Soupçonné d'avoir giflé trois élèves, un instituteur interpellé à Saint-Martin d'Hardinghem

Mais c'est une blague? :shock:
Un type soupçonné d'aller bosser ivre et de gifler des enfants vient avec 0,6g d'alcool dans le sang en voiture chez les gendarmes? Y a vraiment de quoi se demander s'il ne le fait pas exprès. Encore une fois, si c'est bien avéré, je trouve pour ma part scandaleux de le défendre uniquement parce que ce serait un "collègue". Il va sans doute mal et doit être aidé pour cela. Mais aider ne veut pas dire couvrir ou fermer les yeux, sinon ce serait le meilleur moyen pour qu'il continue.

0,6 g et il est dans un état tel qu'il ne peut pas être entendu par les gendarmes?????(la limite autorisée pour conduire étant de 0,5 gr)

iphigénie a écrit:0,6 g et il est dans un état tel qu'il ne peut pas être entendu par les gendarmes?????(la limite autorisée pour conduire étant de 0,5 gr)

Tu vas quand même pas me dire que quand tu es convoqué par les gendarmes parce que tu es accusé de violences en état d'ébriété, tu ne peux pas faire l'effort de venir à jeun?

certes!
c'est juste cette remarque qui m'étonne.
Loin de moi l'idée de défendre l'alcoolisme :shock:

Mais sur le fond du fond, les ouvriers du XIXe était aussi condamnés pour un alcoolisme qui avait quelque chose à voir avec la précarité de leur situation. Même cause, mêmes conséquences peut-être ?...
Toutes ces affaires dans le Nord Pas-de-Calais- académie championne des suppressions de postes il n'y a pas si longtemps, me semble-t-il.On ne peut pas ne pas s'interroger sur le recrutement des enseignants remplaçants ...
Il ne s'agit pas de défendre les brebis galeuses, mais quand même il y a peut-être aussi d'autres responsabilités à voir, car cela commence à faire beaucoup de "cas" individuels....

C'est sûr que 0,6g c'est pas grand-chose. Mais il pouvait se douter qu'il serait contrôlé. Et mieux vaut arriver sans sentir l'alcool. Parce que 0,6g, ça doit faire quelque chose comme deux ou trois verres, et ça suffit à avoir une haleine pas nette.
En fait, j'ai peur pour lui que ce soit le signe d'une vraie dépendance à l'alcool (ou d'une vraie bêtise, mais je préfère l'imaginer dépendant, parce que ça se soigne).

L'alcoolisme est tout de même une maladie fréquente, qui pose des problèmes de gestion un peu partout (quand tu es ouvrier du bâtiment ou que tu travailles dans une usine à risques, ce n'est pas évident). Par contre, c'est tout le problème de la prévention et de la médecine du travail (dans l'EN, il n'y en a pas, et dans le privé sa situation n'est pas bonne). Quelles solutions pour les enseignants qui traversent une mauvaise passe à part les laisser dans des situations précaires qui vont les amener à la rupture (parfois plus ou moins intentionnellement pour s'en débarasser)?

iphigénie a écrit:certes!
c'est juste cette remarque qui m'étonne.
Loin de moi l'idée de défendre l'alcoolisme :shock:

Mais sur le fond du fond, les ouvriers du XIXe était aussi condamnés pour un alcoolisme qui avait quelque chose à voir avec la précarité de leur situation. Même cause, mêmes conséquences peut-être ?...
Toutes ces affaires dans le Nord Pas-de-Calais- académie championne des suppressions de postes il n'y a pas si longtemps, me semble-t-il.On ne peut pas ne pas s'interroger sur le recrutement des enseignants remplaçants ...
Il ne s'agit pas de défendre les brebis galeuses, mais quand même il y a peut-être aussi d'autres responsabilités à voir, car cela commence à faire beaucoup de "cas" individuels....

On voit où ça mène : mon fils est en cp avec 26 autres enfants, sa maîtresse malade depuis vendredi dernier n'a pas été remplacée et ne reviendra pas avant lundi.

Spoiler:

St Martin d'Hardinghem : l'instituteur, qui s'est présenté ivre aux gendarmes, a reconnu avoir giflé des élèves

L'enseignant est sorti de garde à vue à 17 h 15. Au cours de son audition, dans l'après-midi, l'enseignant aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés. Le dossier a été transmis au procureur de la République de Saint-Omer qui décidera des suites à donner à cette affaire.

http://www.lavoixdunord.fr/region/st-martin-d-hardinghem-l-instituteur-qui-s-est-ia37b0n1010565

On prend visiblement "ce qu'on trouve" comme remplaçant. La grande misère de l'ÉN !
Ceci dit, des collègues alcooliques, j'en ai eu. Quand ils arrivaient visiblement hors d'état de faire cours, nous les en empêchions. L'un d'entre eux enseignait en math spé (la chimie, je crois! Bonjour la casse) Les élèves, majeurs et plus responsables, s'occupaient de lui. Mais sa femme le conduisait au lycée bourré! Tous étaient profondément dépressifs, et vraiment malades.

Il y a moins d'enseignants gravement alcooliques depuis qu'on prescrit des anxiolytiques comme des smarties.

Mon prof de physique s'abrutissait ainsi pour survivre à un épouvantable deuil familial. Il n'était presque jamais bordélisé : dès qu'on savait ce qui lui était arrivé, on lui passait tout. Il n'avait bien sûr, jamais de C ou de D...

L'instituteur remplaçant poursuivi pour avoir violenté trois élèves de CM 1- CM 2 fin janvier à Saint-Martin d'Hardinghem près de Fauquembergues a été condamné, ce lundi après-midi, par le tribunal correctionnel de Saint-Omer, à deux mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans avec obligation de soins pour violence volontaire sans incapacité de travail sur mineurs de moins de 15 ans. De plus il a été condamné à deux amendes pour ivresse manifeste et conduite sous l'empire d'un état alcoolique. Son permis de conduire est suspendu pendant deux mois.

http://www.lavoixdunord.fr/region/saint-martin-d-hardinghem-deux-mois-de-prison-avec-sursis-ia37b0n1025378

Je suis partie en voyage scolaire en Grèce avec une prof grandement alcoolique (plus 2 autres normaux ). C'était une femme adorable, mais le jour du retour pour Paris on l'a quasiment portée avec une amie pour sortir du resto. Elle ne tenait littéralement plus debout. 15 ans plus tard, on en rit avec ma mère parce qu'il y a eu des scènes cocasses pendant tout le voyage mais je n'imagine pas le carnage s'il y avait eu le moindre problème un peu important.

Et cela était connu de tout le lycée, aujourd'hui encore je ne comprends pas comment le proviseur pouvait donner son accord tous les ans pour ce voyage!! :shock:

J'adore les enchaînements de réponses au bout d'un moment : ça finit par ressembler à La Cantatrice chauve :lol:
L'instituteur ivre de la semaine dernière a frappé les enfants. Il était moins ivre que l'instituteur de la semaine d'avant, mais il les a plus frappés que celui du mois dernier. C'est parce que nous vivons dans le Nord-Pas de calais et que notre nom est Biloute

Spoiler:

retraitée a écrit:sa femme le conduisait au lycée bourré! Tous étaient profondément dépressifs, et vraiment malades.

Sait-on s'occuper de gens dans cet état aujourd'hui ? Je ne le pense pas. Pourtant, on attendrait, si la dépression est avérée, un autre traitement que le répressif.

Cripure a écrit:J'adore les enchaînements de réponses au bout d'un moment : ça finit par ressembler à La Cantatrice chauve :lol:
L'instituteur ivre de la semaine dernière a frappé les enfants. Il était moins ivre que l'instituteur de la semaine d'avant, mais il les a plus frappés que celui du mois dernier. C'est parce que nous vivons dans le Nord-Pas de calais et que notre nom est Biloute

Spoiler:

Les préposés ne l'ont pas présupposé (dsl ), ils ont testé son taux d'alcoolémie (soupçon légitime ou bien est-ce la procédure en cas de comportement violent?). Quoi qu'il en soit, l'alcoolisme est une maladie, cet homme doit être soigné et il aurait été heureux qu'une médecine de prévention existe et puisse le protéger de lui-même. Ce n'est par ailleurs pas parce que c'est un remplaçant qu'il ne dispose pas des titres requis. Parfois, la vie est moche et les gens survivent comme ils le peuvent. Le Pas-de-Calais c'est un de ces département ruraux où il est difficile de se faire soigner, plus particulièrement lorsqu'il s'agit de troubles psychiatriques.