Page 2 sur 2 • 1, 2
- IphigénieProphète
Abraxas a écrit:Je ne crois pas que le lieu ait un quelconque intérêt. C'est un topos — au sens propre.
Ni le "je marcherai" : Hugo en randonneur, ça m'étonnerait.
Ni quoi que ce soit : c'est un poème fabriqué des pieds à la tête, en commençant par les dates : le "demain" fonctionne par rapport à la date inscrite — 3 septembre, veille de l'anniversaire de la mort de Leopoldine, mais le poème a été écrit le 4 octobre.
Bref, c'est de l'émotion contrôlée… D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? On n'écrit pas avec des émotions — même et surtout quand on écrit sur des émotions.
Voilà, pas mieux.
Et puis c'est pas le guide du Routard
- User5899Demi-dieu
"Degas (à Mallarmé) : -Je voudrais écrire des poèmes, mais je n'y parviens pas.Pourtant,j'ai plein d'idées.Abraxas a écrit:Je ne crois pas que le lieu ait un quelconque intérêt. C'est un topos — au sens propre.
Ni le "je marcherai" : Hugo en randonneur, ça m'étonnerait.
Ni quoi que ce soit : c'est un poème fabriqué des pieds à la tête, en commençant par les dates : le "demain" fonctionne par rapport à la date inscrite — 3 septembre, veille de l'anniversaire de la mort de Leopoldine, mais le poème a été écrit le 4 octobre.
Bref, c'est de l'émotion contrôlée… D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? On n'écrit pas avec des émotions — même et surtout quand on écrit sur des émotions.
Mallarmé -Mais Degas, ce n'est pas avec des idées qu'on écrit des poèmes, c'est avec des mots!"
- User5899Demi-dieu
Le concret, c'est moi face à un livredoctor who a écrit:Pas d'accord avec le parti-pris a-biographique. C'est certes un poème fabriqué, mais il n'y a pas de raison pour ne pas y voir aussi un poème intime, en tant que tel, pourquoi pas se demander d'où il vient, par où il passe et combien de temps il met.
Du concret, du concret !
- albertine02Expert spécialisé
Abraxas a écrit:Je ne crois pas que le lieu ait un quelconque intérêt. C'est un topos — au sens propre.
Ni le "je marcherai" : Hugo en randonneur, ça m'étonnerait.
Ni quoi que ce soit : c'est un poème fabriqué des pieds à la tête, en commençant par les dates : le "demain" fonctionne par rapport à la date inscrite — 3 septembre, veille de l'anniversaire de la mort de Leopoldine, mais le poème a été écrit le 4 octobre.
Bref, c'est de l'émotion contrôlée… D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? On n'écrit pas avec des émotions — même et surtout quand on écrit sur des émotions.
oui, magnifique.
- zolienneNiveau 9
C'est pourquoi je l'ai moi-même précisé, à deux reprises...Abraxas a écrit:Je ne crois pas que le lieu ait un quelconque intérêt.
Hugo était pourtant un grand marcheur, mais là encore, ça n'a pas grand intérêt dans l'analyse littéraire de ce poème.Abraxas a écrit:Ni le "je marcherai" : Hugo en randonneur, ça m'étonnerait.
Malgré ma niaiserie, je le sais bien, merci.Abraxas a écrit:Ni quoi que ce soit : c'est un poème fabriqué des pieds à la tête, en commençant par les dates : le "demain" fonctionne par rapport à la date inscrite — 3 septembre, veille de l'anniversaire de la mort de Leopoldine, mais le poème a été écrit le 4 octobre.
Là par contre j'ai un doute. Certe il y a mise en scène des émotions, mais il reste un être humain qui a perdu sa fille, tout grand écrivain qu'il soit, il ne peut à mon sens totalement occulter cette part de lui-même.Abraxas a écrit:Bref, c'est de l'émotion contrôlée… D'ailleurs, comment pourrait-il en être autrement ? On n'écrit pas avec des émotions — même et surtout quand on écrit sur des émotions.
Enfin bref, c'était une simple question en mode "Voici". Je reprécise une fois de plus que je cherchais un renseignement sur la vie personnelle du poète qui en aucun cas ne va me servir à comprendre son oeuvre. De même que j'ai adoré lire la biographie romancée de Balzac par Zweig et que ce n'est pas pour ça que je m'en sers pour analyser son oeuvre.
Peut-être aurais-je plutôt dû formuler ma question de cette façon: "D'où pourrait partir Hugo..."
La prochaine fois en tout cas je m'abstiendrai. Le mépris, même de la part de personnes que je ne connais pas, m'atteint trop.
- IphigénieProphète
Je ne crois pas qu'il y ait du mépris, en tout cas pas dans ma petite plaisanterie:pour ma part, c'est juste de l'étonnement sur une question qu'à vrai dire je ne ne me suis jamais posée et l'explication (par anticipation d'Abraxas:) de pourquoi je ne me la suis pas posée... Mais si on a cliqué sur ton fil c'est que la question a quand même intrigué. Et d'ailleurs elle permet de renouveler notre regard sur un poème un peu usé par sa célébrité. Donc, ce serait dommage que tu t'abstiennes
- User5899Demi-dieu
Meuh non Il n'y a aucun mépris dans ce fil,enfin !zolienne a écrit:La prochaine fois en tout cas je m'abstiendrai. Le mépris, même de la part de personnes que je ne connais pas, m'atteint trop.
- AbraxasDoyen
zolienne a écrit:
La prochaine fois en tout cas je m'abstiendrai. Le mépris, même de la part de personnes que je ne connais pas, m'atteint trop.
Alors là, c'est de la parano pure…
Je devrais me méfier de ce que je dis en cours — mes élèves me trouvent peut-être méprisant…
- ysabelDevin
Abraxas a écrit:doctor who a écrit:
Pour apprécier "les plis de sa robe pourprée", il faut avoir contemplé une rose et une robe.
Oui — mais mieux vaut encore avoir effeuillé l'une et soulevé l'autre — ou le contraire…
j'adore !!
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- zolienneNiveau 9
Dans ce cas je vous présente mes excuses.
Mon manque de confiance en moi me perdra...
Mon manque de confiance en moi me perdra...
_________________
I just support this crazy thought that everyone should have equal rights.
- dandelionVénérable
Moi en tout cas je l'ai trouvée géniale ta question. Et on a bien le droit de lire (et d'écrire) comme on veut. Pour moi Hugo c'est justement un écrivain de l'émotion. Et quand on est en Normandie, on pense à Maupassant et à Hugo, dans le Pas-de-Calais c'était Bernanos, et comme mon enfance s'est déroulée au pied du Garlaban et celle de mon mari à l'angle de la rue Pali-Kao, ça me semble une bien jolie réflexion. Il n'y a pas une seule bonne façon d'aborder la littérature non plus.
- ClarinetteGrand Maître
Moi aussi, j'ai bien aimé nos petits délires sur la question !dandelion a écrit:Moi en tout cas je l'ai trouvée géniale ta question. Et on a bien le droit de lire (et d'écrire) comme on veut. Pour moi Hugo c'est justement un écrivain de l'émotion. Et quand on est en Normandie, on pense à Maupassant et à Hugo, dans le Pas-de-Calais c'était Bernanos, et comme mon enfance s'est déroulée au pied du Garlaban et celle de mon mari à l'angle de la rue Pali-Kao, ça me semble une bien jolie réflexion. Il n'y a pas une seule bonne façon d'aborder la littérature non plus.
- User5899Demi-dieu
En plus, vu votre avatar, on pense à une nana vachement forte C'est pour ça qu'on ne prend pas forcément de gantszolienne a écrit:Dans ce cas je vous présente mes excuses.
Mon manque de confiance en moi me perdra...
Mille excuses.
- zolienneNiveau 9
Cripure a écrit:En plus, vu votre avatar, on pense à une nana vachement forte C'est pour ça qu'on ne prend pas forcément de gantszolienne a écrit:Dans ce cas je vous présente mes excuses.
Mon manque de confiance en moi me perdra...
Mille excuses.
Eh non, au contraire! Tout n'est qu'apparence!
Je me sens bête en relisant le fil, Abraxas a raison, c'était une petite crise de parano!
Merci Cripure en tout cas, et à tous ceux qui m'ont répondu.
Bonne journée!
- nath65Niveau 9
jilucorg a écrit:La belle-famille de Léopoldine Hugo résidait à Graville, près du Havre, c'est là qu'il devait être hébergé.
Si je peux aider juste géograpiquement, je suis du coin ... La famille Vacquerie possèdait une maison, à Villequier, sur la Seine, près de Caudebec, voir là : C'est juste pour vous situer les choses : http://www.culture.fr/fr/sections/regions/haute_normandie/articles/maison-vacquerie : le jardin donne d'ailleurs direct sur le fleuve où sa fille est décédée, en chavirant d'une barque prise dans le masquaret, si mes souvenirs sont bons.
le Cimetière du village est à 5 mn à peine à pied de la maison à flanc de colline, ça monte raide mais c'est très faisable : je vous mets la page des images de google où vous aurez, à la fois des photos de la tombe de la maison et du fleuve http://www.google.fr/search?q=tombe+l%C3%A9opoldine+hugo&hl=fr&tbo=u&tbm=isch&source=univ&sa=X&ei=J2n9ULbkFI-r0AXky4DIDA&ved=0CC0QsAQ&biw=1280&bih=850
Maintenant, j'avoue mon incapacité à expliquer le côté littéraire du poème ... je vous laisse faire ... désolée pour mon incursion
- zolienneNiveau 9
Donc si j'ai bien compris, le musée Victor Hugo de Villequier se trouve dans l'ancienne maison de la famille Vacquerie. Mais alors, Victor Hugo possédait-il bien une maison dans le coin? Ou bien lorsqu'on parle de la maison de Victor Hugo il s'agit de celle de la famille de son gendre?
