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- GrypheMédiateur
On a évoqué cet article dans plusieurs topics depuis quelques jours, mais il n'y avait pas de fil ad-hoc...
http://blog.sgen.net/reconstruirelecole/?p=470
A moins que le "bien des élèves" désigne uniquement leur "bien-être" et qu'il ne soit pas question de leur instruction.
Après, que la durée d'enseignement ne soit pas une garantie de sa qualité, je pense que pour le coup on sera tous d'accord. Donc c'est bien que c'est sur les méthodes et les contenus qu'il faut travailler...
Je précise que mon post ne se veut absolument pas polémique... J'aimerais juste comprendre.
Donc si certains comprennent mieux que moi, qu'ils n'hésitent pas à commenter. Sans caricaturer les propos de l'article, cela va sans dire.
http://blog.sgen.net/reconstruirelecole/?p=470
J'ai relu plusieurs fois et... je n'arrive vraiment pas à comprendre comment en diminuant le nombre annuel d'heures d'enseignement, on parviendrait à une augmentation du niveau des élèves. Cela me pose un sérieux problème de logique.Et bien non ! N’en déplaise aux fervents défenseurs du « temps d’exposition au savoir », la durée d’enseignement n’est pas une garantie de sa qualité.
Toutes les études le montrent, la France cumule deux spécificités scolaires contradictoires : une durée annuelle d’enseignement excessivement élevée avec 864 heures (774 à 821 en moyenne dans l’OCDE), réparties sur un nombre de jours particulièrement bas avec 144 jours (187 en moyenne dans l’OCDE).
Donc résolument NON ! La salle de classe n’est pas une cabine de bronzage ! Les défenseurs du « temps d’exposition au savoir » se trompent et nuisent aux élèves les plus fragiles, provoquant volontairement « coups de soleil » et « cancer de la peau »… Que diriez-vous à un professionnel mettant délibérément votre avenir en danger ? Dans l’Éducation Nationale, c’est l’avenir de la Nation que certains mettent en danger par leurs revendications disciplinaires et corporatistes.
Pour le Sgen-CFDT, il est urgent de remettre à plat les rythmes scolaires, pas seulement la semaine, mais aussi l’année et le nombre d’heures d’enseignement. Baisser le nombre d’heures annuel d’enseignement, augmenter le nombre de semaines travaillées, diminuer l’amplitude quotidienne, augmenter la durée de la semaine en travaillant sur 9 demi-journées sont les mesures que le ministre de l’Éducation devrait prendre pour le bien des élèves, mais aussi des enseignants.
A moins que le "bien des élèves" désigne uniquement leur "bien-être" et qu'il ne soit pas question de leur instruction.
Après, que la durée d'enseignement ne soit pas une garantie de sa qualité, je pense que pour le coup on sera tous d'accord. Donc c'est bien que c'est sur les méthodes et les contenus qu'il faut travailler...
Je précise que mon post ne se veut absolument pas polémique... J'aimerais juste comprendre.
Donc si certains comprennent mieux que moi, qu'ils n'hésitent pas à commenter. Sans caricaturer les propos de l'article, cela va sans dire.
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- JohnMédiateur
Et donc le nombre de postes, si je calcule bien.Baisser le nombre d’heures annuel d’enseignement
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- OlympiasProphète
Mais Gryphe, la logique et le SGEN, ça fait....trois, cinq, six ???
- Luigi_BGrand Maître
Bien relevé, Gryphe. :shock:
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Mestelle51Habitué du forum
Moins de temps d'enseignement annuel est égal des enseignants et des élèves moins fatigués et plus performants durant leurs heures de cours. Je suppose que c'est la logique du SGEN.
Dans la pratique, ce serait une nouvelle baisse de niveau, avec des programmes encore plus réduits et compressés. Et socialement, ce serait difficile à justifier, la tendance majoritaire étant à nous ajouter plus d'heures.
Dans la pratique, ce serait une nouvelle baisse de niveau, avec des programmes encore plus réduits et compressés. Et socialement, ce serait difficile à justifier, la tendance majoritaire étant à nous ajouter plus d'heures.
- DinaaaExpert spécialisé
Mestelle51 a écrit:Moins de temps d'enseignement annuel est égal des enseignants et des élèves moins fatigués et plus performants durant leurs heures de cours. Je suppose que c'est la logique du SGEN.
Dans la pratique, ce serait une nouvelle baisse de niveau, avec des programmes encore plus réduits et compressés. Et socialement, ce serait difficile à justifier, la tendance majoritaire étant à nous ajouter plus d'heures.
J'aurais tendance à dire que les élèves ne sont pas si fatigués que cela, et que pour les enseignants, cela ne changera rien : baisser le nb d'h de cours par jour pour les élèves n'allègera pas notre service (la tendance serait plutôt au contraire, non ?)
Le pbl n'est pas tant la fatigue des élèves que l'idée qu'on leur laisse entendre dès le début de leur scolarité : à l'école, il n'est pas vraiment utile de travailler, il faut surtout éviter de faire des vagues. Une écrasante majorité d'élèves sont de gentils faignants, qui ne font pas grand chose, mais n'embêtent personne : on les fait passer dans la classe supérieure sans leur causer le moindre soucis d'une année sur l'autre et... ils arrivent au bac sans savoir écrire 3 lignes correctement orthographiées.
- Mestelle51Habitué du forum
Dinaaa a écrit:Mestelle51 a écrit:Moins de temps d'enseignement annuel est égal des enseignants et des élèves moins fatigués et plus performants durant leurs heures de cours. Je suppose que c'est la logique du SGEN.
Dans la pratique, ce serait une nouvelle baisse de niveau, avec des programmes encore plus réduits et compressés. Et socialement, ce serait difficile à justifier, la tendance majoritaire étant à nous ajouter plus d'heures.
J'aurais tendance à dire que les élèves ne sont pas si fatigués que cela, et que pour les enseignants, cela ne changera rien : baisser le nb d'h de cours par jour pour les élèves n'allègera pas notre service (la tendance serait plutôt au contraire, non ?)
Le pbl n'est pas tant la fatigue des élèves que l'idée qu'on leur laisse entendre dès le début de leur scolarité : à l'école, il n'est pas vraiment utile de travailler, il faut surtout éviter de faire des vagues. Une écrasante majorité d'élèves sont de gentils faignants, qui ne font pas grand chose, mais n'embêtent personne : on les fait passer dans la classe supérieure sans leur causer le moindre soucis d'une année sur l'autre et... ils arrivent au bac sans savoir écrire 3 lignes correctement orthographiées.
C'est pourtant toute la théorie à la base de la réflexion sur les rythmes scolaires. Je n'en suis pas persuadée non plus, mais il semble bien que cette idée se soit imposée comme un fait auprès des théoriciens du ministère. Quand à la motivation des élèves, elle n'a jamais été bien haute, et je ne suis même pas sûre qu'une école à la carte, qu'une école avec des journées moins chargées y changerait quelque chose. Les Allemands sont en train de revenir en arrière et de remettre des cours l'après midi.
- MorgaredNiveau 9
Ceux qui défendent et vont nous imposer la réforme des rythmes scolaires partent du pricipe que ce sont les heures de cours et les efforts intellectuels qui fatiguent les élèves. Comme Laurence Parisot qui propose désormais la retraite à 67 ans en 2020 (et pourquoi pas à 75 ans en 2030 ?) , ils n'auront de cesse de réclamer qu'on aille encore plus loin : sur une trentaine d'heures de présence à l'école, la part consacrée à l'enseignement finira par devenir minoritaire, et pourquoi pas infime, quand on aura constaté que les élèves sont toujours aussi fatigués...
Le problème, c'est que ce texte est en lui-même une caricature.
Gryphe a écrit:
Donc si certains comprennent mieux que moi, qu'ils n'hésitent pas à commenter. Sans caricaturer les propos de l'article, cela va sans dire.
Le problème, c'est que ce texte est en lui-même une caricature.
