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- Luigi_BGrand Maître
Ma petite contribution personnelle au mouvement de protestation :
Protestons gravement, mais dans la bonne humeur.
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- frankensteinVénérable
Pas mal ces dessins !
- Spoiler:
- Au fait comment fais-tu pour les faire défiler ?
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Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- DaphnéDemi-dieu
+1frankenstein a écrit:Pas mal ces dessins !
- Docteur OXGrand sage
Ah, chapeau l'artiste pour les dessins !
- frankensteinVénérable
Luigi_B a écrit:C'est tout bête, c'est du gif.
moi=
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Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- JohnMédiateur
Oui, ils sont supers ces dessins !
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En achetant des articles au lien ci-dessous, vous nous aidez, sans frais, à gérer le forum. Merci !
"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JohnMédiateur
Cripure, tu t'es trompé de fil pour posterCripure a écrit:Oui, très réussis ! Bravo !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
John a écrit:Cripure, tu t'es trompé de fil pour posterCripure a écrit:Oui, très réussis ! Bravo !
Néo ne m'aime pas. Quand je suis ta méthode pour modifier un sondage, il refuse. Quand j'écris un truc, il se retrouve ailleurs. Bref : :colere: :colere: :colere:
- Thalia de GMédiateur
Merci Luigi pour ces dessins. Cela ne fait pas de mal de sourire un peu de temps à autre.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- FantômetteHabitué du forum
Excellent! J'ai bien ri. Merci.
- anthinéaGuide spirituel
Mon dieu au boulot on n'en parle pas du tout ... il y en a même qui ne me croient pas quand je dis qu'il y a un appel national .
- HermionyGuide spirituel
anthinéa a écrit:Mon dieu au boulot on n'en parle pas du tout ... il y en a même qui ne me croient pas quand je dis qu'il y a un appel national .
J'en ai juste vaguement entendu parler ce matin...
- PlumeNiveau 6
Excellent ! Efficace pour passer le message à mon avis. Bravo !
- anthinéaGuide spirituel
Du coup j'ai envoyé les dessins à tous mes collègues ...
- Grain d'aileNiveau 5
Très bien vu. C'est tout à fait ça !
- Luigi_BGrand Maître
anthinéa a écrit:Du coup j'ai envoyé les dessins à tous mes collègues ...
J'espère bien !
Merci beaucoup à tous. Peut-être le début d'une longue série, qui sait ?
- neoSage
Excellent ! J'en imprime pour la salle des profs !
:lol:
:lol:
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- Luigi_BGrand Maître
Dans le genre interview horripilante aujourd'hui sur "Atlantico".
A savoir : Philippe Tournier est... proviseur et secrétaire général du principal syndicat de chefs d'établissement (SNPDEN-UNSA).
J'ai surtout l'impression que ce sera un progrès pour les chefs d'établissement.
A savoir : Philippe Tournier est... proviseur et secrétaire général du principal syndicat de chefs d'établissement (SNPDEN-UNSA).
Tous ensemble, tous ensemble ! Ouais !
Publié le 31 janvier 2012
Oui, il faut évaluer les profs (et ce sera un progrès pour eux) !
Grève dans l'éducation nationale ce mardi. En jeu notamment, l'évaluation des professeurs que la quasi-totalité des syndicats rejette. Une mesure qui pourrait pourtant leur permettre de faire face à un formalisme bureaucratique qui ignore le contexte dans lequel ils travaillent.
Atlantico : Le projet de réforme de l'évaluation des enseignants soulève la bronca de la quasi-totalité des syndicats de l'Éducation nationale qui appellent ce mardi à une journée de grève et de manifestations. Le projet de décret propose de confier aux chefs d'établissements l'évaluation des professeurs de l'enseignement secondaire à l'occasion d'un entretien mené tous les trois ans. Le supérieur hiérarchique devrait évaluer la capacité de l'enseignant à faire progresser chaque élève, les compétences dans sa discipline et l'implication dans le projet d'établissement. Etes-vous favorable à cette réforme qui donne un rôle accru au proviseur dans l’évaluation?
Philippe Tournier : Je ne suis pas nécessairement favorable à cette réforme car elle présente des aspects en terme de rémunération, de lien entre l’évaluation et l’avancement, qui ne sont pas pleinement satisfaisants.
En revanche, il n’y a rien d’anormal à ce que la direction de l’établissement, à qui depuis un quart de siècle le code de l’éducation confie la responsabilité de s’assurer de la qualité de l’enseignement donné dans l’établissement, soit présumée être dans la capacité d’évaluer la contribution d’un enseignant au fonctionnement de l’établissement. Le malentendu vient de ce dont on parle quand on parle d '« évaluation ».
Pourtant, d’aucuns objectent qu’il est difficile pour un proviseur spécialiste en histoire, par exemple, d’évaluer un professeur de biologie ?
Il n’est pas en mesure de l’évaluer en tant que biologiste. Mais les directions des établissements évaluent déjà depuis des années tous les autres personnels de l’établissement. Il n’y a plus que les enseignants qui ne sont pas encore dans ce système. Par exemple le personnel infirmier est évalué alors que le directeur ne sait pas faire une piqûre.
En fait, l’objet de l’évaluation n’est pas la compétence technique. Si un professeur de mathématique est évalué, ce ne sont pas sur sa maîtrise de cette science mais plutôt sur sa compétence pédagogique et sa contribution au fonctionnement de l’établissement.
Dans ce schéma-là, l’inspecteur de l’académie aurait-il toujours un rôle à jouer ?
Bien sûr que oui puisque la question de la compétence technique se posera toujours. Dans l’inspection académique, on n’est pas dans l’ordre de l’évaluation. Puisque les enseignants sont recrutés au niveau master et passent en plus un concours donc leurs compétences n’ont pas à être évaluées. Ils sont bons dans leurs domaines disciplinaires.
Les difficultés du système français ne viennent pas de là mais plutôt d’une conception très taylorisée du travail. Les professeurs enseignent en dehors de tout contexte alors qu’on sait aujourd’hui que l’environnement de travail (élèves, collègues, établissement) et les circonstances sociales autour de l’établissement sont des éléments décisifs du métier d’enseignant.
Un proviseur qui évalue des professeurs de son équipe pédagogique ne risque t-il pas de manquer d'objectivité ?
Il n’y a aucun système sans risque. Il y a déjà un risque de favoritisme dans le système actuel. Il n’est ni plus grand ni plus petit. Aujourd’hui l’inspecteur de l’Académie, s’il le souhaite, peut également favoriser un professeur qu’il a consulté pour établir un programme scolaire par exemple. Ce qu’il faut c’est prévoir des modalités de régulation, des recours pour les anomalies. Mais on ne peut pas tout construire sur l’idée que tout le monde chercherait à favoriser des enseignants ou contourner les règles.
Existe-t-il des exemples en dehors de la France sur l’évaluation des professeurs ?
Dans tous les pays où l'on évalue les professeurs, on ne les note plus. Souvent ce ne sont pas les personnels mais les établissements qui sont évalués. On considère que la question du rôle des personnels de l’établissement relève de l’établissement lui-même. Certains pays confient même ces inspections à des organismes extérieurs. Nous sommes l’un des seuls pays au monde où il y a encore des inspections individuelles.
Le décret pourrait, dit-on, faire disparaître la progression de carrière -considérées comme largement mécanique- des professeurs ?
Ce qui compte c’est le différentiel des notes. Donc l’arbitraire peut tout aussi bien exister dans le système actuel que dans n’importe quel autre système, mais c’est moins visible. Selon que vous êtes un professeur noté au plancher ou au plafond, avec un écart de notes extrêmement faible, vous n’avancez pas du tout à la même vitesse puisqu’il s’agit du pourcentage d’une population et non d’une note absolue. Sur une carrière, on peut avoir un écart de progression de 11 ans sur les cas extrêmes. C’est un écart considérable. Comme c’est le différentiel entre les personnes qui compte, une variation infime de notes peut avoir des conséquences considérables. Et ceci sans recours.
Le système actuel est loin d’être un système égalitaire malgré ce que le formalisme apparent laisse croire. Le SNES (Syndicat national des enseignements de 2d degré) l’a d’ailleurs souligné lors d’une de ses enquête montrant que les femmes sont pénalisées par rapport aux hommes du simple fait qu’elles partent en congés maternité. Il faut savoir qu’en 1946, il avait même été introduit pour discriminer et faire en sorte que les fonctionnaires n’évoluent pas à la même vitesse, en somme pour faire une différence entre les gens. C'est toujours le cas aujourd'hui, mais de façon moins apparente. Il n’est donc pas anormal de faire évoluer un système qui a plus d’un demi-siècle.
En quoi l’instauration de ce système au mérite constitue-t-elle une avancée?
Il s’agit déjà d’un système au mérite. Ce qui serait mieux, c’est moins de formalisme bureaucratique dans cet exercice. Il vaut mieux rencontrer quelqu’un tous les trois ans et prendre le temps de discuter avec que de le noter de façon très formelle tous les ans. Et puis, cela va poser la question de la communauté de travail au sein des établissements. Aujourd’hui, on trouve des tas d’individus juxtaposés par hasard dans un même lieu, c’est la conception des établissements scolaires en France.
Cette absence de sentiment de communauté est un vrai problème en France. Il suffit d’aller voir les établissements des pays voisins pour voir la différence. Chez nous les professeurs se parlent peu et considèrent que faire les programmes est le centre de gravité du métier. Notre système est inefficace : il est l’un des systèmes les plus socialement inégalitaires des pays développés et ceci est alimenté par notre mode fonctionnement.
Propos recueillis par Antoine de Tournemire
J'ai surtout l'impression que ce sera un progrès pour les chefs d'établissement.
- neoSage
C'est fait ! Effet garanti !neo a écrit:Excellent ! J'en imprime pour la salle des profs !
:lol:
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- billet62Niveau 4
petite question...
-j'ai des chances de passer au grand choix le 01/09/2012 .. avec la réforme c'est foutu ? ou y aura il des CAPA en 2012/2013 ?
- sera on encore inspecté par les inspecteurs ,ou non? mettront ils une note ? sinon , seront ils toujours motivés pour inspecter ?
-j'ai des chances de passer au grand choix le 01/09/2012 .. avec la réforme c'est foutu ? ou y aura il des CAPA en 2012/2013 ?
- sera on encore inspecté par les inspecteurs ,ou non? mettront ils une note ? sinon , seront ils toujours motivés pour inspecter ?
- PluiedetoilesExpert
Super, ces dessins ! Je fais passer aussi aux collègues !
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Mon blog :https://lalegeretedeslettres.wixsite.com/website
- Luigi_BGrand Maître
Merci !
Pour les CAPA je ne saurais pas te répondre, billet62. Comme d"habitude le Ministère veut réformer à la hussarde et la DRH, Josette-Théophile-de-la-RATP, souhaite commencer à appliquer la réforme en 2012.
Pour les inspections, c'est nouveau. Pour désamorcer le scepticisme ou la grogne, le Ministère annonce que l'évaluation du chef d'établissement s'appuiera bien entendu sur l'avis d'un inspecteur. Ce qui veut dire une inspection tous les trois ans, puisque l'évaluation est trisannuelle.
Or si on réfléchit bien et si c'est bien le cas, pourquoi nous a-t-on seriné que l'ancien système était archaïque si c'est pour l'appliquer à nouveau ? Et que les inspections étaient trop espacées (sept ans en moyenne), s'il suffisait de les rapprocher ?
Avec nos salaires "qui ont augmenté de 18%", un nouveau cas d'espèce d'enfumage médiatique. :colere:
Pour les CAPA je ne saurais pas te répondre, billet62. Comme d"habitude le Ministère veut réformer à la hussarde et la DRH, Josette-Théophile-de-la-RATP, souhaite commencer à appliquer la réforme en 2012.
Pour les inspections, c'est nouveau. Pour désamorcer le scepticisme ou la grogne, le Ministère annonce que l'évaluation du chef d'établissement s'appuiera bien entendu sur l'avis d'un inspecteur. Ce qui veut dire une inspection tous les trois ans, puisque l'évaluation est trisannuelle.
Or si on réfléchit bien et si c'est bien le cas, pourquoi nous a-t-on seriné que l'ancien système était archaïque si c'est pour l'appliquer à nouveau ? Et que les inspections étaient trop espacées (sept ans en moyenne), s'il suffisait de les rapprocher ?
Avec nos salaires "qui ont augmenté de 18%", un nouveau cas d'espèce d'enfumage médiatique. :colere:
- Luigi_BGrand Maître
un article dans "Le Monde" d'aujourd'hui, "Évaluer l'efficacité des enseignants : la bonne idée !"
Le titre n'est d'aucun parti pris, bien entendu. Ce n'est pas comme si les professeurs étaient déjà évalués deux fois.
Une paille pour notre généreux ministère.
Le titre n'est d'aucun parti pris, bien entendu. Ce n'est pas comme si les professeurs étaient déjà évalués deux fois.
- Spoiler:
- Evaluer l'efficacité des enseignants : la bonne idée !
LEMONDE.FR | 09.02.12 | 09h53
Qui peut s'opposer à une meilleure évaluation de l'efficacité enseignante ? Le système éducatif français mène à l'échec plus de 120 000 jeunes par an, sortant après 15 ans d'études, sans maîtriser correctement ni la lecture ni le calcul. A moins qu'un adolescent français sur cinq soit légèrement débile, certains font sûrement mal leur travail…
Au Canada, plus précisément en Ontario, une agence indépendante de l'administration de l'éducation évalue les compétences de l'ensemble des élèves à 9, 12 et 15 ans, afin d'observer les progrès et repérer précisément les endroits où l'on apprend mal. Pas d'état d'âme. On évalue. Et on réagit.
Mais pas par des sanctions. "Nous avons de la chance, notre établissement a été sélectionné pour recevoir l'appui de professeurs chevronnés", s'exclame ainsi la directrice d'une école primaire de Toronto, repérée pour ses faibles résultats en mathématiques. Des formations collectives, tel est le lot des équipes enseignantes en difficulté.
La méthode peut paraître simpliste. Mais elle est redoutablement efficace. Les élèves de l'Ontario, testés à 15 ans, ont des compétences qui les classent au meilleur niveau mondial, à côté des jeunes Asiatiques (évaluations PISA organisées par l'OCDE). Les performances de l'élite sont peu différentes de celles des meilleurs petits Français, mais il n'y a pas, comme chez nous, plus de 20% de jeunes en échec massif.
Fait marquant : alors que les adolescents d'origine étrangère ont en France des résultats scolaires sensiblement plus faibles que la moyenne, ils obtiennent en Ontario des scores parfaitement identiques aux natifs.
Evaluer systématiquement, non pour sanctionner mais pour soutenir ceux qui en ont besoin, telle est la philosophie générale du système. "Les enseignants sont considérés comme des professionnels responsables. Notre rôle est de leur fournir un accompagnement adéquat, des formations, des expertises, des lieux d'échange", explique Ben Levin, un des principaux inspirateurs de la réforme de l'éducation lancée en 2003 et poursuivie depuis lors de manière continue.
Ce qui vaut pour les professeurs, vaut pour les élèves. Les évaluations servent aussi à repérer leurs difficultés individuelles pour mieux y remédier.
A l'école primaire, outre les évaluations étatiques, les enseignants effectuent à chaque rentrée un diagnostic précis. Certains élèves ont-ils des besoins particuliers ? Quels sont les points forts et les fragilités de chacun ? Qui travaillera le mieux avec qui ? Les enfants passent la plus grande partie de leur temps scolaire à mener des travaux en petits groupes. Il s'agit de les apparier au mieux. Dans la plupart des écoles, un enseignant surnuméraire peut aussi être appelé dans la classe pour aider ponctuellement un ou des élèves.
Au lycée, même principe. Dans chaque établissement, un professeur est "responsable de la réussite" des élèves. Il n'enseigne pas à des classes, mais reçoit les jeunes en difficulté pour leur offrir soutien méthodologique, encouragements et conseils. Pour tenir compte des différences de rythme d'apprentissage, les matières principales sont dispensées par groupes de niveau. Une aide aux devoirs gratuite est proposée chaque soir par des élèves tuteurs.
Si un élève souffre malgré tout de lacunes dans une discipline, on propose des cours d'été pour rattraper Pas de menace de redoublement. La pratique est prohibée. Plusieurs conseillers d'orientation à plein temps aident les jeunes à choisir les options où ils pourront le mieux réussir. Si certains décrochent, on les appelle chez eux pour leur proposer de réfléchir ensemble à la manière dont ils pourraient quand même achever leurs études secondaires. Les résultats aux tests PISA attestent l'efficacité globale de système. Encore une fois, les élites ne sont pas moins performantes et les plus faibles sont d'un bien meilleur niveau. Est-ce hors de prix ? L'enseignement primaire en Ontario coûte 1000 euros de plus par an et par élève qu'en France. Mais l'enseignement secondaire est sensiblement moins cher : 1500 euros de moins toujours par an et par élève. Ce n'est donc pas une question d'argent, mais de priorité politique.
Pour Ben Levin, qui présente régulièrement ce système à des délégations étrangères, son efficacité est liée à trois facteurs : la création d'une structure dédiée, sorte de "ministère de la réussite", qui stimule l'administration de l'éducation; une stratégie pragmatique d'amélioration des résultats s'appuyant sur des méthodes pédagogiques reconnues ; enfin et surtout, des objectifs partagés et chiffrés de réussite aux évaluations… Evaluer profs et élèves. Pour les aider à réussir.
Agnès Baumier-Klarsfeld, auteur de "Pourquoi vos enfants s'ennuient en classe" (Presse Pocket 2000, avec Marie-Danielle Pierrelée)
Le sophisme par excellence : toute réforme est donc nécessairement positive. Eh bien non : ce peut être pire !Qui peut s'opposer à une meilleure évaluation de l'efficacité enseignante ?
