vous pensez faire ce boulot pendant 10 ans, 20 ans , 30 ans?

Gryphe a écrit:

Lefteris a écrit:

daphne5 a écrit:

Lefteris a écrit:Seuls existent la notion de contrat ou de statut , dans le monde professionnel, choses par définition contingentes, hic et nunc.

né, efharisto

Ellηνικά να γράψεις , σε παρακαλώ.

Ça va vous deux ? :lol!:

J'ai rien fait de mal Cette dame se met je ne sais pourquoi à m'écrire en grec, je lui faisais remarquer qu'elle doit utiliser l'alphabet idoine...

Lefteris a écrit:

Gryphe a écrit:

Lefteris a écrit:

daphne5 a écrit:

Lefteris a écrit:Seuls existent la notion de contrat ou de statut , dans le monde professionnel, choses par définition contingentes, hic et nunc.

né, efharisto

Ellηνικά να γράψεις , σε παρακαλώ.

Ça va vous deux ? :lol!:

J'ai rien fait de mal Cette dame se met je ne sais pourquoi à m'écrire en grec, je lui faisais remarquer qu'elle doit utiliser l'alphabet idoine...

Je peux déchiffrer la graphie mais pas écrire, bref on s'en fout!
Bonne fin de we et bon courage à tous pour une autre semaine pleine d'aventures et de déboires.

corisandiane a écrit:

Cripure a écrit:De plus en plus souvent, 34 paires d'yeux, dont 32 témoignent d'une incompréhension complète, et de l'autre côté, des programmes de plus en plus lourds. Et des pignoufs au centre parlant de pédagogie différenciée :lol!:

quand ils te regardent

Ils n'ont pas vraiment le choix :lol!:

Patissot a écrit:

Cripure a écrit:De plus en plus souvent, 34 paires d'yeux, dont 32 témoignent d'une incompréhension complète, et de l'autre côté, des programmes de plus en plus lourds. Et des pignoufs au centre parlant de pédagogie différenciée :lol!:

Si la lourdeur des programmes vous pèse, changez de discipline. En maths les programmes sont de plus en plus aériens. Il s'agit vraiment du cadet de mes soucis, tout ce qui m'importe c'est de ne pas être em*** par les élèves et leurs géniteurs.

Avec des classes à Bac, ne pas boucler les programmes entraîne ce genre de désagréments

daphne5 a écrit:

Cripure a écrit:De plus en plus souvent, 34 paires d'yeux, dont 32 témoignent d'une incompréhension complète, et de l'autre côté, des programmes de plus en plus lourds. Et des pignoufs au centre parlant de pédagogie différenciée :lol!:

Qui sont les pignoufs?

C'est dans la phrase. Ceux qui. Pourquoi, vous vous sentez visée ?

JPhMM a écrit:

Al-qalam a écrit:Donc je compte changer rapidement, par pure lâcheté.

La lâcheté n'existe pas en soi, ce n'est qu'un jugement moral a posteriori d'un événement surgi dans le monde d'un individu par co-incidence, c'est-à-dire par l'incidence factuelle (donc essentiellement aléatoire) de plusieurs faits en un même lieu en même temps sur un même individu. Or l'aléatoire n'est pas jugeable moralement.

Tu veux donc dire, Ô Socrate, que nous écarterons du jugement la lâcheté comme devant ne pas être tenue pour une réaction à l'aléatoire concomitance ?

J'enseigne depuis un peu plus de 5 ans comme prof de maths en collège et je me refuse à penser aller jusqu'au bout de ma carrière.

Notez que cela pourrait se produire mais que je veux garder l'option de partir quand je n'aimerais plus le métier.

Ce serait d'ailleurs terrible pour moi de me sentir enfermé dans cette caste. De penser végéter quand j'aurais fait le tour de la question. Je me force pour cela à faire quelques économiers en banque pour assurer mes arrières, et je n'ai pris aucun crédit immo.

Ceci dit, dans le privé, je n'ai jamais fait le même travail plus de quatre ans auparavant. Je dois être ce qu'on appelle un instable donc.

Mon impression à l'arrivée dans le métier après 10 ans dans le privé : ce sont les meilleures conditions de travail que j'ai connu.
Je parle de la qualité de vie, d'une assez grande sensation de liberté, de la sensation d'être utile, des vacances et du temps libre (je suis plutôt un rapide, mais faut pas me demander de fignoler les détails pour les copies et le reste).
Bon j'ai aussi + ou - divisé par deux le salaire, rien n'est gratuit.

J'ai déménagé il y a peu et le nouveau collège où je travaille, classé en ZEP est dirigé par un principal "motivé", la tuile.

C'est là qu'intervient l'aléatoire concomitance :

Je découvre donc tout un pan de contraintes supplémentaires auxquelles j'aimerais échapper sans pouvoir y parvenir (réunions à gogo, pédagogie and co). En plus l'adjoint, aussi à l'aide avec le logiciel d'emplois du temps qu'une poule devant un couteau, m'a confectionné un "amour d'emploi du temps" et cette année et j'ai les deux pires classes de 4ième. De plus avec les enfants les nuits sont courtes.

ça a donc été un peu difficile cette année, mais je m'en sors. Disons que j'ai un retour positif des élèves, des parents et des collègues.
J'ai un peu médité sur la condition de prof.

Et l'avantage de l'aléatoire c'est qu'il est peu durable, et que l'homme doué de raisonnement peu orienter son destin.

Notez au passage, que je ne crois pas trop à la notion de hasard et que, sans être persécuté, je pense que si j'ai cet emploi du temps, ces classes, c'est la conséquence de choix qui ont été fait, plus ou moins implicites, plus ou moins conscients, de logiques diverses qui ont abouti à cette situation. Il est d'ailleurs très difficile de déméler tous les fils car comme au poker menteur beaucoup ne jouent pas franc jeu aussi bien du côté de l'administration que des profs, chacun cherchant à tirer en sous main la couverture à soi.

J'ai donc, plus prosaiquement, négocié finement pour l'an prochain mon emploi du temps et quelques autres subtilités.

Mais je conçois à présent qu'il faut, comme partout ailleurs où j'ai travaillé du reste, savoir se faire sa place au soleil, et en garder sous le coude pour parer au "fatum".

Lefteris a écrit:

Gryphe a écrit:

Lefteris a écrit:

daphne5 a écrit:

Lefteris a écrit:Seuls existent la notion de contrat ou de statut , dans le monde professionnel, choses par définition contingentes, hic et nunc.

né, efharisto

Ellηνικά να γράψεις , σε παρακαλώ.

Ça va vous deux ? :lol!:

J'ai rien fait de mal Cette dame se met je ne sais pourquoi à m'écrire en grec, je lui faisais remarquer qu'elle doit utiliser l'alphabet idoine...

Aaaah, le fameux parakalô (souvenirs émus des annonces sur les bateaux pour aller et revenir de Crète, dans lesquels toutes les annonces commençaient par "parakalô, parakalô" ) !

(et il y a 30 heures de bateau en deux fois depuis l'Italie, ça en fait du "parakalô, parakalô" ! )

Je termine cette année après 42 ans, j'ai franchement aimé ce boulot, le contact avec les élèves, j'ai aimé leur transmettre mon amour des maths, je regrette les pourtant anciens programmes (avant 96) mais les gamins sont toujours aussi chouettes, l'âge rend sans doute gaga....

Je pense ne faire ce métier qu'un an. Oui, je n'ai même pas commencé que j'ai déjà envie de fuir.

À voir si une réussite à l'agrégation (peu probable) me fera rester.

badin a écrit:Je termine cette année après 42 ans, j'ai franchement aimé ce boulot, le contact avec les élèves, j'ai aimé leur transmettre mon amour des maths, je regrette les pourtant anciens programmes (avant 96) mais les gamins sont toujours aussi chouettes, l'âge rend sans doute gaga....

C'est un beau témoignage badin.

badin a écrit:Je termine cette année après 42 ans, j'ai franchement aimé ce boulot, le contact avec les élèves, j'ai aimé leur transmettre mon amour des maths, je regrette les pourtant anciens programmes (avant 96) mais les gamins sont toujours aussi chouettes, l'âge rend sans doute gaga....

Oui j'aime ça aussi, mais le reste tu en fais abstraction comment ? (réunions and co)
Et as tu réussi pendant toutes ces années à tirer ton épingle du jeu (bon établissement, bonne équipe, bon emploi du temps, bonnes classes) ou as tu connu des hauts et des bas?

franchement, il y eu des hauts et des bas, des classes difficiles mais les individus qui les composaient ont toujours été sympas, les plus durs ont été serviables quand c'était nécessaire (pousser ma voiture en panne par exemple) quand on s'intéresse à eux, leur vécu est parfois très difficile. Les vingt dernières années ont été plus les plus faciles, j'ai eu des chefs géniaux d'autres pas géniaux du tout, mais les a rarement plus de 9 ans.
J'ai beaucoup appris des autres, (IREM, APMEP) j'ai eu quelques collègues chouettes avec qui je pouvais travailler, je n'aime pas du tout les TPE, j'aime bien les TP sur ordinateur , je donne un sujet différent en dm à chacun de mes élèves (court avec recherche) ils présentent la correction quand ils l'ont trouvé. C'est tout ce que j'ai trouvé pour éviter les copiages, je ne les note pas non plus (pas envie de favoriser ceux qui ont droit à des cours).

badin a écrit:franchement, il y eu des hauts et des bas, des classes difficiles mais les individus qui les composaient ont toujours été sympas, les plus durs ont été serviables quand c'était nécessaire (pousser ma voiture en panne par exemple) quand on s'intéresse à eux, leur vécu est parfois très difficile. Les vingt dernières années ont été plus les plus faciles, j'ai eu des chefs géniaux d'autres pas géniaux du tout, mais les a rarement plus de 9 ans.
J'ai beaucoup appris des autres, (IREM, APMEP) j'ai eu quelques collègues chouettes avec qui je pouvais travailler, je n'aime pas du tout les TPE, j'aime bien les TP sur ordinateur , je donne un sujet différent en dm à chacun de mes élèves (court avec recherche) ils présentent la correction quand ils l'ont trouvé. C'est tout ce que j'ai trouvé pour éviter les copiages, je ne les note pas non plus (pas envie de favoriser ceux qui ont droit à des cours).

Tu as fais ta carrière en lycée comme agrégé ? Un passage au collège ?

J'ai été MA d'abord (2ans) (tout en continuant mes études) et là j'ai enseigné en CPPN (des classes où on rassemblait les gamins à problèmes de niveaux très disparates) qui étaient réservées à des instituteurs spécialisés mais quand ces derniers étaient intégrés dans le corps des pegc ils n'en voulaient plus. J'ai passé le CAPES et enseigné en collège une quinzaine d'années puis en lycée, et quand elle a vu le jour j'ai passé l'agreg interne et j'ai continué à enseigner en lycée.

Beau parcours.

Sur une carrière il me semble important de bouger, sinon c'est l'ennui assuré. Enfin je parle pour moi.

pailleauquebec a écrit:Beau parcours.

Sur une carrière il me semble important de bouger, sinon c'est l'ennui assuré. Enfin je parle pour moi.

Je suis bien d'accord avec ça : il faut bouger, changer d'établissement, changer d'air de temps en temps.
Enfin c'est mon avis et je le partage.
Autre façon de tenir, faire son travail sérieusement et convenablement mais sans y entrer en religion : certes c'est difficile pour nous qui ramenons le travail à la maison mais une fois en dehors de l'établissement, ne pas ressasser les ânneries / mesquineries / coups bas / problèmes divers et variés des collègues peu aimables / élèves / parents........
Comme ailleurs, on a à faire à des gens très bien et à des :censure: , on fait avec épicétou. Inutile de se prendre la rate avec ça !

Pour ce qui me consterne, c'est plutôt parti pour 40 ans...

pailleauquebec a écrit:Beau parcours.

Sur une carrière il me semble important de bouger, sinon c'est l'ennui assuré. Enfin je parle pour moi.

Encore faut-il pouvoir le faire, dans des conditions "correctes".

septime a écrit:

pailleauquebec a écrit:Beau parcours.

Sur une carrière il me semble important de bouger, sinon c'est l'ennui assuré. Enfin je parle pour moi.

Encore faut-il pouvoir le faire, dans des conditions "correctes".

Exactement! La conséquence logique des suppressions de postes massives et de la précarisation générale des enseignants (sur tous les plans) rend très difficile la mutation (car d'une part il n'y a pas de place et d'autre part tout le monde a peur de demander une mutation pour ne pas être en MCS future et forcément ça bloque tout mouvement).

Avec une MCS on a des bonifications pour être réaffecté au plus près.
Mais bien entendu cela dépend des disciplines.
J'ai toujours bougé y compris en fin de carrière, mais en anglais pas trop de problème, je suis dans une ville qui a 5 lycées et 8 collèges. Sans compter les communes suburbaines et du voeu GEO. Donc même en MCS, j'aurais été raffectée convenablement disons, du moins sur le plan géographique. Et comme j'étais en collège difficile...........qui aurait dû être classé mais ne l'était pas je n'avais pas grand chose à perdre. Au contraire, des points à gagner pour la HCL.......
Par contre en allemand, Eco-gestion ou philo, il est clair que je ne tiendrais pas le même discours :diable:

Daphné a écrit:Avec une MCS on a des bonifications pour être réaffecté au plus près.
Mais bien entendu cela dépend des disciplines.
J'ai toujours bougé y compris en fin de carrière, mais en anglais pas trop de problème, je suis dans une ville qui a 5 lycées et 8 collèges. Sans compter les communes suburbaines et du voeu GEO. Donc même en MCS, j'aurais été raffectée convenablement disons, du moins sur le plan géographique. Et comme j'étais en collège difficile...........qui aurait dû être classé mais ne l'était pas je n'avais pas grand chose à perdre. Au contraire, des points à gagner pour la HCL.......
Par contre en allemand, Eco-gestion ou philo, il est clair que je ne tiendrais pas le même discours :diable:

Ah bah si on bouge.... quand on reste bloqué sur un poste de TZR Mais là j'avoue qu'au bout d'un certain nombre d'années ce n'est plus tellement motivant.

Daphné a écrit:Par contre en allemand, Eco-gestion ou philo, il est clair que je ne tiendrais pas le même discours :diable:

Ouais... je crois que dans la meilleure hypothèse je vais rester coincée sur mon poste un bon bout de temps, et encore, je m'estime chanceuse d'avoir ce poste... et la MCS me pend au nez si on perd encore des heures, sachant que je ne suis pas près de ne plus être la dernière arrivée vu que ma collègue n'arrive pas à obtenir sa mutation qu'elle demande depuis des années.

Bientôt 20 ans au compteur. Je suis entrée dans l'enseignement par vocation : c'est ce que j'ai toujours voulu faire depuis que j'ai cinq ans. J'aime profondément enseigner, transmettre, expliquer, voir des étincelles de compréhension s'allumer dans les yeux de mes élèves. C'est ce que je fais de mieux dans la vie, donc je n'envisage pas d'en changer.

Ce qui me pèse de plus en plus, en revanche, c'est la charge de direction, que j'exerce depuis 10 ans, et que j'abandonne avec soulagement à la rentrée prochaine, parce que CM2 + direction d'école = plus de 50 h/semaine, avec des journées de 12h, et je n'en puis plus. Je veux pouvoir me consacrer entièrement à mes élèves tout en finissant mes journées à une heure décente.

Et puis, comme l'ont exprimé plus haut mes collègues du primaire, les réformes successives qui visent à transformer notre école en vaste centre aéré m'indignent au plus haut point. C'est à vous dégoûter du métier, et je suis bien contente qu'aucune de nos filles n'ait choisi cette voie.

Sinon, une remarque que je me fais souvent, c'est que, malgré ce que j'ai écrit plus haut, je pense qu'il est plus simple d'enseigner en primaire, parce que les élèves y sont globalement plus faciles que les ados (et puis, nous les connaissons vraiment puisque nous passons nos journées avec eux), et que les instits ont choisi cette voie par goût pour l'enseignement, alors que beaucoup de collègues du secondaire aiment avant tout leur discipline et sont parfois déçus et frustrés de ne pouvoir l'enseigner comme ils le souhaiteraient.
Vous confirmez, les profs ?

Palombella Rossa a écrit:
Pour ce qui me consterne, c'est plutôt parti pour 40 ans...

:lol:

Clarinette a écrit:Bientôt 20 ans au compteur. Je suis entrée dans l'enseignement par vocation : c'est ce que j'ai toujours voulu faire depuis que j'ai cinq ans. J'aime profondément enseigner, transmettre, expliquer, voir des étincelles de compréhension s'allumer dans les yeux de mes élèves. C'est ce que je fais de mieux dans la vie, donc je n'envisage pas d'en changer.

Ce qui me pèse de plus en plus, en revanche, c'est la charge de direction, que j'exerce depuis 10 ans, et que j'abandonne avec soulagement à la rentrée prochaine, parce que CM2 + direction d'école = plus de 50 h/semaine, avec des journées de 12h, et je n'en puis plus. Je veux pouvoir me consacrer entièrement à mes élèves tout en finissant mes journées à une heure décente.

Et puis, comme l'ont exprimé plus haut mes collègues du primaire, les réformes successives qui visent à transformer notre école en vaste centre aéré m'indignent au plus haut point. C'est à vous dégoûter du métier, et je suis bien contente qu'aucune de nos filles n'ait choisi cette voie.

Sinon, une remarque que je me fais souvent, c'est que, malgré ce que j'ai écrit plus haut, je pense qu'il est plus simple d'enseigner en primaire, parce que les élèves y sont globalement plus faciles que les ados (et puis, nous les connaissons vraiment puisque nous passons nos journées avec eux), et que les instits ont choisi cette voie par goût pour l'enseignement, alors que beaucoup de collègues du secondaire aiment avant tout leur discipline et sont parfois déçus et frustrés de ne pouvoir l'enseigner comme ils le souhaiteraient.
Vous confirmez, les profs ?

Palombella Rossa a écrit:
Pour ce qui me consterne, c'est plutôt parti pour 40 ans...

:lol:

Oui, je confirme, j'ai constate que ceux du forum qui adorent leur job enseignent soit en primaire ou ont eu la chance d'etre dans un etablissement secondaire avec des eleves travailleurs et calmes.

Daphné a écrit:Avec une MCS on a des bonifications pour être réaffecté au plus près.
Mais bien entendu cela dépend des disciplines.
J'ai toujours bougé y compris en fin de carrière, mais en anglais pas trop de problème, je suis dans une ville qui a 5 lycées et 8 collèges. Sans compter les communes suburbaines et du voeu GEO. Donc même en MCS, j'aurais été raffectée convenablement disons, du moins sur le plan géographique. Et comme j'étais en collège difficile...........qui aurait dû être classé mais ne l'était pas je n'avais pas grand chose à perdre. Au contraire, des points à gagner pour la HCL.......
Par contre en allemand, Eco-gestion ou philo, il est clair que je ne tiendrais pas le même discours :diable:

Même en anglais, quand tu habites dans une région rurale, la MCS ça peut vouloir dire: passer du lycée en collège et faire une heure A/R de trajet par jour (en plus de ton conjoint qui lui avoisine les deux heures). La MCS c'est bien souvent dur quand même, et il y a des académies où les postes en lycée n'existent tout bonnement plus, ce qui est tout de même un peu génant quand c'est ce qu'on préfère.
Je plussoie ce que dit Clarinette, en langues je trouve qu'on n'enseigne quand même souvent pas grand chose, et au collége la discipline peut-être très pesante (après les gamins sont aussi plus attachants).
Perso, je trouve que le métier demande beaucoup d'énergie et j'ai vu des collégues finir vraiment usés et fatigués. Alors tenir encore au moins 25 ans, ça dépendra beaucoup de mon état de santé je crois.

ladyantilles a écrit:

Clarinette a écrit:

Sinon, une remarque que je me fais souvent, c'est que, malgré ce que j'ai écrit plus haut, je pense qu'il est plus simple d'enseigner en primaire, parce que les élèves y sont globalement plus faciles que les ados (et puis, nous les connaissons vraiment puisque nous passons nos journées avec eux), et que les instits ont choisi cette voie par goût pour l'enseignement, alors que beaucoup de collègues du secondaire aiment avant tout leur discipline et sont parfois déçus et frustrés de ne pouvoir l'enseigner comme ils le souhaiteraient.
Vous confirmez, les profs ?

Palombella Rossa a écrit:
Pour ce qui me consterne, c'est plutôt parti pour 40 ans...

:lol:

Oui, je confirme, j'ai constate que ceux du forum qui adorent leur job enseignent soit en primaire ou ont eu la chance d'etre dans un etablissement secondaire avec des eleves travailleurs et calmes.

ou bien du secondaire avec des ados qui ont la maturité de petits de CE1 ! :lol:

[quote="dandelion"]

Daphné a écrit:
Je plussoie ce que dit Clarinette, en langues je trouve qu'on n'enseigne quand même souvent pas grand chose, et au collége la discipline peut-être très pesante (après les gamins sont aussi plus attachants).
Perso, je trouve que le métier demande beaucoup d'énergie et j'ai vu des collégues finir vraiment usés et fatigués. Alors tenir encore au moins 25 ans, ça dépendra beaucoup de mon état de santé je crois.

Oui, je suis d'accord. On a des problemes de disciplines en anglais car beaucoup d'eleves qui ont des difficultes en francais deja n'ont pas d'interet dans une langue etrangere ( ils preferent l'espagnol se rapprochant du francais). J'ai des collegues qui sont aigris apres plus de 10 ans dans le metier...etant de nature joviale, je n'ai pas envie d'etre comme eux. Les conditions de travail se degradant en 2013, je ne me vois pas continuer jusqu en 2023 sauf si le gouvernement trouve une solution miracle...

[quote="ladyantilles"]

dandelion a écrit:

Daphné a écrit:
Je plussoie ce que dit Clarinette, en langues je trouve qu'on n'enseigne quand même souvent pas grand chose, et au collége la discipline peut-être très pesante (après les gamins sont aussi plus attachants).
Perso, je trouve que le métier demande beaucoup d'énergie et j'ai vu des collégues finir vraiment usés et fatigués. Alors tenir encore au moins 25 ans, ça dépendra beaucoup de mon état de santé je crois.

Oui, je suis d'accord. On a des problemes de disciplines en anglais car beaucoup d'eleves qui ont des difficultes en francais deja n'ont pas d'interet dans une langue etrangere ( ils preferent l'espagnol se rapprochant du francais). J'ai des collegues qui sont aigris apres plus de 10 ans dans le metier...etant de nature joviale, je n'ai pas envie d'etre comme eux. Les conditions de travail se degradant en 2013, je ne me vois pas continuer jusqu en 2023 sauf si le gouvernement trouve une solution miracle...

Je plussoie aussi! Je ne me vois pas tellement faire autre chose qu'enseigner même si le système du secondaire me pèse pas mal. Mais je crois que c'est aussi l'enseignement des langues qui ne me convient pas. Je n'arrive pas à trouver un intérêt quelconque à voir des élèves ânonner "leur avis" sur tel ou tel thème ou bien faire telle ou telle tâche finale. J'ai l'impression de brasser du vide, mélangée avec la désagréable sensation d'être malhonnête intellectuellement. Au lycée, l'étude de textes et la civilisation m'intéressent beaucoup plus...mais les élèves ne comprennent généralement pas mon enthousiasme et les liens avec l'histoire ou les arts n'ont pour la plupart d'entre eux que peu d'intérêt.

Je me pose vraiment la question de revenir à mes premières amours, la philosophie, j'éviterai au moins les délires pseudo-pédago des LV, mais sinon...