- JohnMédiateur
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Oui, nombreux sont les enseignants de nos écoles qui veulent voir s'alléger la journée de l'élève.
Oui, ils sont prêts à étudier un réaménagement de la semaine.
Oui, ils comprennent la nécessité de revoir l'organisation de l'année scolaire.
Mais oui aussi, unanimement, ils s'opposent à la refonte des rythmes scolaires que la Ville de Paris veut mettre en oeuvre.
Vous voulez, à "marche forcée" imposer un nouveau cadre. Or, les demandes assignées à l'école sont si nombreuses et les programmes scolaires si chargés que nos élèves, et notamment les plus fragiles, subissent une pression que beaucoup ne peuvent supporter. C'est un point essentiel partagé par tous les professionnels de l'éducation.
Pourquoi n'avez-vous pas le courage d'exiger d'abord une révision des contenus ?
Sur le cadre lui-même, vous vous contentez d'une réforme à la marge sur la journée et la semaine scolaire.
Quel intérêt supérieur à l'intérêt des élèves vous empêche de demander une révision de la répartition des vacances scolaires ?
Dans votre projet, tous les élèves passeront autant d'heures chaque jour à l'école que précédemment et viendront trois heures supplémentaires le mercredi.
En quoi le temps des élèves sera-t-il allégé ?
Après les deux heures de pause actuelles, les enseignants ont les plus grandes difficultés à remobiliser les élèves sur ce temps périscolaire. Vous allongez cette pause.
Comment pouvez-vous imaginer que cette mesure puisse rendre les élèves plus disponibles pour les apprentissages ?
Actuellement, les conditions pour un accueil de qualité à l'interclasse ne sont pas réunies. Le taux d'encadrement est élevé : 1 animateur pour 30 enfants en élémentaire, la gestion des absences est chaotique, la formation des animateurs indigente, les moyens matériels inexistants et les locaux exigus. Régulièrement les difficultés rencontrées sont évoquées dans nos conseils d'écoles sans que jamais nous puissions trouver de solutions satisfaisantes pérennes.
Qui pensez-vous convaincre de votre capacité à améliorer ce temps de pause tout en le prolongeant ?
Des milliers d'élèves parisiens participent le mercredi matin aux activités culturelles ou sportives
proposées par les associations que vous subventionnez.
Oserez-vous affirmer que cette offre de qualité pourra s'organiser pendant le temps
d'interclasse ou après l'école ?
En persistant dans cette voie, vous prenez le risque de rater une occasion unique. Les esprits
sont mûrs pour une refondation de l'école. La mauvaise proposition que vous défendez, va
ruiner l’élan de changement auquel les enseignants sont prêts à participer. Elle va désorganiser
l’école, démobiliser les personnels, perturber les élèves.
Nous ne pouvons croire qu’une équipe d’élus se déclarant si attachée à défendre les valeurs de
l’école républicaine laisse s’opérer un tel gâchis.
Nous vous demandons d'affirmer plus d'ambition pour nos élèves, de prendre le temps de la
concertation en repoussant l'application de cette réforme.
Nous vous adressons, Messieurs, l’expression de nos respectueuses salutations.
Youenn Goasdoué - Ecole élémentaire d'application 21 rue Milton / Geneviève Legal - Ecole élémentaire
32 rue Buffault / Patrick Fabri - Ecole élémentaire 15 rue Turgot / Jean-Luc Desmazure - Ecole élémentaire
16 rue de la Victoire / Catherine Sanchez - Ecole maternelle 22 rue Rochechouart / Michel Dospital - Ecole
élémentaire 5 rue Milton / Jean-Luc Duchamp - Ecole maternelle 68 rue Rochechouart / Anne-Marie
Quéret - Ecole maternelle 12 rue Clauzel / Frédéric Ferrier - 9bis rue Blanche / Michelle Rimbaud - Ecole
élémentaire 32 rue de Bruxelles / Patrick Colson - Ecole maternelle 5 rue Milton / Olivier Esnault - Ecole
élémentaire d’application 9 rue Blanche / Thierry Kervoal - Ecole élémentaire 12 rue Chaptal / Chantal
Laffont - Ecole élémentaire 44 rue de la Tour d’Auvergne / Céline Collombet - Ecole maternelle 34 rue
Buffault / Isabelle Vanbaelen - Ecole maternelle 11 rue de la Grange Batelière / Emmanuelle Blanchet -
Ecole maternelle 30 rue Rodier / Ghislaine Vassiat - Ecole élémentaire 10 rue de Clichy / Martine Piquet -
Ecole maternelle 34 rue de Bruxelles
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- arcencielGrand Maître
Ca bouge, ça bouge...
- MareuilNeoprof expérimenté
John a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Oui, nombreux sont les enseignants de nos écoles qui veulent voir s'alléger la journée de l'élève.
Oui, ils sont prêts à étudier un réaménagement de la semaine.
Oui, ils comprennent la nécessité de revoir l'organisation de l'année scolaire.
Mais oui aussi, unanimement, ils s'opposent à la refonte des rythmes scolaires que la Ville de Paris veut mettre en oeuvre.
Vous voulez, à "marche forcée" imposer un nouveau cadre. Or, les demandes assignées à l'école sont si nombreuses et les programmes scolaires si chargés que nos élèves, et notamment les plus fragiles, subissent une pression que beaucoup ne peuvent supporter. C'est un point essentiel partagé par tous les professionnels de l'éducation.
Pourquoi n'avez-vous pas le courage d'exiger d'abord une révision des contenus ?
Sur le cadre lui-même, vous vous contentez d'une réforme à la marge sur la journée et la semaine scolaire.
Quel intérêt supérieur à l'intérêt des élèves vous empêche de demander une révision de la répartition des vacances scolaires ?
Dans votre projet, tous les élèves passeront autant d'heures chaque jour à l'école que précédemment et viendront trois heures supplémentaires le mercredi.
En quoi le temps des élèves sera-t-il allégé ?
Après les deux heures de pause actuelles, les enseignants ont les plus grandes difficultés à remobiliser les élèves sur ce temps périscolaire. Vous allongez cette pause.
Comment pouvez-vous imaginer que cette mesure puisse rendre les élèves plus disponibles pour les apprentissages ?
Actuellement, les conditions pour un accueil de qualité à l'interclasse ne sont pas réunies. Le taux d'encadrement est élevé : 1 animateur pour 30 enfants en élémentaire, la gestion des absences est chaotique, la formation des animateurs indigente, les moyens matériels inexistants et les locaux exigus. Régulièrement les difficultés rencontrées sont évoquées dans nos conseils d'écoles sans que jamais nous puissions trouver de solutions satisfaisantes pérennes.
Qui pensez-vous convaincre de votre capacité à améliorer ce temps de pause tout en le prolongeant ?
Des milliers d'élèves parisiens participent le mercredi matin aux activités culturelles ou sportives
proposées par les associations que vous subventionnez.
Oserez-vous affirmer que cette offre de qualité pourra s'organiser pendant le temps
d'interclasse ou après l'école ?
En persistant dans cette voie, vous prenez le risque de rater une occasion unique. Les esprits
sont mûrs pour une refondation de l'école. La mauvaise proposition que vous défendez, va
ruiner l’élan de changement auquel les enseignants sont prêts à participer. Elle va désorganiser
l’école, démobiliser les personnels, perturber les élèves.
Nous ne pouvons croire qu’une équipe d’élus se déclarant si attachée à défendre les valeurs de
l’école républicaine laisse s’opérer un tel gâchis.
Nous vous demandons d'affirmer plus d'ambition pour nos élèves, de prendre le temps de la
concertation en repoussant l'application de cette réforme.
Nous vous adressons, Messieurs, l’expression de nos respectueuses salutations.
Youenn Goasdoué - Ecole élémentaire d'application 21 rue Milton / Geneviève Legal - Ecole élémentaire
32 rue Buffault / Patrick Fabri - Ecole élémentaire 15 rue Turgot / Jean-Luc Desmazure - Ecole élémentaire
16 rue de la Victoire / Catherine Sanchez - Ecole maternelle 22 rue Rochechouart / Michel Dospital - Ecole
élémentaire 5 rue Milton / Jean-Luc Duchamp - Ecole maternelle 68 rue Rochechouart / Anne-Marie
Quéret - Ecole maternelle 12 rue Clauzel / Frédéric Ferrier - 9bis rue Blanche / Michelle Rimbaud - Ecole
élémentaire 32 rue de Bruxelles / Patrick Colson - Ecole maternelle 5 rue Milton / Olivier Esnault - Ecole
élémentaire d’application 9 rue Blanche / Thierry Kervoal - Ecole élémentaire 12 rue Chaptal / Chantal
Laffont - Ecole élémentaire 44 rue de la Tour d’Auvergne / Céline Collombet - Ecole maternelle 34 rue
Buffault / Isabelle Vanbaelen - Ecole maternelle 11 rue de la Grange Batelière / Emmanuelle Blanchet -
Ecole maternelle 30 rue Rodier / Ghislaine Vassiat - Ecole élémentaire 10 rue de Clichy / Martine Piquet -
Ecole maternelle 34 rue de Bruxelles
Quel bazar ! Ils ne peuvent pas dire, ces collègues, que les élèves ont besoin de temps, d'un temps long et régulier, que le rythme 7 et 2 est une absurdité, que la coupure du mercredi est nécessaire, et que la matinée du samedi à l'école ne l'est pas moins; qu'il faut revenir aux 28 heures de classe pour enseigner tranquillement, sans presse, ce qu'il est convenu d'appeler, depuis que le fondement manque, les "fondamentaux" ?
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Mareuil a écrit:John a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Oui, nombreux sont les enseignants de nos écoles qui veulent voir s'alléger la journée de l'élève.
Oui, ils sont prêts à étudier un réaménagement de la semaine.
Oui, ils comprennent la nécessité de revoir l'organisation de l'année scolaire.
Mais oui aussi, unanimement, ils s'opposent à la refonte des rythmes scolaires que la Ville de Paris veut mettre en oeuvre.
Vous voulez, à "marche forcée" imposer un nouveau cadre. Or, les demandes assignées à l'école sont si nombreuses et les programmes scolaires si chargés que nos élèves, et notamment les plus fragiles, subissent une pression que beaucoup ne peuvent supporter. C'est un point essentiel partagé par tous les professionnels de l'éducation.
Pourquoi n'avez-vous pas le courage d'exiger d'abord une révision des contenus ?
Sur le cadre lui-même, vous vous contentez d'une réforme à la marge sur la journée et la semaine scolaire.
Quel intérêt supérieur à l'intérêt des élèves vous empêche de demander une révision de la répartition des vacances scolaires ?
Dans votre projet, tous les élèves passeront autant d'heures chaque jour à l'école que précédemment et viendront trois heures supplémentaires le mercredi.
En quoi le temps des élèves sera-t-il allégé ?
Après les deux heures de pause actuelles, les enseignants ont les plus grandes difficultés à remobiliser les élèves sur ce temps périscolaire. Vous allongez cette pause.
Comment pouvez-vous imaginer que cette mesure puisse rendre les élèves plus disponibles pour les apprentissages ?
Actuellement, les conditions pour un accueil de qualité à l'interclasse ne sont pas réunies. Le taux d'encadrement est élevé : 1 animateur pour 30 enfants en élémentaire, la gestion des absences est chaotique, la formation des animateurs indigente, les moyens matériels inexistants et les locaux exigus. Régulièrement les difficultés rencontrées sont évoquées dans nos conseils d'écoles sans que jamais nous puissions trouver de solutions satisfaisantes pérennes.
Qui pensez-vous convaincre de votre capacité à améliorer ce temps de pause tout en le prolongeant ?
Des milliers d'élèves parisiens participent le mercredi matin aux activités culturelles ou sportives
proposées par les associations que vous subventionnez.
Oserez-vous affirmer que cette offre de qualité pourra s'organiser pendant le temps
d'interclasse ou après l'école ?
En persistant dans cette voie, vous prenez le risque de rater une occasion unique. Les esprits
sont mûrs pour une refondation de l'école. La mauvaise proposition que vous défendez, va
ruiner l’élan de changement auquel les enseignants sont prêts à participer. Elle va désorganiser
l’école, démobiliser les personnels, perturber les élèves.
Nous ne pouvons croire qu’une équipe d’élus se déclarant si attachée à défendre les valeurs de
l’école républicaine laisse s’opérer un tel gâchis.
Nous vous demandons d'affirmer plus d'ambition pour nos élèves, de prendre le temps de la
concertation en repoussant l'application de cette réforme.
Nous vous adressons, Messieurs, l’expression de nos respectueuses salutations.
Youenn Goasdoué - Ecole élémentaire d'application 21 rue Milton / Geneviève Legal - Ecole élémentaire
32 rue Buffault / Patrick Fabri - Ecole élémentaire 15 rue Turgot / Jean-Luc Desmazure - Ecole élémentaire
16 rue de la Victoire / Catherine Sanchez - Ecole maternelle 22 rue Rochechouart / Michel Dospital - Ecole
élémentaire 5 rue Milton / Jean-Luc Duchamp - Ecole maternelle 68 rue Rochechouart / Anne-Marie
Quéret - Ecole maternelle 12 rue Clauzel / Frédéric Ferrier - 9bis rue Blanche / Michelle Rimbaud - Ecole
élémentaire 32 rue de Bruxelles / Patrick Colson - Ecole maternelle 5 rue Milton / Olivier Esnault - Ecole
élémentaire d’application 9 rue Blanche / Thierry Kervoal - Ecole élémentaire 12 rue Chaptal / Chantal
Laffont - Ecole élémentaire 44 rue de la Tour d’Auvergne / Céline Collombet - Ecole maternelle 34 rue
Buffault / Isabelle Vanbaelen - Ecole maternelle 11 rue de la Grange Batelière / Emmanuelle Blanchet -
Ecole maternelle 30 rue Rodier / Ghislaine Vassiat - Ecole élémentaire 10 rue de Clichy / Martine Piquet -
Ecole maternelle 34 rue de Bruxelles
Quel bazar ! Ils ne peuvent pas dire, ces collègues, que les élèves ont besoin de temps, d'un temps long et régulier, que le rythme 7 et 2 est une absurdité, que la coupure du mercredi est nécessaire, et que la matinée du samedi à l'école ne l'est pas moins; qu'il faut revenir aux 28 heures de classe pour enseigner tranquillement, sans presse, ce qu'il est convenu d'appeler, depuis que le fondement manque, les "fondamentaux" ?
1) Bien d'accord.
2) C'est vrai qu'on n'a pas de c.ul.
- Rythmes scolaires à Paris : "Bertrand Delanoë a proposé une augmentation de 10 euros par mois".
- Rythmes scolaires en école primaire à Paris - réunion du 18.02.2013 avec Bertrand Delanoé : comptes rendus.
- Proposition de loi UMP sur les rythmes scolaires : "Les maires ont le libre choix de l’organisation du temps scolaire des écoles maternelles et primaires publiques dans le respect des programmes scolaires".
- Bertrand Delanoé : "A Paris, c'est la meilleure rentrée qu'on a eue depuis dix ans".
- Les professeurs des écoles seront-ils bientôt retirés des écoles maternelles au profit des atsem « diplômées petite enfance » ?
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