- oli54Niveau 5
Y a-t-il une véritable démocratie locale ?
Les projets de réforme des rythmes sont-ils d'abord ficelés par les mairies ?
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Peillon a bien entendu l'inquiétude des gens « j'ai peur, c'est déjà ficelé »
Peillon : « mais il faut se parler »
Peillon : « les animateurs parlent aux professeurs, qui parlent aux parents, qui parlent aux... », sans terminer sa phrase, dommage...
Mais qu'en est-il réellement de la démocratie locale ? Y-a-t-il dialogue ?
Les gens se parlent-ils réellement ?
Qu'en est-il dans votre commune ?
Dans ma commune, j'ai tenté de parler à la responsable des écoles à la mairie, mais c'est bouche cousue : « pour l'instant je ne peux rien dire ».
Aucun animateur n'est venu m'en parler... lorsque j'ai demandé un avis sur le changement du nombre d'enfant par animateur, l'animatrice n'était pas au courant... aucun parent n'est venu m'en parler, pourtant quand ils ont besoin d'info, de conseils ou d'explication, ils viennent m'en parler... Pourtant l'école a fait grève, nous avons placardé et distribué un inventaire d'arguments contre cette réforme...
Visiblement les parents semblent peu concernés dans mon école ... Pour l'instant, je n'ai pas entendu parlé d'une réunion publique... Une réunion publique peut-elle permettre des décisions ou juste une information ?
Est-ce que vous aussi dans votre commune, le projet est d'abord ficelé par la mairie, sans que les animateurs, les profs ou les parents puissent intervenir ?
Pourtant dans le meilleur des mondes de Peillon, il aurait dû y avoir la belle chose suivante :
Peillon : « les animateurs parlent aux professeurs, qui parlent aux parents, qui parlent aux... »
N'y-a-t-il pas là une sorte de syndrome du philosophe ? où le philosophe Peillon a imaginé sur le papier le meilleur des mondes, une démocratie locale, des gens qui se parlent, là où en fait il n'y a parfois que dictature locale, aquabonisme, j'm'enfoutisme, manque d'intérêt...
Les projets de réforme des rythmes sont-ils d'abord ficelés par les mairies ?
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Peillon a bien entendu l'inquiétude des gens « j'ai peur, c'est déjà ficelé »
Peillon : « mais il faut se parler »
Peillon : « les animateurs parlent aux professeurs, qui parlent aux parents, qui parlent aux... », sans terminer sa phrase, dommage...
Mais qu'en est-il réellement de la démocratie locale ? Y-a-t-il dialogue ?
Les gens se parlent-ils réellement ?
Qu'en est-il dans votre commune ?
Dans ma commune, j'ai tenté de parler à la responsable des écoles à la mairie, mais c'est bouche cousue : « pour l'instant je ne peux rien dire ».
Aucun animateur n'est venu m'en parler... lorsque j'ai demandé un avis sur le changement du nombre d'enfant par animateur, l'animatrice n'était pas au courant... aucun parent n'est venu m'en parler, pourtant quand ils ont besoin d'info, de conseils ou d'explication, ils viennent m'en parler... Pourtant l'école a fait grève, nous avons placardé et distribué un inventaire d'arguments contre cette réforme...
Visiblement les parents semblent peu concernés dans mon école ... Pour l'instant, je n'ai pas entendu parlé d'une réunion publique... Une réunion publique peut-elle permettre des décisions ou juste une information ?
Est-ce que vous aussi dans votre commune, le projet est d'abord ficelé par la mairie, sans que les animateurs, les profs ou les parents puissent intervenir ?
Pourtant dans le meilleur des mondes de Peillon, il aurait dû y avoir la belle chose suivante :
Peillon : « les animateurs parlent aux professeurs, qui parlent aux parents, qui parlent aux... »
N'y-a-t-il pas là une sorte de syndrome du philosophe ? où le philosophe Peillon a imaginé sur le papier le meilleur des mondes, une démocratie locale, des gens qui se parlent, là où en fait il n'y a parfois que dictature locale, aquabonisme, j'm'enfoutisme, manque d'intérêt...
- C'est pas fauxEsprit éclairé
oli54 a écrit:Y a-t-il une véritable démocratie locale ?
Les projets de réforme des rythmes sont-ils d'abord ficelés par les mairies ?
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Peillon a bien entendu l'inquiétude des gens « j'ai peur, c'est déjà ficelé »
Peillon : « mais il faut se parler »
Peillon : « les animateurs parlent aux professeurs, qui parlent aux parents, qui parlent aux... », sans terminer sa phrase, dommage...