Parmi les élèves aussi...Le système éducatif français mène à l'échec plus de 120 000 jeunes par an, sortant après 15 ans d'études, sans maîtriser correctement ni la lecture ni le calcul. A moins qu'un adolescent français sur cinq soit légèrement débile, certains font sûrement mal leur travail…
Eh bien justement, avec la réforme proposée, de l'indépendance, il n'y en aura plus...Au Canada, plus précisément en Ontario, une agence indépendante de l'administration de l'éducation évalue les compétences de l'ensemble des élèves à 9, 12 et 15 ans, afin d'observer les progrès et repérer précisément les endroits où l'on apprend mal. Pas d'état d'âme. On évalue. Et on réagit.
Ce ne sont plus les élèves qui sont en difficulté, mais les enseignants ! C'est comme les médecins : il faut leur prescrire les mêmes remèdes qu'à leurs malades, sinon comment voulez-vous que ça marche ?Des formations collectives, tel est le lot des équipes enseignantes en difficulté.
Non, si peu.La méthode peut paraître simpliste.
C'est vrai que les publics scolaires sont tout à fait comparables. J'adore ces comparaisons internationales ineptes. J'ai d'ailleurs participé (bien malgré moi) à leur correction et j'ai pu constater à quel point elles sont inspirées des méthodes d'enseignement anglo-saxonnes. Ces résultats n'ont donc rien d'étonnant.Les élèves de l'Ontario, testés à 15 ans, ont des compétences qui les classent au meilleur niveau mondial, à côté des jeunes Asiatiques (évaluations PISA organisées par l'OCDE). Les performances de l'élite sont peu différentes de celles des meilleurs petits Français, mais il n'y a pas, comme chez nous, plus de 20% de jeunes en échec massif.
Comme c'est plein de bons sentiments.Evaluer systématiquement, non pour sanctionner mais pour soutenir ceux qui en ont besoin, telle est la philosophie générale du système.
C'est vrai que c'est la même chose au fond. Pourquoi personne n'y a jamais pensé ? A quand la distribution des bons points dans le bureau du proviseur ?Ce qui vaut pour les professeurs, vaut pour les élèves.
Vu qu'en France on a déjà l'un des taux d'encadrement les plus faibles de l'OCDE en primaire notamment, nos résultats ne sont donc pas si mauvais...Dans la plupart des écoles, un enseignant surnuméraire peut aussi être appelé dans la classe pour aider ponctuellement un ou des élèves.
Nous on est plutôt responsables de l'échec, si j'ai bien tout suivi.Au lycée, même principe. Dans chaque établissement, un professeur est "responsable de la réussite" des élèves.
Tiens, je croyais que ce n'était pas moderne, de faire ça.Pour tenir compte des différences de rythme d'apprentissage, les matières principales sont dispensées par groupes de niveau.
Car le redoublement est responsable de l'échec scolaire comme le thermomètre est responsable de la fièvre.Si un élève souffre malgré tout de lacunes dans une discipline, on propose des cours d'été pour rattraper Pas de menace de redoublement. La pratique est prohibée.
On est à combien de COP par établissement en France, au fait ? Heu pardon... d'établissements par COP ?Plusieurs conseillers d'orientation à plein temps aident les jeunes à choisir les options où ils pourront le mieux réussir.
Mais voyons, ça ne peut pas arriver avec un système si parfait.Si certains décrochent, on les appelle chez eux
Est-ce hors de prix ? L'enseignement primaire en Ontario coûte 1000 euros de plus par an et par élève qu'en France.
Une paille pour notre généreux ministère.
Faudrait savoir...Ce n'est donc pas une question d'argent, mais de priorité politique.
Ça ne sonne pas un peu stalinien, comme nom de ministère ? Et chez nous, on a déjà inventé les établissements "Ambition réussite" depuis longtemps.Pour Ben Levin, qui présente régulièrement ce système à des délégations étrangères, son efficacité est liée à trois facteurs : la création d'une structure dédiée, sorte de "ministère de la réussite", qui stimule l'administration de l'éducation;
C'est moi où on n'a jamais parlé du détail de la réforme en France dans cet article ?Evaluer profs et élèves. Pour les aider à réussir.
- argentineNiveau 2
Nous sommes l’un des seuls pays au monde où il y a encore des inspections individuelles.
argument bidon ....on est les seuls donc on a tout faux.
argument bidon ....on est les seuls donc on a tout faux.
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