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- SapotilleEmpereur
Mais pourquoi chacun sait-il, mieux que leurs parents, élever les enfants des autres ?
Si les enfants étaient malheureux ou se révoltaient, je comprendrais...
Mais si ce n'est pas le cas, ma foi ....
Et pourquoi refuser un passage anticipé dans la classe supérieure à un gamin qui s'ennuie ...
Et si c'était cela, la maltraitance...
- AncolieExpert spécialisé
Sapotille a écrit:
Mais pourquoi chacun sait-il, mieux que leurs parents, élever les enfants des autres ?
Si les enfants étaient malheureux ou se révoltaient, je comprendrais...
Mais si ce n'est pas le cas, ma foi ....
Et pourquoi refuser un passage anticipé dans la classe supérieure à un gamin qui s'ennuie ...
Et si c'était cela, la maltraitance...
Merci Sapotille , vraiment!
- Libé-RationGuide spirituel
Sapotille + 1000 !
- doubledeckerSage
entièrement, totalement d'accord avec Sapotille!!
et sinon, Véro12 l'usage ici veut qu'un nouveau participant se présente (succinctement ou pas, ça dépend des tempéraments!) dans la partie adéquat du forum
https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation
et sinon, Véro12 l'usage ici veut qu'un nouveau participant se présente (succinctement ou pas, ça dépend des tempéraments!) dans la partie adéquat du forum
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
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- Marie LaetitiaBon génie
Moi je vais mettre tout le monde d'accord!
Je comprends Sapotille quand elle dit que l'on ne pas juger l'éducation donnée par les autres parents, c'est difficile de savoir qui est heureux, qui est malheureux...
Et en même temps Véro12 pointe une dérive que nous ne connaissons pas beaucoup encore en France, le fait de pousser les enfants en permanence au point de ne plus leur laisser le temps de jouer, la jouissance de leur enfance qui intègre rien faire, rêver, courir, aller voir des copains, jouer... Ça existe aux Etats-Unis, dans plusieurs pays asiatiques...
Il faut trouver un équilibre et c'est cela qui est difficile.
Je comprends Sapotille quand elle dit que l'on ne pas juger l'éducation donnée par les autres parents, c'est difficile de savoir qui est heureux, qui est malheureux...
Et en même temps Véro12 pointe une dérive que nous ne connaissons pas beaucoup encore en France, le fait de pousser les enfants en permanence au point de ne plus leur laisser le temps de jouer, la jouissance de leur enfance qui intègre rien faire, rêver, courir, aller voir des copains, jouer... Ça existe aux Etats-Unis, dans plusieurs pays asiatiques...
Il faut trouver un équilibre et c'est cela qui est difficile.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SalsepareilleÉrudit
Attention, Véro12 n'a croisé la mère que quelques minutes, peut-être une heure! Ca ne suffit pas pour la juger. Et si c'était la fille qui avait envie de faire du latin, de l'anglais, de l'espagnol? Et si c'était la fille qui était demandeuse?
Et si c'était le fils qui voulait avoir dans sa tête une année d'avance?
Faut-il alors que la mère les freine?
Et qu'est-ce qui prouve que le lendemain de la visite de Véro12, la mère de ces deux enfants ne les a pas emmenés voir un spectacle, un concert ou je ne sais quoi?
On ne sait pas grand chose sur eux, finalement. On ne peut pas en tirer de conclusions hâtives.
Et si c'était le fils qui voulait avoir dans sa tête une année d'avance?
Faut-il alors que la mère les freine?
Et qu'est-ce qui prouve que le lendemain de la visite de Véro12, la mère de ces deux enfants ne les a pas emmenés voir un spectacle, un concert ou je ne sais quoi?
On ne sait pas grand chose sur eux, finalement. On ne peut pas en tirer de conclusions hâtives.
- SapotilleEmpereur
C'est amusant ...
Je n'osais presque pas écrire ce que j'ai écrit et j'avais peur des réactions !!!
Quand j'étais jeune maman, j'ai aussi fait des choix pour l'éducation de mes enfants : j'étais persuadée que c'était de bons choix, et n'ayons pas peur des mots, les seuls et les meilleurs !