Mais qu'en est-il réellement de la démocratie locale ? Y-a-t-il dialogue ?
Les gens se parlent-ils réellement ?
Qu'en est-il dans votre commune ?
Dans ma commune, j'ai tenté de parler à la responsable des écoles à la mairie, mais c'est bouche cousue : « pour l'instant je ne peux rien dire ».
Aucun animateur n'est venu m'en parler... lorsque j'ai demandé un avis sur le changement du nombre d'enfant par animateur, l'animatrice n'était pas au courant... aucun parent n'est venu m'en parler, pourtant quand ils ont besoin d'info, de conseils ou d'explication, ils viennent m'en parler... Pourtant l'école a fait grève, nous avons placardé et distribué un inventaire d'arguments contre cette réforme...
Visiblement les parents semblent peu concernés dans mon école ... Pour l'instant, je n'ai pas entendu parlé d'une réunion publique... Une réunion publique peut-elle permettre des décisions ou juste une information ?
Est-ce que vous aussi dans votre commune, le projet est d'abord ficelé par la mairie, sans que les animateurs, les profs ou les parents puissent intervenir ?
Pourtant dans le meilleur des mondes de Peillon, il aurait dû y avoir la belle chose suivante :
Peillon : « les animateurs parlent aux professeurs, qui parlent aux parents, qui parlent aux... »
N'y-a-t-il pas là une sorte de syndrome du philosophe ? où le philosophe Peillon a imaginé sur le papier le meilleur des mondes, une démocratie locale, des gens qui se parlent, là où en fait il n'y a parfois que dictature locale, aquabonisme, j'm'enfoutisme, manque d'intérêt...
Ou mépris pour une réforme stupide et inutile.
- doublecasquetteEnchanteur
Chez nous, un conseil d'école est prévu, le conseil municipal, consulté lui-même par le maire alors que ce n'est pas obligatoire, tenant à avoir l'avis des enseignants et des parents d'élèves. Mais c'est uniquement parce qu'on a affaire à des gens considérant encore que les principaux intéressés sont ceux qui ont charge du service public et les usagers de ce service public.
J'ai d'ailleurs très peur d'être prise à partie lors de ce conseil d'école par un conseiller municipal qui va m'envoyer à la figure que nous, les enseignants, nous nous fichons des élèves et de leurs besoins et que notre seul but, c'est d'en faire le moins possible car il ne comprendra pas du tout que "nous" ayons la volonté d'arrêter de bosser à 15 h 30 !
Les seuls à ne pas être consultés sont apparemment les employés municipaux chargés de la garderie périscolaire.
Je précise que je travaille dans une commune n'ayant pas organisé de Contrat Éducatif Local.
C'est de la garderie de chez garderie (environ 35 enfants de 2 à 11 ans sous la responsabilité d'un seul adulte), comme pour un troupeau de moutons, le chien en moins. Et ça, cela ne semble pas interdit par le nouveau projet, chaque maire fait ce qui lui plaît, plaît, plaît du moment où il ne demande pas à être subventionné pour son son organisation.
J'ai d'ailleurs très peur d'être prise à partie lors de ce conseil d'école par un conseiller municipal qui va m'envoyer à la figure que nous, les enseignants, nous nous fichons des élèves et de leurs besoins et que notre seul but, c'est d'en faire le moins possible car il ne comprendra pas du tout que "nous" ayons la volonté d'arrêter de bosser à 15 h 30 !
Les seuls à ne pas être consultés sont apparemment les employés municipaux chargés de la garderie périscolaire.
Je précise que je travaille dans une commune n'ayant pas organisé de Contrat Éducatif Local.
C'est de la garderie de chez garderie (environ 35 enfants de 2 à 11 ans sous la responsabilité d'un seul adulte), comme pour un troupeau de moutons, le chien en moins. Et ça, cela ne semble pas interdit par le nouveau projet, chaque maire fait ce qui lui plaît, plaît, plaît du moment où il ne demande pas à être subventionné pour son son organisation.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
doublecasquette a écrit:Chez nous, un conseil d'école est prévu, le conseil municipal, consulté lui-même par le maire alors que ce n'est pas obligatoire, tenant à avoir l'avis des enseignants et des parents d'élèves. Mais c'est uniquement parce qu'on a affaire à des gens considérant encore que les principaux intéressés sont ceux qui ont charge du service public et les usagers de ce service public.
