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- InvitéInvité
La part des ténèbres ?thrasybule a écrit:Dans quel texte il fait le départ entre le conteur et l'écrivain?Ca m'avait subjugué. Je ne sais plus où.
- thrasybuleDevin
Après intense réflexion, i'm demanding to moi-même si ce n'est pas dans la préface de Différentes Saisons où il définit le genre de quatre récits comme des novelas.
- stenchMonarque
Plus jeune je lisais systématiquement chaque King et mon préféré reste de loin le Talisman des territoires. Je ne sais pas ce qu'il vaut objectivement, je l'ai lu quand j'avais exactement l'âge de Jack, j'était donc bien jeune (dans les 12 ans je crois) et je me suis immédiatement identifié à ce personnage. Un de mes meilleurs souvenirs de lecture.
- SalsepareilleÉrudit
Mon premier Stephen king a été Simetière, et ça reste de loin le meilleur. J'en ai ensuite lu plein d'autres, dont certains m'ont marquée tant ils étaient prenants et tant l'effet escompté (faire peur) était réussi. Il y en a un notamment, dont je ne me souviens plus du titre, mais c'était une histoire de vampire. Génial. (Je me demande si le titre n'était pas le nom de la ville où sévissaient les vampires).
J'ai adoré Marche ou Crève, en pleine période de télé-réalité. Et puis Différentes saisons aussi.
Je me souviens aussi d'une nouvelle où le personnage tente d'arrêter de fumer. Il est pris au piège d'une société de coaching, où pour chaque cigarette fumée, on lui coupe un doigt.
Mais ensuite, j'ai été vraiment déçue au fil des lectures. il y a une lassitude qui apparaît, le suspense tombe car on devine tout. J'ai un peu l'impression que c'est toujours la même chose. Trop de longueurs dans Sac D'Os, dans Insomnie, et même dans Shining...
Du coup, je n'ai pas lu les Stephen King les plus récents.
J'ai adoré Marche ou Crève, en pleine période de télé-réalité. Et puis Différentes saisons aussi.
Je me souviens aussi d'une nouvelle où le personnage tente d'arrêter de fumer. Il est pris au piège d'une société de coaching, où pour chaque cigarette fumée, on lui coupe un doigt.
Mais ensuite, j'ai été vraiment déçue au fil des lectures. il y a une lassitude qui apparaît, le suspense tombe car on devine tout. J'ai un peu l'impression que c'est toujours la même chose. Trop de longueurs dans Sac D'Os, dans Insomnie, et même dans Shining...
Du coup, je n'ai pas lu les Stephen King les plus récents.
- thrasybuleDevin
C'est Salem non?Salsepareille a écrit:Mon premier Stephen king a été Simetière, et ça reste de loin le meilleur. J'en ai ensuite lu plein d'autres, dont certains m'ont marquée tant ils étaient prenants et tant l'effet escompté (faire peur) était réussi. Il y en a un notamment, dont je ne me souviens plus du titre, mais c'était une histoire de vampire. Génial. (Je me demande si le titre n'était pas le nom de la ville où sévissaient les vampires).
J'ai adoré Marche ou Crève, en pleine période de télé-réalité. Et puis Différentes saisons aussi.
Je me souviens aussi d'une nouvelle où le personnage tente d'arrêter de fumer. Il est pris au piège d'une société de coaching, où pour chaque cigarette fumée, on lui coupe un doigt.
Mais ensuite, j'ai été vraiment déçue au fil des lectures. il y a une lassitude qui apparaît, le suspense tombe car on devine tout. J'ai un peu l'impression que c'est toujours la même chose. Trop de longueurs dans Sac D'Os, dans Insomnie, et même dans Shining...
Du coup, je n'ai pas lu les Stephen King les plus récents.
- MalagaModérateur
J'ai lu "Shining" de King, "Sac d'Os" et récemment "Dôme": j'ai adoré ce dernier roman, en particulier la fin qui est géniale. Je me souviens encore particulièrement bien de l'histoire et des personnages alors que j'oublie vite les romans, en général.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Bobby-CowenFidèle du forum
J'ai découvert Stephen King avec Charlie. Après, il y a eu Dreamcatcher, et puis Le Fléau... j'étais en 4e
je n'ai décroché qu'avec Blaze, je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ses derniers romans sont des "fonds de tiroirs..." moins de suspens, trop psychologisant...