J'ai beaucoup d'amies de mon âge qui avaient des enfants de l'âge de mes enfants et qui faisaient d'autres choix que je pensais moins pertinents que les miens, bien sûr !
Et puis, le temps a passé, nous avons vieilli, nos enfants ont grandi, sont devenus parents à leur tour ...
Et tout ce petit monde avance le mieux possible sur le chemin de la vie en faisant les choix qu'ils pensent être les bons !!!
Les miens étaient-ils les bons ?
L'âge me permet de dire qu'ils n'étaient ni bons, ni mauvais !
L'important, c'est de donner "des racines et des ailes" !
La seule chose que je me tue à leur faire entrer dans le crâne c'est :
"Apprenez à lire aux marmots avant le CP ... et aimez-les ..."
Je n'osais presque pas écrire ce que j'ai écrit et j'avais peur des réactions !!!
Quand j'étais jeune maman, j'ai aussi fait des choix pour l'éducation de mes enfants : j'étais persuadée que c'était de bons choix, et n'ayons pas peur des mots, les seuls et les meilleurs !
J'ai beaucoup d'amies de mon âge qui avaient des enfants de l'âge de mes enfants et qui faisaient d'autres choix que je pensais moins pertinents que les miens, bien sûr !
Et puis, le temps a passé, nous avons vieilli, nos enfants ont grandi, sont devenus parents à leur tour ...
Et tout ce petit monde avance le mieux possible sur le chemin de la vie en faisant les choix qu'ils pensent être les bons !!!
Les miens étaient-ils les bons ?
L'âge me permet de dire qu'ils n'étaient ni bons, ni mauvais !
L'important, c'est de donner "des racines et des ailes" !
La seule chose que je me tue à leur faire entrer dans le crâne c'est :
"Apprenez à lire aux marmots avant le CP ... et aimez-les ..."
- adelaideaugustaFidèle du forum
Sapotille a écrit:C'est amusant ...
Je n'osais presque pas écrire ce que j'ai écrit et j'avais peur des réactions !!!
Quand j'étais jeune maman, j'ai aussi fait des choix pour l'éducation de mes enfants : j'étais persuadée que c'était de bons choix, et n'ayons pas peur des mots, les seuls et les meilleurs !
J'ai beaucoup d'amies de mon âge qui avaient des enfants de l'âge de mes enfants et qui faisaient d'autres choix que je pensais moins pertinents que les miens, bien sûr !
Et puis, le temps a passé, nous avons vieilli, nos enfants ont grandi, sont devenus parents à leur tour ...
Et tout ce petit monde avance le mieux possible sur le chemin de la vie en faisant les choix qu'ils pensent être les bons !!!
Les miens étaient-ils les bons ?
L'âge me permet de dire qu'ils n'étaient ni bons, ni mauvais !
L'important, c'est de donner "des racines et des ailes" !
La seule chose que je me tue à leur faire entrer dans le crâne c'est :
"Apprenez à lire aux marmots avant le CP ... et aimez-les ..."
Sapotille, tu me remets les idées en place.
Une de mes amies m'a raconté que son petit-fils, très doué, (deux sauts de classe) , ne travaillait plus du tout, et même pire, se shootait au haschich !!!
La drogue, hélas, circule de plus en plus dans les lycées et collèges. Et de deux dans mon entourage proche, dont ma sortie malencontreuse...
Mais en fait, je pousse les enfants dont je m'occupe à travailler : je trouve que les études actuelles les font se disperser sur une quantité de matières peu intéressantes, alors que les matières fondamentales sont bien mal enseignées. " One yard wide, one inch deep".
Nasopi, tu ne peux savoir comme je compatis.
- NasopiBon génie
adelaideaugusta a écrit:
Nasopi, tu ne peux savoir comme je compatis.
Merci.
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- titecacahouetteNiveau 7
+1 pour Nasopi...
Sinon pour les parents qui craquent en faisant trop travailler leurs enfants le soir je n'arriverai jamais à les cautionner. Faire travailler un peu oui. Répondre à leurs attentes oui. On parle d'enfants qui ont vécu dans cet environnement familial et qui n'ont pas encore le recul ni l'âge pour se révolter. Ils présentent aussi des problèmes de comportement en classe (tout autant que les enfants qui sont maltraités physiquement). Alors oui pour les faire bosser, mais non pour leur faire apprendre le programme de la classe supérieure tout en leur interdisant le saut de classe. Là je ne vois en quoi l'enfant s'épanoui. Et oui, empêcher un enfant de sauter une classe s'il en a besoin c'est de la maltraitance, on est d'accord. Obliger l'enfant à bosser en lui interdisant de jouer pour arriver à le faire sauter une classe... c'est aussi le maltraiter.
Tout est une question d'équilibre et tout va dépendre de la situation, de l'enfant. Il n'y a pas possibilité de faire une généralité.
Sinon pour les parents qui craquent en faisant trop travailler leurs enfants le soir je n'arriverai jamais à les cautionner. Faire travailler un peu oui. Répondre à leurs attentes oui. On parle d'enfants qui ont vécu dans cet environnement familial et qui n'ont pas encore le recul ni l'âge pour se révolter. Ils présentent aussi des problèmes de comportement en classe (tout autant que les enfants qui sont maltraités physiquement). Alors oui pour les faire bosser, mais non pour leur faire apprendre le programme de la classe supérieure tout en leur interdisant le saut de classe. Là je ne vois en quoi l'enfant s'épanoui. Et oui, empêcher un enfant de sauter une classe s'il en a besoin c'est de la maltraitance, on est d'accord. Obliger l'enfant à bosser en lui interdisant de jouer pour arriver à le faire sauter une classe... c'est aussi le maltraiter.
Tout est une question d'équilibre et tout va dépendre de la situation, de l'enfant. Il n'y a pas possibilité de faire une généralité.
- anthoto1Niveau 4
Comment occuper les meilleurs ?
Je pense qu'il est tout à fait nécessaire de couper les têtes et de leur donner des exercices complètement abrutissants afin d'égaliser les chances avec leurs kamarads et de concourir à une société plus égalitaire.
Je pense qu'il est tout à fait nécessaire de couper les têtes et de leur donner des exercices complètement abrutissants afin d'égaliser les chances avec leurs kamarads et de concourir à une société plus égalitaire.
- anthoto1Niveau 4
Blague à part, si je peux me permettre de partager mon expérience perso d'élève d'il y a une vingtaine d'années.
J'ai été un excellent élève, du type de ceux décrits à l'ouverture du topic. Le fait de s'ennuyer en classe, de collectionner les 20 sans nécessairement les mériter et d'avoir l'impression d'en apprendre plus en dehors des cours qu'en cours est débilitant. Cela ne donne pas le goût du travail bien fait ni, précisément, le goût de l'effort.
Par principe, je ne regrette jamais rien et répugne à me décharger de ma responsabilité personnelle, mais je suis persuadé que mon parcours scolaire eut été encore meilleur si les exigences en primaire et en secondaire m'avaient poussé à en faire davantage.
Quant au témoignage de vero12, je le trouve sincèrement pathétique. D'une part, le fait de s'instruire en dehors des cours, serait-ce dans des matières scolaires, n'est pas nécessairement, loin s'en faut, vécu comme du travail par les enfants doués (à défaut d'être surdoués). D'autre part, le fait de "travailler" une ou deux heures par jour assez tôt dans sa scolarité n'empêche pas de s'adonner à d'autres activités. Rien n'empêche, par exemple, de rogner sur Les Anges de la Téléréalité ou sur l'Amour est dans le Pré.
J'ai été un excellent élève, du type de ceux décrits à l'ouverture du topic. Le fait de s'ennuyer en classe, de collectionner les 20 sans nécessairement les mériter et d'avoir l'impression d'en apprendre plus en dehors des cours qu'en cours est débilitant. Cela ne donne pas le goût du travail bien fait ni, précisément, le goût de l'effort.
Par principe, je ne regrette jamais rien et répugne à me décharger de ma responsabilité personnelle, mais je suis persuadé que mon parcours scolaire eut été encore meilleur si les exigences en primaire et en secondaire m'avaient poussé à en faire davantage.
