- RuthvenGuide spirituel
Mestelle51 a écrit:gauvain31 a écrit:Ben mettre la moyenne à un élève qui a des absences non justifiées, ce n'est pas normal.. mais çà ne change rien au fait qu'il n'aurait jamais dû avoir les félicitations
Visiblement non d'après ce que je lis ici. Je pensais que les félicitations récompensaient uniquement le travail et l'attitude en classe. Il va falloir pondre une circulaire très précise.
Chez nous le CPE fait partie du conseil de classe ; il met parfois même une appréciation sur le bulletin.
- User5899Demi-dieu
Mais il n'y aura pas de circulaire, il semble qu'on puisse faire confiance aux capacités de discernement des enseignants et des éducatifs pour ne pas féliciter quelqu'un à qui l'un des membres du conseil, au moins, fait des reproches. On a peut-être - sans doute - tortMestelle51 a écrit:gauvain31 a écrit:Ben mettre la moyenne à un élève qui a des absences non justifiées, ce n'est pas normal.. mais çà ne change rien au fait qu'il n'aurait jamais dû avoir les félicitations
Visiblement non d'après ce que je lis ici. Je pensais que les félicitations récompensaient uniquement le travail et l'attitude en classe. Il va falloir pondre une circulaire très précise.
Ruthven, le CPE est, évidemment, membre de droit du conseil de classe, avec l'infirmière, l'assistante sociale, la COP.
- InfinimentHabitué du forum
Mestelle51 a écrit:Infiniment a écrit:À mon sens, ce n'est même pas une question de principe. Il y a des règles, connues d'avance par tout un chacun. On les respecte. Sinon, où est la limite ? Si on peut transgresser telle règle, pourquoi pas telle autre ? C'est la négation même de la vie en société. Je m'étonne qu'il faille se justifier de cela auprès de collègues. À vrai dire, non, je ne m'étonne pas. J'ai déjà pu vérifier combien on pouvait être seul, lorsqu'il s'agit de défendre les langues anciennes...
Mon interrogation se portait plus sur l'opportunité d'avoir une telle règle, si elle n'existait pas à la base, il n'y aurait pas à empêcher des éventuelles transgressions. Et qui sait, peut être que des élèves sont rebutés par le caractère "obligatoire" du latin une fois les cours commencés, et qu'ils seraient plus nombreux à la choisir si ils savaient qu'ils pouvaient s'en désengager l'année suivante si la matière ne leur plaisait pas.
Les élèves sont surtout rebutés par tout ce qui demande un tant soit peu de travail et d'efforts. Vous n'imaginez pas ce que c'est que de se demander tous les ans combien d'élèves on va avoir, ou même si l'option va pouvoir être maintenue, tout cela en étant souvent seul car, dans de nombreux établissements, il n'y a plus qu'un prof de LC. Je ne vous souhaite pas que l'histoire et la géographie soient un jour menacées comme le sont le latin et le grec, mais vous pourriez alors mesurer combien il est désagréable de se sentir en sursis, voire "en trop" (lorsque certains collègues disent, au moment de la DGH : "Comment ? Tant d'heures pour le latin ? On ne pourrait pas faire des regroupements ?"...), et de se demander si, d'une année à l'autre, une matière que l'on aime profondément ne va pas disparaître. Cette règle est le seul élément qui nous donne un peu de visibilité à moyen terme. Formuler une hypothèse selon laquelle elle pourrait ne pas exister, c'est spéculer sur la mort du latin. Ni plus, ni moins.
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- thrasybuleDevin
Pour revenir au sujet, quelqu'un peut-il m'expliquer quel impact décisif peut avoir la mention " félicitations" sur le devenir scolaire d"un élève?
- User5899Demi-dieu
Eh bien il est content --> il cesse de travailler --> il échoue dans ses études --> il tombe dans la drogue --> il tombe dans la prostitution --> il rencontre Jean Valjean --> il s'en sort --> il monte un réseau belge --> il rencontre de hauts responsables politiques --> il fait un film sur sa vie --> le film est diffusé un mercredi soir sur F2 --> il meurt heureux et comblé.thrasybule a écrit:Pour revenir au sujet, quelqu'un peut-il m'expliquer quel impact décisif peut avoir la mention " félicitations" sur le devenir scolaire d"un élève?
- kiwiGuide spirituel
Mestelle51 a écrit:Cripure a écrit:Les choses sont déjà très claires. Il y a l'obligation d'assiduité et l'obligation de participer aux évaluations.
Nous sommes d'accord. Sauf que je n'avais jamais entendu qu'un manque d'assiduité était de la compétence du conseil de classe plus que de la vie scolaire, qui y avait déjà apporté une réponse. La plupart de mes collègues non plus, semble il.
Nous on a un nouvel avertissement depuis cette année en conseil de classe : l'avertissement pour manque d'assiduité.
Cela peut donc être du ressort du conseil de classe. En outre, la note de vie scolaire doit prendre en compte l'assiduité et la ponctualité des élèves. La note a donc dû être baissée ce qui peut être incompatible avec des félicitations. Et si l'élève avait fait des âneries dans les couloirs etc., vous lui mettez quand même les félicitations car ça ne se passe pas en cours?
- kiwiGuide spirituel
Infiniment a écrit:Mestelle51 a écrit:dandelion a écrit:
Tu as raison: faire un gros caprice et obtenir ce que l'on souhaite, c'est tellement plus profitable à la construction d'un jeune individu. En général il est clairement précisé en s'inscrivant qu'on ne pourra renoncer à l'option qu'en fin de troisième, il faudrait donc se dédire au prétexte qu'un enfant se montre soudain plus intéressé par les jeux vidéos? Pour connaître pas mal de gamins qui ont fait du foot, du karaté, du judo, de la voile, etc, un nouveau sport tous les ans, voire tous les six mois, je peux te dire que ça fait de gros frustrés à terme.
L'éternel débat instruction contre éducation. Si j'ose espérer qu'une matière optionnelle ne se concentre que sur le premier aspect, avec uniquement des élèves motivés, suis je utopiste? Je ne vois pas l'intérêt de "subir" une option.
Je comprends qu'un enseignant de latin convaincu de l'importance de sa matière souhaite l'enseigner au plus grand nombre possible. C'est normal. Mais dans le contexte décrit par Lefteris, je trouve que personne n'y gagne.
Dès lors que l'on a pris un engagement, on va jusqu'au bout. Tenir ses engagements, être responsable et assumer ses actes, c'est primordial. Permettre à un élève d'abandonner une option en cours de route, c'est cautionner, voire encourager, une attitude consumériste.
Je suis d'accord, sauf dans un cas : si l'enfant n'a jamais été volontaire pour suivre cette option. Quand les parents obligent, ce n'est pas l'enfant qui s'engage. Quand on est volontaire, c'est autre chose, on va jusqu'au bout.
- LefterisEsprit sacré
Mais on doit obéir à ses parents, surtout si ceux-ci connaissent l’enjeu culturel du latin, et ne l’ont pas fait par esprit moutonnier. Et de toute manière, les élèves sérieux et le professeur n’ont pas à payer la crise d’ado autocentré. D’ailleurs, quand les parents ont choisi, on a au moins des interlocuteurs qui remettent les pendules à l’heure. Il arrive aussi, c’est vrai, que les parents le fassent pour esquiver les classes poubelles, et ensuite se désintéressent totalement de la question. Et pour recentrer le sujet , c’est pour cela que le bulletin, et le refus d’encouragements/compliments/félicitations peut tirer la sonnette d’alarme.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Fesseur ProGuide spirituel
C'est ( malheureusement ) à mon sens la première motivation du choix de l'option.Lefteris a écrit:Il arrive aussi, c’est vrai, que les parents le fassent pour esquiver les classes poubelles, et ensuite se désintéressent totalement de la question.
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Pourvu que ça dure...
- thrasybuleDevin
Dans mon bahut, ils viennent de 7 Secondes différentes. Vous imaginez les conséquences sur l'edtFesseur Pro a écrit:C'est ( malheureusement ) à mon sens la première motivation du choix de l'option.Lefteris a écrit:Il arrive aussi, c’est vrai, que les parents le fassent pour esquiver les classes poubelles, et ensuite se désintéressent totalement de la question.
- badinNiveau 7
Je n'ai pas le temps de tout lire. Je pense qu'une option ne devrait pas interférer sur les félicitations. Les profs de latin doivent rendre cette option suffisamment attrayante pour que les élèves soient motivés sinon qu'ils ne pleurent pas si cette option disparait dans leur établissement. J'ai fait du latin et je l'ai abandonné avec plaisir, à l'époque seuls les bons étaient acceptés dans cette option, quel ennui elle a généré chez moi!
- thrasybuleDevin
Pffff...badin a écrit:Je n'ai pas le temps de tout lire. Je pense qu'une option ne devrait pas interférer sur les félicitations. Les profs de latin doivent rendre cette option suffisamment attrayante pour que les élèves soient motivés sinon qu'ils ne pleurent pas si cette option disparait dans leur établissement. J'ai fait du latin et je l'ai abandonné avec plaisir, à l'époque seuls les bons étaient acceptés dans cette option, quel ennui elle a généré chez moi!
- Fesseur ProGuide spirituel
Je parlais du collège.thrasybule a écrit:Dans mon bahut, ils viennent de 7 Secondes différentes. Vous imaginez les conséquences sur l'edtFesseur Pro a écrit:C'est ( malheureusement ) à mon sens la première motivation du choix de l'option.Lefteris a écrit:Il arrive aussi, c’est vrai, que les parents le fassent pour esquiver les classes poubelles, et ensuite se désintéressent totalement de la question.
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- abricotedapiExpert spécialisé
badin a écrit:Je n'ai pas le temps de tout lire. Je pense qu'une option ne devrait pas interférer sur les félicitations. Les profs de latin doivent rendre cette option suffisamment attrayante pour que les élèves soient motivés sinon qu'ils ne pleurent pas si cette option disparait dans leur établissement. J'ai fait du latin et je l'ai abandonné avec plaisir, à l'époque seuls les bons étaient acceptés dans cette option, quel ennui elle a généré chez moi!
- Fesseur ProGuide spirituel
Tu ne vas pas te faire que des amis ici. :shock: :lol:badin a écrit:Les profs de latin doivent rendre cette option suffisamment attrayante pour que les élèves soient motivés sinon qu'ils ne pleurent pas si cette option disparait dans leur établissement.
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- InvitéOHabitué du forum
Ben quoi? Vous z'avez pas une méthode marrante pour apprendre le latin?
- thrasybuleDevin
Et si Badin appliquait ces méthodes pédagogiques miraculeuses à l'enseignement de sa propre discipline?
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Mestelle51 a écrit:Aujourd'hui, lors du conseil de classe (niveau 5ème) la PP n'avait pas l'intention d'accorder les félicitations au meilleur élève de la classe pour des raisons étrangères à ses résultats scolaires. D'après elle, sa dizaine de demi journées d'absence non justifiées, un 0 obtenu à un DM dans sa matière (français) non rendu, et sa participation inégale aux cours étaient des raisons suffisantes pour ne pas les lui accorder. C'est un élève dont j'avais déjà parlé et qui au début de l'année ne notait aucun cours. De ce coté là il a fait des efforts après nos remarques, mais il participe toujours selon ses envies et fera mine de ne pas savoir si il n'est pas d'humeur, ou fera parfois carrément autre chose pendant l'heure, mais pas de manière ostensible. Sur le comportement général, c'est un élève attachant, plutôt fin d'esprit et agréable quand il se décide à participer. D'un point de vue strictement personnel, je ne m'opposais pas à ce qu'il reçoive les félicitations, vu ses très bon résultats dans ma matière.
Mais c'est la manière dont la suite s'est déroulée qui me rend circonspecte. Le professeur de mathématiques et le principal adjoint ont très vivement contesté les arguments de la PP, le professeur de maths car l'élève à 20 dans sa matière et y aide ses camarades et le CDE adjoint disant que vu les résultats scolaires (18 de moyenne) il n'y avait rien de plus évident que les félicitations. Il en ont conclus que se serait une vaste blague si le conseil de classe ne lui donnait pas les félicitations, et après de longues minutes de paroles qui sonnaient comme un sermon, avec des remontrances, le CDE adjoint a demandé qui d'autre s'opposait aux félicitations. L'élève a donc eu les félicitations mais ma collègue en a eu gros sur la patate après avoir été critiquée et remise en question. Je me suis sentie gênée et un peu mal pour elle et l'ambiance est restée tendue pour la fin conseil, avec plusieurs piques qui se sont échangés des deux cotés. Elle est partie abruptement dès la fin du conseil.
C'est la première fois que j'assiste à un conflit ouvert dans un conseil de classe sur l'opportunité d'accorder ou non les félicitations à un élève, mais quand il y a deux avis tranchés et pas de critères clairs sur comment elles sont attribués... Comment cela se passe il chez vous dans de telles situations?
Dans lintérêtdelenfant, ne pas lui accorder les féloches est probablement lui rendre service, pour qu'il se rende compte que le talent n'est pas tout.
badin a écrit:Je n'ai pas le temps de tout lire. Je pense qu'une option ne devrait pas interférer sur les félicitations. Les profs de latin doivent rendre cette option suffisamment attrayante pour que les élèves soient motivés sinon qu'ils ne pleurent pas si cette option disparait dans leur établissement. J'ai fait du latin et je l'ai abandonné avec plaisir, à l'époque seuls les bons étaient acceptés dans cette option, quel ennui elle a généré chez moi!
Mes enfants ont la même excellente prof de latin, mais le cours est pollué par tous ceux qui n'y sont que pour subir la volonté de leurs parents et qui se vengent en mettant le dawa.
- Luigi_BGrand Maître
Il faudrait même féliciter l'élève courageux qui, par son absence de travail, montre à quel point le collègue de langue ancienne est un mauvais professeur.badin a écrit:Je pense qu'une option ne devrait pas interférer sur les félicitations. Les profs de latin doivent rendre cette option suffisamment attrayante pour que les élèves soient motivés sinon qu'ils ne pleurent pas si cette option disparait dans leur établissement.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- thrasybuleDevin
:lol!:Luigi_B a écrit:Il faudrait même féliciter l'élève courageux qui, par son absence de travail, montre à quel point le collègue de langue ancienne est un mauvais professeur.badin a écrit:Je pense qu'une option ne devrait pas interférer sur les félicitations. Les profs de latin doivent rendre cette option suffisamment attrayante pour que les élèves soient motivés sinon qu'ils ne pleurent pas si cette option disparait dans leur établissement.
- thrasybuleDevin
Quand j'enseignais au collège, ils étaient aussi mélangésFesseur Pro a écrit:Je parlais du collège.thrasybule a écrit:Dans mon bahut, ils viennent de 7 Secondes différentes. Vous imaginez les conséquences sur l'edtFesseur Pro a écrit:C'est ( malheureusement ) à mon sens la première motivation du choix de l'option.Lefteris a écrit:Il arrive aussi, c’est vrai, que les parents le fassent pour esquiver les classes poubelles, et ensuite se désintéressent totalement de la question.
- kiwiGuide spirituel
thrasybule a écrit:Quand j'enseignais au collège, ils étaient aussi mélangésFesseur Pro a écrit:Je parlais du collège.thrasybule a écrit:Dans mon bahut, ils viennent de 7 Secondes différentes. Vous imaginez les conséquences sur l'edtFesseur Pro a écrit:C'est ( malheureusement ) à mon sens la première motivation du choix de l'option.Lefteris a écrit:Il arrive aussi, c’est vrai, que les parents le fassent pour esquiver les classes poubelles, et ensuite se désintéressent totalement de la question.
Nous aussi ils sont mélangés en 5ème sur trois classes car il y avait énormément de latinistes cette année.
Il n'empêche : pour certains parents, c'est une motivation pour obliger leur enfant à prendre le latin. Ils pensent que leur enfant sera dans une classe préservée... Ce qui n'est pas toujours le cas.
En tout cas même si l'enfant doit obéir à ses parents et que se sont ses parents qui ont autorité sur lui, je peux comprendre que ça ne lui fasse pas envie d'aller en latin (ou autre option) s'il ne s'agit pas de son choix. Cela ne justifie pas les comportements insolents et désagréables. Par contre, je pourrais comprendre qu'il n'y fasse que le strict minimum au niveau du travail et ne s'investisse pas du tout.
- thrasybuleDevin
On pourrait dire la même chose des élèves qui sont "forcés" par les parents d'aller en S : les collègues de maths et de sciences accepteraient-ils qu'ils n'en glandent pas une?
- CeladonDemi-dieu
Qu'est-ce que tu vas comparer les enjeux du latin et ceux des maths ou de ce qu'il en reste, Thrasy ?
- Fesseur ProGuide spirituel
Ils sont également mélangés dans mon établissement sur 3 classes.thrasybule a écrit:Quand j'enseignais au collège, ils étaient aussi mélangésFesseur Pro a écrit:Je parlais du collège.thrasybule a écrit:Dans mon bahut, ils viennent de 7 Secondes différentes. Vous imaginez les conséquences sur l'edtFesseur Pro a écrit:C'est ( malheureusement ) à mon sens la première motivation du choix de l'option.Lefteris a écrit:Il arrive aussi, c’est vrai, que les parents le fassent pour esquiver les classes poubelles, et ensuite se désintéressent totalement de la question.
Il n'empêche que les 3 divisions sans latinistes qui restent sont les plus difficiles à gérer.
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