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- caroletteNeoprof expérimenté
Rikki a écrit:Vous savez quoi ? Je ne suis qu'une pauvre cruche d'instit de base, je ne fais pas de politique, ni de syndicalisme. J'ai essayé d'en faire une fois ou deux, le résultat n'est pas probant.
Manifestement, je suis nulle en tactique.
Moi, je vois une seule chose : Delanoë veut prendre sa revanche, on l'a fait reculer en 2001 sur son projet de rythmes scolaires parisiens, et là, il veut nous achever. Les classes de nature ont quasiment disparu (on était très riches en la matière), les professeurs de la ville ne sont plus recrutés (à coups de grève, ils ont obtenu le recrutement de 5 profs de musique pour genre 25 départs en retraite), on n'arrive plus à avoir de financements "projets d'école", bref, c'est la berezina.
Dans les salles des maîtres, les gens sont assommés, abattus, pas combattifs pour un rond.
Et là, ô miracle, on était plein à l'AG avant les vacances, on décide un mouvement spécifique parisien, car justement c'est un projet de municipalisation de l'éducation, qui est mené en binôme par le Rectorat et la mairie. On défile à un petit millier entre la Sorbonne (où est le recteur) et l'Hôtel de Ville, je ne sais plus quel jour, Arc-en-ciel vous dira ça, elle y était. Plein d'AG partout dans les écoles. Et décision de faire une grève le 22.
Alors, désolée si ça dérange les fonctionnaires des autres ministères qu'on ne se fonde pas dans la masse, mais il y a une seule chose qui fait encore réagir le pauvre instit complètement déprimé : "TOUCHE PAS À MON MERCREDI".
Là, les gens me disent : "déjà, on prend des coups de toutes parts, mais si on n'a même plus un jour de break, ce n'est plus possible".
Aux dernières nouvelles, il y aurait plus de 80 écoles fermées à Paris mardi prochain. C'est énorme. Ca n'est pas arrivé depuis des années.
Alors, zut, si notre mouvement n'est pas comme vous avez décidé dans les syndicats, rien à faire ! Il existe, et c'est déjà assez beau comme ça ! On se fera peut-être bouffer au petit matin comme la chèvre de Monsieur Seguin, mais on va essayer de donner un bon paquet de coups de cornes avant, quand même !
+100
Dans mon école de Provence, on ne suit pas trop les grèves généralement. Mais là, cette histoire du mercredi nous motivait pour faire tous grève et fermer l'école... aucun syndicat n'appelle à une grève chez nous !
Faire grève le 31, c'est noyer nos revendications dans la masse, et je doute que ce soit utile.
- LédisséEsprit sacré
Cripure a écrit:Ah, la base contre les "vous" des syndicats, maintenant. Eh ben, faut vraiment que j'aie mon mari instit pour vous défendre un peu, parce que comme attitude, c'est quand même assez minable.Rikki a écrit:Vous savez quoi ? Je ne suis qu'une pauvre cruche d'instit de base, je ne fais pas de politique, ni de syndicalisme. J'ai essayé d'en faire une fois ou deux, le résultat n'est pas probant.
Manifestement, je suis nulle en tactique.
Moi, je vois une seule chose : Delanoë veut prendre sa revanche, on l'a fait reculer en 2001 sur son projet de rythmes scolaires parisiens, et là, il veut nous achever. Les classes de nature ont quasiment disparu (on était très riches en la matière), les professeurs de la ville ne sont plus recrutés (à coups de grève, ils ont obtenu le recrutement de 5 profs de musique pour genre 25 départs en retraite), on n'arrive plus à avoir de financements "projets d'école", bref, c'est la berezina.
Dans les salles des maîtres, les gens sont assommés, abattus, pas combattifs pour un rond.
Et là, ô miracle, on était plein à l'AG avant les vacances, on décide un mouvement spécifique parisien, car justement c'est un projet de municipalisation de l'éducation, qui est mené en binôme par le Rectorat et la mairie. On défile à un petit millier entre la Sorbonne (où est le recteur) et l'Hôtel de Ville, je ne sais plus quel jour, Arc-en-ciel vous dira ça, elle y était. Plein d'AG partout dans les écoles. Et décision de faire une grève le 22.
Alors, désolée si ça dérange les fonctionnaires des autres ministères qu'on ne se fonde pas dans la masse, mais il y a une seule chose qui fait encore réagir le pauvre instit complètement déprimé : "TOUCHE PAS À MON MERCREDI".
Là, les gens me disent : "déjà, on prend des coups de toutes parts, mais si on n'a même plus un jour de break, ce n'est plus possible".
Aux dernières nouvelles, il y aurait plus de 80 écoles fermées à Paris mardi prochain. C'est énorme. Ca n'est pas arrivé depuis des années.
Alors, zut, si notre mouvement n'est pas comme vous avez décidé dans les syndicats, rien à faire ! Il existe, et c'est déjà assez beau comme ça ! On se fera peut-être bouffer au petit matin comme la chèvre de Monsieur Seguin, mais on va essayer de donner un bon paquet de coups de cornes avant, quand même !
Euh, n'allez pas vous exiler en Belgique, hein...
Est-ce qu'on peut ne pas être d'accord sans pour autant s'envoyer des noms d'oiseaux à la figure ? Rikki a sa position, elle n'a pas non plus vilipendé les syndicats, elle n'exprime de mépris pour personne, merci de ne pas en exprimer à son égard.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] etc._ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- RikkiMonarque
Je répondais aux personnes des syndicats qui nous reprochent... quoi, au juste ? D'avoir des revendications propres et de faire une grève qui risque de nuire à la leur ?
Le calendrier ne tombe pas bien ? Je suis d'accord. Mais ce n'est pas moi qui mène à marche forcée une réforme des rythmes qui doit prendre forme dans les semaines qui viennent. Il y a urgence.
Quant à ce que Cripure pense de moi et de ma famille, je pense que nul n'en ignore : minable, cruche, etc, je suis habituée.
Le calendrier ne tombe pas bien ? Je suis d'accord. Mais ce n'est pas moi qui mène à marche forcée une réforme des rythmes qui doit prendre forme dans les semaines qui viennent. Il y a urgence.
Quant à ce que Cripure pense de moi et de ma famille, je pense que nul n'en ignore : minable, cruche, etc, je suis habituée.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Karine B. a écrit:Grève académique sur un sujet national ?
Ayant eu droit à un feu nourri de critiques quand nous avons appelé en décembre à une grève académique sur Lille, en intersyndicale, je me permets de faire une remarque que l'on m'a faite.
Et c'est dommage de choisir de la faire une semaine avant le 31 ...
On peut aussi voir les choses autrement et trouver que c'est dommage que la grève nationale tombe une semaine après la présentation de sa loi par Peillon, le 23.
- archebocEsprit éclairé
Marcel Khrouchtchev a écrit:archeboc a écrit:
Les revendications sur les salaires, dans une période où l'Etat est en situation de préfaillite, sont chimériques. Le soutien des enseignants à cette revendication est masochiste : toutes les revalorisations importantes, ces dernières années, ont été catégorielles, pour justement que les enseignants n'en profitent pas.
Donc +1 avec les PE parisiens.
C'est bien que des revalorisations sont possibles. On ne recrutera pas correctement et on ne sortira pas de la crise enseignante sans une véritable revalorisation salariale. Nous sommes depuis trop longtemps les oubliés de la revalorisation (et en particulier les agrégés d'ailleurs, s'il faut absolument catégoriser à ce point), cette revendication est légitime.
Je ne dis nulle part que la revendication n'est pas légitime. Le 6 août 1870, les Prussiens sont à Reichshoffen, la charge des cuirassiers du Général Michel est légitime. La légitimité n'empêche pas le désastre.
Les enseignants n'auront aucune revalorisation catégorielle car ils sont trop nombreux. Pas trop nombreux par rapport au nombre d'élèves, mais trop nombreux par rapport à ce que coûterait une revalorisation catégorielle rapportée à son bénéfice politique. Participer à une grève le 31, quand on est enseignant, c'est faire grève pour les autres fonctionnaires, ceux qui auront la revalorisation catégorielle. Battez-vous pour être traité comme les autres fonctionnaires (ordre de mission avec défraiement dès qu'on vous envoie loin, médecine du travail, sécurité juridique, etc.). Déjà cela, ce sera dur à obtenir.
- midjieNiveau 8
Aux dernières nouvelles, on parle de 180 écoles fermées...
Et moi je trouve ça bien, que pour une fois que nous les PE, puissions nous faire entendre...
Paris, c'est la vitrine du PS. Si elle est aussi massivement suivie que prévue, ça aura peut-être le mérite de remettre sous les feux de l'actualité la fameuse refondation et ses conséquences. Et on parlera moins de Depardieu, ou de la neige en hiver ou des soldes ou que sais-je d'autre....
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la suppression du mercredi, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'année en année, on nous demande plus de documents, de cases à cocher, de pourcentages, on exige de nous bien plus que nous pouvons donner, on nous culpabilise, on nous bassine qu'on doit s'oublier pour le bien des enfants.
Notre hiérarchie est omniprésente mais se montre fort peu protectrice envers nous...
Et ce, avec des parents de plus en plus intrusifs, de plus en plus violents et des élèves de plus en plus ingérables.
Des changements de programmes beaucoup trop fréquents, des classes de plus en plus chargées et des enseignants et des classes spécialisés de plus en plus rares etc.
J'entends de plus en plus de collègues parler de reconversion.
On a l'impression de perdre tous les avantages de notre métier sans que personne ne s'en soucie.
Et moi je trouve ça bien, que pour une fois que nous les PE, puissions nous faire entendre...
Paris, c'est la vitrine du PS. Si elle est aussi massivement suivie que prévue, ça aura peut-être le mérite de remettre sous les feux de l'actualité la fameuse refondation et ses conséquences. Et on parlera moins de Depardieu, ou de la neige en hiver ou des soldes ou que sais-je d'autre....
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la suppression du mercredi, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'année en année, on nous demande plus de documents, de cases à cocher, de pourcentages, on exige de nous bien plus que nous pouvons donner, on nous culpabilise, on nous bassine qu'on doit s'oublier pour le bien des enfants.
Notre hiérarchie est omniprésente mais se montre fort peu protectrice envers nous...
Et ce, avec des parents de plus en plus intrusifs, de plus en plus violents et des élèves de plus en plus ingérables.
Des changements de programmes beaucoup trop fréquents, des classes de plus en plus chargées et des enseignants et des classes spécialisés de plus en plus rares etc.
J'entends de plus en plus de collègues parler de reconversion.
On a l'impression de perdre tous les avantages de notre métier sans que personne ne s'en soucie.
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Beautiful.....Your mind, body and soul, so perfectly designed for you.....
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- User5899Demi-dieu
Ah d'accord, donc "notre" joli mouvement contre "vous les syndicats", c'est de la discussion pas méprisante. Ok, OK, c'est moi qui envoie des noms d'oiseaux en citant un premier ministre. Ben mon colon...LadyC a écrit:Cripure a écrit:Ah, la base contre les "vous" des syndicats, maintenant. Eh ben, faut vraiment que j'aie mon mari instit pour vous défendre un peu, parce que comme attitude, c'est quand même assez minable.Rikki a écrit:Vous savez quoi ? Je ne suis qu'une pauvre cruche d'instit de base, je ne fais pas de politique, ni de syndicalisme. J'ai essayé d'en faire une fois ou deux, le résultat n'est pas probant.
Manifestement, je suis nulle en tactique.
Moi, je vois une seule chose : Delanoë veut prendre sa revanche, on l'a fait reculer en 2001 sur son projet de rythmes scolaires parisiens, et là, il veut nous achever. Les classes de nature ont quasiment disparu (on était très riches en la matière), les professeurs de la ville ne sont plus recrutés (à coups de grève, ils ont obtenu le recrutement de 5 profs de musique pour genre 25 départs en retraite), on n'arrive plus à avoir de financements "projets d'école", bref, c'est la berezina.
Dans les salles des maîtres, les gens sont assommés, abattus, pas combattifs pour un rond.
Et là, ô miracle, on était plein à l'AG avant les vacances, on décide un mouvement spécifique parisien, car justement c'est un projet de municipalisation de l'éducation, qui est mené en binôme par le Rectorat et la mairie. On défile à un petit millier entre la Sorbonne (où est le recteur) et l'Hôtel de Ville, je ne sais plus quel jour, Arc-en-ciel vous dira ça, elle y était. Plein d'AG partout dans les écoles. Et décision de faire une grève le 22.
Alors, désolée si ça dérange les fonctionnaires des autres ministères qu'on ne se fonde pas dans la masse, mais il y a une seule chose qui fait encore réagir le pauvre instit complètement déprimé : "TOUCHE PAS À MON MERCREDI".
Là, les gens me disent : "déjà, on prend des coups de toutes parts, mais si on n'a même plus un jour de break, ce n'est plus possible".
Aux dernières nouvelles, il y aurait plus de 80 écoles fermées à Paris mardi prochain. C'est énorme. Ca n'est pas arrivé depuis des années.
Alors, zut, si notre mouvement n'est pas comme vous avez décidé dans les syndicats, rien à faire ! Il existe, et c'est déjà assez beau comme ça ! On se fera peut-être bouffer au petit matin comme la chèvre de Monsieur Seguin, mais on va essayer de donner un bon paquet de coups de cornes avant, quand même !
Euh, n'allez pas vous exiler en Belgique, hein...
Est-ce qu'on peut ne pas être d'accord sans pour autant s'envoyer des noms d'oiseaux à la figure ? Rikki a sa position, elle n'a pas non plus vilipendé les syndicats, elle n'exprime de mépris pour personne, merci de ne pas en exprimer à son égard.
- User5899Demi-dieu
Rikki a écrit:Quant à ce que Cripure pense de moi et de ma famille, je pense que nul n'en ignore : minable, cruche, etc, je suis habituée.
C'est vraiment hallucinant. Par gentillesse, je n'ajouterai rien.
- Docteur OXGrand sage
midjie a écrit:Aux dernières nouvelles, on parle de 180 écoles fermées...
Et moi je trouve ça bien, que pour une fois que nous les PE, puissions nous faire entendre...
Paris, c'est la vitrine du PS. Si elle est aussi massivement suivie que prévue, ça aura peut-être le mérite de remettre sous les feux de l'actualité la fameuse refondation et ses conséquences. Et on parlera moins de Depardieu, ou de la neige en hiver ou des soldes ou que sais-je d'autre....
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la suppression du mercredi, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'année en année, on nous demande plus de documents, de cases à cocher, de pourcentages, on exige de nous bien plus que nous pouvons donner, on nous culpabilise, on nous bassine qu'on doit s'oublier pour le bien des enfants.
Notre hiérarchie est omniprésente mais se montre fort peu protectrice envers nous...
Et ce, avec des parents de plus en plus intrusifs, de plus en plus violents et des élèves de plus en plus ingérables.
Des changements de programmes beaucoup trop fréquents, des classes de plus en plus chargées et des enseignants et des classes spécialisés de plus en plus rares etc.
J'entends de plus en plus de collègues parler de reconversion.
On a l'impression de perdre tous les avantages de notre métier sans que personne ne s'en soucie.
Bien dit !
- LédisséEsprit sacré
Cripure, coucou ! Ce n'est pas "notre joli mouvement contre vous les syndicats", c'est "notre mouvement existe, même si ce n'est pas ce que vous avez décidé dans les syndicats". Je ne vois pas où est le mépris. Il n'y a pas opposition, rejet, ni colère contre les syndicats, il y a indépendance : certains PE, apparemment nombreux, ont l'impression qu'il est nécessaire et bon, ce mouvement. Eh bien, ils se plantent peut-être, et moi avec (et ce n'est pas un "peut-être" rhétorique : je n'ai aucune culture syndicale et "stratégique"), mais ils sont sincères et leur cause est juste. Et vous leur jetez à la figure qu'ils sont "minables" parce qu'ils ne se plient pas à des instructions syndicales (qui ne leur ont apparemment pas beaucoup réussi jusqu'ici, si j'ai bien suivi).
Si je ne vois pas où est le mépris chez Rikki, je vois très bien où est le mépris dans "votre attitude est minable". C'est un adjectif qui vous laisse peut-être froid quand on vous l'adresse, mais personnellement je le prends mal, et je ne crois pas être la seule.
Si je ne vois pas où est le mépris chez Rikki, je vois très bien où est le mépris dans "votre attitude est minable". C'est un adjectif qui vous laisse peut-être froid quand on vous l'adresse, mais personnellement je le prends mal, et je ne crois pas être la seule.
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- TristanaVénérable
Mais personne ne remet ça en cause, et je crois qu'on est nombreux sur ce forum à trouver inadmissible ce qui va arriver aux PE à la rentrée prochaine. En revanche, la question qui se pose (et qui est légitime), c'est de savoir s'il ne serait pas mieux de faire un mouvement unitaire des professionnels de l'éducation, au lieu de faire une grève pour les PE tel jour, une grève pour les enseignants du secondaire tel autre, etc. C'est probablement naïf mais l'union fait la force, et je ne pense pas que les revendications des PE seront noyées dans la masse si les PE s'alliaient à la grève du 31 : ça donnerait justement plus de poids à l'action de ce jour-là.midjie a écrit:Aux dernières nouvelles, on parle de 180 écoles fermées...
Et moi je trouve ça bien, que pour une fois que nous les PE, puissions nous faire entendre...
Paris, c'est la vitrine du PS. Si elle est aussi massivement suivie que prévue, ça aura peut-être le mérite de remettre sous les feux de l'actualité la fameuse refondation et ses conséquences. Et on parlera moins de Depardieu, ou de la neige en hiver ou des soldes ou que sais-je d'autre....
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la suppression du mercredi, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'année en année, on nous demande plus de documents, de cases à cocher, de pourcentages, on exige de nous bien plus que nous pouvons donner, on nous culpabilise, on nous bassine qu'on doit s'oublier pour le bien des enfants.
Notre hiérarchie est omniprésente mais se montre fort peu protectrice envers nous...
Et ce, avec des parents de plus en plus intrusifs, de plus en plus violents et des élèves de plus en plus ingérables.
Des changements de programmes beaucoup trop fréquents, des classes de plus en plus chargées et des enseignants et des classes spécialisés de plus en plus rares etc.
J'entends de plus en plus de collègues parler de reconversion.
On a l'impression de perdre tous les avantages de notre métier sans que personne ne s'en soucie.
- cyrille75Niveau 1
Justement non, on sera noyé dans la nasse avec la grève du 31.
La refondation de l'école concerne l'école primaire et que l'école primaire. Donc je pense que les PE doivent avoir le propre jour de grève. Près de 200 écoles seront fermées et ce n'est pas encore fini vue qu'il reste deux jours pour se décider et toutes les écoles n'ont pas envoyé leur décision.
Avec les grève du 31, il y en aurait eu moins.
La refondation de l'école concerne l'école primaire et que l'école primaire. Donc je pense que les PE doivent avoir le propre jour de grève. Près de 200 écoles seront fermées et ce n'est pas encore fini vue qu'il reste deux jours pour se décider et toutes les écoles n'ont pas envoyé leur décision.
Avec les grève du 31, il y en aurait eu moins.
- CelebornEsprit sacré
Tristana a écrit:et je ne pense pas que les revendications des PE seront noyées dans la masse si les PE s'alliaient à la grève du 31 : ça donnerait justement plus de poids à l'action de ce jour-là.
Et à mon avis tu as tort.
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- caroletteNeoprof expérimenté
Tristana a écrit:Mais personne ne remet ça en cause, et je crois qu'on est nombreux sur ce forum à trouver inadmissible ce qui va arriver aux PE à la rentrée prochaine. En revanche, la question qui se pose (et qui est légitime), c'est de savoir s'il ne serait pas mieux de faire un mouvement unitaire des professionnels de l'éducation, au lieu de faire une grève pour les PE tel jour, une grève pour les enseignants du secondaire tel autre, etc. C'est probablement naïf mais l'union fait la force, et je ne pense pas que les revendications des PE seront noyées dans la masse si les PE s'alliaient à la grève du 31 : ça donnerait justement plus de poids à l'action de ce jour-là.midjie a écrit:Aux dernières nouvelles, on parle de 180 écoles fermées...
Et moi je trouve ça bien, que pour une fois que nous les PE, puissions nous faire entendre...
Paris, c'est la vitrine du PS. Si elle est aussi massivement suivie que prévue, ça aura peut-être le mérite de remettre sous les feux de l'actualité la fameuse refondation et ses conséquences. Et on parlera moins de Depardieu, ou de la neige en hiver ou des soldes ou que sais-je d'autre....
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la suppression du mercredi, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'année en année, on nous demande plus de documents, de cases à cocher, de pourcentages, on exige de nous bien plus que nous pouvons donner, on nous culpabilise, on nous bassine qu'on doit s'oublier pour le bien des enfants.
Notre hiérarchie est omniprésente mais se montre fort peu protectrice envers nous...
Et ce, avec des parents de plus en plus intrusifs, de plus en plus violents et des élèves de plus en plus ingérables.
Des changements de programmes beaucoup trop fréquents, des classes de plus en plus chargées et des enseignants et des classes spécialisés de plus en plus rares etc.
J'entends de plus en plus de collègues parler de reconversion.
On a l'impression de perdre tous les avantages de notre métier sans que personne ne s'en soucie.
Ca donnerait plus de poids en terme de nombre de personnes grévistes, et de grogne contre le jour de carence ou le gel des salaires, mais le message concernant la réforme des rythmes scolaires ne serait pas entendu, et c'est que qui prime pour beaucoup d'entre nous : nos conditions d'exercice.
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Je crois que le malentendu vient du fait que les gens du secondaire ne se rendent pas tout-à-fait compte que c'est une "grande affaire" qui est en jeu en ce moment pour les instits, et que ceux qui en sont informés s'étonnent de voir les syndicats du primaire globalement tergiverser, noyer le poisson, etc.
Vue de la salle des maîtres, la grève du 31 apparaît à tort ou à raison comme une diversion destinée à montrer que les syndicats se bougent, alors qu'en réalité, ils sont derrière Peillon sans oser l'assumer.
Il n'y a en tout cas que comme ça que je m'explique que les syndicats du primaire n'appellent pas à rejoindre nationalement la grève du 22 qui s'annonce très suivie à Paris. C'est ce qu'il faudrait faire si l'intention était réellement de faire reculer le ministre à tout prix. Le 24, il sera trop tard.
Après un beau succès, ça n'empêcherait nullement d'en remettre une couche le 31 pour montrer que ce n'était pas qu'un mouvement d'humeur.
Vue de la salle des maîtres, la grève du 31 apparaît à tort ou à raison comme une diversion destinée à montrer que les syndicats se bougent, alors qu'en réalité, ils sont derrière Peillon sans oser l'assumer.
Il n'y a en tout cas que comme ça que je m'explique que les syndicats du primaire n'appellent pas à rejoindre nationalement la grève du 22 qui s'annonce très suivie à Paris. C'est ce qu'il faudrait faire si l'intention était réellement de faire reculer le ministre à tout prix. Le 24, il sera trop tard.
Après un beau succès, ça n'empêcherait nullement d'en remettre une couche le 31 pour montrer que ce n'était pas qu'un mouvement d'humeur.
- arcencielGrand Maître
200 fermées sur 271 recensées jusqu'à maintenant!cyrille75 a écrit:Justement non, on sera noyé dans la nasse avec la grève du 31.
La refondation de l'école concerne l'école primaire et que l'école primaire. Donc je pense que les PE doivent avoir le propre jour de grève. Près de 200 écoles seront fermées et ce n'est pas encore fini vue qu'il reste deux jours pour se décider et toutes les écoles n'ont pas envoyé leur décision.
Avec les grève du 31, il y en aurait eu moins.
- arcencielGrand Maître
ExactementC'est pas faux a écrit:Je crois que le malentendu vient du fait que les gens du secondaire ne se rendent pas tout-à-fait compte que c'est une "grande affaire" qui est en jeu en ce moment pour les instits, et que ceux qui en sont informés s'étonnent de voir les syndicats du primaire globalement tergiverser, noyer le poisson, etc.
Vue de la salle des maîtres, la grève du 31 apparaît à tort ou à raison comme une diversion destinée à montrer que les syndicats se bougent, alors qu'en réalité, ils sont derrière Peillon sans oser l'assumer.
Il n'y a en tout cas que comme ça que je m'explique que les syndicats du primaire n'appellent pas à rejoindre nationalement la grève du 22 qui s'annonce très suivie à Paris. C'est ce qu'il faudrait faire si l'intention était réellement de faire reculer le ministre à tout prix. Le 24, il sera trop tard.
Après un beau succès, ça n'empêcherait nullement d'en remettre une couche le 31 pour montrer que ce n'était pas qu'un mouvement d'humeur.
- neoSage
+ 1 ! Mais alors, chiches !arcenciel a écrit:ExactementC'est pas faux a écrit:
Après un beau succès, ça n'empêcherait nullement d'en remettre une couche le 31 pour montrer que ce n'était pas qu'un mouvement d'humeur.
- arcencielGrand Maître
On en discutera aux AGneo a écrit:+ 1 ! Mais alors, chiches !arcenciel a écrit:ExactementC'est pas faux a écrit:
Après un beau succès, ça n'empêcherait nullement d'en remettre une couche le 31 pour montrer que ce n'était pas qu'un mouvement d'humeur.
- Docteur OXGrand sage
Tristana a écrit:Mais personne ne remet ça en cause, et je crois qu'on est nombreux sur ce forum à trouver inadmissible ce qui va arriver aux PE à la rentrée prochaine. En revanche, la question qui se pose (et qui est légitime), c'est de savoir s'il ne serait pas mieux de faire un mouvement unitaire des professionnels de l'éducation, au lieu de faire une grève pour les PE tel jour, une grève pour les enseignants du secondaire tel autre, etc. C'est probablement naïf mais l'union fait la force, et je ne pense pas que les revendications des PE seront noyées dans la masse si les PE s'alliaient à la grève du 31 : ça donnerait justement plus de poids à l'action de ce jour-là.midjie a écrit:Aux dernières nouvelles, on parle de 180 écoles fermées...
Et moi je trouve ça bien, que pour une fois que nous les PE, puissions nous faire entendre...
Paris, c'est la vitrine du PS. Si elle est aussi massivement suivie que prévue, ça aura peut-être le mérite de remettre sous les feux de l'actualité la fameuse refondation et ses conséquences. Et on parlera moins de Depardieu, ou de la neige en hiver ou des soldes ou que sais-je d'autre....
Ce qu'il faut comprendre, c'est que la suppression du mercredi, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. D'année en année, on nous demande plus de documents, de cases à cocher, de pourcentages, on exige de nous bien plus que nous pouvons donner, on nous culpabilise, on nous bassine qu'on doit s'oublier pour le bien des enfants.
Notre hiérarchie est omniprésente mais se montre fort peu protectrice envers nous...
Et ce, avec des parents de plus en plus intrusifs, de plus en plus violents et des élèves de plus en plus ingérables.
Des changements de programmes beaucoup trop fréquents, des classes de plus en plus chargées et des enseignants et des classes spécialisés de plus en plus rares etc.
J'entends de plus en plus de collègues parler de reconversion.
On a l'impression de perdre tous les avantages de notre métier sans que personne ne s'en soucie.
On t'as déjà dit qu'à Paris c'est une bataille qui se joue dans cette guerre.... et que beaucoup de PE ont atteint le point-limite dans la capitale. Et pour une fois qu'on entend les revendications spécifiques des PE, ça fait pas de mal.
PS: euh, toi, tu fais grève le 31 ?
- Docteur OXGrand sage
arcenciel a écrit:On en discutera aux AGneo a écrit:+ 1 ! Mais alors, chiches !arcenciel a écrit:ExactementC'est pas faux a écrit:
Après un beau succès, ça n'empêcherait nullement d'en remettre une couche le 31 pour montrer que ce n'était pas qu'un mouvement d'humeur.
