- victor44Habitué du forum
Dinaaa a écrit:victor44 a écrit:Volubilys a écrit:Il n'y a rien dans cette liste qui en fait un expert de l'école, lui donne le droit de critiquer les enseignants sans en connaître le travail, de condamner leur grève sans en connaître les motifs, et en fait un expert des finances publiques et de l'accueil périscolaire de la ville de Paris.
Que chacun s'occupe de ses fesses. Moi je ne m'occupe pas de son service au CHU, qu'il me laisse tranquille dans mon école!
Il n'est pas spécialiste de l'école mais des enfants!!!
Qu'un spécialiste des enfants n'ait pas sont mot à dire dans l'organisation de leur quotidien me parait pour le moins excessif.
C'est fou comme certains enseignants sont persuadés qu'à part eux personne ne peut apporter sa pierre à l'édifice.
Il est spécialiste des pathologies infantiles, pas de l'enseignement, nuance.
Alors oui, un enseignant en sait un peu plus qu'un pédo-psy sur la façon d'apprendre d'un enfant !
Et si nombre de pathologies infantiles étaient des freins à l'apprentissage, peut-être serait-il pertinent d'en tenir compte dans notre façon d'enseigner. D'où l'idée d'écouter avant de rejeter. Mais c'est plus confort de se dire qu'on sait tout et qu'on a rien à apprendre de personne.
- philannDoyen
entre rien à apprendre de personne et apprendre quelque chose de Rufo, il y a peut-être une juste mesure non?
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- VolubilysGrand sage
Il ne connait visiblement rien au principe de réalité des finances publiques, de l'organisation du périscolaire, du métier d'enseignant...
Oui dans l'école il y a des enfants, il y a aussi leur parents qui veulent qu'on s'occupe de leur enfant comme si c'était le seul enfant dans l'établissement, du personnel communal sous payé et recruté sur des critères souvent obscures, une mairie qui gère les locaux et son personnel en ayant un budget limité et en suivant le mouvement politique à la mode, l'Education Nationale qui pond des lois et des réformes toutes les semaines...
et au milieu les enseignants qui font ce qui peuvent, que tout le monde se croit en droit de critiquer alors que bien peu connaisse la réalité de leur travail, et les conditions dans lesquelles ils le font.
C'est sûr de 45 minutes de garderie supplémentaire sous un préau en hiver quand il fait froid et qu'il pleut ça va être formidable pour les enfants.
Les communes n'ont pas d'argent, pas de locaux, pas le personnel, pour réaliser les fantasmes de M. Ruffo.
Si ses rêves d'activité encadrées culturelles et sportives étaient la réalité, j'applaudirai des deux mains, mais le principe de réalité me rend ironique.
Par exemple, le maire de la commune où j'enseignais l'année dernière a laissé l'école sans chauffage de novembre à mars. J'ai fait classe à 10°C certain jour, une fois j'ai même fait classe sans sanitaire car les canalisations étaient gelées... le maire lui trouvait ça tout à fait suffisant lui comme condition pour accueillir des enfants de 2 à 11 ans....
Alors le voir payer des activités culturelles et sportives... laissez-moi rire!
Ce seront 45 minutes de garderie obligatoire, mal-encadré et dehors qu'auront le plupart des enfants!
Belle avancée!
Oui dans l'école il y a des enfants, il y a aussi leur parents qui veulent qu'on s'occupe de leur enfant comme si c'était le seul enfant dans l'établissement, du personnel communal sous payé et recruté sur des critères souvent obscures, une mairie qui gère les locaux et son personnel en ayant un budget limité et en suivant le mouvement politique à la mode, l'Education Nationale qui pond des lois et des réformes toutes les semaines...
et au milieu les enseignants qui font ce qui peuvent, que tout le monde se croit en droit de critiquer alors que bien peu connaisse la réalité de leur travail, et les conditions dans lesquelles ils le font.
C'est sûr de 45 minutes de garderie supplémentaire sous un préau en hiver quand il fait froid et qu'il pleut ça va être formidable pour les enfants.
Les communes n'ont pas d'argent, pas de locaux, pas le personnel, pour réaliser les fantasmes de M. Ruffo.
Si ses rêves d'activité encadrées culturelles et sportives étaient la réalité, j'applaudirai des deux mains, mais le principe de réalité me rend ironique.
Par exemple, le maire de la commune où j'enseignais l'année dernière a laissé l'école sans chauffage de novembre à mars. J'ai fait classe à 10°C certain jour, une fois j'ai même fait classe sans sanitaire car les canalisations étaient gelées... le maire lui trouvait ça tout à fait suffisant lui comme condition pour accueillir des enfants de 2 à 11 ans....
Alors le voir payer des activités culturelles et sportives... laissez-moi rire!
Ce seront 45 minutes de garderie obligatoire, mal-encadré et dehors qu'auront le plupart des enfants!
Belle avancée!
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- philannDoyen
de toute façon laissez venir la réforme. Après 3 ou 4 accidents graves pour défaut de surveillance ou/et locaux inadaptés...je vous parie une marche arrière...
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- JPhMMDemi-dieu
Ah ? il faut de l'encadrement diplômés pour faire faire de l'Optimist à 120 pitchounes ? en plus de devoir acheter les Optimists ?philann a écrit:de toute façon laissez venir la réforme. Après 3 ou 4 accidents graves pour défaut de surveillance ou/et locaux inadaptés...je vous parie une marche arrière...
Je vais en parler au maire, ça va lui plaire ça.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Vous voulez dire que, par exemple, pour apprendre à tous les élèves à faire un 100 m, il faudrait écouter les spécialistes des pathologies des membres inférieurs ?victor44 a écrit:Et si nombre de pathologies infantiles étaient des freins à l'apprentissage, peut-être serait-il pertinent d'en tenir compte dans notre façon d'enseigner. D'où l'idée d'écouter avant de rejeter. Mais c'est plus confort de se dire qu'on sait tout et qu'on a rien à apprendre de personne.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MalacaEsprit éclairé
victor44 a écrit:Volubilys a écrit:Il n'y a rien dans cette liste qui en fait un expert de l'école, lui donne le droit de critiquer les enseignants sans en connaître le travail, de condamner leur grève sans en connaître les motifs, et en fait un expert des finances publiques et de l'accueil périscolaire de la ville de Paris.
Que chacun s'occupe de ses fesses. Moi je ne m'occupe pas de son service au CHU, qu'il me laisse tranquille dans mon école!
Il n'est pas spécialiste de l'école mais des enfants!!!
Qu'un spécialiste des enfants n'ait pas son(t) mot à dire dans l'organisation de leur quotidien me parait pour le moins excessif.
C'est fou comme certains enseignants sont persuadés qu'à part eux personne ne peut apporter sa pierre à l'édifice.
C'est bien là le problème ! et tous ceux qui ne sont pas spécialistes de l'école veulent avoir leur mot à dire !
il y a "enfant" et "élève", ce que l'on peut prendre en compte et ce qui est délirant dans l'organisation du quotidien collectif qui de plus intègre des paramètres économiques, matériels et humains qui nous échappent.
Quant à prendre en compte les pathologies, c'est ce qu'on a essayé d'imposer à l'école avec les différentes "intégrations", voeu pieux avec des classe de 27/30 élèves ... et justement ce n'est pas parce qu'on n'a rien à apprendre, c'est juste que pour certaines pathologies il faut bien reconnaitre que nous ne sommes pas compétents !! mais quel est notre métier ?
Je plussoie la réponse de Volubilys
C'est quand même malheureux d'en arriver là, tout ça pour vouloir faire "vite et mal"philann a écrit:de toute façon laissez venir la réforme. Après 3 ou 4 accidents graves pour défaut de surveillance ou/et locaux inadaptés...je vous parie une marche arrière...
- RoninMonarque
victor44 a écrit:Dinaaa a écrit:victor44 a écrit:Volubilys a écrit:Il n'y a rien dans cette liste qui en fait un expert de l'école, lui donne le droit de critiquer les enseignants sans en connaître le travail, de condamner leur grève sans en connaître les motifs, et en fait un expert des finances publiques et de l'accueil périscolaire de la ville de Paris.
Que chacun s'occupe de ses fesses. Moi je ne m'occupe pas de son service au CHU, qu'il me laisse tranquille dans mon école!
Il n'est pas spécialiste de l'école mais des enfants!!!
Qu'un spécialiste des enfants n'ait pas sont mot à dire dans l'organisation de leur quotidien me parait pour le moins excessif.
C'est fou comme certains enseignants sont persuadés qu'à part eux personne ne peut apporter sa pierre à l'édifice.
Il est spécialiste des pathologies infantiles, pas de l'enseignement, nuance.
Alors oui, un enseignant en sait un peu plus qu'un pédo-psy sur la façon d'apprendre d'un enfant !
Et si nombre de pathologies infantiles étaient des freins à l'apprentissage, peut-être serait-il pertinent d'en tenir compte dans notre façon d'enseigner. D'où l'idée d'écouter avant de rejeter. Mais c'est plus confort de se dire qu'on sait tout et qu'on a rien à apprendre de personne.
Sauf que sur la réforme des rythmes scolaires il est question de rythmes et pas de pathologies ni de troubles des apprentissages. Par ailleurs, Rufo n'est pas spécialiste des troubles des apprentissages. Il existe au sein de la pédopsy plusieurs branches qui se découpent entre la péri-natalité ( 0-3 ans) , la petite-enfance ( 3- 6 ans), l'enfance ( 6-12 ans ) et l'adolescence ( 12-18 ans ) et au sein de ces âges en fonction des pathologies ou de regroupements nosographiques. Or Rufo est spécialiste de l'adolescence, pas de l'enfance, et n'est pas non plus spécialiste des troubles des apprentissages ni chronobiologiste. C'est un peu comme si moi, PE, je donnais mon avis sur les programmes de philo en terminale. Ce serait hors de propos.
Rufo peut être très intéressant et très valable, mais pas sur ce sujet je suis désolé. Et si tu te demandes, je bosse en pédo-psychiatrie...
- victor44Habitué du forum
philann a écrit:entre rien à apprendre de personne et apprendre quelque chose de Rufo, il y a peut-être une juste mesure non?
Qui n'a rien à apprendre de Rufo? Sérieusement....
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
On ne peux organiser l'école sans tenir compte des spécificités des enfants et je suis d'accord que ce qui est prévu n'est pas satisfaisant.
pour répondre à ceux qui me prennent pour un défenseur de Peillon, sachez qu'il a perdu mon soutien dès qu'il a dit créer 60.000 postes avant même de savoir lesquels ni si c'était nécessaire. Hollande avait parlé d'infirmière et d'AS, Peillon l'a semble-t-il oublié.
Je pense qu'il va droit dans le mur, mal conseillé par certains qui veulent juste prendre une revanche sur la droite.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
victor44 a écrit:philann a écrit:entre rien à apprendre de personne et apprendre quelque chose de Rufo, il y a peut-être une juste mesure non?
Qui n'a rien à apprendre de Rufo? Sérieusement....
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
On ne peux organiser l'école sans tenir compte des spécificités des enfants et je suis d'accord que ce qui est prévu n'est pas satisfaisant.
pour répondre à ceux qui me prennent pour un défenseur de Peillon, sachez qu'il a perdu mon soutien dès qu'il a dit créer 60.000 postes avant même de savoir lesquels ni si c'était nécessaire. Hollande avait parlé d'infirmière et d'AS, Peillon l'a semble-t-il oublié.
Je pense qu'il va droit dans le mur, mal conseillé par certains qui veulent juste prendre une revanche sur la droite.
Tu ne sais pas de quoi tu parles. Quand c'est mon cas, je me tais.
- Docteur OXGrand sage
Volubilys a écrit:Il ne connait visiblement rien au principe de réalité des finances publiques, de l'organisation du périscolaire, du métier d'enseignant...
Oui dans l'école il y a des enfants, il y a aussi leur parents qui veulent qu'on s'occupe de leur enfant comme si c'était le seul enfant dans l'établissement, du personnel communal sous payé et recruté sur des critères souvent obscures, une mairie qui gère les locaux et son personnel en ayant un budget limité et en suivant le mouvement politique à la mode, l'Education Nationale qui pond des lois et des réformes toutes les semaines...
et au milieu les enseignants qui font ce qui peuvent, que tout le monde se croit en droit de critiquer alors que bien peu connaisse la réalité de leur travail, et les conditions dans lesquelles ils le font.
C'est sûr de 45 minutes de garderie supplémentaire sous un préau en hiver quand il fait froid et qu'il pleut ça va être formidable pour les enfants.
Les communes n'ont pas d'argent, pas de locaux, pas le personnel, pour réaliser les fantasmes de M. Ruffo.
Si ses rêves d'activité encadrées culturelles et sportives étaient la réalité, j'applaudirai des deux mains, mais le principe de réalité me rend ironique.
Par exemple, le maire de la commune où j'enseignais l'année dernière a laissé l'école sans chauffage de novembre à mars. J'ai fait classe à 10°C certain jour, une fois j'ai même fait classe sans sanitaire car les canalisations étaient gelées... le maire lui trouvait ça tout à fait suffisant lui comme condition pour accueillir des enfants de 2 à 11 ans....
Alors le voir payer des activités culturelles et sportives... laissez-moi rire!
Ce seront 45 minutes de garderie obligatoire, mal-encadré et dehors qu'auront le plupart des enfants!
Belle avancée!
