- ShajarVénérable
Une intervention intéressante sur sur site d'Arrêt sur Image sur les raisons cérébrales de l'addiction aux réseaux sociaux/portables/Internet qui touche une proportion non négligrable de nos élèves : http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=5516
En résumé, il existe un syndrome d'angoisse de la "déconnexion", qui se manifeste dans un part importante des populations (40% sur les groupes étudiés), avec des sueurs, palpitations cardiaques, etc. Cela est lié à l'activation d'une zone de l'abandon (zone liée à la douleur) dans le cerveau lorsqu'on craint de "louper quelque chose". (je résume vite et mal).
Attention, la vidéo est visible par tous, mais pour un temps relativement court.
En résumé, il existe un syndrome d'angoisse de la "déconnexion", qui se manifeste dans un part importante des populations (40% sur les groupes étudiés), avec des sueurs, palpitations cardiaques, etc. Cela est lié à l'activation d'une zone de l'abandon (zone liée à la douleur) dans le cerveau lorsqu'on craint de "louper quelque chose". (je résume vite et mal).
Attention, la vidéo est visible par tous, mais pour un temps relativement court.
- Ali DevineNiveau 8
Merci beaucoup pour ce lien très intéressant. Dans mes classes de lycée ont déjà eu lieu plusieurs interventions sur "les addictions" (elles m'étaient imposées, mais bon) et j'ai été surpris de constater qu'il était exclusivement question du tabac, de l'alcool et des drogues. Ce sont certes de vrais sujets, mais j'avais trouvé étrange et regrettable que les écrans ne soient pas du tout évoqués, alors que chaque année deux ou trois de mes élèves disparaissent purement et simplement de la circulation -pris dans la Toile et en particulier dans les jeux en ligne "massivement multijoueurs" auxquels ils consacraient leurs nuits, les journées étant dédiées à la récupération. Je pense que dans ce cas de figure, les mécanismes psychiques décrits dans la vidéo sont multipliés par dix.
Encore n'est-ce là qu'une forme extrême de dépendance, la forme "bénigne" (si on peut dire) étant l'incapacité des élèves à éteindre leur portable en cours et donc à nous prêter une attention soutenue. Le problème a atteint une telle intensité dans mon lycée qu'au cours d'un des derniers CA la question de l'installation de brouilleurs a été posée. La direction nous a répondu que de pareilles installations n'étaient autorisées que dans les prisons et les salles de spectacle et que, en dépit d'apparences trompeuses, notre établissement n'entrait dans aucune de ces deux catégories...
Encore n'est-ce là qu'une forme extrême de dépendance, la forme "bénigne" (si on peut dire) étant l'incapacité des élèves à éteindre leur portable en cours et donc à nous prêter une attention soutenue. Le problème a atteint une telle intensité dans mon lycée qu'au cours d'un des derniers CA la question de l'installation de brouilleurs a été posée. La direction nous a répondu que de pareilles installations n'étaient autorisées que dans les prisons et les salles de spectacle et que, en dépit d'apparences trompeuses, notre établissement n'entrait dans aucune de ces deux catégories...
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- ShajarVénérable
Ali Devine a écrit:Merci beaucoup pour ce lien très intéressant. Dans mes classes de lycée ont déjà eu lieu plusieurs interventions sur "les addictions" (elles m'étaient imposées, mais bon) et j'ai été surpris de constater qu'il était exclusivement question du tabac, de l'alcool et des drogues. Ce sont certes de vrais sujets, mais j'avais trouvé étrange et regrettable que les écrans ne soient pas du tout évoqués, alors que chaque année deux ou trois de mes élèves disparaissent purement et simplement de la circulation -pris dans la Toile et en particulier dans les jeux en ligne "massivement multijoueurs" auxquels ils consacraient leurs nuits, les journées étant dédiées à la récupération. Je pense que dans ce cas de figure, les mécanismes psychiques décrits dans la vidéo sont multipliés par dix.
Encore n'est-ce là qu'une forme extrême de dépendance, la forme "bénigne" (si on peut dire) étant l'incapacité des élèves à éteindre leur portable en cours et donc à nous prêter une attention soutenue. Le problème a atteint une telle intensité dans mon lycée qu'au cours d'un des derniers CA la question de l'installation de brouilleurs a été posée. La direction nous a répondu que de pareilles installations n'étaient autorisées que dans les prisons et les salles de spectacle et que, en dépit d'apparences trompeuses, notre établissement n'entrait dans aucune de ces deux catégories...
:lol!:
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