J'ai d'ailleurs très peur d'être prise à partie lors de ce conseil d'école par un conseiller municipal qui va m'envoyer à la figure que nous, les enseignants, nous nous fichons des élèves et de leurs besoins et que notre seul but, c'est d'en faire le moins possible car il ne comprendra pas du tout que "nous" ayons la volonté d'arrêter de bosser à 15 h 30 !
Les seuls à ne pas être consultés sont apparemment les employés municipaux chargés de la garderie périscolaire.
Je précise que je travaille dans une commune n'ayant pas organisé de Contrat Éducatif Local.
C'est de la garderie de chez garderie (environ 35 enfants de 2 à 11 ans sous la responsabilité d'un seul adulte), comme pour un troupeau de moutons, le chien en moins. Et ça, cela ne semble pas interdit par le nouveau projet, chaque maire fait ce qui lui plaît, plaît, plaît du moment où il ne demande pas à être subventionné pour son son organisation.
Une suggestion : la semaine précédente, tu notes le détail de tes heures de travail, dans et hors la classe, et tu lui en lis la litanie. Ca pourrait avoir son petit effet et lui payer la honte qu'il mérite.
- oli54Niveau 5
Peillon désire que les gens se parlent pour que cette réforme fonctionne.
Comme tu le soulignes, il peut y avoir une peur lors des discussions : peur d'être décrédibilisé, d'être attaqué...
L'art de la rhétorique n'est pas maîtrisé par tout le monde.
Si il y a réunion publique, les huées et applaudissements risquent d'avoir raison de certains arguments.
Et enfin, les points de vue sont parfois à l'opposé les uns des autres : les municipaux réfléchissent aussi en terme de coût alors que pour les profs cela a peu d'importance.
Le ministre a d'emblée fixé que l'intérêt central, c'est le soi-disant intérêt de l'enfant. Le bien être des enseignants n'a visiblement pas lieu d'être. C'est le premier problème capital de cette réforme. De mettre l'enfant seul au centre. Or d'évidence, si l'on veut que l'éducation fonctionne bien, il faut que les profs eux aussi se sentent bien.
Le deuxième problème c'est de partir du principe que les enfants vont se sentir mieux suite à cette réforme. Ce qui est loin d'être prouvé.
On voit bien que ces 2 écueils vont polluer la discussion, car il y aura des non-dits ou des incompréhensions, des postures, des discours de facade, des intérêts particuliers à défendre alors qu'ils sont indéfendables de la manière dont est posé le problème...
Comme tu le soulignes, il peut y avoir une peur lors des discussions : peur d'être décrédibilisé, d'être attaqué...
L'art de la rhétorique n'est pas maîtrisé par tout le monde.
Si il y a réunion publique, les huées et applaudissements risquent d'avoir raison de certains arguments.
Et enfin, les points de vue sont parfois à l'opposé les uns des autres : les municipaux réfléchissent aussi en terme de coût alors que pour les profs cela a peu d'importance.
Le ministre a d'emblée fixé que l'intérêt central, c'est le soi-disant intérêt de l'enfant. Le bien être des enseignants n'a visiblement pas lieu d'être. C'est le premier problème capital de cette réforme. De mettre l'enfant seul au centre. Or d'évidence, si l'on veut que l'éducation fonctionne bien, il faut que les profs eux aussi se sentent bien.
Le deuxième problème c'est de partir du principe que les enfants vont se sentir mieux suite à cette réforme. Ce qui est loin d'être prouvé.
On voit bien que ces 2 écueils vont polluer la discussion, car il y aura des non-dits ou des incompréhensions, des postures, des discours de facade, des intérêts particuliers à défendre alors qu'ils sont indéfendables de la manière dont est posé le problème...
- titecacahouetteNiveau 7
mon loulou fait sa première rentrée l'année prochaine et la mairie a ficelé un truc du genre deux jours où l'école termine à 16h et activités périscolaires jusqu'à 16h30 et deux jours avec arrêt des cours à 15h45 et 45 minutes d'activités périscolaires(dans une autre salle que la salle de classe et parfois à 5 minutes de marche) Ils n'ont pas du réfléchir du tout ! Entre l'habillage, le changement de salle, le déshabillage l'installation et le rhabillage il y a déjà 20 minutes !!! Donc on imagine ils rentrent en classe à 13h30 commencent à bosser à 13h40 partent en récré à 15h rentrent pour 15h15 + rhabillage + installation...on recommence à bosser à 15h20 au mieux. pour ranger les cartables et se rhabiller pour 15h45 ou 16h !!!! La blague !!!! Parce qu'il faut être fin prêt, monsieur je rêve et je traîne doit être prêt pour aller coller des gommettes ! Là je parle de rythme scolaire, de rythme d'apprentissage réel... ! Quand les enseignants demandent à partir à 15h30 c'est AUSSI pour éviter tout ce temps perdu, ce temps de bousculade et d'énervement. Parce qu'il n'y a rien de plus inintéressant pour eux que de rentrer et de sortir de classe toutes les 10 minutes. Et le plus drôle? c'est que les activités périscolaires ne dureront elles aussi que 10 minutes sur 30 !
- ysabelDevin
Chez nous le maire a fait une réunion publique à ce sujet... bon c'est repoussé à 2014.
Par contre il est furieux car on perd encore une classe en primaire.
Par contre il est furieux car on perd encore une classe en primaire.
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- doublecasquetteEnchanteur
C'est pas faux a écrit:doublecasquette a écrit:Chez nous, un conseil d'école est prévu, le conseil municipal, consulté lui-même par le maire alors que ce n'est pas obligatoire, tenant à avoir l'avis des enseignants et des parents d'élèves. Mais c'est uniquement parce qu'on a affaire à des gens considérant encore que les principaux intéressés sont ceux qui ont charge du service public et les usagers de ce service public.
J'ai d'ailleurs très peur d'être prise à partie lors de ce conseil d'école par un conseiller municipal qui va m'envoyer à la figure que nous, les enseignants, nous nous fichons des élèves et de leurs besoins et que notre seul but, c'est d'en faire le moins possible car il ne comprendra pas du tout que "nous" ayons la volonté d'arrêter de bosser à 15 h 30 !
Les seuls à ne pas être consultés sont apparemment les employés municipaux chargés de la garderie périscolaire.
Je précise que je travaille dans une commune n'ayant pas organisé de Contrat Éducatif Local.
C'est de la garderie de chez garderie (environ 35 enfants de 2 à 11 ans sous la responsabilité d'un seul adulte), comme pour un troupeau de moutons, le chien en moins. Et ça, cela ne semble pas interdit par le nouveau projet, chaque maire fait ce qui lui plaît, plaît, plaît du moment où il ne demande pas à être subventionné pour son son organisation.
Une suggestion : la semaine précédente, tu notes le détail de tes heures de travail, dans et hors la classe, et tu lui en lis la litanie. Ca pourrait avoir son petit effet et lui payer la honte qu'il mérite.
On voit bien que tu ne le connais pas depuis aussi longtemps que moi, c'est-à-dire depuis la GS de ma fille et de son fils, actuellement âgés tous les deux de 31 ans, bientôt 32 !
Je vais les mettre à l'aise dès le début du CE en leur disant que le gouvernement précédent avait volé deux heures par semaine à leurs enfants et petits-enfants et que nous avions cru que le nouveau, conscient du fait que cela nuisait tout particulièrement aux plus démunis, allait les leur rendre.
Je rajouterai qu'il fait même encore plus fort puisqu'en lieu et place des 60 heures d'AP qui profitaient quand même à quelques-uns, tout en n'ayant pas démontré une efficacité plus grande que les deux (trois/six) heures en classe entière de naguère, on ne rend que 45 minutes par semaine (soit 27 heures par an) aux "élèves dont les parents le souhaiteront" et qu'on nous impose d'utiliser le reste en parlottes plus ou moins inutiles.
J'enchaînerai sur le poids supplémentaire infligé aux mairies et donc aux contribuables, sommés de financer ce qui faisait autrefois partie du service public d'Éducation Nationale pour lequel ils continueront à payer les mêmes impôts.
Et je terminerai en disant que nous, PE, sommes sincèrement désolées par cette réforme contre laquelle nous n'avons eu d'autres armes que ce malheureux jour de grève du 12 février, puisque notre hiérarchie n'a pas jugé bon de nous consulter avant de nous l'imposer !
Ça devrait plus ou moins le calmer. Et sinon, je ferai comme d'habitude, je gueulerai plus fort que lui...
- doublecasquetteEnchanteur
Ah oui, j'ai oublié un truc.
Je pourrai aussi rajouter les 15 jours de classe de plus en juillet, ce qui va les empêcher de se servir de l'école et de sa cour les deux jours de la fête votive ou priver de dépaysement tous les gosses de viticulteurs ou d'arboriculteurs qui n'avaient que les quinze derniers jours d'août pour laisser leurs arbres et leurs vignes et emmener leur famille à la mer, à la ville ou à la montagne !
Je pourrai aussi rajouter les 15 jours de classe de plus en juillet, ce qui va les empêcher de se servir de l'école et de sa cour les deux jours de la fête votive ou priver de dépaysement tous les gosses de viticulteurs ou d'arboriculteurs qui n'avaient que les quinze derniers jours d'août pour laisser leurs arbres et leurs vignes et emmener leur famille à la mer, à la ville ou à la montagne !
- LaCatalaneNiveau 10
C'est pas faux a écrit:doublecasquette a écrit:Chez nous, un conseil d'école est prévu, le conseil municipal, consulté lui-même par le maire alors que ce n'est pas obligatoire, tenant à avoir l'avis des enseignants et des parents d'élèves. Mais c'est uniquement parce qu'on a affaire à des gens considérant encore que les principaux intéressés sont ceux qui ont charge du service public et les usagers de ce service public.
J'ai d'ailleurs très peur d'être prise à partie lors de ce conseil d'école par un conseiller municipal qui va m'envoyer à la figure que nous, les enseignants, nous nous fichons des élèves et de leurs besoins et que notre seul but, c'est d'en faire le moins possible car il ne comprendra pas du tout que "nous" ayons la volonté d'arrêter de bosser à 15 h 30 !
Les seuls à ne pas être consultés sont apparemment les employés municipaux chargés de la garderie périscolaire.
Je précise que je travaille dans une commune n'ayant pas organisé de Contrat Éducatif Local.
C'est de la garderie de chez garderie (environ 35 enfants de 2 à 11 ans sous la responsabilité d'un seul adulte), comme pour un troupeau de moutons, le chien en moins. Et ça, cela ne semble pas interdit par le nouveau projet, chaque maire fait ce qui lui plaît, plaît, plaît du moment où il ne demande pas à être subventionné pour son son organisation.
Une suggestion : la semaine précédente, tu notes le détail de tes heures de travail, dans et hors la classe, et tu lui en lis la litanie. Ca pourrait avoir son petit effet et lui payer la honte qu'il mérite.
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- MarcassinHabitué du forum
- InvitéInvité
Il pourra s'agir d'"activités culturelles, sportives", mais aussi d'"un apprentissage de la civilité, de la citoyenneté" ou encore d'"une éducation à l'alimentation"
Comme ça se faisait en classe normalement ! Bon, si c'est payé en heures sup, c'est alléchant...On ne fait plus sport dans le temps scolaire et on le reporte dans les activités péri-éducatives ! Génial !
- doublecasquetteEnchanteur
marielaure a écrit:
Il pourra s'agir d'"activités culturelles, sportives", mais aussi d'"un apprentissage de la civilité, de la citoyenneté" ou encore d'"une éducation à l'alimentation"
Comme ça se faisait en classe normalement ! Bon, si c'est payé en heures sup, c'est alléchant...On ne fait plus sport dans le temps scolaire et on le reporte dans les activités péri-éducatives ! Génial !
En voilà un qui a tout compris et commence doucement à préparer ses administrés à la territorialisation de l'école primaire...
Ceci dit, il va falloir engager d'autres moyens financiers que s'il faisait comme tout le monde et prenait deux ou trois contrats aidés pour faire le taf ! Sans compter qu'en 2014, s'il n'est pas réélu, sa décision pourra être remise en cause par son successeur. :|
- MarcassinHabitué du forum
"Rythmes scolaires : avec la réforme, les collectivités n'auront "pas à accueillir les enfants plus longtemps" (G. Pau-Langevin)"
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
C'est bizarre parce que la ministre a l'air de croire que les activité périscolaires du mercredi matin (quand elles existaient) concernaient tous les élèves.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
C'est bizarre parce que la ministre a l'air de croire que les activité périscolaires du mercredi matin (quand elles existaient) concernaient tous les élèves.
Sûr que les communes qui n'en avaient pas les moyens les auront maintenant que l'effort sera plus important. Vive l'égalité !La mise en place de la réforme des rythmes scolaires "révèle surtout les inégalités actuelles entre les enfants puisque dans certains endroits il y a une offre périscolaire qui est riche et bien fournie, dans d'autres endroits il y a peu de choses" a jugé George Pau-Langevin. Elle a estimé que le retour à la semaine de 4,5 jours était d'ailleurs "l'occasion pour les maires de se poser la question, de répondre aux attentes des parents et d'enrichir l'offre qu'ils font en matière de périscolaire".
_________________
"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- Réforme des rythmes à Paris : "nos enfants se sont retrouvés dehors"
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- Rythmes scolaires : 83% des maires ayant appliqué la réforme en sont satisfaits.
- Défense de la réforme des Rythmes (2) - Sondage de la FCPE : 70% des parents parisiens sont satisfaits.
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