Merci pour le coup de G.... !
- victor44Habitué du forum
Volubilys a écrit:
Ce seront 45 minutes de garderie obligatoire, mal-encadré et dehors qu'auront le plupart des enfants!
Belle avancée!
Je crains malheureusement que tu n'aie raison sur ce point, d'où l'urgence à ne pas se presser
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
- JPhMMDemi-dieu
victor44 a écrit:philann a écrit:entre rien à apprendre de personne et apprendre quelque chose de Rufo, il y a peut-être une juste mesure non?
Qui n'a rien à apprendre de Rufo? Sérieusement...
Et vous êtes vraiment sérieux (précisément) quand vous écrivez "Qui n'a rien à apprendre de Rufo?" ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Provence a écrit:victor44 a écrit:
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
Ça me fait penser à une petite discussion en salle des maîtres, avec un jeune remplaçant fraîchement arrivé. Outre qu'il semble à deux doigts de nous donner des leçons, et qu'il ait éclaté de rire quand une collègue de CE1 s'est dite fatiguée ("En CE1 ! Tu devrais essayer de prendre ma place en CM2" :shock: ), il a affirmé tout de go qu'on ne savait rien de ce que contenait ce décret, et qu'on râlait donc pour rien.
Je me suis permis de lui faire remarquer que ce n'était pas parce qu'il n'était pas informé que l'information n'existait pas, et de lui apprendre notamment qu'une partie de nos obligations de service sera sous la coupe des mairies. Réponse : "Ça fait des années qu'on entend parler de ces conneries, c'est n'importe quoi". :shock:
Je sens qu'on va bien s'entendre ...
- victor44Habitué du forum
Provence a écrit:victor44 a écrit:
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
Je voulais juste dire que l'idée de cette réforme me parait bonne (adapter un minimum le rythme de l'école au rythme des enfants), que ceux qui trouvent scandaleux de travailler le mercredi sont indéfendables (ce motif est fallacieux). par contre, en l'etat et sans concertation véritable cette réforme ne peut qu'échouer.
- User5899Demi-dieu
Ben, j'aime bien, moi, quelqu'un qui vient en me disant qu'il prétend redécouvrir le monde. Rien que pour ça, il m'est sympathique. Ensuite, si les spécialistes doutent, il existe une façon très simple de lui rentrer dans le lard : tout relire à leur tour et s'opposer à lui page à page, ligne à ligne,s'il se peut. Moi, je ne le fais pas, j'accepte donc d'être séduitphilann a écrit:Cripure a écrit:Lene75, je vous trouve injuste envers Onfray.
Moi c'est avec Comte-Sponville que je la trouve injuste parce que lui a été réellement EC un temps et était paraît-il plutôt bon. En revanche, Onfray a un art pour jouer le "JE REDéCOUVRE LE MONDE à MOI TOUT SEUL" et je me la joue faussement subversif ....énervant. rien que l'idée de tout comprendre mieux que tout le monde Freud en si peu de temps devrait à tout le moins le rendre suspect!! Bref...
- supersosoSage
Cripure a écrit:Lene75, je vous trouve injuste envers Onfray.
Je suis d'accord avec Lene75 : s'il arrêtait de s'écouter parler et de se regarder penser, il pourrait peut-être encore faire de la philosophie. Mais là franchement, ça fait un bout de temps qu'on ne peut lire, au mieux, qu'une vulgarisation de certains courants philosophique dans ses écrits, au pire une thèse rabâchée pendant des centaines de pages alors que dès l'introduction tout était déjà dit !
- supersosoSage
philann a écrit:de toute façon laissez venir la réforme. Après 3 ou 4 accidents graves pour défaut de surveillance ou/et locaux inadaptés...je vous parie une marche arrière...
Ma pauvre, si tu savais le nombre d'accidents qu'il y a déjà sur le temps du périscolaire. Et puis quand tu entends parler d'accident à l'école (comme cette année la petite fille qui avait des marques d'étranglement sur le cou avec une corde à Goussainville), c'est souvent sur le temps du périscolaire. Et les parents croient que le directeur de l'école est en cause quand il les renvoie sur la mairie et croient qu'il peut faire quelque chose puisque ça se passe dans les locaux de l'école ! Ca ne changera rien : ça rendra juste les parents un peu plus mécontents après nous .
- supersosoSage
victor44 a écrit:Provence a écrit:victor44 a écrit:
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
Je voulais juste dire que l'idée de cette réforme me parait bonne (adapter un minimum le rythme de l'école au rythme des enfants), que ceux qui trouvent scandaleux de travailler le mercredi sont indéfendables (ce motif est fallacieux). par contre, en l'etat et sans concertation véritable cette réforme ne peut qu'échouer.
Mais ça c'est vous, ce sont aussi les journaliste qui le disent. Travailler le mercredi avec une meilleure répartition du temps dans la semaine, peu de PE sont opposés au principe. Sauf que là c'est :
1- augmentation de la pause méridienne pour la plupart des gamins et donc un temps de fatigue aussi long
2 - des soi-disant activités n'ayant pas été financées et donc les mairies n'auront pas les moyens, structures, etc de les mettre en place (soi dit en passant, les activités que je payais pour ma fille le mercredi, elle ne pourra plus les faire non plus : du coup elle va perdre aussi du temps qui lui permettait de s'ouvrir au sport, à la musique) et dont on sait bien que ça va devenir garderie au froid
3- une mise sous la tutelle (partiellement au début) des collectivités locales pour les PE qui sont jusqu'à présent des fonctionnaires d'état (et dans la ligne de mire, on sait qu'on va modifier notre statut)
Alors oui dans ces conditions, c'est scandaleux de travailler le mercredi ! Pour nos enfants et pour nous. Après, nous ne sommes pas relayés et vous pensez tout savoir : que voulez-vous, vous ne faites que ce que font la plupart des parents, qui croient aussi savoir ce qu'on peut faire dans une classe avec 30 gamins à gérer alors qu'on les voit lutter avec 2 lardons ! Tout le monde croit savoir mieux que nous, ce que nous faisons ! Nous ne sommes pas écoutés et nous n'avons pas la parole (sauf celle déformée qu'on nous prête). Laissez-nous le droit de nous exprimer librement sur un forum d'enseignant sans venir nous emm.....
- VolubilysGrand sage
Sauf que c'est très exactement le manque de lucidité à ce propos de Rufo dans son intervention qui met en colère. Il ne voit pas cette réalité et ne comprend donc pas la grogne des enseignants. Il préfère penser qu'on est des êtres égoïste et dangereux pour les enfants.victor44 a écrit:Volubilys a écrit:
Ce seront 45 minutes de garderie obligatoire, mal-encadré et dehors qu'auront le plupart des enfants!
Belle avancée!
Je crains malheureusement que tu n'aie raison sur ce point, d'où l'urgence à ne pas se presser
Rufo vit au pays des Bisounours.
Les enseignants vivent dans le monde réel.
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- ProvenceEnchanteur
victor44 a écrit:Provence a écrit:victor44 a écrit:
Après que ce qu'il dit ne soit pas directement transposable je suis d'accord, d'où l'idée de prendre son temps plutot que de refuser 4.5 jours sous des prétextes fallacieux.
Je voulais juste dire que l'idée de cette réforme me parait bonne (adapter un minimum le rythme de l'école au rythme des enfants), que ceux qui trouvent scandaleux de travailler le mercredi sont indéfendables (ce motif est fallacieux). par contre, en l'etat et sans concertation véritable cette réforme ne peut qu'échouer.
Quand Victor juge que quelque chose est bon, ceux qui ne sont pas d'accord avec lui ont un avis indéfendable basé sur des prétextes fallacieux. Ah oui? Et ça va, les chevilles, sinon?
- MareuilNeoprof expérimenté
Un texte de Doublecasquette sur le réaménagement qui plaît tant à Rufo.
"Je fais partie de ceux qui trouvent, et qui trouvaient déjà en 2008, mais aussi en 1989, qu’on diminuait trop les heures de CLASSE des élèves.
J’ai « pleuré » mes matinées du samedi quand on a commencé par m’en enlever une sur trois, puis une sur deux puis toutes !
Avant 1989, c’était le jour du « journal », où mes élèves rédigeaient leurs articles, par petits groupes inter-âges (j’avais une classe unique de 20 à 25 élèves de 6 à 11 ans), c’était aussi le jour de la « foire à l’aide », chez mes plus grands.
Chacun de mes « grands » (CE2, CM1, CM2) repassait son « cahier de classe » et s’inscrivait pour une demande d’aide pour un exercice mal compris et, dans la deuxième colonne, pour une proposition d’aide à un camarade sur une notion qu’il maîtrisait bien.
Pendant ce temps-là, mes « petitous » (CP, CE1) écrivaient avec moi une « histoire » que nous joignions ensuite au journal...
C’était le bon temps !
D’autres années, lorsque j’exerçais en maternelle, avec le collègue qui avait l’élémentaire, l’ATSEM et un ou deux parents (eh oui, souvent les parents ne travaillent pas le samedi et peuvent donner du temps à l’école), nous avions organisé des ateliers de bricolage réunissant les élèves de la Petite Section (enfants de deux à quatre ans) au CM2 ! Du tricot à la construction de la cabane (démolie depuis, à cause des normes) en passant par la couture, le jardinage, le modelage, que sais-je encore, c’était extraordinaire.
Et après la récréation, traditionnellement, c’était le « conseil » (de coopérative, bien sûr). Toute l’école, trois classes réunies dans la salle polyvalente pour échanger, commenter, programmer, raconter... La démocratie en action, quoi, pourrais-je dire modestement !
Puis, ils en ont supprimé un sur trois. C’était encore faisable, mais c’était boiteux...
À un sur deux, ça a réduit encore l’éventail des possibilités. Un journal qui récapitule une fois la semaine passée, puis une autre fois la quinzaine échue, c’est illisible pour des enfants. Un conseil qui n’a pas lieu toutes les semaines, pareil !
Quant à laisser traîner un truc pendant deux semaines de vacances plus une semaine sans samedi, c’est bien trop interminable pour que ça intéresse encore, même la maîtresse d’ailleurs.
Enfin, on nous l’a carrément enlevé, notre samedi.
Nous n’avons plus vu le « deuxième parent », celui qui n’a pas la garde et vient maintenant récupérer son enfant chez son ex, le vendredi soir tard, après sa journée de travail et son trajet.
Nous avons tout organisé nous-mêmes parce que nous n’avons plus de temps de reste, plus de conseil, plus de journal, plus de projets intercycles.
Et le reste de la semaine, nous courons, nous courons, nous courons !
Et ceux qui en souffrent, ce ne sont pas ceux qui, à la maison, peuvent trouver de l’aide quand ils patinent un peu. Ce ne sont pas non plus ceux qui sont à l’aise et ne souffrent de ces 24 heures chrono, deux fois plus vite qu’à La Redoute, que parce que l’école n’a plus le temps, sans sacrifier les fondamentaux, de leur offrir le superflu, les ateliers de bricolage ou de création poétique, le conseil de coopé ou l’atelier d’aide mutuelle.
Alors oui, si on me rend mes 27 heures de classe (en me supprimant en contre-partie les heures institutionnelles dont on m’a gratifiée en m’enlevant la totalité des élèves 108 heures par an en plus des 36 heures perdues en 1989), je considérerai que je peux faire l’effort, même si je trouve dommage que certains de mes élèves n’aient jamais pu me présenter leur père ou leur mère, de revenir le mercredi matin.
Mais si, en échange de 45 minutes de moins par jour en classe, pendant lesquelles mes élèves seront « gardiennés » avec tous leurs camarades dans la cour de l’école par un personnel municipal sans doute dévoué mais bien dépourvu, je dois étaler sur 4,5 jours les malheureuses 24 heures (et même peut-être 23), franchement, non, je n’en vois pas l’intérêt.
Je précise que je travaille dans une petite commune de moins de 500 habitants qui n’embauchera personne et continuera à faire garder les élèves par le personnel existant (une personne le matin, deux pendant l’interclasse de midi, une personne le soir, pour environ 60 enfants de 2 à 11 ans inscrits) tout simplement parce qu’elle n’aura pas d’autre solution.
J’aurais encore des milliards de choses à dire, la sieste des petits de maternelle (couchés à 14 heures 15 ?), les après-midi raccourcis qui ne permettront plus les sorties cinéma ou théâtre (1 h 30 de spectacle et deux fois 45 minutes de trajet, c’est trop), le temps où l’on se pose et où, tranquillement, à travers des activités différentes, la maîtresse aide au transfert des connaissances, les enfants lents que l’on presse sans arrêt, du cartable qu’on vide à la date qu’on écrit, du blouson qu’on enfile aux vers du poème à apprendre, ..., tous ces petits riens qui faisaient que la classe, celle où l’on vivait 27 heures par semaine, était une deuxième maison et l’enseignant un référent à part entière.
Nos petits, on va nous les trimballer d’une personne à l’autre et certains d’entre eux, ceux qui arrivent à l’ouverture du périscolaire et repartent à sa fermeture, dans leur journée de dix heures, auront passé plus de temps « gardés » qu’éduqués et instruits !
Encore une fois, j’ai mal à mon école et comme d’habitude, cela m’occasionne des douleurs dans l’aile gauche !"
Catherine Huby, professeur des écoles, membre du CA du GRIP Janvier 2013
"Je fais partie de ceux qui trouvent, et qui trouvaient déjà en 2008, mais aussi en 1989, qu’on diminuait trop les heures de CLASSE des élèves.
J’ai « pleuré » mes matinées du samedi quand on a commencé par m’en enlever une sur trois, puis une sur deux puis toutes !
Avant 1989, c’était le jour du « journal », où mes élèves rédigeaient leurs articles, par petits groupes inter-âges (j’avais une classe unique de 20 à 25 élèves de 6 à 11 ans), c’était aussi le jour de la « foire à l’aide », chez mes plus grands.
Chacun de mes « grands » (CE2, CM1, CM2) repassait son « cahier de classe » et s’inscrivait pour une demande d’aide pour un exercice mal compris et, dans la deuxième colonne, pour une proposition d’aide à un camarade sur une notion qu’il maîtrisait bien.
Pendant ce temps-là, mes « petitous » (CP, CE1) écrivaient avec moi une « histoire » que nous joignions ensuite au journal...
C’était le bon temps !
D’autres années, lorsque j’exerçais en maternelle, avec le collègue qui avait l’élémentaire, l’ATSEM et un ou deux parents (eh oui, souvent les parents ne travaillent pas le samedi et peuvent donner du temps à l’école), nous avions organisé des ateliers de bricolage réunissant les élèves de la Petite Section (enfants de deux à quatre ans) au CM2 ! Du tricot à la construction de la cabane (démolie depuis, à cause des normes) en passant par la couture, le jardinage, le modelage, que sais-je encore, c’était extraordinaire.
Et après la récréation, traditionnellement, c’était le « conseil » (de coopérative, bien sûr). Toute l’école, trois classes réunies dans la salle polyvalente pour échanger, commenter, programmer, raconter... La démocratie en action, quoi, pourrais-je dire modestement !
Puis, ils en ont supprimé un sur trois. C’était encore faisable, mais c’était boiteux...
À un sur deux, ça a réduit encore l’éventail des possibilités. Un journal qui récapitule une fois la semaine passée, puis une autre fois la quinzaine échue, c’est illisible pour des enfants. Un conseil qui n’a pas lieu toutes les semaines, pareil !
Quant à laisser traîner un truc pendant deux semaines de vacances plus une semaine sans samedi, c’est bien trop interminable pour que ça intéresse encore, même la maîtresse d’ailleurs.
Enfin, on nous l’a carrément enlevé, notre samedi.
Nous n’avons plus vu le « deuxième parent », celui qui n’a pas la garde et vient maintenant récupérer son enfant chez son ex, le vendredi soir tard, après sa journée de travail et son trajet.
Nous avons tout organisé nous-mêmes parce que nous n’avons plus de temps de reste, plus de conseil, plus de journal, plus de projets intercycles.
Et le reste de la semaine, nous courons, nous courons, nous courons !
Et ceux qui en souffrent, ce ne sont pas ceux qui, à la maison, peuvent trouver de l’aide quand ils patinent un peu. Ce ne sont pas non plus ceux qui sont à l’aise et ne souffrent de ces 24 heures chrono, deux fois plus vite qu’à La Redoute, que parce que l’école n’a plus le temps, sans sacrifier les fondamentaux, de leur offrir le superflu, les ateliers de bricolage ou de création poétique, le conseil de coopé ou l’atelier d’aide mutuelle.
Alors oui, si on me rend mes 27 heures de classe (en me supprimant en contre-partie les heures institutionnelles dont on m’a gratifiée en m’enlevant la totalité des élèves 108 heures par an en plus des 36 heures perdues en 1989), je considérerai que je peux faire l’effort, même si je trouve dommage que certains de mes élèves n’aient jamais pu me présenter leur père ou leur mère, de revenir le mercredi matin.
Mais si, en échange de 45 minutes de moins par jour en classe, pendant lesquelles mes élèves seront « gardiennés » avec tous leurs camarades dans la cour de l’école par un personnel municipal sans doute dévoué mais bien dépourvu, je dois étaler sur 4,5 jours les malheureuses 24 heures (et même peut-être 23), franchement, non, je n’en vois pas l’intérêt.
Je précise que je travaille dans une petite commune de moins de 500 habitants qui n’embauchera personne et continuera à faire garder les élèves par le personnel existant (une personne le matin, deux pendant l’interclasse de midi, une personne le soir, pour environ 60 enfants de 2 à 11 ans inscrits) tout simplement parce qu’elle n’aura pas d’autre solution.
J’aurais encore des milliards de choses à dire, la sieste des petits de maternelle (couchés à 14 heures 15 ?), les après-midi raccourcis qui ne permettront plus les sorties cinéma ou théâtre (1 h 30 de spectacle et deux fois 45 minutes de trajet, c’est trop), le temps où l’on se pose et où, tranquillement, à travers des activités différentes, la maîtresse aide au transfert des connaissances, les enfants lents que l’on presse sans arrêt, du cartable qu’on vide à la date qu’on écrit, du blouson qu’on enfile aux vers du poème à apprendre, ..., tous ces petits riens qui faisaient que la classe, celle où l’on vivait 27 heures par semaine, était une deuxième maison et l’enseignant un référent à part entière.
Nos petits, on va nous les trimballer d’une personne à l’autre et certains d’entre eux, ceux qui arrivent à l’ouverture du périscolaire et repartent à sa fermeture, dans leur journée de dix heures, auront passé plus de temps « gardés » qu’éduqués et instruits !
Encore une fois, j’ai mal à mon école et comme d’habitude, cela m’occasionne des douleurs dans l’aile gauche !"
Catherine Huby, professeur des écoles, membre du CA du GRIP Janvier 2013
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Et le communiqué du PG à ce sujet (encore des bolcheviks... )
http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/avec-peillon-histoire-s-ecrit-reculons-20464
- adelaideaugustaFidèle du forum
retraitée a écrit:Eh bien, pas moi!Gryphe a écrit:Au secours...Mais oui mais c'est bien sûr ! Comment n'y avions nous pas pensé plus tôt.doublecasquette a écrit:Il a dit aussi que tous ceux qu'il voyait étaient des enfants qui souffraient d'échec scolaire... S'il y a moins d'école, il y aura moins d'échec, c'est mathématique, ça ! :lol!:Moi aussi...Lilyrose a écrit:Moi qui l'aimais bien, Rufo...
Moi non plus !
Il a écrit récemment un article dont voici un extrait :
Marcel Rufo
"Pour, mais que cela reste entre nous… et que François Hollande n’entende pas ma réponse ! Il dit que les devoirs créent une différence sociale. Il a raison sur le principe. La solution, c’est que les enseignants fassent faire leurs devoirs à ceux qui viennent d’un milieu défavorisé.
Meirieu, mon modèle en pédagogie, est, lui, opposé aux devoirs. Il y a une dizaine d’années, il avait rédigé un livre à ce sujet et, dans la préface, sa femme avait écrit : « Je t’admire, mais heureusement que j’ai fait faire leurs devoirs à nos enfants ! » [Rires.]"
Pour lire tout l'article : http://www.femina.fr/Famille/Enfant/Comment-lui-faire-aimer-l-ecole
- InfinimentHabitué du forum
adelaideaugusta a écrit:retraitée a écrit:Eh bien, pas moi!Gryphe a écrit:Au secours...Mais oui mais c'est bien sûr ! Comment n'y avions nous pas pensé plus tôt.doublecasquette a écrit:Il a dit aussi que tous ceux qu'il voyait étaient des enfants qui souffraient d'échec scolaire... S'il y a moins d'école, il y aura moins d'échec, c'est mathématique, ça ! :lol!:Moi aussi...Lilyrose a écrit:Moi qui l'aimais bien, Rufo...
Moi non plus !
Il a écrit récemment un article dont voici un extrait :
Marcel Rufo
"Pour, mais que cela reste entre nous… et que François Hollande n’entende pas ma réponse ! Il dit que les devoirs créent une différence sociale. Il a raison sur le principe. La solution, c’est que les enseignants fassent faire leurs devoirs à ceux qui viennent d’un milieu défavorisé.
Meirieu, mon modèle en pédagogie, est, lui, opposé aux devoirs. Il y a une dizaine d’années, il avait rédigé un livre à ce sujet et, dans la préface, sa femme avait écrit : « Je t’admire, mais heureusement que j’ai fait faire leurs devoirs à nos enfants ! » [Rires.]"
Pour lire tout l'article : http://www.femina.fr/Famille/Enfant/Comment-lui-faire-aimer-l-ecole
Tout est dit...
_________________
Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- Marcel Rufo et la réforme des rythmes scolaires
- Evaluation - France 2 : débat Luc Ferry vs Marcel Rufo
- Une étude de 1994 prouverai que la semaine de 4 jours est préférable à celle de 4 jours et demi
- Marcel Rufo sur France 5 : faut-il rediriger vers l'éducation spécialisée les enfants atteints du syndrôme de Prader-Willi ?
- L'enthousiasme de Marcel Rufo pour les rythmes scolaires a-t-il été indépendant... de l'entrée de sa fille à l'Elysée ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum