Sujets agreg interne lettres modernes 2013

Bonjour,

Est-ce que quelqu'un pourra mettre en ligne le sujet d'aujourd'hui en agreg interne LM? Merci et bon courage + bonne chance à tgous ceux qui la passent.

Aujourd'hui c'était la didactique voici ce qu'on m'a dit :

Le personnage de roman du 17ème au 20ème en classe de première.
Quatre extraits: Hugo, les Misérables, la mort de Gavroche; Malraux extrait de l'Espoir, Céline extrait du Voyage au bout de la nuit et Claude Simon extrait de l'Acacia

Finalement mon acte manqué (oublié de renvoyer le dossier d'inscription) devait être une prémonition puisque je suis grippée et que je n'aurais pu y aller dans mon état larvesque...

Le roman en première.

La mort de Gavroche, de ce bon vieux Totor.
Un extrait du Voyage au bout de la nuit, de Céline.
Un extrait de L'Espoir de Malraux.
Un extrait de L'Acacia de Simon.

Désolée, pas de scanner sous la main et des brouillons immontrables (il y a même une tache de Nutella... ).

Pff Simon je n'ai lu que La Route des Flandres...

Tu as choisi quoi comme pbq ?

Pas de scanner non plus. Route des Flandres c'est déjà bien, moi je n'ai jamais lu Claude Simon.

Merci beaucoup. Lorsque vous aurez le temps, j'aimerais bien pouvoir lire les extraits proposés.
Bon courage!

ysabel a écrit:Pff Simon je n'ai lu que La Route des Flandres...

Tu as choisi quoi comme pbq ?

Est-ce bien nécessaire de me faire replonger dans les affres de ma nullité ? Comme je te l'avais dit en formation, formuler une problématique est... problématique pour moi, et ce depuis le lycée. Autant dire que j'ai souffert à chaque dissert et à chaque commentaire de ma vie ! :lol:

Je suis partie sur un truc débile, à base de réception par le lecteur, d'empathie et des moyens qu'a le romancier pour parvenir à créer cette empathie chez le lecteur pour un personnage confronté à la mort et à l'Histoire. Un truc éminemment douteux et mystico-gélatineux de cet acabit. J'ai tenu onze pages avec ça... Pas mal, hein ? Je m'étonne toujours de ma capacité à brasser du vent sur une dizaine de pages.

ysabel a écrit:Pff Simon je n'ai lu que La Route des Flandres...

Tu as choisi quoi comme pbq ?

L'acacia est plus accessible et reprend des éléments de La route des Flandres.
Hermione, il y a ce que vous avez fait, et ce que les autres n'ont pas fait.
Vide total ce soir.
Gros merde pour demain

Aujourd'hui : Musset. Le moins pire pour moi, mais bon, j'ai torché ma dissert en 4h, on verra l'étendue des dégâts dans deux mois. Au moins, je n'ai pas rendu copie blanche, c'est déjà ça.

Le sujet :

Dans sa préface à l'édition de Comédies et Proverbes (Gallimard, 2010), Franck Lestringant déclare :

"Dans ce théâtre, le caprice tient lieu de fatalité. L'antique Nécessité de la tragédie grecque, cette force aveugle qui courbe les destins et brise les héros, est remplacée, dans les Comédies et proverbes, par son contraire, le hasard. Il n'y a plus chez Musset ni dieux ni fatalité. Le ciel habité autrefois s'est dépeuplé au-dessus de la tête des protagonistes. La Révolution est passée par là, avec son cortège de profanations et de Christs décloués. Le vide surplombe désormais le tourbillon des actions humaines. Le hasard est donc le principe de désordre et de liberté qui s'impose à tous les personnages, et avec lequel ceux-ci doivent constamment négocier."

Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture de On ne badine pas avec l'amour, Il ne faut jurer de rien, Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée d'Alfred de Musset ?

J'aurais dû parier, j'aurais gagné, Musset: j'en étais certaine. Hugo 2009, Montaigne 2010, La Fontaine 2011, rebelotte le 19ème.

C'est le seul auteur sur lequel j'avais des choses à dire (un tout petit peu). Et je ne sais pas si c'est l'intuition, mais ce sont les seuls cours que j'ai un peu potassé, en essayant de retenir des dates, des remarques critiques... Ça m'aura au moins permis de gâcher quelques feuilles de papier en faisant semblant de faire une dissertation...

En tout cas tu as été jusqu'au bout, donc bravo. A toi le repos du guerrier maintenant.

Citation fort sympathique qui ouvre de nombreuses perspectives...
quand j'aurai quitté mon état larvesque je tenterai d'y réfléchir un peu...

allez, Hermione, un peu de repos bien mérité maintenant !

Oui, le sujet était pas mal. Je suis contente que l'auteur t'ait plus Hermione. J'ai pensé à toi ce matin ! J'ai moi aussi rendu quelque chose, ça a l'allure d'une dissert mais il n'y a vraiment pas beaucoup de fond. J'avais juste lui les oeuvres, je n'avais aucune référence critique, et deux citations seulement en tête. Je suis quand restée cinq heures trente, je suis lente pour rédiger !
J'ai du mal à me remettre au boulot pour le collège, j'ai l'impression d'avoir été dans un autre monde pendant quelques jours. Enfin, c'est bien que ce soit passé, et je ne suis pas mécontente de l'expérience. On verra si je me mets plus sérieusement au boulot l'année prochaine.

Plu, plu, comme tu y vas ! Disons que c'était le moins pire de ce qui pouvait m'arriver !
Je n'avais pas de citations précises, mais des éléments que j'ai pu parfois un peu développer. Je me suis surtout contentée de recracher ce que je pouvais de mon cours, et j'ai essayé de faire comme si j'avais réfléchi passionnément à la citation.
Mais ranafout, paske là : c'est FINI !

Voici le sujet :

Dans sa préface à l'édition de 'Comédies et Proverbes' (Gallimard, 2010), Franck Lestringant déclare :

" Dans ce théâtre, le caprice tient lieu de fatalité. L'antique Nécessité de la tragédie grecque, cette force aveugle qui courbe les destins et brise les héros ,est remplacée, dans les 'Comédies et Proverbes', par son contraire, le hasard. Il n'y a plus chez Musset ni dieux ni fatalité. Le ciel habité d'autrefois s'est dépeuplé au-dessus de la tête des protagonistes. La Révolution est passée par là, avec son cortège de profanations et de Christs décloués. Le vide surplombe désormais le tourbillon des actions humaines. Le hasard est donc le principe de désordre et de liberté qui s'impose à tous les personnages, et avec lequel ceux-ci doivent constamment négocier. "

Dans quelle mesure ces propos éclairent-ils votre lecture de 'On ne badine pas avec l'amour', 'Il ne faut jurer de rien', 'Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée' d'Alfred de Musset ?

IsaH

Hermione0908 a écrit:C'est le seul auteur sur lequel j'avais des choses à dire (un tout petit peu). Et je ne sais pas si c'est l'intuition, mais ce sont les seuls cours que j'ai un peu potassé, en essayant de retenir des dates, des remarques critiques... Ça m'aura au moins permis de gâcher quelques feuilles de papier en faisant semblant de faire une dissertation...

Alors là! Quand je vois le nombre de pages gâché pour les sujets (une copie double (donc 4 pages) mais seulement les deux premières pages écrites!) je me pose des questions sur les restrictions budgétaires de notre établissement! On se moque de qui?

C'est clair : Une A3 pour une citation + une feuille annexe A4 recto pour la codification de l'épreuve... Quand je pense qu'on vient me chercher des poux pour trois photocopies en trop, que je m'échine à tirer en A5 pour économiser...

Bon, et sinon, ça a donné quoi toi ?

bah j'y allais en touriste, j'ai lu les oeuvres et quelques analyses. Je suis éliminée d'office car je n'ai pas eu le temps de terminer la didactique. C'est bien dommage car j'avais une bonne vision d'ensemble pour une fois! J'aurais aimé savoir ce que valait toute mon analyse...au lieu de ça je vais me taper une taule car la fin est pitoyable! Dommage.
Quant à la dissert sur oeuvre...ch'uis pas très forte en dissert" en fait... et puis je crois que j'ai un gros problème de méthode: je ne peux guère improviser sur ma copie,, je dois passer par le brouillon sinon c'est coup d'effaceur sur coup d'effaceur! Du coup, je ne peux étoffer mes paragraphe puisqu'il faut le temps de tout réécrire....

Alors que moi c'est le contraire, je suis ultra minimaliste sur mon brouillon, et c'est mon stylo qui écrit sur la copie (très souvent, je suis étonnée, sur le mode : "Mais c'est moi qui ai écrit ça ???!!!"

Hermione0908 a écrit:Alors que moi c'est le contraire, je suis ultra minimaliste sur mon brouillon, et c'est mon stylo qui écrit sur la copie (très souvent, je suis étonnée, sur le mode : "Mais c'est moi qui ai écrit ça ???!!!"

:lol!:

T'as un stylo bien dressé !

A l'occasion si qqn peut scanner les textes de didactique un de ces jours...

Une bonne bête, bien débourrée, bien dressée, mais seulement en basse école, il lui manque un peu de brillant...

ysabel a écrit:A l'occasion si qqn peut scanner les textes de didactique un de ces jours...

Avec ou sans les taches de Nutella ?

Un joli sujet
Absence de nécessité avec "on ne badine pas", "il ne faut", "Il faut"... Le paradoxe n'est pas si ténu