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- Lux_Fidèle du forum
thrasybule a écrit:Je bénis les petits chéris qui ne me rendent pas leurs devoirs! J en suis même à compter de combien de copies je vais être délesté à chaque remise. Bien sûr je les sermonne en leur disant que c est moche de faire ça. Quand même.
D'un côté, je ne peux m'empêcher d'être d'accord... Moins de copies à corriger, c'est le rêve !
Mais d'un autre, par expérience (même si je suis loin d'en avoir autant que certains ici), un élève qui rend copie blanche en 6e est un élève qui "bordélisera" le cours en 4e (ou qui tentera de le faire). Et personnellement, je préfère corriger quelques copies plus que de punir régulièrement, rédiger des rapports et convoquer des parents.
Cela dit, c'est peut-être (certainement ?) différent en lycée...
- thrasybuleDevin
Certainement... en fait je parlais des TL, des glandeurs première catégorieLux-Aeterna a écrit:thrasybule a écrit:Je bénis les petits chéris qui ne me rendent pas leurs devoirs! J en suis même à compter de combien de copies je vais être délesté à chaque remise. Bien sûr je les sermonne en leur disant que c est moche de faire ça. Quand même.
D'un côté, je ne peux m'empêcher d'être d'accord... Moins de copies à corriger, c'est le rêve !
Mais d'un autre, par expérience (même si je suis loin d'en avoir autant que certains ici), un élève qui rend copie blanche en 6e est un élève qui "bordélisera" le cours en 4e (ou qui tentera de le faire). Et personnellement, je préfère corriger quelques copies plus que de punir régulièrement, rédiger des rapports et convoquer des parents.
Cela dit, c'est peut-être (certainement ?) différent en lycée...
- Lux_Fidèle du forum
Ah oui, là je comprends mieux... A mon avis, tu ne peux plus faire grand chose (déjà que pour le 6e auquel je pense, j'ai déjà l'impression que c'est aussi trop tard... alors en TL... pfffff ! Profite des copies blanches !)
- lalilalaEmpereur
J'ai un élève de 3° qui ne fiche strictement rien...il ne perturbe pas le cours, il s'ennuie juste comme un rat mort. Il ne prend rien en note (je lui demande de copier, il le fait en râlant et dès que je m'éloigne il referme son cahier), il rend systématiquement copie blanche...moi là, franchement, je ne sais pas quoi faire. Alors tant pis, je le laisse dans son coin (enfin je l'interroge quand même, mais je me fiche de savoir s'il prend ses cours maintenant).
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- linkusNeoprof expérimenté
Cette année, j'ai un classe de seconde assez flemmarde.
Pour remédier à ce manque de travail, je n'ai pas eu d'autres choix que de mettre des interrogations de cours à chaque séance pendant 7 séances. Le rythme est intense mais ils savent que je peux tenir sur la longueur.
A la fin, je disais :
- Vous en voulez encore?
- Pitié, Mr linkus arrêtez!
- J'ai pitié de vous, j'arrête mais je reprends si vous ne travaillez pas!
:lol:
Pour remédier à ce manque de travail, je n'ai pas eu d'autres choix que de mettre des interrogations de cours à chaque séance pendant 7 séances. Le rythme est intense mais ils savent que je peux tenir sur la longueur.
A la fin, je disais :
- Vous en voulez encore?
- Pitié, Mr linkus arrêtez!
- J'ai pitié de vous, j'arrête mais je reprends si vous ne travaillez pas!
:lol:
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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins.
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
Je ne suis pas gros, j'ai une ossature lourde!
Vous aimez Bomberman? Venez jouer à Bombermine.
- ParatgeNeoprof expérimenté
lalilala a écrit:J'ai un élève de 3° qui ne fiche strictement rien...il ne perturbe pas le cours, il s'ennuie juste comme un rat mort. Il ne prend rien en note (je lui demande de copier, il le fait en râlant et dès que je m'éloigne il referme son cahier), il rend systématiquement copie blanche...moi là, franchement, je ne sais pas quoi faire. Alors tant pis, je le laisse dans son coin (enfin je l'interroge quand même, mais je me fiche de savoir s'il prend ses cours maintenant).
T'en fais pas, je l'aurai en 2de l'an prochain !
- Fesseur ProGuide spirituel
Tout pareil.lalilala a écrit:J'ai un élève de 3° qui ne fiche strictement rien...il ne perturbe pas le cours, il s'ennuie juste comme un rat mort. Il ne prend rien en note (je lui demande de copier, il le fait en râlant et dès que je m'éloigne il referme son cahier), il rend systématiquement copie blanche...moi là, franchement, je ne sais pas quoi faire. Alors tant pis, je le laisse dans son coin (enfin je l'interroge quand même, mais je me fiche de savoir s'il prend ses cours maintenant).
J'en ai deux.
Je leur fais sortir le carnet de liaison et on les garde au chaud.
Pas la peine de perdre du temps et d'aller à l'affrontement, ils sont aussi bien là qu'en vie scolaire.
_________________
Pourvu que ça dure...
- falblablaNiveau 7
roxanne a écrit:Certes, mais quand je vois qu'un collègue exigeant se retrouve avec une main-courante contre lui pour "harcélement" , que moi-même ai eu dernièrement un mot où on me disait que là "ça devenait systématique et que Povchéri bossait", je crois que je vais finir par renoncer à m'obstiner plus que raison.
Lol. J'ai un CM2 et je rencontre les mêmes difficultés. Des parents qui déboulent en disant "mais ce sont des enfants !" ou "quoi ? mais en primaire, ce qui compte, c'est la lecture et l'écriture, pas les autres matières" (justement, tient, il s'agissait de lire un texte en histoire sur le travail des enfants extrait des contemplations et de chercher à comprendre quelques mots) et mieux "Les tables de multiplication ? il a tout le temps pour les apprendre ! Et de toute façon, il veut être avocat plus tard, inutile de s'embêter, il a une calculette" et aussi les "Comment ? Vous prétendez qu'il ne savait pas sa leçon ? A la maison pourtant il la savait très bien, je l'ai moi-même interrogé !"...etc etc...
Et voilà, on vous les envoie, et ils n'ont aucune raison de travailler plus au collège qu'à l'école primaire puisque leurs parents font pression sur nous pour nous intimider. Et on perd notre temps en rendez vous inutiles sans aucun moyen de pression, dans le bureau du directeur où il faut faire profil bas pour éviter que d'autres parents s'en mellent. Parce qu'en primaire on n'a pas d'heures de colle ni d'exclusions possibles pour faire un peu peur.
je me pose les mêmes questions : Comment faire ? Trouver la ligne juste entre les faire travailler (ce qui me différencie de l'animateur du centre de loisirs) et ne pas me faire constamment emm$$$$$$$$$ par des parents plutôt ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ que sensés ?
Je prends toutes les recettes qui fonctionnent.
- User5899Demi-dieu
Qu'ils crèvent.roxanne a écrit:Certes, mais quand je vois qu'un collègue exigeant se retrouve avec une main-courante contre lui pour "harcélement" , que moi-même ai eu dernièrement un mot où on me disait que là "ça devenait systématique et que Povchéri bossait", je crois que je vais finir par renoncer à m'obstiner plus que raison.
- CowabungaHabitué du forum
Ca vaut ce que ça vaut, et bien sûr ça ne marche qu'une fois sur mille, mais ça se tente (et ça s'adapte), si vous êtes un peu maso :
L'année dernière, j'avais une classe de 5e totalement passive (aucune participation, aucun travail perso... mais pas de problème de discipline non plus) dont le comportement s'est dégradé au fur et à mesure qu'ils prenaient des tôles. Au troisième trimestre, j'ai donc radicalement modifié la dynamique du cours : une séance de langue en commun, une séance de littérature en "travail individuel" (TI). Explication : à chaque séance de TI, un travail de lecture et un travail d'écriture à réaliser, seul ou à deux, sur une copie rendue en fin d'heure.
Je leur ai donné d'avance un calendrier et un descriptif des séances, et je les ai autorisés à bâtir leur propre progression dans la séquence (en gros, tu choisis la séance que tu vas faire aujourd'hui).
Comme ça me semblait délirant de les noter sur ce qu'ils étaient en train d'apprendre, la copie rendue par les élèves était notée sur le sérieux avec lequel le travail avait été fait (précision des réponses, soin de la copie, achèvement du travail demandé, efficacité du travail à deux). Ils pensaient donc réussir facilement, ils étaient contents de travailler avec le copain... et découvraient au rendu des copies que bâcler les réponses et discuter avec son comparse faisait mal.
Avantages : tous les élèves se sont mis au travail, y compris Melle Copieblanche ; ils ont très vite compris qu'il valait mieux travailler seul ; ils se sont mis à développer et justifier toutes leurs réponses ; le brouillon est devenu une pratique systématique. Et ils ont cartonné à l'évaluation finale, et aux suivantes, remontant la moyenne de classe de quatre points. Et l'ambiance s'est améliorée.
Inconvénients (ben oui, on n'est pas au pays des bisounours !) : un travail de préparation important, beaucoup de photocopies (et chez moi c'est limité), une masse épouvantable de correction à réaliser tous les soirs ; les séances de TI sont tendues pour le prof, sollicité toutes les deux secondes à cause du manque d'autonomie de certains élèves (qui ne comprennent pas les questions et ont besoin d'une maman) ; passées quatre séances de TI, les élèves se lassent et il faut changer de séquence ou faire une pause. Comme je ne l'ai fait qu'un trimestre, j'ignore ce que ça pourrait donner sur l'année.
Je ne sais pas si c'est transposable au lycée. Ce dont je suis sûre, c'est que ça peut très bien ne pas marcher (ce fut un échec retentissant avec ma cohorte de quatrième). Maintenant, si ça vous donne des idées... (ou des boutons... )
L'année dernière, j'avais une classe de 5e totalement passive (aucune participation, aucun travail perso... mais pas de problème de discipline non plus) dont le comportement s'est dégradé au fur et à mesure qu'ils prenaient des tôles. Au troisième trimestre, j'ai donc radicalement modifié la dynamique du cours : une séance de langue en commun, une séance de littérature en "travail individuel" (TI). Explication : à chaque séance de TI, un travail de lecture et un travail d'écriture à réaliser, seul ou à deux, sur une copie rendue en fin d'heure.
Je leur ai donné d'avance un calendrier et un descriptif des séances, et je les ai autorisés à bâtir leur propre progression dans la séquence (en gros, tu choisis la séance que tu vas faire aujourd'hui).
Comme ça me semblait délirant de les noter sur ce qu'ils étaient en train d'apprendre, la copie rendue par les élèves était notée sur le sérieux avec lequel le travail avait été fait (précision des réponses, soin de la copie, achèvement du travail demandé, efficacité du travail à deux). Ils pensaient donc réussir facilement, ils étaient contents de travailler avec le copain... et découvraient au rendu des copies que bâcler les réponses et discuter avec son comparse faisait mal.
Avantages : tous les élèves se sont mis au travail, y compris Melle Copieblanche ; ils ont très vite compris qu'il valait mieux travailler seul ; ils se sont mis à développer et justifier toutes leurs réponses ; le brouillon est devenu une pratique systématique. Et ils ont cartonné à l'évaluation finale, et aux suivantes, remontant la moyenne de classe de quatre points. Et l'ambiance s'est améliorée.
Inconvénients (ben oui, on n'est pas au pays des bisounours !) : un travail de préparation important, beaucoup de photocopies (et chez moi c'est limité), une masse épouvantable de correction à réaliser tous les soirs ; les séances de TI sont tendues pour le prof, sollicité toutes les deux secondes à cause du manque d'autonomie de certains élèves (qui ne comprennent pas les questions et ont besoin d'une maman) ; passées quatre séances de TI, les élèves se lassent et il faut changer de séquence ou faire une pause. Comme je ne l'ai fait qu'un trimestre, j'ignore ce que ça pourrait donner sur l'année.
