Page 2 sur 2 • 1, 2
- User5899Demi-dieu
On s'en fout de la réponse. Ce qui compte, ce sont les dix minutes d'argumentation.montaigne a écrit:"En quoi s'agit-il d'une fable?" : question simpliste, non? Mes élèves de sixième pourraient y répondre !
- IphigénieProphète
Mais oui, d'ailleurs mon fils interrogé sur une fable a eu pour question celle que le prof avait manifestement préparé avec minutie pour une autre fable et qui ne s'appliquait pas du tout à la sienne (moment d'égarement bien compéhensible avec cette usine à gaz) :
il a un peu galéré mais il s'en est sorti quand même avec 18 ou 19, j ne me souviens plus... :lol:
il a un peu galéré mais il s'en est sorti quand même avec 18 ou 19, j ne me souviens plus... :lol:
- IphigénieProphète
Cette histoire de question n'a pour fonction que:
1- culpabiliser le prof: si l'élève répond mal, n'est-ce pas parce que la question est mauvaise (voir les rapports sur l'EAF, ils ne parlent quasi que de cela: comment améliorer la prestation ds enseignants -celle des élèves étant bonne a priori.)
2- faire entrer dans les crânes que l'oral de français n'est pas une étude littéraire, mais juste la réponse à une question: "ce dénouement vous plaît-il? -Non parce que...."(c'est quasi l'exemple donné chez nous)
3-culpabiliser les examinateurs pour le cas où ils ne voudraient pas se payer la lecture des innombrables oeuvres immortelles mais méconnues qui fleurissent sur les listes aujourd'hui, ce qui soit dit en passant correspond à une stratégie chez certains collègues: les élèves ont plus de chance d'être surnotés sur la poésie ésotérique et onirique du poète local que sur un texte canonique.
bref.
1- culpabiliser le prof: si l'élève répond mal, n'est-ce pas parce que la question est mauvaise (voir les rapports sur l'EAF, ils ne parlent quasi que de cela: comment améliorer la prestation ds enseignants -celle des élèves étant bonne a priori.)
2- faire entrer dans les crânes que l'oral de français n'est pas une étude littéraire, mais juste la réponse à une question: "ce dénouement vous plaît-il? -Non parce que...."(c'est quasi l'exemple donné chez nous)
3-culpabiliser les examinateurs pour le cas où ils ne voudraient pas se payer la lecture des innombrables oeuvres immortelles mais méconnues qui fleurissent sur les listes aujourd'hui, ce qui soit dit en passant correspond à une stratégie chez certains collègues: les élèves ont plus de chance d'être surnotés sur la poésie ésotérique et onirique du poète local que sur un texte canonique.
bref.
- montaigneNiveau 1
Les élèves doivent tout de même suivre un protocole de lecture? Quelles étapes?
- IphigénieProphète
"On insistera seulement ici sur la liberté qui doit être donnée au candidat dans la présentation ordonnée de sa réponse"
une exigence aussi précise laisse une grande place aux habitudes locales et aux différentes interprétations.
En général les professeurs attendent:
une introduction:
(auteur, oeuvre, extrait: éléments essentiels de présentation)
/lecture,
problématique donnée/annonce des grandes lignes de la réponse à la question posée.
une étude du texte fondée sur l'analyse précise de certains passages et reprenant les lignes directrices annoncées en intro
une conclusion:
réponse claire à la question posée
élément de relance vers l'objet d'étude et/ou les documents complémentaires.
selon les académies il est possible qu'il y ait d'autres pratiques.
une exigence aussi précise laisse une grande place aux habitudes locales et aux différentes interprétations.
En général les professeurs attendent:
une introduction:
(auteur, oeuvre, extrait: éléments essentiels de présentation)
/lecture,
problématique donnée/annonce des grandes lignes de la réponse à la question posée.
une étude du texte fondée sur l'analyse précise de certains passages et reprenant les lignes directrices annoncées en intro
une conclusion:
réponse claire à la question posée
élément de relance vers l'objet d'étude et/ou les documents complémentaires.
selon les académies il est possible qu'il y ait d'autres pratiques.
- montaigneNiveau 1
Je suppose que les élèves reprennent intégralement le libellé de la question qu'on leur pose en guise de problématique. Est-ce grave?
- User5899Demi-dieu
Montaigne, rien n'est grave, sauf ne pas comprendre le sens du texte.
D'où les questions achement élaborées, qui, justement, permettent qu'on cause de tout, sauf du sens du texte.
Bien foutu, hein ?
D'où les questions achement élaborées, qui, justement, permettent qu'on cause de tout, sauf du sens du texte.
Bien foutu, hein ?
- User5899Demi-dieu
Oh je vous en prie, juste un peu têtu, et pas né de la rosée du matinmontaigne a écrit:Cripure, tu es redoutable!
- MamaVénérable
Cripure a écrit:Est-ce un réel problème ? Je fais parfois des sessions entières avec cette seule questionmontaigne a écrit:C'est aussi simple que cela? Dans ce cas, je n'ai plus à m'inquiéter! Les élèves vont vite savoir que je pose toujours la même question !
http://www.sauv.net/questioneaf.php
http://www.sauv.net/ctrc.php?id=703
Super ce lien, merci Cripure.
Je suis nouvelle en lycée, mais je suis déjà contre la question (torture...) aussi.
- MamaVénérable
Je n'en donne pas quand on fait la LA, et je les donne les plus larges possibles quand on s'entraîne à l'oral.
- nuagesGrand sage
mamamanette a écrit:
Je suis nouvelle en lycée, mais je suis déjà contre la question (torture...) aussi.
Je suis ancienne mais trouver une question artificielle à l'oral qui permette d'étudier le texte dans son ensemble était effectivement une véritable torture (heureusement je suis au jury de TL donc dispensée d'EAF ) . Je demandais moi aussi à tous les élèves sans attente préconçue : quel est l'intérêt de ce texte? Je prépare ma 1ère STMG à l'oral en faisant des études composées comme à l'écrit et je trouve que c'est déjà très bien s'ils comprennent le texte et en remarquent les procédés d'écriture.
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum