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- ClarinetteGrand Maître
Je suis abasourdie par toutes ces déclarations méprisantes ! Mais que cherchent-ils, à la fin ?
Arcenciel : ne te dégoûte pas du travail en classe ; c'est tout ce qui nous reste...
Arcenciel : ne te dégoûte pas du travail en classe ; c'est tout ce qui nous reste...
- doublecasquetteEnchanteur
Clarinette a écrit:Je suis abasourdie par toutes ces déclarations méprisantes ! Mais que cherchent-ils, à la fin ?
Arcenciel : ne te dégoûte pas du travail en classe ; c'est tout ce qui nous reste...
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Vous auriez entendu le discours de ce matin... Oui, les élèves seront sans doute encadrés par des personnels non formés, mais vous savez il y a des gens très bien qui n'ont pas de diplômes... Oui, il est question qu'il n'y ait plus de normes d'encadrement du tout... Oui, bien sûr, nous passerons bientôt à 38 semaines de classe et il est possible que, pour ce faire, on allège encore la journée de classe... Oui, cela va poser des problèmes aux familles mais ce n'est pas de votre ressort... Cette gestion revient aux mairies et vous ne serez pas responsables de ce qui se passera pendant le périscolaire et les PET... Les PET, c'est pour l'an prochain, lors du nouveau projet d'école... Si vous voulez aller dans le sens de la co-éducation, ce sera à vous de convaincre les partenaires de l'école... Si c'est inscrit au projet d'école, la mairie est obligée d'en tenir compte...
Nous sommes tous sortis de cette réunion avec une envie d'aller nous pendre tout de suite parce que ce sera plus simple !
Alors oui, il ne nous reste que le travail en classe... Et puis, si possible, avoir la possibilité de sortir de l'école le soir sans passer par les locaux où les gosses sont gardiennés...
- C'est pas fauxEsprit éclairé
N'empêche, elle est quand même mal embarquée, sa réforme, à not' miniss', et je crois que nous ne sommes qu'au début des expressions de désaccord.
Ce qui est marrant, c'est que nous aurons eu raison avant tout le monde, mais que nos protestations n'auront servi à rien. Il a fallu que le reste de la société se mette à gueuler pour que ça commence à se voir. Nous sommes pourtant, avec les élèves, les premiers concernés, et les """experts""" de la question, mais tout le monde s'est foutu de notre avis et au passage, de notre g.
Ce qui est marrant, c'est que nous aurons eu raison avant tout le monde, mais que nos protestations n'auront servi à rien. Il a fallu que le reste de la société se mette à gueuler pour que ça commence à se voir. Nous sommes pourtant, avec les élèves, les premiers concernés, et les """experts""" de la question, mais tout le monde s'est foutu de notre avis et au passage, de notre g.
- CelebornEsprit sacré
Je ne sais si vous avez regardé le sondage commandé par le SNUipp sur la réforme des rythmes scolaires (ça se trouve sur leur site) : il est très intéressant à analyser. D'ailleurs, je l'ai fait (c'est l'info SNALC du jour, pour varier de l'info FO du jour ) :
Le SNALC-FGAF se félicite des conclusions auxquelles aboutit le sondage Harris interactive publié le mercredi 20 février. En effet, ces conclusions rejoignent les idées que notre syndicat porte depuis toujours.
Ainsi, nous tenons à rappeler que la question des rythmes scolaires est en réalité l'arbre qui cache la forêt : ce sont « l'autorité et la discipline » -valeurs que le SNALC-FGAF est le seul syndicat à réellement défendre - qui constituent la principale préoccupation des Français (63 %). Nous savons que beaucoup taxent nos positions de « rétrogrades », de « passéistes » ou de « réactionnaires »... Les Français envoient à toutes ces personnes un démenti cinglant : cette question est, plus que jamais, d'actualité et au cœur des préoccupations de chacun.
L'aide aux élèves en grande difficulté, la formation des enseignants et la qualité des programmes sont également jugées comme des sujets de première importance par les Français, et notre organisation se bat tout autant dans le primaire que dans le second degré pour que notre École propose des programmes laissant une place suffisante aux fondamentaux et pour que ces programmes soient enseignés par des spécialistes disposant d'une excellente maîtrise disciplinaire. Ces spécialistes, qu'ils soient professeurs des écoles ou professeurs du secondaire, doivent ainsi recevoir une formation exigeante, complète et loin de toute idéologie, et être rémunérés en conséquence. Nous rappelons à ce sujet que le SNALC-FGAF demande que les professeurs des écoles, désormais recrutés à Bac+5, reçoivent l'équivalent de l'ISOE : ce ne serait que justice.
Le SNALC-FGAF trouve aussi très intéressant que 68% des parents d'élèves de primaire souhaitent que les activités périscolaires se déroulent après 15h30, et non pendant une pause méridienne rallongée. Là encore, notre organisation ne dit pas autre chose et insiste pour que des garanties écrites soient apportées en ce domaine aux professeurs et aux parents pour que la pause méridienne ne soit pas rallongée contre l'avis des conseils d'école.
Enfin, le SNALC-FGAF se fait l'écho de l'inquiétude légitime des habitants de communes de moins de 2000 habitants, qui estiment à 52% que la réforme risque de conduire à une augmentation des inégalités entre élèves. Les écoles situées dans de petites communes, les écoles des zones rurales ou de montagne ne peuvent être laissées sans ressources et risquer par la suite de possibles fermetures en vue de regroupements. Le SNALC-FGAF demande donc la mise en place de moyens pérennes afin de garantir l'égalité républicaine sur l'ensemble du territoire français.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- Roumégueur IerÉrudit
Très très bien cette réaction du Snalc. De quel sondage est-il question? Y a-t-il un lien?
- Roumégueur IerÉrudit
C'est pas faux a écrit:N'empêche, elle est quand même mal embarquée, sa réforme, à not' miniss', et je crois que nous ne sommes qu'au début des expressions de désaccord.
Ce qui est marrant, c'est que nous aurons eu raison avant tout le monde, mais que nos protestations n'auront servi à rien. Il a fallu que le reste de la société se mette à gueuler pour que ça commence à se voir. Nous sommes pourtant, avec les élèves, les premiers concernés, et les """experts""" de la question, mais tout le monde s'est foutu de notre avis et au passage, de notre g.
EH oui, il n'est plus trop question de corporatisme enseignant du coup. Comme d'habitude, 'avec l'effondrement du journalisme de qualité' (citation tirée de Saison Brune de B. Squarzoni), la vérité met plus de temps à sortir puisqu'il y a d'abord une énorme phase d'enfumage. J'aimerais vraiment entendre tous ces journalistes que j'ai épinglés sur ce sujet (http://laroumegue.over-blog.com/), quel article écriraient-ils aujourd'hui? Quelle serait leur réaction avec le recul et un peu plus d'éléments (que d'autres ont fait remonter pour eux!)
- Roumégueur IerÉrudit
En Haute-Garonne :
"Pas de temps à perdre pour certaines communes, toutes tailles confondues, comme Toulouse, Ramonville, Balma, Martres-Tolosane, Saint-Jean, entre autres, qui feront les ajustements nécessaires dès la rentrée prochaine. Certaines, comme Castanet-Tolosan ou Castelginest, préfèrent temporiser et devraient attendre septembre 2014. Exit donc, pour ces dernières, l'aide de 50 euros par élève allouée par l'Etat pour accompagner cette mutation à la rentrée 2013. «Il s'agit de se donner le temps de la concertation», assure Arnaud Lafon, maire de Castanet-Tolosan. «Cela va coûter entre 60 et 120 000 euros par an mais je table plutôt sur 100 000 euros», estime Grégoire Carneiro, maire UMP de Castelginest. Car le coût de la réforme, principalement engendré par de nouveaux besoins en animation est à la charge des communes. «Si le temps périscolaire est un temps de garderie, cela représente a peu près 200 000 euros en plus pour la ville», précise Arnaud Lafon. Carole Delga, députée-maire PS de Martres-Tolsane a fait son propre calcul : «Moi et mon conseil municipal y sommes bien sûr favorables. Mais la réforme a un coût, entre 50 et 70 euros par enfant, selon la fréquentation du temps périscolaire. Mais l'organisation reste à préciser»."
Source ; [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Pas de temps à perdre pour certaines communes, toutes tailles confondues, comme Toulouse, Ramonville, Balma, Martres-Tolosane, Saint-Jean, entre autres, qui feront les ajustements nécessaires dès la rentrée prochaine. Certaines, comme Castanet-Tolosan ou Castelginest, préfèrent temporiser et devraient attendre septembre 2014. Exit donc, pour ces dernières, l'aide de 50 euros par élève allouée par l'Etat pour accompagner cette mutation à la rentrée 2013. «Il s'agit de se donner le temps de la concertation», assure Arnaud Lafon, maire de Castanet-Tolosan. «Cela va coûter entre 60 et 120 000 euros par an mais je table plutôt sur 100 000 euros», estime Grégoire Carneiro, maire UMP de Castelginest. Car le coût de la réforme, principalement engendré par de nouveaux besoins en animation est à la charge des communes. «Si le temps périscolaire est un temps de garderie, cela représente a peu près 200 000 euros en plus pour la ville», précise Arnaud Lafon. Carole Delga, députée-maire PS de Martres-Tolsane a fait son propre calcul : «Moi et mon conseil municipal y sommes bien sûr favorables. Mais la réforme a un coût, entre 50 et 70 euros par enfant, selon la fréquentation du temps périscolaire. Mais l'organisation reste à préciser»."
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- arcencielGrand Maître
Merci Clarinette et DC. C'est bien vrai il nous reste le travail en classe mais les conditions vont être rudes et très rudes pour ceux qui ne sont pas sur des postes "pépères"...
Merci Celeborn.
Merci Celeborn.
- ClarinetteGrand Maître
Oui, merci pour ce texte, Celeborn.
Cela étant, en ce qui concerne les 63% de Français favorables à l'autorité et à la discipline à l'école, ils feraient mieux d'appliquer ces principes chez eux, ce qui nous permettrait de mettre plus aisément en œuvre notre priorité absolue : l'instruction.
Cela étant, en ce qui concerne les 63% de Français favorables à l'autorité et à la discipline à l'école, ils feraient mieux d'appliquer ces principes chez eux, ce qui nous permettrait de mettre plus aisément en œuvre notre priorité absolue : l'instruction.
- CeladonDemi-dieu
Hélas ils n'y sont favorables que pour compenser leurs insuffisances éducatives.
- ClarinetteGrand Maître
C'est ainsi que je l'entends, en effet...Celadon a écrit: Hélas ils n'y sont favorables que pour compenser leurs insuffisances éducatives.
- doublecasquetteEnchanteur
Clarinette a écrit:C'est ainsi que je l'entends, en effet...Celadon a écrit: Hélas ils n'y sont favorables que pour compenser leurs insuffisances éducatives.
À condition que ce soient les gosses des autres qui prennent parce qu'ils ennuient leur enfant chéri...
- Roumégueur IerÉrudit
Près de Pau, la maire Modem de Mazères-Lezons, après avoir pris la mesure de cette réforme, fait volte-face :
"La maire de Mazères-Lezons, au départ plutôt favorable à la réforme, craint aujourd'hui ses conséquences sur la vie de la commune.
"A priori, j'étais pour cette réforme des rythmes scolaires" : plus la concertation avance et plus la maire de Mazères-Lezons, Monique Sémavoine, s'inquiète devant certaines conséquences. "Le centre social que nous finançons lourdement va être durement impacté, anticipe-t-elle. Car il fonctionne le mercredi matin. Même chose avec le centre de loisirs pour les 2-3 ans que nous avons ouvert il y a deux ans. Il y aura peut-être du licenciement de personnel".
(...) "il va falloir trouver 9 animateurs diplômés pour 3/4 d'heures par jour. Il ne faudra pas qu'ils habitent à 20 kilomètres. Et avec nos trois agents administratifs surbookés, nous n'avons personne pour les recruter. (...) On donne un gros coup de canif au principe d'égalité. Selon qu'on habite à Mazères, Pau, Bordeaux ou Paris, les moyens des communes ne sont pas les mêmes. Alors que l'éducation n'est pas une compétences des communes, on leur demande de prendre en charge une des missions premières de la République. Et cela se retourne contre elles : la réforme détricote ce que la société avait mis en place via les centres de loisirs, les clubs sportifs, les comités d'entreprise, les plannings d'utilisation des salles de sport...".
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"La maire de Mazères-Lezons, au départ plutôt favorable à la réforme, craint aujourd'hui ses conséquences sur la vie de la commune.
"A priori, j'étais pour cette réforme des rythmes scolaires" : plus la concertation avance et plus la maire de Mazères-Lezons, Monique Sémavoine, s'inquiète devant certaines conséquences. "Le centre social que nous finançons lourdement va être durement impacté, anticipe-t-elle. Car il fonctionne le mercredi matin. Même chose avec le centre de loisirs pour les 2-3 ans que nous avons ouvert il y a deux ans. Il y aura peut-être du licenciement de personnel".
(...) "il va falloir trouver 9 animateurs diplômés pour 3/4 d'heures par jour. Il ne faudra pas qu'ils habitent à 20 kilomètres. Et avec nos trois agents administratifs surbookés, nous n'avons personne pour les recruter. (...) On donne un gros coup de canif au principe d'égalité. Selon qu'on habite à Mazères, Pau, Bordeaux ou Paris, les moyens des communes ne sont pas les mêmes. Alors que l'éducation n'est pas une compétences des communes, on leur demande de prendre en charge une des missions premières de la République. Et cela se retourne contre elles : la réforme détricote ce que la société avait mis en place via les centres de loisirs, les clubs sportifs, les comités d'entreprise, les plannings d'utilisation des salles de sport...".
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- Roumégueur IerÉrudit
Pour Bordeaux : ce sera la cuvée 2014, celle de 2013 paraît trop précipitée...
"Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a annoncé dans une interview publiée aujourd'hui que la réforme des rythmes scolaires "se fera à la rentrée 2014, car nous ne serons pas prêts en 2013". Dans une entretien accordé aux "Bordelaises" un magazine gratuit de la ville publié en préambule de la journée internationale de la Femme, l'ancien Premier ministre précise qu'"il y a un point de consensus chez les parents d'élèves: ils ne veulent pas d'école le samedi, notamment les couples divorcés qui ont la garde alternée des enfants". "Il y aura donc école le mercredi matin, un jour où il va probablement falloir ouvrir les cantines", explique Juppé.
Selon lui, le passage à la semaine de quatre jours et demi va notamment contraindre la municipalité à "réorganiser" l'accueil dans les centres de loisirs. Au total, "d'après notre évaluation, cela représenterait pour Bordeaux entre deux et quatre millions d'Euros", selon le maire. "Voilà pourquoi beaucoup de collectivités territoriales sont perplexes et cela n'est pas une question politique, les maires de Lyon et Marseille ont décidé d'attendre 2014 , ils n'ont pourtant pas la même sensibilité politique", avait expliqué Juppé lundi, lors d'un point presse précédant le conseil municipal. Le maire Bordeaux avait alors indiqué attendre "le début de la semaine prochaine" et "le dépouillement du questionnaire sur le changement des rythmes scolaires", auquel 8.000 familles ont répondu, pour se prononcer. Il avait cependant reconnu qu'"après avoir consulté les parents d'élèves, les chefs d'établissements et les responsables des maisons de quartiers et des centres d'animation", il avait "bien mesuré la difficulté d'organiser tout cela pour 2013".
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"Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a annoncé dans une interview publiée aujourd'hui que la réforme des rythmes scolaires "se fera à la rentrée 2014, car nous ne serons pas prêts en 2013". Dans une entretien accordé aux "Bordelaises" un magazine gratuit de la ville publié en préambule de la journée internationale de la Femme, l'ancien Premier ministre précise qu'"il y a un point de consensus chez les parents d'élèves: ils ne veulent pas d'école le samedi, notamment les couples divorcés qui ont la garde alternée des enfants". "Il y aura donc école le mercredi matin, un jour où il va probablement falloir ouvrir les cantines", explique Juppé.
Selon lui, le passage à la semaine de quatre jours et demi va notamment contraindre la municipalité à "réorganiser" l'accueil dans les centres de loisirs. Au total, "d'après notre évaluation, cela représenterait pour Bordeaux entre deux et quatre millions d'Euros", selon le maire. "Voilà pourquoi beaucoup de collectivités territoriales sont perplexes et cela n'est pas une question politique, les maires de Lyon et Marseille ont décidé d'attendre 2014 , ils n'ont pourtant pas la même sensibilité politique", avait expliqué Juppé lundi, lors d'un point presse précédant le conseil municipal. Le maire Bordeaux avait alors indiqué attendre "le début de la semaine prochaine" et "le dépouillement du questionnaire sur le changement des rythmes scolaires", auquel 8.000 familles ont répondu, pour se prononcer. Il avait cependant reconnu qu'"après avoir consulté les parents d'élèves, les chefs d'établissements et les responsables des maisons de quartiers et des centres d'animation", il avait "bien mesuré la difficulté d'organiser tout cela pour 2013".
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- Quimper : nouvelle grève contre les rythmes scolaires du 20 au 28 février.
- Rythmes scolaires - Une lettre ouverte d'institutrice datée de février 2013...
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- 9-10 octobre 2013 : la FCPE lance 24h de mobilisation nationale pour la réforme des rythmes scolaires
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