Biscarosse : un professeur faussement accusé d'humilier et gifler ses élèves

roxanne a écrit:

Bientôtlesud a écrit:

roxanne a écrit:Mais là c'est autre chose.On est dans un boulot où (pour l'instant) on peut quand même bosser en ignorant ses collègues, où on n'est pas en concurrence.Donc, quel est l'intérêt de vouloir dézinguer quelqu'un ?

Le fonctionnement d'une équipe d'EPS est tributaire des installations. L'organisation des rotations sur celles-ci influe les emplois du temps (C'est pourquoi dans certains établissements, l'équipe d'EPS élabore elle-même ses emplois du temps...).
De plus, une coordination est nécessaire pour le fonctionnement de l'AS, mais aussi pour certaines activités type cross du collège.
On comprend facilement que jalousies et inimités puissent apparaître dans ce contexte par rapport à d'autres matières.

Jalousie, ok, mais être prêt à foutre en l'air la carrière d'un collègue pour un edt, on est où là?

Oui je te rejoins, je disais simplement qu'il est difficile d'ignorer ses collègues quand on est prof d'EPS. La concurrence entre collègues peut de plus exister partout, il n'y qu'à voir comment tournent parfois les évaluations communes.

Et la concurrence pour quel but?

« Un professeur accusé d'humilier et gifler ses élèves. »

Tous font ça, non ?
On m'a appris ça en formation à l'IUFM.

Oui, c'est comique.Dans certaines boîtes, il y a une vraie concurrence, des postes à convoiter, des licenciements .Nous, normalement, on devrait se supporter puisqu'au final, il n'y a pas d'enjeux cruciaux .A moins que l'on considère qu'avoir sa salle, son Vendredi, la classe bilingue grec-latin-allemand, soient des raisons assez graves pour monter une cabale contre un collègue..

roxanne a écrit:Oui, c'est comique. Dans certaines boîtes, il y a une vraie concurrence, des postes à convoiter, des licenciements. Nous, normalement, on devrait se supporter puisqu'au final, il n'y a pas d'enjeux cruciaux. A moins que l'on considère qu'avoir sa salle, son Vendredi, la classe bilingue grec-latin-allemand, soient des raisons assez graves pour monter une cabale contre un collègue..

Et pour gagner 300 € de plus que les collègues, avoir la hors classe, etc.
Tout ça est assez minable, c'est dérisoire.
Les "collègues" de ce type sont à gerber.

Paratge a écrit:

roxanne a écrit:Oui, c'est comique. Dans certaines boîtes, il y a une vraie concurrence, des postes à convoiter, des licenciements. Nous, normalement, on devrait se supporter puisqu'au final, il n'y a pas d'enjeux cruciaux. A moins que l'on considère qu'avoir sa salle, son Vendredi, la classe bilingue grec-latin-allemand, soient des raisons assez graves pour monter une cabale contre un collègue..

Et pour gagner 300 € de plus que les collègues, avoir la hors classe, etc.
Tout ça est assez minable, c'est dérisoire.
Les "collègues" de ce type sont à gerber.

Ces gens-là doivent avoir une vie intérieure très riche.

thrasybule a écrit:Et la concurrence pour quel but?

Pour les raisons exposées par roxanne plus haut : être bien vu du chef pour sa notation, la distribution des classes (niveaux et salles), l'emploi du temps,la participation aux voyages scolaires ; la satisfaction personnelle d'être "meilleur" que l'autre dans la continuité de l'obtention du concours ; l'ambition personnelle (envie de devenir référent, tuteur ou je ne sais quoi).

Je suis d'accord avec vous. Personnellement je ne me sens en concurrence avec personne (j'ai parfois pu me comparer à mes collègues par crainte de ne pas être à la hauteur et de pénaliser mes élèves mais cela n'a jamais dépassé ce cadre là) mais force est de constater que cette concurrence peut exister pour des raisons qui peuvent être jugées futiles chez certains collègues.

De toute manière, même quand il y a concurrence "vraie" ou "cruciale" (postes à convoiter, licenciement), rien ne justifie l'usage de telles méthodes.

thrasybule a écrit:

Fesseur Pro a écrit:C'est de moins en moins évident de ne pas travailler un minimum en équipe.
Sans compter que c'est très agréable quand on y parvient.