J'avais aimé le premier tome des Territoires, j'ai pleuré comme une madeleine
j'vais m'y remettre un de ces quatre incessamment sous peu, à vous lire
je n'ai décroché qu'avec Blaze, je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ses derniers romans sont des "fonds de tiroirs..." moins de suspens, trop psychologisant...
J'avais aimé le premier tome des Territoires, j'ai pleuré comme une madeleine
- Spoiler:
- à la mort de Wolf
- Spoiler:
- avec le vocabulaire de Beaver
j'vais m'y remettre un de ces quatre incessamment sous peu, à vous lire
- Matthew76Grand sage
Voici trois petits textes concernant mes trois romans préférés de King :
- "Misery" :
Rien que le premier chapitre, avec ces quelques mots, met direct dans l'atmosphère. Il se dégage de ces sonorités quelque chose de troublant et de fascinant. Il est difficile de décrocher à la suite de cela, du moins en ce qui me concerne. L'exposition des deux personnages est superbement mise en place, la trame du roman, habilement établie, et on suit ce huis-clos en se demandant comment Paul Sheldon va bien pouvoir se sortir des griffes du dragon femelle Annie Wilkes. J'aime beaucoup la montée progressive dans l'horreur, la façon dont King décrit les états d'âme de Paul et d'Annie (plus particulièrement de cette dernière, surtout quand son front se plisse, annonçant le début d'un orage pour son malheureux "invité"), et ce climat qui se détériore progressivement au fil que les jours défilent. Et je reste toujours ébahi par la facilité avec laquelle l'auteur trouve des formules pour décrire certains passages. Je pense en particulier à ce moment où Paul est livré à lui-même après le départ d'Annie sous un coup de folie. La façon dont King dépeint la soif, la faim et les douleurs qui tenaillent l'écrivain captif est tout simplement du grand art!
- "ça" :
L'oeuvre la plus aboutie de King parmi celles que j'ai pu lire. Je l'ai encore relu récemment, et force est de constater que ça me scotche autant que la toute première fois où je l'ai découvert. Il y a un paquet de passages que j'adore dans cet ouvrage. Rien que les transitions présent-passé sont une petite merveille dans leur genre, on ressent aussi pleinement le lien très fort qui unit Bill et ses amis, et puis chaque altercation avec la bande à Bowers est à la fois éprouvante et captivante (la bataille apocalyptique de cailloux en est le plus bel exemple). J'aime beaucoup aussi la façon dont l'auteur creuse ses personnages, même ceux qui sont secondaires. Le chapitre consacré à Patrick Hocksketter est aussi sinistre que le personnage lui-même. Et puis il y a "ça"... un salaud d'une envergure rarement égalée dans la littérature fantastique, l'ordure ultime, réceptacle de tous les cauchemars dont la forme définitive est effrayante à souhait. Un vrai tour de force qu'a réalisé là le King. Respect.
- "Marche ou Crève" (le titre français est vraiment génial!) :
Un sujet terriblement excitant qui va jusqu'au bout de sa folle logique. Je l'ai lu une paire de fois ce bouquin et je ressens toujours les mêmes sensations à chaque fois... On vit cette marche à l'instar des participants, on ressent leur doute, leur peur, et on se surprend à frémir quand l'un d'eux prend son ticket. Certains passages m'ont vraiment marqué, tel celui où Olson se maudit de s'y être mal pris ou encore la fin de Barkovitch, un gars finalement incompris, ou celle de McVries, qui se laisse tomber à terre malgré les cris de protestation de Garraty. Très fort ce qu'a réussi à faire là le King!
- "Misery" :
Rien que le premier chapitre, avec ces quelques mots, met direct dans l'atmosphère. Il se dégage de ces sonorités quelque chose de troublant et de fascinant. Il est difficile de décrocher à la suite de cela, du moins en ce qui me concerne. L'exposition des deux personnages est superbement mise en place, la trame du roman, habilement établie, et on suit ce huis-clos en se demandant comment Paul Sheldon va bien pouvoir se sortir des griffes du dragon femelle Annie Wilkes. J'aime beaucoup la montée progressive dans l'horreur, la façon dont King décrit les états d'âme de Paul et d'Annie (plus particulièrement de cette dernière, surtout quand son front se plisse, annonçant le début d'un orage pour son malheureux "invité"), et ce climat qui se détériore progressivement au fil que les jours défilent. Et je reste toujours ébahi par la facilité avec laquelle l'auteur trouve des formules pour décrire certains passages. Je pense en particulier à ce moment où Paul est livré à lui-même après le départ d'Annie sous un coup de folie. La façon dont King dépeint la soif, la faim et les douleurs qui tenaillent l'écrivain captif est tout simplement du grand art!
- "ça" :
L'oeuvre la plus aboutie de King parmi celles que j'ai pu lire. Je l'ai encore relu récemment, et force est de constater que ça me scotche autant que la toute première fois où je l'ai découvert. Il y a un paquet de passages que j'adore dans cet ouvrage. Rien que les transitions présent-passé sont une petite merveille dans leur genre, on ressent aussi pleinement le lien très fort qui unit Bill et ses amis, et puis chaque altercation avec la bande à Bowers est à la fois éprouvante et captivante (la bataille apocalyptique de cailloux en est le plus bel exemple). J'aime beaucoup aussi la façon dont l'auteur creuse ses personnages, même ceux qui sont secondaires. Le chapitre consacré à Patrick Hocksketter est aussi sinistre que le personnage lui-même. Et puis il y a "ça"... un salaud d'une envergure rarement égalée dans la littérature fantastique, l'ordure ultime, réceptacle de tous les cauchemars dont la forme définitive est effrayante à souhait. Un vrai tour de force qu'a réalisé là le King. Respect.
- "Marche ou Crève" (le titre français est vraiment génial!) :
Un sujet terriblement excitant qui va jusqu'au bout de sa folle logique. Je l'ai lu une paire de fois ce bouquin et je ressens toujours les mêmes sensations à chaque fois... On vit cette marche à l'instar des participants, on ressent leur doute, leur peur, et on se surprend à frémir quand l'un d'eux prend son ticket. Certains passages m'ont vraiment marqué, tel celui où Olson se maudit de s'y être mal pris ou encore la fin de Barkovitch, un gars finalement incompris, ou celle de McVries, qui se laisse tomber à terre malgré les cris de protestation de Garraty. Très fort ce qu'a réussi à faire là le King!
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Un roman de King que j'ai bcp aimé (paru sous le nom de R Bachman je crois) est Chantier.
- thrasybuleDevin
Justement, je l'ai jamais lu celui-là! Il m'a pas du tout fait envie. Je devrais tenter
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Je trouve que lorsque SK délaisse l'épouvante pour se balader dans les méandres de l'esprit humain (comme Misery, justement, ou Dolores Claiborne, une pure merveille), il est excellent !
- Matthew76Grand sage
Il est vachement glauque "Chantier"... Niveau noirceur et désespoir social, ce roman se pose là. Difficile de ne pas ressentir un gros malaise à la lecture.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Ah oui, c'est pas la joie c'est clair !!
- thrasybuleDevin
Dolores Claiborne est un grand mélodrame absolument bouleversant.
- NestyaEsprit sacré
Tout à fait d'accord!Cripure a écrit:
je ne vais pas relire Ca pour la 15e ou 16e fois Pour moi, c'est lui le meilleur, et de très loin.
- CathEnchanteur
Dans le genre glauque, il y a Marche ou crève, sous le nom de Richard Bacheman.[i]
Très bon.
Très bon.
- CathEnchanteur
Cripure a écrit:bande de Minuit : groupe des écrivains nommés par la critique "Nouveaux romanciers", qu'on peut caractériser un peu rapidement par la poursuite de l'effacement social du personnage. King est, lui, toujours un romancier à personnages. D'ordinaire, chez les contemporains, ça me gave grave.Mais pas chez lui.cath5660 a écrit:Cripure a écrit:C'est d'ailleurs le seul romancier à personnages post "bande de Minuit" que je supporte de lire.
C'était [romancier à personnages [post bande de Minuit]], pas [romancier [à personnages post bande de Minuit]]
Mouarf!
Je cherchais un truc bizarre!
- Bobby-CowenFidèle du forum
Matthew76 a écrit:
Il est vachement glauque "Chantier"... Niveau noirceur et désespoir social, ce roman se pose là. Difficile de ne pas ressentir un gros malaise à la lecture.
Chantier, ce n'est pas celui où le personnage principal finit par enterrer son ennemi dans sa propre voiture ? j'ai l'impression de le confondre avec un autre roman de King... ou une nouvelle...
- MéluEmpereur
Je vais vous avouer que je n'ai jamais lu de roman de King, juste quelques nouvelles. J'ai pourtant vu plein d'adaptation. Lancez-moi des tomates. Mais bon, j'ai Ca dans ma table de chevet depuis 15 ans, et je viens de télécharger Marche ou Crève dont le sujet me plaît beaucoup.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- User5899Demi-dieu
Vous avez oublié la tortue.Matthew76 a écrit:- "ça" :
L'oeuvre la plus aboutie de King parmi celles que j'ai pu lire. Je l'ai encore relu récemment, et force est de constater que ça me scotche autant que la toute première fois où je l'ai découvert. Il y a un paquet de passages que j'adore dans cet ouvrage. Rien que les transitions présent-passé sont une petite merveille dans leur genre, on ressent aussi pleinement le lien très fort qui unit Bill et ses amis, et puis chaque altercation avec la bande à Bowers est à la fois éprouvante et captivante (la bataille apocalyptique de cailloux en est le plus bel exemple). J'aime beaucoup aussi la façon dont l'auteur creuse ses personnages, même ceux qui sont secondaires. Le chapitre consacré à Patrick Hocksketter est aussi sinistre que le personnage lui-même. Et puis il y a "ça"... un salaud d'une envergure rarement égalée dans la littérature fantastique, l'ordure ultime, réceptacle de tous les cauchemars dont la forme définitive est effrayante à souhait. Un vrai tour de force qu'a réalisé là le King. Respect.
- Spoiler:
- Et l'au-dessus de la tortue, celui qui félicite Bill à la fin
Will : oui, je crois que c'est effectivement La Part des ténèbres, que j'ai vu mais pas lu, d'ailleurs
- Matthew76Grand sage
Bobby-Cowen a écrit:Matthew76 a écrit:
Il est vachement glauque "Chantier"... Niveau noirceur et désespoir social, ce roman se pose là. Difficile de ne pas ressentir un gros malaise à la lecture.
Chantier, ce n'est pas celui où le personnage principal finit par enterrer son ennemi dans sa propre voiture ? j'ai l'impression de le confondre avec un autre roman de King... ou une nouvelle...
Non, ça c'est "La Cadillac de Dolan" (et c'est une nouvelle. Il y a d'ailleurs eu une adaptation pas terrible).
- Matthew76Grand sage
Mélu a écrit:Je vais vous avouer que je n'ai jamais lu de roman de King, juste quelques nouvelles. J'ai pourtant vu plein d'adaptation. Lancez-moi des tomates. Mais bon, j'ai Ca dans ma table de chevet depuis 15 ans, et je viens de télécharger Marche ou Crève dont le sujet me plaît beaucoup.
Lance-toi, mélu, tu vas adorer "Marche ou Crève"! Et "ça", encore plus!
- thrasybuleDevin
Mélu, lis Jessie! C'est le meilleur! Huis-clos à un personnage( voire deux, mais je n'en dis pas plus...)
- Matthew76Grand sage
Cripure a écrit:Vous avez oublié la tortue.Matthew76 a écrit:- "ça" :
L'oeuvre la plus aboutie de King parmi celles que j'ai pu lire. Je l'ai encore relu récemment, et force est de constater que ça me scotche autant que la toute première fois où je l'ai découvert. Il y a un paquet de passages que j'adore dans cet ouvrage. Rien que les transitions présent-passé sont une petite merveille dans leur genre, on ressent aussi pleinement le lien très fort qui unit Bill et ses amis, et puis chaque altercation avec la bande à Bowers est à la fois éprouvante et captivante (la bataille apocalyptique de cailloux en est le plus bel exemple). J'aime beaucoup aussi la façon dont l'auteur creuse ses personnages, même ceux qui sont secondaires. Le chapitre consacré à Patrick Hocksketter est aussi sinistre que le personnage lui-même. Et puis il y a "ça"... un salaud d'une envergure rarement égalée dans la littérature fantastique, l'ordure ultime, réceptacle de tous les cauchemars dont la forme définitive est effrayante à souhait. Un vrai tour de force qu'a réalisé là le King. Respect.
- Spoiler:
Et l'au-dessus de la tortue, celui qui félicite Bill à la fin
Will : oui, je crois que c'est effectivement La Part des ténèbres, que j'ai vu mais pas lu, d'ailleurs
Oh, mais je crois que j'ai oublié des tas de choses, Cripure;)! Tiens, je repense d'ailleurs à la bicyclette de Bill... et plus moyen de remettre le nom qu'il lui donnait. C'était pas Silver ou un truc dans le genre ?
edit: n'écoute pas thrasy, Mélu, mes choix sont les meilleurs :lol: ...
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