Quant au témoignage de vero12, je le trouve sincèrement pathétique. D'une part, le fait de s'instruire en dehors des cours, serait-ce dans des matières scolaires, n'est pas nécessairement, loin s'en faut, vécu comme du travail par les enfants doués (à défaut d'être surdoués). D'autre part, le fait de "travailler" une ou deux heures par jour assez tôt dans sa scolarité n'empêche pas de s'adonner à d'autres activités. Rien n'empêche, par exemple, de rogner sur Les Anges de la Téléréalité ou sur l'Amour est dans le Pré.
- SapotilleEmpereur
Nous avons tous eu, dans nos classes, des gamins en avance et je ne connais pas d'instits qui ne s'en soient émus et n'aient cherché des solutions.
J'ai eu un petit Corentin de cette sorte qui, sur mon conseil n'a pas fait la MS puis est passé du CE2 au CM2, en glissant sa table d'un mètre !
Sa maman tient une auberge, et le gamin est passionné de cuisine, on mangeait souvent les desserts de Coco, dans cette auberge et pour des soirées particulières, il assurait l'ambiance musicale...
Maintenant, il est loin, cela doit lui manquer : il est entré à Centrale à à peine 18 ans.
Il faisait de l'anglais, de l'allemand, de l'espagnol et du latin.
En prépa, il a lâché l'espagnol, mais au grand étonnement de sa maman, il a conservé le latin !
C'est un meneur qui a beaucoup d'amis au village : quand il est là, il invite ses copains à faire de la pâtisserie dans les cuisines du restaurant de l'auberge à l'heure où le cuisinier est absent...
J'ai eu un petit Corentin de cette sorte qui, sur mon conseil n'a pas fait la MS puis est passé du CE2 au CM2, en glissant sa table d'un mètre !
Sa maman tient une auberge, et le gamin est passionné de cuisine, on mangeait souvent les desserts de Coco, dans cette auberge et pour des soirées particulières, il assurait l'ambiance musicale...
Maintenant, il est loin, cela doit lui manquer : il est entré à Centrale à à peine 18 ans.
Il faisait de l'anglais, de l'allemand, de l'espagnol et du latin.
En prépa, il a lâché l'espagnol, mais au grand étonnement de sa maman, il a conservé le latin !
C'est un meneur qui a beaucoup d'amis au village : quand il est là, il invite ses copains à faire de la pâtisserie dans les cuisines du restaurant de l'auberge à l'heure où le cuisinier est absent...
- AncolieExpert spécialisé
....
- AncolieExpert spécialisé
anthoto1 a écrit:Blague à part, si je peux me permettre de partager mon expérience perso d'élève d'il y a une vingtaine d'années.
J'ai été un excellent élève, du type de ceux décrits à l'ouverture du topic. Le fait de s'ennuyer en classe, de collectionner les 20 sans nécessairement les mériter et d'avoir l'impression d'en apprendre plus en dehors des cours qu'en cours est débilitant. Cela ne donne pas le goût du travail bien fait ni, précisément, le goût de l'effort.
Par principe, je ne regrette jamais rien et répugne à me décharger de ma responsabilité personnelle, mais je suis persuadé que mon parcours scolaire eut été encore meilleur si les exigences en primaire et en secondaire m'avaient poussé à en faire davantage.
Quant au témoignage de vero12, je le trouve sincèrement pathétique. D'une part, le fait de s'instruire en dehors des cours, serait-ce dans des matières scolaires, n'est pas nécessairement, loin s'en faut, vécu comme du travail par les enfants doués (à défaut d'être surdoués). D'autre part, le fait de "travailler" une ou deux heures par jour assez tôt dans sa scolarité n'empêche pas de s'adonner à d'autres activités. Rien n'empêche, par exemple, de rogner sur Les Anges de la Téléréalité ou sur l'Amour est dans le Pré.
Je suis totalement d'accord avec vous.
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- Comment occuper les élèves qui finissent leur DS plus vite que les autres?
- [maths] la réforme est très bien, d'ailleurs on met des rustines pour que le bateau ne coule pas trop vite
- [Mouvement INTRA 2018] - Académie de Toulouse
- Question très délicate : faire arrêter un collègue dépressif pour son bien et celui des élèves.
- Inscrivez-vous (très très vite) pour le concert en hommage aux femmes dans la musique, à la maison de l'UNESCO, le 8 mars.
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