Si tu trouves ça agréable, grand bien te fasse. Mais n'en fais pas une généralité.

Dans l'industrie, travailler en équipe, c'est faire les 3-8. C'est peut-être pour ça qu'on nous y encourage tant. Mais est-ce dans lintérêtdelenfant ?

Ces profs se tiraient dans les pattes : 2 "jeunes" contre 1 "de la vieille école", 59 ans, sans doute fatigué par son métier et confronté au manque d'éducation évidente de la nouvelle génération. Pas à la retraite à son âge ? En attendant il est en arrêt et n'ose plus sortir dans la ville. Pourtant, ce nouveau collège est "familial" et sympathique avec une bonne équipe. Ce n'est pas Marseille ou Créteil ;-) Triste histoire pour tous les enseignants de la ville.

thrasybule a écrit:

Fesseur Pro a écrit:C'est de moins en moins évident de ne pas travailler un minimum en équipe.
Sans compter que c'est très agréable quand on y parvient.

Si tu trouves ça agréable, grand bien te fasse. Mais n'en fais pas une généralité.

Partager ses cours, progresser ensemble, être en accord pour la répartition des niveaux, s'échanger les copies, préparer les brevets blancs et devoir commun en bonne intelligence, faire front ensemble devant l'administration...
Evidemment que c'est agréable.
Sans parler de lintérèdelenfant...

Le brevets blancs et devoirs communs ne sont en rien une obligation.

Je ne m'imagine pas ne pas préparer les élèves à cette épreuve avec ( au moins ) un examen blanc.
Faut pas exagérer non plus.

Fesseur Pro a écrit:Je ne m'imagine pas ne pas préparer les élèves à cette épreuve avec ( au moins ) un examen blanc.
Faut pas exagérer non plus.

Tu fais ce que tu veux.

thrasybule a écrit:Et la concurrence pour quel but?

Pour certains c'est le seul moyen de se mettre en valeur.
On dézingue les autres et par ricochet ça prouve qu'on est au top.
Ce n'est pas nouveau, j'ai toujours connu des collègues comme ça, y compris d'autres disciplines que la mienne, donc a priori pas en concurrence pour telle ou telle classe/niveau.
Il y en a qui ne fonctionnent que sur ce modèle.

Daphné a écrit:

thrasybule a écrit:Et la concurrence pour quel but?

Pour certains c'est le seul moyen de se mettre en valeur.
On dézingue les autres et par ricochet ça prouve qu'on est au top.
Ce n'est pas nouveau, j'ai toujours connu des collègues comme ça, y compris d'autres disciplines que la mienne, donc a priori pas en concurrence pour telle ou telle classe/niveau.
Il y en a qui ne fonctionnent que sur ce modèle.

Ce n'est pas parce qu'on est enseignant que l'on est sans jalousie, orgueil, convoitise et j'en passe. De tels personnages existent chez les être humains, je ne vois pas pourquoi le monde serait meilleur dans ce métier.

Ancolie a écrit:

Daphné a écrit:

thrasybule a écrit:Et la concurrence pour quel but?

Pour certains c'est le seul moyen de se mettre en valeur.
On dézingue les autres et par ricochet ça prouve qu'on est au top.
Ce n'est pas nouveau, j'ai toujours connu des collègues comme ça, y compris d'autres disciplines que la mienne, donc a priori pas en concurrence pour telle ou telle classe/niveau.
Il y en a qui ne fonctionnent que sur ce modèle.

Ce n'est pas parce qu'on est enseignant que l'on est sans jalousie, orgueil, convoitise et j'en passe. De tels personnages existent chez les être humains, je ne vois pas pourquoi le monde serait meilleur dans ce métier.

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Je viens de e relire et je trouve que mes mots font très commandements :shock: :shock: :shock: :shock: Que m'arrive-t-il?

Quand même, c'est...minable !

Plus que minable même! J'ai des difficultés à croire que l'on peut agir de façon si crasseuse, à chaque fois j'en suis étonnée et quand je regarde le monde qui m'entoure (je ne parle pas de collègues) je me dis que c'est le propre de certains individus...

Ancolie a écrit:Plus que minable même! J'ai des difficultés à croire que l'on peut agir de façon si crasseuse, à chaque fois j'en suis étonnée et quand je regarde le monde qui m'entoure (je ne parle pas de collègues) je me dis que c'est le propre de certains individus...

Idem.

Daphné a écrit:

Axel a écrit:Il y a des années de cela, un collègue d'EPS a été accusé par des filles d'une classe. La presse n'en a pas parlé, je ne crois pas que le recteur ait été mis au courant.
C'est le PP qui a mené l'enquête - bien plus que le CDE. "Les filles" sont devenues "une" élève, les accusations (qui auraient pu avoir de sérieuses conséquences) se sont réduites comme peau de chagrin.
Je me demande ce qui serait arrivé à ce collègue si cela se produisait aujourd'hui.

On a eu ça aussi : les accusations étaient "il nous touche", et en tant que prof d'EPS en effet il aidait à faire des mouvements de gym
Franchement je plains les collègues d'EPS

Un de mes anciens collègues d'EPS, très prudent, m'a raconté que les filles l'appelaient alors qu'elles étaient dans leur vestiaire au sortir de la douche (oui, il y avait des douches, le gymnase servait à d'autres qu'aux collégiens). Il s'est fait avoir une fois, leur a remonté les bretelles (si j'ose dire), et n'a pas récidivé! Autre chose : le même collègue s'était entendu dire, par des filles de 4e/3e : "Monsieur, on aime bien quand vous nous faites la parade".
Il flippait à l'idée d'être ensuite accusé d'attouchements!

Je souhaite "bon courage" aux profs d'EPS pour la suite de leur carrière :-/

retraitée a écrit:

Un de mes anciens collègues d'EPS, très prudent, m'a raconté que les filles l'appelaient alors qu'elles étaient dans leur vestiaire au sortir de la douche (oui, il y avait des douches, le gymnase servait à d'autres qu'aux collégiens). Il s'est fait avoir une fois, leur a remonté les bretelles (si j'ose dire), et n'a pas récidivé! Autre chose : le même collègue s'était entendu dire, par des filles de 4e/3e : "Monsieur, on aime bien quand vous nous faites la parade".
Il flippait à l'idée d'être ensuite accusé d'attouchements!

Ce sont les élèves qui l’appelaient alors qu'elles étaient dénudées? Je crois que le plus simple pour un professeur d'EPS, c'est de tout simplement ne pas entrer du tout dans le vestiaire des élèves. Comme ça, pas de risques.

Mestelle51 a écrit:

retraitée a écrit:

Un de mes anciens collègues d'EPS, très prudent, m'a raconté que les filles l'appelaient alors qu'elles étaient dans leur vestiaire au sortir de la douche (oui, il y avait des douches, le gymnase servait à d'autres qu'aux collégiens). Il s'est fait avoir une fois, leur a remonté les bretelles (si j'ose dire), et n'a pas récidivé! Autre chose : le même collègue s'était entendu dire, par des filles de 4e/3e : "Monsieur, on aime bien quand vous nous faites la parade".
Il flippait à l'idée d'être ensuite accusé d'attouchements!

Ce sont les élèves qui l’appelaient alors qu'elles étaient dénudées? Je crois que le plus simple pour un professeur d'EPS, c'est de tout simplement ne pas entrer du tout dans le vestiaire des élèves. Comme ça, pas de risques.

Oui mais si un problème sérieux survient (agression, malaise, ...) ?

Je me souviens qu'au collège les classes étaient mélangés pour les cours de sport. Les profs hommes prenaient les garçons et les profs femmes prenaient les filles.
Il semblerait que ce mode de fonctionnement soit assez rare.

Oui Ben, je me souviens que dans le LP où j'étais AE, il y avait 2 profs d'EPS femme et homme (+ 1 femme à mi-temps) qui s'étaient répartis les groupes comme cela. !

Ben13 a écrit:Je me souviens qu'au collège les classes étaient mélangés pour les cours de sport. Les profs hommes prenaient les garçons et les profs femmes prenaient les filles.
Il semblerait que ce mode de fonctionnement soit assez rare.

C'était la même chose quand j'étais au collège. A partir de la classe de 4e, filles et garçons étaient séparés en cours d'EPS. Les filles avaient une prof d'EPS et les garçons un prof d'EPS.

Pour en revenir au sujet, ce type d'accusation et le comportement de ces "collègues" sont vraiment à vomir.