Moi, ça sera double couche:
le 22: mon épouse
le 31: myself
- User5899Demi-dieu
Il signifie "capable d'être tout à fait mauvais". Ca me semble approprié.LadyC a écrit:Cripure, coucou ! Ce n'est pas "notre joli mouvement contre vous les syndicats", c'est "notre mouvement existe, même si ce n'est pas ce que vous avez décidé dans les syndicats". Je ne vois pas où est le mépris. Il n'y a pas opposition, rejet, ni colère contre les syndicats, il y a indépendance : certains PE, apparemment nombreux, ont l'impression qu'il est nécessaire et bon, ce mouvement. Eh bien, ils se plantent peut-être, et moi avec (et ce n'est pas un "peut-être" rhétorique : je n'ai aucune culture syndicale et "stratégique"), mais ils sont sincères et leur cause est juste. Et vous leur jetez à la figure qu'ils sont "minables" parce qu'ils ne se plient pas à des instructions syndicales (qui ne leur ont apparemment pas beaucoup réussi jusqu'ici, si j'ai bien suivi).
Si je ne vois pas où est le mépris chez Rikki, je vois très bien où est le mépris dans "votre attitude est minable". C'est un adjectif qui vous laisse peut-être froid quand on vous l'adresse, mais personnellement je le prends mal, et je ne crois pas être la seule.
Fin pour moi.
neo a écrit:+ 1 ! Mais alors, chiches !arcenciel a écrit:ExactementC'est pas faux a écrit:
Après un beau succès, ça n'empêcherait nullement d'en remettre une couche le 31 pour montrer que ce n'était pas qu'un mouvement d'humeur.
- TristanaVénérable
J'ai compris, j'avais bien lu de quoi il était question, mais je disais simplement qu'à mon sens, plusieurs jours de grève qui ne se suivent pas en un si petit laps de temps, c'est davantage un coup à se mettre l'opinion à dos qu'à réussir à faire passer nos idées. Mais bref.Docteur OX a écrit:On t'as déjà dit qu'à Paris c'est une bataille qui se joue dans cette guerre.... et que beaucoup de PE ont atteint le point-limite dans la capitale. Et pour une fois qu'on entend les revendications spécifiques des PE, ça fait pas de mal.
PS: euh, toi, tu fais grève le 31 ?
Quant à la dernière question, j'aimerais comprendre son intérêt : je ne serais légitime à discuter que si je faisais grève ? Et comme je n'ai pas écrit en gros et en gras que je fais grève, tout de suite on soupçonne que je ne vais pas la faire ? C'est assez détestable de se voir répondre de la sorte quand tout ce que je disais, c'est que le regroupement de nos forces ne peut qu'aider, et l'inverse nous desservir. C'est mon avis.
- neoSage
D'habitude on nous dit : une grève de 24h tous les 2 mois, c'est pas assez fort, et ca fait retomber la mobilisation (et je serais assez d'accord là-dessus personnellement). Maintenant, on nous dit : 2 grèves fortement suivies à 8 jours d'intervalle, c'est un coup à se mettre l'opinion à dos (et là je ne suis pas d'accord : on ne négocie pas ou on n'établit pas un rapport de force avec "l'opinion", mais bel et bien avec le Minsitère, point ; le mécontenetement de l'opnion peut d'ailleurs être un formidable moyen de pression : cf transports publics, routiers, par exemple).Tristana a écrit: je disais simplement qu'à mon sens, plusieurs jours de grève qui ne se suivent pas en un si petit laps de temps, c'est davantage un coup à se mettre l'opinion à dos qu'à réussir à faire passer nos idées. Mais bref.
Si "les gens" sont prêts à se battre pour de bon, qu'ils le fassent, sans état d'âme !
- TristanaVénérable
Je n'impose rien, j'exprime mon point de vue, cela ne va pas plus loin.
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« C’est tout de même épatant, et pour le moins moderne, un dominant qui vient chialer que le dominé n’y met pas assez du sien. »
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Même si on ne représente pas grand chose dans le 1er degré, je signale que le SNALC approuve officiellement la journée d'action menée le 22 dans l'académie de Paris. Le communiqué sortira demain (je vous le transmettrai).
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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