour voir s'il maîtrise les autres séquences? ça me paraît aller de soi mais j'ai aussi entendu dire qu'il fallait cantonner nos questions à une seule et unique séquence, celle d'où est extrait le texte qui vient d'être analysé.. je suis donc perplexe! qu'en pensez vous ou quelle est votre pratique? d'avance merci..
- LilihalNiveau 5
On reste en effet sur la séquence, ou l'objet d'étude. Rarement, il m'est arrivé de devoir interroger sur d'autres chapitres, dans le cas d'un élève mutique, histoire de voir s'il a retenu quand même quelque chose de son année, de creuser un peu...bon si on en arrive là, on touche le fond et on ne trouve aucune pépite ni gisement !
De toute façon vous aurez une réunion d'harmonisation le jour où vous récupérerez les listes, vous pourrez à ce moment bien revoir les attentes.
De toute façon vous aurez une réunion d'harmonisation le jour où vous récupérerez les listes, vous pourrez à ce moment bien revoir les attentes.
- MehitabelVénérable
J'ai toujours élargi l'entretien sur les autres séquences, cela me permet de voir comment le candidat s'en sort dans les autres objets d'étude.
- totoroMonarque
Il me semble que l'on est censé s'en tenir à la séquence ou à l'objet d'étude.
En pratique, je fais en fonction du candidat, selon ce qu'il a ma dire (ou pas...).
Et j'incite mes élèves à élargir la réflexion et à faire des liens entre les séquences / OE.
En pratique, je fais en fonction du candidat, selon ce qu'il a ma dire (ou pas...).
Et j'incite mes élèves à élargir la réflexion et à faire des liens entre les séquences / OE.
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- LilihalNiveau 5
Mehitabel a écrit:J'ai toujours élargi l'entretien sur les autres séquences, cela me permet de voir ciment le candidat s'en sort dans les autres objets d'étude.
Ce n'était pas du tout recommandé les années précédentes, où j'étais encore au lycée ; 10 minutes ne sont pas de trop si l'on veut que le candidat exprime convenablement des arguments à partir des oeuvres, travaux...dans l'idéal, évitons le saupoudrage, les questions fermées...de plus, c'est le moment où certains sortent enfin du psittacisme résultant souvent de la première partie de l'épreuve.
Mais je reviens sur l'idée que l'on est parfois contraint de déplacer son regard sur un autre objet d'étude si l'élève n'a absolument rien à dire, et uniquement dans ce cas. Enfin, c'est mon humble avis.
- ysabelDevin
Valthor a écrit:On reste en effet sur la séquence, ou l'objet d'étude. Rarement, il m'est arrivé de devoir interroger sur d'autres chapitres, dans le cas d'un élève mutique, histoire de voir s'il a retenu quand même quelque chose de son année, de creuser un peu...bon si on en arrive là, on touche le fond et on ne trouve aucune pépite ni gisement !
De toute façon vous aurez une réunion d'harmonisation le jour où vous récupérerez les listes, vous pourrez à ce moment bien revoir les attentes.
pas partout... il n'y en a pas dans notre académie.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- User5899Demi-dieu
Ce n'est pas une question de pratique, c'est un point strictement réglementaire. Les deux parties de l'épreuve portent sur une seule et unique séquence. Et ça fait 19 ans.amarok a écrit:Bjr:
Qd on interroge lors de l'Entretien, peut-on sortir de la séquence sur laquelle le candidat a été interrogé (avec l'analyse du texte), pour voir s'il maîtrise les autres séquences? ça me paraît aller de soi mais j'ai aussi entendu dire qu'il fallait cantonner nos questions à une seule et unique séquence, celle d'où est extrait le texte qui vient d'être analysé.. je suis donc perplexe! qu'en pensez vous ou quelle est votre pratique? d'avance merci..
- LilihalNiveau 5
pas partout... il n'y en a pas dans notre académie.[/quote]
Ah bah mince alors ! c'est quand même rudement utile, rassurant pour les néophytes, et cohérent pour les candidats. J'étais dans l'académie de Grenoble (et j'y retourne !! mais ceci est hors topic ! )
- User5899Demi-dieu
Mehitabel a écrit:J'ai toujours élargi l'entretien sur les autres séquences, cela me permet de voir comment le candidat s'en sort dans les autres objets d'étude.
C'est magique, Néo. Une question basique, et hop ! On s'aperçoit qu'il y a un texte officiel (qui date de 2003, voire de 1994 pour l'entretien) et que, pourtant, chacun fait ce qu'il veut.totoro a écrit:Il me semble que l'on est censé s'en tenir à la séquence ou à l'objet d'étude.
Oui. Ce n'est pas un avis encore une fois, c'est ce qui est réglementairement prévu.Valthor a écrit:on est parfois contraint de déplacer son regard sur un autre objet d'étude si l'élève n'a absolument rien à dire, et uniquement dans ce cas. Enfin, c'est mon humble avis.
L'examinateur ne se livre pas à un "corrigé" de la première partie de l'épreuve. Il veille à ne pas exiger du
candidat la récitation pure et simple d'une question de cours. Il cherche au contraire :
- à ouvrir des perspectives ;
- à approfondir et à élargir la réflexion, en partant du texte qui vient d'être étudié pour aller vers :
. l'oeuvre intégrale ou le groupement d'où ce texte a été extrait ;
. une des lectures cursives proposées en relation avec le texte qui vient d'être étudié ;
. l'objet d'étude ou les objets d'étude en relation avec le texte qui vient d'être étudié ;
- à évaluer les connaissances du candidat sur l'oeuvre ou l'objet d'étude ;
- à apprécier l'intérêt du candidat pour les textes qu'il a étudiés ou abordés en lecture cursive ;
- à tirer parti des lectures et activités personnelles du candidat
Seuls les deux derniers points peuvent donner matière à discussion, c'est vrai, mais le contexte me semble très clair.
- amarokNiveau 10
Bon, et bien c'est regrettable.., je ne vois pas pourquoi on n'est pas libre de les interroger sur le travail de l'année, ça me paraît pourtant normal&légitime..et de telles questions ne relèveraient pas du saupoudrage. Merci bcp pour vos réponses, cela dit.
- NLM76Grand Maître
Cripure a écrit:
L'examinateur ne se livre pas à un "corrigé" de la première partie de l'épreuve. Il veille à ne pas exiger du
candidat la récitation pure et simple d'une question de cours. Il cherche au contraire :
- à ouvrir des perspectives ;
- à approfondir et à élargir la réflexion, en partant du texte qui vient d'être étudié pour aller vers :
. l'oeuvre intégrale ou le groupement d'où ce texte a été extrait ;
. une des lectures cursives proposées en relation avec le texte qui vient d'être étudié ;
. l'objet d'étude ou les objets d'étude en relation avec le texte qui vient d'être étudié ;
- à évaluer les connaissances du candidat sur l'oeuvre ou l'objet d'étude ;
- à apprécier l'intérêt du candidat pour les textes qu'il a étudiés ou abordés en lecture cursive ;
- à tirer parti des lectures et activités personnelles du candidat
Seuls les deux derniers points peuvent donner matière à discussion, c'est vrai, mais le contexte me semble très clair.
Cher Cripure, il me semble au contraire que les deux derniers points ne prêtent pas à discussion. Ils montrent qu'on peut évoquer avec l'élève tous les autres textes lus ou étudiés pendant l'année, ou plutôt pendant sa scolarité. C'est extrêmement clair.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- amarokNiveau 10
Et moi je ne saisis toujours pas pourquoi il est aussi "cloisonné" cet entretien..
- User5899Demi-dieu
Non, pas du tout. Il suffit de lire le reste du texte (d'où contexte très clair), mais je n'irai pas le rouvrir pour le reciter, parce que j'en ai un peu marre de ce petit jeu ici et que c'est un texte basique que vous connaissez tous ("en liaison avec l'objet ou les objets d'étude", une même séquence pouvant référer à un OE ou à plusieurs). Faites comme vous voulez, les uns et les autres ; de toutes façons, quand un chef ne respecte pas un texte, il a tort et quand nous avons une règle à respecter, nous sommes au-dessus. Je trouve cette démarche complètement pitoyable. Maintenant, je vous laisse ergoter et vous fricare mutuellement en vous persuadant que l'auto-validation née du plussoiement a une quelconque valeur réglementaire. C'est simplement dommage pour les élèves. En trois ans, quatre demandes d'intervention de l'inspection pour des oraux hors cadre, ça sape le terrain pour préparer ceux qui veulent bosser. Je crois que ceux qui veulent vraiment des oraux où l'infaillibilité est de mise devraient passer l'agreg, au moins (et là, je ne parle évidemment pas pour vous, NLM), ou cesser de la rater. Ca aurait un autre panache que chercher à piéger quelqu'un qui s'est préparé avec un prof qui a suivi les règles (et dieu sait que c'est déjà énorme !).nlm76 a écrit:Cher Cripure, il me semble au contraire que les deux derniers points ne prêtent pas à discussion. Ils montrent qu'on peut évoquer avec l'élève tous les autres textes lus ou étudiés pendant l'année, ou plutôt pendant sa scolarité. C'est extrêmement clair.Cripure a écrit:
L'examinateur ne se livre pas à un "corrigé" de la première partie de l'épreuve. Il veille à ne pas exiger du
candidat la récitation pure et simple d'une question de cours. Il cherche au contraire :
- à ouvrir des perspectives ;
- à approfondir et à élargir la réflexion, en partant du texte qui vient d'être étudié pour aller vers :
. l'oeuvre intégrale ou le groupement d'où ce texte a été extrait ;
. une des lectures cursives proposées en relation avec le texte qui vient d'être étudié ;
. l'objet d'étude ou les objets d'étude en relation avec le texte qui vient d'être étudié ;
- à évaluer les connaissances du candidat sur l'oeuvre ou l'objet d'étude ;
- à apprécier l'intérêt du candidat pour les textes qu'il a étudiés ou abordés en lecture cursive ;
- à tirer parti des lectures et activités personnelles du candidat
Seuls les deux derniers points peuvent donner matière à discussion, c'est vrai, mais le contexte me semble très clair.
Amarok, c'est cloisonné parce que le programme est dément pour un élève d'aujourd'hui, et qu'un élève qui travaille normalement (pour un coefficient ridicule je le rappelle, n'importe quelle option facultative a autant, voire davantage) doit pouvoir le réussir.
Salut, j'en ai ma claque. Serviteur.
- NLM76Grand Maître
En fait je crois que nous disputons parce que... nous sommes d'accord ; au cours de l'entretien, on élargit peu à peu à partir du texte commenté : à la séquence, à l'objet d'étude (au aux objets d'étude), aux textes étudiés, aux lectures personnelles in fine. Les deux derniers points étant plutôt à considérer comme des cerises sur le gâteau, des occasions de gagner des points et non d'en perdre.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- amarokNiveau 10
Je comprends mieux avec vos explications. N'étant au lycée que depuis 4 ans et ayant eu la tête sous l'eau les 2 premières années, puis droit au nouveaux prog. en 2nde et 1ère, on n'a pas tjrs le recul pour tout saisir. Bonne nuit, j'interroge demain..
- Invité24Vénérable
mon collègue plus âgé que moi m'a en effet dit qu'il fallait interroger sur la séquence ou au mieux l'OE du texte. C'est donc ce que j'ai fait pour l'oral blanc.
Il est vrai que le programme est énorme.
Il est vrai que le programme est énorme.
- User5899Demi-dieu
Non, NLM. On précise "ou aux objets d'étude" parce qu'une séquence peut porter sur plusieurs objets d'étude à la fois On peut faire à la fois le roman et la question de l'Homme, ou le roman et les réécritures.nlm76 a écrit:En fait je crois que nous disputons parce que... nous sommes d'accord ; au cours de l'entretien, on élargit peu à peu à partir du texte commenté : à la séquence, à l'objet d'étude (ou aux objets d'étude),
- thrasybuleDevin
Et dans votre descriptif, quel est le texte qui vous a fait vibrer à l'intérieur, le truc kitafékifétuwajveudirrrrrrr;
- IphigénieProphète
hein?????keskidiçuila?
- thrasybuleDevin
C'est la question que pose systématiquement une collègue, entre autres questions sur le "ressenti" des élèves face aux textes.
- Invité24Vénérable
je l'ai fait sur la poésie. Je demande "Est-ce que c'est beau?".... tête de l'élève: . On ne leur apprend pas trop à formuler un jugement esthétique, même personnel, qui soit argumenté sur quelque chose, je trouve cela dommage.
- NLM76Grand Maître
Cripure a écrit:Non, NLM. On précise "ou aux objets d'étude" parce qu'une séquence peut porter sur plusieurs objets d'étude à la fois On peut faire à la fois le roman et la question de l'Homme, ou le roman et les réécritures.nlm76 a écrit:En fait je crois que nous disputons parce que... nous sommes d'accord ; au cours de l'entretien, on élargit peu à peu à partir du texte commenté : à la séquence, à l'objet d'étude (ou aux objets d'étude),
J'avais bien compris.
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- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- User5899Demi-dieu
God save the Queen, bien sûr, pour sa capacité évocatrice.thrasybule a écrit:Et dans votre descriptif, quel est le texte qui vous a fait vibrer à l'intérieur, le truc kitafékifétuwajveudirrrrrrr;
- User5899Demi-dieu
Oui, mais c'est compliqué, entre le "beau", appréciation personnelle, et le "beau", construction sociale autour de critères généralement admis. Mais je suis d'accord pour toute question qui aille vers une relation émotionnelle possible du lecteur face au texte.*Siloé* a écrit:je l'ai fait sur la poésie. Je demande "Est-ce que c'est beau?".... tête de l'élève: . On ne leur apprend pas trop à formuler un jugement esthétique, même personnel, qui soit argumenté sur quelque chose, je trouve cela dommage.
NLM, je n'avais point remarqué votre citation du célébrissime Proustus
- IphigénieProphète
et En attendant Godot, pour le suspense.God save the Queen, bien sûr, pour sa capacité évocatrice.
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