- User5899Demi-dieu
En tout cas, sgen et bonne foi font deux, ça c'est clair.Olympias a écrit:Mais Gryphe, la logique et le SGEN, ça fait....trois, cinq, six ???
- CeladonDemi-dieu
Pour l'école, c'est exactement ce qui va se passer, oracle Morgared.
Pour la retraite, dans notre système, ils n'oseront peut-être pas dire qu'ils nous feront bosser jusqu'à la mort, mais ils organiseront les divers éléments pour que de fait, on travaille jusqu'à la fin, dans des conditions de santé pitoyables cela va sans dire. Il me semble même avoir lu que dans les pays industrialisés, on était en train de perdre des années de santé d'avance et qu'on mourait plus jeune qu'avant. Etonnant.
Pour la retraite, dans notre système, ils n'oseront peut-être pas dire qu'ils nous feront bosser jusqu'à la mort, mais ils organiseront les divers éléments pour que de fait, on travaille jusqu'à la fin, dans des conditions de santé pitoyables cela va sans dire. Il me semble même avoir lu que dans les pays industrialisés, on était en train de perdre des années de santé d'avance et qu'on mourait plus jeune qu'avant. Etonnant.
- phiExpert
Extrêmement logique: faire la même chose en moins de temps sera bien moins fatigant et stressant, surtout pour les plus fragiles (oui il paraît que ceux qui défendent 26h/semaine ne pensent qu'aux plus forts)
Bon, comme ça ne tient pas debout, je suppose que ça implique un allégement conséquent des contenus, parce que trop de savoir, c'est comme un coup de soleil, ça fait mal au crâne...
Si on allège encore les contenus, on aura d'un côté ceux qui n'ont que les quelques heures d'école enrichies en periscolaire et allégées en contenus pour s'instruire et de l'autre ceux qui ont papa, maman, tonton Eudes, la bibliothèque etc etc pour enrichir leur ensoleillement intérieur. Ce n'est donc pas du tout facteur d'inégalité par conséquent.
À part ça être pour plus d'heures de cours, c'est nécessairement être un vilain élitiste qui aime laisser la plus grande partie de ses élèves sur le carreau. Logique.
Bon, comme ça ne tient pas debout, je suppose que ça implique un allégement conséquent des contenus, parce que trop de savoir, c'est comme un coup de soleil, ça fait mal au crâne...
Si on allège encore les contenus, on aura d'un côté ceux qui n'ont que les quelques heures d'école enrichies en periscolaire et allégées en contenus pour s'instruire et de l'autre ceux qui ont papa, maman, tonton Eudes, la bibliothèque etc etc pour enrichir leur ensoleillement intérieur. Ce n'est donc pas du tout facteur d'inégalité par conséquent.
À part ça être pour plus d'heures de cours, c'est nécessairement être un vilain élitiste qui aime laisser la plus grande partie de ses élèves sur le carreau. Logique.
- MorgaredNiveau 9
Celadon a écrit:Pour l'école, c'est exactement ce qui va se passer, oracle Morgared.
Pour la retraite, dans notre système, ils n'oseront peut-être pas dire qu'ils nous feront bosser jusqu'à la mort, mais ils organiseront les divers éléments pour que de fait, on travaille jusqu'à la fin, dans des conditions de santé pitoyables cela va sans dire. Il me semble même avoir lu que dans les pays industrialisés, on était en train de perdre des années de santé d'avance et qu'on mourait plus jeune qu'avant. Etonnant.
J'ai lu la même chose. En tout cas, pour une fois, Parisot se prend une volée de bois vert des lecteurs du Monde, qui n'apprécient pas qu'on leur dise qu'il faut vivre pour travailler : http://lemonde.fr/politique/article/2013/03/01/parisot-il-faudra-sans-doute-relever-a-67-ans-l-age-legal-de-depart-a-la-retraite_1841160_823448.html
- MorgaredNiveau 9
phi a écrit:Extrêmement logique: faire la même chose en moins de temps sera bien moins fatigant et stressant, surtout pour les plus fragiles (oui il paraît que ceux qui défendent 26h/semaine ne pensent qu'aux plus forts)
Bon, comme ça ne tient pas debout, je suppose que ça implique un allégement conséquent des contenus, parce que trop de savoir, c'est comme un coup de soleil, ça fait mal au crâne...
Si on allège encore les contenus, on aura d'un côté ceux qui n'ont que les quelques heures d'école enrichi en periscolaire et allégé en contenus pour s'instruire et de l'autre ceux qui ont papa, maman, tonton Eudes, la bibliothèque etc etc pour enrichir leur ensoleillement intérieur. Ce n'est donc pas du tout facteur d'inégalité par conséquent.
À part ça être pour plus d'heures de cours, c'est nécessairement être un vilain élitiste qui aime laisser la plus grande partie de ses élèves sur le carreau. Logique.
J'entends ce discours sur "l'égalité des chances" depuis que j'enseigne, donc près de quinze ans : moins l'école est exigeante, plus les élèves sont égaux. Bizarrement, il ne faut pas plus de cinq minutes pour convaincre quelqu'un de l'inanité de ce raisonnement, qui ne vient certainement pas de personnes d'origine modeste qui doivent tout à l'école publique.
- OlympiasProphète
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser (Chant I)
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Chant I)
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. (Chant I)
Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire
Dommage que nos Diafoirus ne pensent pas plus souvent à Boileau...Mais c'est vrai que des alexandrins (12 pieds, donc il faut compter sur 2 mains et 2 doigts...) et un peu de chrono (remonter au XVIIè siècle), pour le trio SGEN-UNSA-FCPE c'est trop....Préservons nos enfants de l'entorse cérébrale....
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Chant I)
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. (Chant I)
Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire
Dommage que nos Diafoirus ne pensent pas plus souvent à Boileau...Mais c'est vrai que des alexandrins (12 pieds, donc il faut compter sur 2 mains et 2 doigts...) et un peu de chrono (remonter au XVIIè siècle), pour le trio SGEN-UNSA-FCPE c'est trop....Préservons nos enfants de l'entorse cérébrale....
- CeladonDemi-dieu
Je me demande si ce que j'ai constaté pendant ma rééducation est à mettre sur le compte des "méthodes", mais au moins 1/3 (et je suis généreuse) des aides-soignants + mon kiné n'étaient pas latéralisés et confondaient régulièrement droite et gauche. Il fallait que mon kiné se tourne dans mon sens pour repérer la jambe à soigner. Epidémie ? Etrange. Ils étaient tous jeunes.
- OlympiasProphète
Non, pas étrange, j'ai des lycéens dans ce cas....
- CeladonDemi-dieu
Je ne sais si c'est une concentration exceptionnelle ou si c'est représentatif de la population.
- SergeMédiateur
Olympias a écrit:Avant donc que d'écrire, apprenez à penser (Chant I)
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Chant I)
Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. (Chant I)
Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire
Dommage que nos Diafoirus ne pensent pas plus souvent à Boileau...Mais c'est vrai que des alexandrins (12 pieds, donc il faut compter sur 2 mains et 2 doigts...) et un peu de chrono (remonter au XVIIè siècle), pour le trio SGEN-UNSA-FCPE c'est trop....Préservons nos enfants de l'entorse cérébrale....
Je leur donne souvent ces passages (et d'autres en récitation)
Ces conseils sont toujours des plus utiles
- ZenxyaGrand sage
ben moi J'ai 49 ans (bientôt) et je me trompe toujours ente ma droite et ma gauche, en voiture chez parfois un cauchemar, il faut pas me dire "tourne à droite" mais me monter la direction avec la main si vous voulez que ça marche de suite et je n'ai pas appris avec les nouvelles méthodes (zavaient pas encore inventé les scienéduc)Celadon a écrit:Je me demande si ce que j'ai constaté pendant ma rééducation est à mettre sur le compte des "méthodes", mais au moins 1/3 (et je suis généreuse) des aides-soignants + mon kiné n'étaient pas latéralisés et confondaient régulièrement droite et gauche. Il fallait que mon kiné se tourne dans mon sens pour repérer la jambe à soigner. Epidémie ? Etrange. Ils étaient tous jeunes.
- CeladonDemi-dieu
Sans doute, mais proportionnellement il y a peut-être moins de personnes dans ce cas dans les générations plus âgées ? Je ne sais pas. Dubitative je suis.
- PseudoDemi-dieu
Zenxya a écrit:ben moi J'ai 49 ans (bientôt) et je me trompe toujours ente ma droite et ma gauche, en voiture chez parfois un cauchemar, il faut pas me dire "tourne à droite" mais me monter la direction avec la main si vous voulez que ça marche de suite et je n'ai pas appris avec les nouvelles méthodes (zavaient pas encore inventé les scienéduc)Celadon a écrit:Je me demande si ce que j'ai constaté pendant ma rééducation est à mettre sur le compte des "méthodes", mais au moins 1/3 (et je suis généreuse) des aides-soignants + mon kiné n'étaient pas latéralisés et confondaient régulièrement droite et gauche. Il fallait que mon kiné se tourne dans mon sens pour repérer la jambe à soigner. Epidémie ? Etrange. Ils étaient tous jeunes.
Le nombre de fois où on m'a dit : "non, l'autre gauche", parce que j'avais tourné dans la mauvaise direction...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- ZenxyaGrand sage
Je n'y ai jamais fait très attention, mais pour moi se tromper fait parti de la norme (les alliens c'est ceux qui se trompent pas :Lool: )
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- dandelionVénérable
Mais si je ne me trompe pas, on doit beaucoup travailler la latéralisation parce que cela aide à apprendre à lire?
Sinon ici moins d'heures de cours au primaire, mais tri dès le début du secondaire et travail personnel intense requis dès lors et même avant pour avoir les notes suffisantes pour être sélectionné. D'où une 'exposition' au savoir conséquente mais partiellement à l'extérieur de l'école. Une école où l'on passe peu de temps va forcément déléguer une partie de son travail aux familles ou aux cours payants.
Sinon ici moins d'heures de cours au primaire, mais tri dès le début du secondaire et travail personnel intense requis dès lors et même avant pour avoir les notes suffisantes pour être sélectionné. D'où une 'exposition' au savoir conséquente mais partiellement à l'extérieur de l'école. Une école où l'on passe peu de temps va forcément déléguer une partie de son travail aux familles ou aux cours payants.
- phiExpert
dandelion a écrit:Mais si je ne me trompe pas, on doit beaucoup travailler la latéralisation parce que cela aide à apprendre à lire?
Pas tellement en fait. J'ai moi-même de très gros problèmes de latéralisation.
Il y a des exemples de classe où on travaille énormément sur ces compétences et où les élèves pataugent parce qu'ils ne font pas bien le lien avec le reste. J'avoue que je ne travaille pas spécifiquement là dessus (l'intervenant en sport le fait un peu en début d'année ) mais comme en effet pour lire et écrire on doit bien "commencer là et aller vers là-bas" ça devient peu à peu automatique, et aucun n'est bloqué parce qu'il aurait "non acquis" à la compétence K347.
- doublecasquetteEnchanteur
dandelion a écrit:Mais si je ne me trompe pas, on doit beaucoup travailler la latéralisation parce que cela aide à apprendre à lire?
Ça se faisait beaucoup, jusqu'aux années 90. Les pré-requis, ça s'appelait. Latéralisation, topologie, désignation, symbolisation, rythme, algorithmes, et j'en oublie certainement. Jusqu'en GS et même au début du CP.
C'était l'époque où ils apprenaient à lire en trois à six mois...
Après, on s'est mis à dire que le petit d'homme était un homme comme les autres, en moins haut, c'est tout, et qu'il naissait latéralisé, orienté dans l'espace, comprenant tellement bien la symbolisation qu'il fallait simplement l'immerger dans les livres et les nombres jusqu'au cou pour que le déclic se produisît.
"On" a dit à Peillon que grâce à sa réforme, ils apprendront tous à lire en trois années scolaires...
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