Je ne sais pas si c'est transposable au lycée. Ce dont je suis sûre, c'est que ça peut très bien ne pas marcher (ce fut un échec retentissant avec ma cohorte de quatrième). Maintenant, si ça vous donne des idées... (ou des boutons... )
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- roxanneOracle
certes..Le collègue garde les gamines en cours mais ne leur demandera plus rien(sauf de la boucler).Quant à moi, j'ai répondu au mot que je prenais acte et que désormais je ne solliciterai plus Povchéri.Il était devant, je l'ai mis au fond, à sa place j'ai mis un gamin qui bosse.Cripure a écrit:Qu'ils crèvent.roxanne a écrit:Certes, mais quand je vois qu'un collègue exigeant se retrouve avec une main-courante contre lui pour "harcélement" , que moi-même ai eu dernièrement un mot où on me disait que là "ça devenait systématique et que Povchéri bossait", je crois que je vais finir par renoncer à m'obstiner plus que raison.
- MirobolandeHabitué du forum
Hallucinant comme il faut se justifier sur tout. Dire aux parents que s'ils veulent que leur gamin prenne la mauvaise habitude de ne pas travailler, c'est certes leur choix, mais que même des études pour devenir avocat ça va demander du boulot?falblabla a écrit:
Lol. J'ai un CM2 et je rencontre les mêmes difficultés. Des parents qui déboulent en disant "mais ce sont des enfants !" ou "quoi ? mais en primaire, ce qui compte, c'est la lecture et l'écriture, pas les autres matières" (justement, tient, il s'agissait de lire un texte en histoire sur le travail des enfants extrait des contemplations et de chercher à comprendre quelques mots) et mieux "Les tables de multiplication ? il a tout le temps pour les apprendre ! Et de toute façon, il veut être avocat plus tard, inutile de s'embêter, il a une calculette" et aussi les "Comment ? Vous prétendez qu'il ne savait pas sa leçon ? A la maison pourtant il la savait très bien, je l'ai moi-même interrogé !"...etc etc...
Et voilà, on vous les envoie, et ils n'ont aucune raison de travailler plus au collège qu'à l'école primaire puisque leurs parents font pression sur nous pour nous intimider. Et on perd notre temps en rendez vous inutiles sans aucun moyen de pression, dans le bureau du directeur où il faut faire profil bas pour éviter que d'autres parents s'en mellent. Parce qu'en primaire on n'a pas d'heures de colle ni d'exclusions possibles pour faire un peu peur.
je me pose les mêmes questions : Comment faire ? Trouver la ligne juste entre les faire travailler (ce qui me différencie de l'animateur du centre de loisirs) et ne pas me faire constamment emm$$$$$$$$$ par des parents plutôt ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ que sensés ?
Je prends toutes les recettes qui fonctionnent.
Leur dire que tu es maître de ta pédagogie en classe (et les renvoyer à l'inspection)?
Mais je comprends que tu aies envie de baisser les bras...
- yogiSage
Overdose de sacerdoce:on fait, c'est pas bien, on fait pas, c'est pas bien.
Il reste quoi, une corde et se la passer au cou? La corde est déjà bien placée en plus.
Je me lève, fatiguée, je bosse fatiguée, je rentre fatiguée ;je n'en peux plus en ce moment, vraiment du mal à voir the bright side alors que je viens de me marier et que je devrais profiter de l'amour du foyer ,au lieu de ruminer ce qui ne va jamais au boulot. Suis en train de sombrer dans l'aliénation au travail, beurk!
Il reste quoi, une corde et se la passer au cou? La corde est déjà bien placée en plus.
Je me lève, fatiguée, je bosse fatiguée, je rentre fatiguée ;je n'en peux plus en ce moment, vraiment du mal à voir the bright side alors que je viens de me marier et que je devrais profiter de l'amour du foyer ,au lieu de ruminer ce qui ne va jamais au boulot. Suis en train de sombrer dans l'aliénation au travail, beurk!
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