Yvelines : trois élèves exclues du lycée pour des tweets

Yvelines : trois élèves exclues du lycée pour des tweets

Trois élèves d’un lycée des Yvelines ont été renvoyées définitivement mardi pour avoir insulté un professeur sur le réseau social Tweeter.

La suite, ici (Le Parisien).

Ça leur permettra d'apprendre :

Les lycéennes, décrites par leurs camarades comme « des élèves sérieuses », « qui ont de bonnes notes », crient à l’injustice.

1) Qu'avoir de bonnes notes ne donne pas le droit de faire ce qu'on veut.

« Bien sûr qu’on regrette, on a fait ça sous le coup de la colère, lâche Adeline, l’une d’elles. Mais la punition est démesurée! »

2) Que quand on est en colère, on va courir, on crie un coup, on déchire du papier, mais on n'insulte pas un professeur publiquement.
3) Faut-il encore le rappeler (visiblement, oui), que Twitter n'est pas un espace privé où on est libre de tout écrire.

Je suis d'accord que l'exclusion définitive est une punition démesurée, mais franchement, je n'ai aucune peine pour elles. Quand on voit comme l'insulte est banalisée dans certains établissements, je trouve que ça fait du bien de constater que ce n'est pas le cas partout.

abricotedapi a écrit:Ça leur permettra d'apprendre :

Les lycéennes, décrites par leurs camarades comme « des élèves sérieuses », « qui ont de bonnes notes », crient à l’injustice.

1) Qu'avoir de bonnes notes ne donne pas le droit de faire ce qu'on veut.

« Bien sûr qu’on regrette, on a fait ça sous le coup de la colère, lâche Adeline, l’une d’elles. Mais la punition est démesurée! »

2) Que quand on est en colère, on va courir, on crie un coup, on déchire du papier, mais on n'insulte pas un professeur publiquement.
3) Faut-il encore le rappeler (visiblement, oui), que Twitter n'est pas un espace privé où on est libre de tout écrire.

Je suis d'accord que l'exclusion définitive est une punition démesurée, mais franchement, je n'ai aucune peine pour elles. Quand on voit comme l'insulte est banalisée dans certains établissements, je trouve que ça fait du bien de constater que ce n'est pas le cas partout.

Tout pareil

Et le pire c'est que ces trois élèves sont parties en vrille à cause d'un canular d'une de leurs copines.

On pourrait peut-être décerner un prix, à l'image des Darwin Awards, pour récompenser les élèves qui ont réussi à se faire exclure de leur établissement pour le motif le plus stupide ; ces trois élèves pourraient concourir pour la session 2013.

Je n'ai qu'une chose à dire : bien fait pour leurs gueules. :diable:

Je plussoie
Comme par hasard, des tracts criant à l'injustice...des parents qui manifestent, des élèves qui se croient tout permis...
Supposons un instant l'inverse : un prof dérape sur Twitter...Vous imaginez la curée ????

Une exclusion définitive ? C'est tout ? Et elles protestent encore ?

Qu'elles s'estiment chanceuses de ne pas avoir eu, en sus, une plainte déposée par l'enseignante (je n'aurais pas été si sympa à la place de la collègue en question).

Et les "copines", comment se sentent-elles maintenant ? :p

Si les messages étaient nominatifs, je trouve la sanction logique car ils portaient atteinte à l'honneur et à la dignité de cette collègue. Si ils ne l'étaient pas, elle est trop lourde.

ça devient complexe en effet,

Voyez ces tweets d'une de mes élèves de 2nde après le conseil du 2nd trimestre (qui ne lui a pas été très favorable en effet)

(on lui a assez fait de pub comme ça...


Non seulement je vais devoir lui rappeler quelques bases de l'anatomie des sexes mais il va falloir que nous discutions sur le rôle & l'utilisation des réseaux sociaux (déjà abordé en ECJS avec l'exemple des nigauds de Lakanal et de leur fessebouque insultant)
Reste que là, y'a rien de nominatif...

Ah, quand même !!! :shock:

"fdp", ce sont les initiales d'un enseignant précis ? :shock:

Collier, comment es-tu tombé sur cette sublime prose ?
Vas-tu la communiquer à ton CDE ?

Gryphe a écrit:"fdp", ce sont les initiales d'un enseignant précis ? :shock:

abréviation d'une insulte...

Gryphe a écrit:"fdp", ce sont les initiales d'un enseignant précis ? :shock:

Çà peut aussi être une abréviation pour une insulte....

Gryphe a écrit:"fdp", ce sont les initiales d'un enseignant précis ? :shock:

non, globalement les enseignants dont la mère exerce l'activité rémunérée de péripatéticienne

Loreleii a écrit:Collier, comment es-tu tombé sur cette sublime prose ?
Vas-tu la communiquer à ton CDE ?

Sur Twitter, on peut faire des recherches par nom de personne ou aussi par sujet (les hashtags #).

Alors, j'ai un compte à mon vrai nom que j'utilise pour communiquer sur mes petites recherches et ce sont les élèves qui ont commencé à me solliciter... Comme ils ne réfléchissent pas pour un sous, ils tweetent tout ce qui leur passe par la tête et sans mettre le cadenas...
Je crois que je ne vais pas jeter de l'huile sur le feu et je vais essayer le dialogue direct avec cette élève. Principalement parce que personne n'est désigné nominalement et si je ne connaissais pas les élèves, je ne pourrais pas savoir qui est menacé par cette sodomie féminine...

Gryphe "fdp" est une abréviation pour une insulte bien connue...

Gryphe, comme moi, apprend de nouvelles insultes en surfant sur néo!

Voir le fil sur le fait divers à Avignon dont on parlait ces jours derniers:
https://www.neoprofs.org/t58825-avignon-dans-un-fauteuil-a-vie-apres-une-agression-six-mois-de-prison#1891617

Je n'avais même pas deviné, heureusement que vous êtes là. :lol:

Mestelle51 a écrit:Si les messages étaient nominatifs, je trouve la sanction logique car ils portaient atteinte à l'honneur et à la dignité de cette collègue. Si ils ne l'étaient pas, elle est trop lourde.

En braves petites filles qu'elles sont, elles ont simplement traité de s****e leur professeur d'histoire. Donc pas de nom. Alors, atteinte ou pas ?

Personnellement je trouve les tweets de l'élève de Collier de barbe pires que ce qu'ont fait les élèves renvoyées (même si elles sont elles aussi allées trop loin, je suis bien d'accord). Même si elle ne cite personne, il est évident qu'elle parle de tous les profs qu'elle a, sauf celle d'EPS.

Il y a beaucoup d'amour entre nous, je confirme

Ces élèves n'établissent pas de différences entre une conversation privée (destinée à le rester) et un réseau social (ouvert aux quatre vents). Outre la misère intellectuelle et affective que cela dénote, il y a une grande méconnaissance des possibilités comme des limites de l'outil médiatique (encouragée en cela par un usage adulte compulsif).

Collier, si tu veux rester clément, comme tu sembles le dire, ne faudrait-il pas expliquer à cette élève que trois autres filles ont eu droit à un conseil de discipline + un renvoi définitif pour exactement la même chose ?