- AlabamaHabitué du forum
Voilà un texte qui peut servir de support pour une dictée sur les participes passés (extrait de Printemps et autres saisons de Le Clézio)
Elle est entrée dans l’Opéra. C’était la fin de l’après-midi, un samedi, je m’en souviens. Il n’y avait presque personne dans la bâtisse, seulement le concierge sourd, et quelques élèves attardés. Dès que je suis entré, j’ai entendu sa voix. C’est étrange, c’est comme si je l’avais reconnue tout de suite, avant même de l’avoir vue. C’était une voix, comment dire ? Irréelle, céleste. J’étais attiré par sa voix comme si on me tirait en avant. J’allais à travers les couloirs, j’ouvrais les portes, les unes après les autres, sur toutes ces salles vides. Tout à coup, en haut des escaliers, au bout du couloir, il y avait une porte entrouverte. C’était une pièce dont les volets étaient toujours fermés, avec des fenêtres tournées vers la mer comme des yeux d’aveugle. Je l’ai vue. Elle était debout, vêtue de sa robe informe, avec ces escarpins blancs à talons hauts qui donnaient l’impression que ses jambes étaient arquées. Sur une chaise, près de la porte, il y avait l’affreux manteau gris qu’elle avait plié avec soin, comme si elle était chez le docteur.
(il se trouve dans le TD de grammaire de Nathan p. 116)
Elle est entrée dans l’Opéra. C’était la fin de l’après-midi, un samedi, je m’en souviens. Il n’y avait presque personne dans la bâtisse, seulement le concierge sourd, et quelques élèves attardés. Dès que je suis entré, j’ai entendu sa voix. C’est étrange, c’est comme si je l’avais reconnue tout de suite, avant même de l’avoir vue. C’était une voix, comment dire ? Irréelle, céleste. J’étais attiré par sa voix comme si on me tirait en avant. J’allais à travers les couloirs, j’ouvrais les portes, les unes après les autres, sur toutes ces salles vides. Tout à coup, en haut des escaliers, au bout du couloir, il y avait une porte entrouverte. C’était une pièce dont les volets étaient toujours fermés, avec des fenêtres tournées vers la mer comme des yeux d’aveugle. Je l’ai vue. Elle était debout, vêtue de sa robe informe, avec ces escarpins blancs à talons hauts qui donnaient l’impression que ses jambes étaient arquées. Sur une chaise, près de la porte, il y avait l’affreux manteau gris qu’elle avait plié avec soin, comme si elle était chez le docteur.
(il se trouve dans le TD de grammaire de Nathan p. 116)
- madamedNiveau 7
Merci! C'est exactement ce que je cherchais!
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Tempête sous un crâne
- User5899Demi-dieu
Il faut préciser le sexe du locuteur avant la dictée, cela dit.Alabama a écrit:Voilà un texte qui peut servir de support pour une dictée sur les participes passés (extrait de Printemps et autres saisons de Le Clézio)
Elle est entrée dans l’Opéra. C’était la fin de l’après-midi, un samedi, je m’en souviens. Il n’y avait presque personne dans la bâtisse, seulement le concierge sourd, et quelques élèves attardés. Dès que je suis entré, j’ai entendu sa voix. C’est étrange, c’est comme si je l’avais reconnue tout de suite, avant même de l’avoir vue. C’était une voix, comment dire ? Irréelle, céleste. J’étais attiré par sa voix comme si on me tirait en avant. J’allais à travers les couloirs, j’ouvrais les portes, les unes après les autres, sur toutes ces salles vides. Tout à coup, en haut des escaliers, au bout du couloir, il y avait une porte entrouverte. C’était une pièce dont les volets étaient toujours fermés, avec des fenêtres tournées vers la mer comme des yeux d’aveugle. Je l’ai vue. Elle était debout, vêtue de sa robe informe, avec ces escarpins blancs à talons hauts qui donnaient l’impression que ses jambes étaient arquées. Sur une chaise, près de la porte, il y avait l’affreux manteau gris qu’elle avait plié avec soin, comme si elle était chez le docteur.
(il se trouve dans le TD de grammaire de Nathan p. 116)
- AlabamaHabitué du forum
Cripure a écrit:Il faut préciser le sexe du locuteur avant la dictée, cela dit.Alabama a écrit:Voilà un texte qui peut servir de support pour une dictée sur les participes passés (extrait de Printemps et autres saisons de Le Clézio)
Elle est entrée dans l’Opéra. C’était la fin de l’après-midi, un samedi, je m’en souviens. Il n’y avait presque personne dans la bâtisse, seulement le concierge sourd, et quelques élèves attardés. Dès que je suis entré, j’ai entendu sa voix. C’est étrange, c’est comme si je l’avais reconnue tout de suite, avant même de l’avoir vue. C’était une voix, comment dire ? Irréelle, céleste. J’étais attiré par sa voix comme si on me tirait en avant. J’allais à travers les couloirs, j’ouvrais les portes, les unes après les autres, sur toutes ces salles vides. Tout à coup, en haut des escaliers, au bout du couloir, il y avait une porte entrouverte. C’était une pièce dont les volets étaient toujours fermés, avec des fenêtres tournées vers la mer comme des yeux d’aveugle. Je l’ai vue. Elle était debout, vêtue de sa robe informe, avec ces escarpins blancs à talons hauts qui donnaient l’impression que ses jambes étaient arquées. Sur une chaise, près de la porte, il y avait l’affreux manteau gris qu’elle avait plié avec soin, comme si elle était chez le docteur.
(il se trouve dans le TD de grammaire de Nathan p. 116)
Cela va de soi...
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