(Bon là mes questions n'ont vraiment plus rien à voir avec le poème, hein!)
(Bon là mes questions n'ont vraiment plus rien à voir avec le poème, hein!)
_________________
I just support this crazy thought that everyone should have equal rights.
- jilucorgNeoprof expérimenté
→ http://www.bude-orleans.org/lespages/46autres/76/76-Villequier-Hugo.html
- nath65Niveau 9
Oui c'est bien ça ! Il s'agit d'une maison appartenant à la famille Vacquerie mais où Victor Hugo, ami de la famille, séjournait régulièrement. Une partie des tombes des 2 familles sont dans le cimetière du village (dont celle d'Adèle voir sur cette galerie d'une personne que je ne connais pas mais ce sont bien les lieux ; http://www.flickr.com/photos/renaud-camus/page295/ ). A ma connaissance, Hugo n'était pas propriétaire d'un bien dans le secteur...
- doctor whoDoyen
Eh bien ,je ne sais pas vous, mais moi, ça me fait quelque chose, de voir la tombe de Léopoldine. Pas sûr que cela ne puisse pas enrichir et faciliter la compréhension du poème par les élèves.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- IphigénieProphète
Le frère de Charles Vacquerie, l'époux de Léopoldine était Auguste Vacquerie, poète pathétique mais totalement en extase devant le grand Hugo .C'est par lui qu'Hugo est venu séjourner chez les Vacquerie et que Léopoldine a rencontré Charles.
NB Il y a eu il il a quelques mois une émission très grand public de Stéphane Bern sur la 2 je crois et sur Hugo: on n' y apprend rien mais il y avait des images très intéressantes des différentes maisons de Hugo, sur ses goûts (hum) en matière de décoration- avec des H un peu partout :lol: - et on y voyait entre autre la robe que portait Léopoldine lorsqu'elle s'est noyée, et conservée comme une "relique "par Madame Hugo. Je ne sais pas si on peut la retrouver, mais elle n'était pas inintéressante.
NB Il y a eu il il a quelques mois une émission très grand public de Stéphane Bern sur la 2 je crois et sur Hugo: on n' y apprend rien mais il y avait des images très intéressantes des différentes maisons de Hugo, sur ses goûts (hum) en matière de décoration- avec des H un peu partout :lol: - et on y voyait entre autre la robe que portait Léopoldine lorsqu'elle s'est noyée, et conservée comme une "relique "par Madame Hugo. Je ne sais pas si on peut la retrouver, mais elle n'était pas inintéressante.
- Spoiler:
- Juliette Drouet décrit dans son journal comment Hugo a reçu la nouvelle de la mort de Léopoldine:
9 septembre 1843. Rochefort.
"Sur une espèce de grande place, nous voyons écrit en grosses lettres : Café de l’Europe. Nous y entrons. Le café est désert à cette heure de la journée. Il n'y a qu'un jeune homme à la première table à droite, qui lit un journal et qui fume, vis-à-vis la dame de comptoir à gauche. Nous allons nous placer tout à fait dans le fond, presque sous un petit escalier en colimaçon décoré d'une rampe en calicot rouge. Le garçon apporte une bouteille de bière et se retire. Sous une table, en face de nous, il y a plusieurs journaux. Toto en prend un au hasard et moi je prends Le Charivari. J'avais eu à peine le temps d'en regarder le titre que mon pauvre bien-aimé se penche brusquement sur moi et me dit d'une voix étranglée en me montrant le journal qu'il tient à la main : « Voilà qui est horrible ! » Je lève les yeux sur lui : jamais tant que je vivrai je n'oublierai l'expression de désespoir sans nom de sa noble figure.
Je venais de le voir souriant et heureux, et en moins d'une seconde, sans transition, je le retrouvais foudroyé, ses pauvres lèvres étaient blanches, ses beaux yeux regardaient sans voir. Son visage et ses cheveux étaient mouillés de pleurs. Sa pauvre main était serrée contre son coeur comme pour l'empêcher de sortir de sa poitrine. Je prends l'affreux journal et je lis.
«Hier, vers midi, M. P. Vacquerie, ancien capitaine et négociant du Havre, qui habite à Villequier une propriété située sur les bords de la Seine, ayant affaire à Caudebec, entreprit d'accomplir ce petit voyage par eau. Familier avec la navigation de la rivière et la manoeuvre des embarcations, il prit avec lui, dans son canot gréé de deux voiles auriques, son jeune fils âgé de dix ans, son neveu M. Ch. Vacquerie et la jeune femme de ce dernier, fille comme on le sait de M. Victor Hugo.
Parti de Villequier avec le jusant, le canot fut rencontré vers midi trois-quarts, louvoyant avec faible brise de N.-O. par le bateau à vapeur La Petite Emma, capitaine Durosan, qui, en le perdant de vue, vint toucher à Villequier pour prendre un pilote et y mouilla, faute d'eau. Une demi-heure à peine s'était écoulée que l'on fut informé à terre qu'un canot avait chaviré sur le bord opposé de la rivière, par le travers d'un banc de sable appelé le Dos-d'Ane. On courut immédiatement au lieu de l'accident.
Le canot était coiffé, ayant ses voiles bordées dont les écoutes étaient imprudemment tournées à demeure. En le redressant, on trouva dans l'intérieur un boulet et une grosse pierre servant de lest, et le cadavre de M. Pierre Vacquerie incliné et la tête penchée sur le bord.
Les trois autres personnes avaient disparu. On supposa d'abord que M. Ch. Vacquerie, nageur très exercé, avait pu, en cherchant à sauver sa femme et ses parents, être entraîné plus loin. Mais rien n'apparaissant à la surface de l'eau, au moyen d'une seine on dragua les environs du lieu du sinistre, et, du premier coup, le filet ramena le corps inanimé de l'infortunée jeune femme, qui fut transportée à terre et déposée sur un lit.
Au moment où le capitaine Durosan, qui nous communique ces détails, quittait cette scène lamentable, la seine venait d'être une seconde fois jetée, et à la manoeuvre des embarcations on présumait que les cadavres des deux dernières victimes avaient été retrouvés.
Mme Victor Hugo a appris ce matin au Havre qu'elle habite depuis quelque temps avec ses deux autres enfants, le terrible coup qui la frappe dans ses affections de mère. Elle est repartie immédiatement pour Paris. M. Victor Hugo est actuellement en voyage. On le croit à La Rochelle.
Le Courrier du Havre annonce que les corps des deux autres victimes ont été retrouvés.
(Extrait du journal Le Siècle, daté du jeudi 7 septembre.)
Mon pauvre bien-aimé me supplie de l'oeil de retenir les larmes qui me suffoquent, puis il s'assied de l'autre côté de la table et il me dit qu'il ne faut pas attirer l'attention des gens qui nous entourent et, avec un courage surhumain, il m'aide à sortir de ce café maudit.
Une fois dans la rue, nous pouvions ne plus nous contraindre, mais mon pauvre Toto avait reçu un coup trop violent pour pouvoir se soulager en laissant une issue à son désespoir. Il marchait, il marchait toujours et sa bonté ineffable qui ne l'abandonne jamais le portait à me consoler et à me donner du courage, à moi qui aurais donné ma vie avec tant de joie pour lui épargner l'affreux malheur qui venait de le frapper."
- zolienneNiveau 9
Du coup en naviguant je suis tombée sur cette page : http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article1970
Le lieu est marqué à la fois par ce fait divers et par la plume d'Hugo puisque je découvre qu'on y trouve une statue, une stèle, et quelques vers gravés sur une plaque commémorative. Je ne suis encore jamais allée en Normandie mais quand je le ferai j'ajouterai Villequier à mon programme de visite!
"Il faut que l'herbe pousse et que les enfants meurent ;
Je le sais, ô mon Dieu !"
Le lieu est marqué à la fois par ce fait divers et par la plume d'Hugo puisque je découvre qu'on y trouve une statue, une stèle, et quelques vers gravés sur une plaque commémorative. Je ne suis encore jamais allée en Normandie mais quand je le ferai j'ajouterai Villequier à mon programme de visite!
"Il faut que l'herbe pousse et que les enfants meurent ;
Je le sais, ô mon Dieu !"
- nath65Niveau 9
La statue est beaucoup plus récente mais a été mise beaucoup plus en valeur il y a une dizaine d'années qu'avant où le pauvre regardait plus la falaise que la Seine... De fait, la promenade de la vallée de la Seine entre Rouen et Le Havre et retour est une destination très sympa, avec en plus de très belles abbayes, comme Jumièges ... Villequier est un tout petit village ... Bonne visite en tous cas !! Bien compter une bonne journée pour profiter de tout : par la Seine, les 2 villes sont distantes de 127 km ...
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum