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- Spinoza1670Esprit éclairé
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"Le numérique offre une opportunité unique pour refonder l'Ecole". Le 13 décembre, Vincent Peillon a su trouver les mots pour inscrire le numérique éducatif à la hauteur d'une grande ambition collective. Devant un public constitué des acteurs du numérique éducatif, le ministre de l'éducation nationale a présenté "la stratégie pour le numérique à l'Ecole" et à plusieurs reprises évoqué les enseignants innovants. Il présente un éventail d'actions qui vont loin dans le temps (2017) et profond dans l'éducation, jusqu'à évoquer une nouvelle gouvernance. Le stratège est bien là. Les troupes aussi. L'intendant c'est moins sur...
"Le projet de refondation de l'Ecole que nous portons est résolument inscrit dans notre temps", affirme le ministre de l'éducation nationale. Il s'exprime le 13 décembre, à Paris, devant 300 invités, qui recouvrent les différents acteurs du numérique éducatif, éditeurs, cadres de l'éducation, entrepreneurs, élus territoriaux. Pour V. Peillon, le numérique participe de la refondation de l'Ecole car "il provoque une rupture profonde" dans le système éducatif. "L'Ecole se doit d'accompagner les élèves dans la société numérique, par pour s'y plier mais pour porter ses valeurs et sa mission éducative". Il s'agit de "porter les valeurs de l'Ecole dans les territoires numériques" à l'image de la devise républicaine inscrite par les Pères fondateurs au fronton des bâtiments scolaires de nos villes.
Vincent Peillon souhaite intervenir en direction des enseignants, des parents, des collectivités territoriales et déjà modifier la gouvernance. "Il faut changer le mode de gouvernance de l'éducation nationale", affiche le ministre. "C'est déterminant". Il annonce la création en 2013, à coté du Conseil national du numérique, mis en place par Fleur Pellerin, ministre en charge du numérique, d'un "comité stratégique" interne à l'éducation nationale, "coordonnant le plan numérique" assisté d'un directeur chargé de piloter le programme. Un "conseil du numérique éducatif" associant des représentants de la communauté éducative, de l'éducation nationale, des collectivités territoriales et de la recherche, des partenaires publics et des acteurs privés de la filière numérique éducative" sera "une instance de dialogue et de coordination". En même temps, le ministère impulsera "un cycle de travail" avec les collectivités territoriales et la Caisse des dépôts pour "une gouvernance partagée au niveau territorial" en matière de numérique éducatif.
En direction des enseignants, V Peillon permettra dès la rentrée 2013 "un meilleur accès aux ressources numériques des grands établissements culturels et scientifiques". Ce point renvoie à un article de la loi d'orientation qui prévoit d'étendre l'exception pédagogique pour une utilisation en classe des produits culturels. Tout cela est évidemment dépendant des indemnisations éventuelles des établissements. En 2017, les enseignants devraient bénéficier "d'une offre de contenus et services numériques facilitant les apprentissages". Un "réseau professionnel des enseignants, espace d'échange et de co-construction entre pairs" devrait être développé par le CNDP pour 2017. Enfin le ministre entend valoriser les carrières des enseignants s'impliquant dans l'accompagnement du déploiement du numérique éducatif à travers "des promotions et évolutions de carrière". Dans son discours V Peillon a évoqué les enseignants innovants et indiqué qu'ils devraient participer à la formation des enseignants. Dès 2013, la certification C2i2e devrait évoluer et un plan de formation de 150 000 enseignants sur 2 ans s'appuyant sur les IPR sera mis en place. Il s'agira probablement de formation à distance. Enfin un "campus numérique", véritable Espé numérique sera proposé aux futurs enseignants et aux enseignants en place pour leur formation en 2017.
Pour les élèves, le ministre annonce la mise à disposition par le CNDP de ressources numériques sur les apprentissages fondamentaux dès septembre 2013. Il s'agit notamment de films audiovisuels libres de droit sur l'apprentissage de la lecture, les maths, l'éducation civique etc. En janvier 2013, Eduscol proposera de corrigés du brevet et du bac. Mais la principale offre c'est un service d'accompagnement pour 30 000 élèves de 6ème de l'éducation prioritaire à partir de septembre 2013. Ce service d'accompagnement scolaire proposé par le CNED concernera les maths, le français et l'anglais. Un "référent" encadrera les élèves dans les établissements pour leur utilisation de ce service qui ne devrait donc peut-être pas être accessible hors établissement. Des espaces de travail partagés seront développés sur les ENT. Un service en ligne d'orientation pour les décrocheurs, annoncé il y a quelques jours, sera proposé par l'Onisep dès le début 2013.
Pour les parents, V Peillon a annoncé l'ouverture dès janvier 2013 d'un dispositif interactif sur l'apprentissage de la lecture par le CNDP Il s'agira de vidéos pédagogiques, de témoignages de chercheurs et d'extraits d'articles sur la lecture. La procédure d'inscription en lycée sera dématérialisée en juin 2013.
Pour les collectivités locales, V Peillon annonce la clarification de la question de la maintenance du matériel numérique dans la loi d'orientation. Une offre globale d'équipement et de prestations sera proposée aux écoles primaires au printemps 2013 pour aider les communes à s'équiper. Mais l'essentiel de l'effort ministériel reste dans le développement des ENT . La stratégie promet le développement d'ENT dans le premier degré et la généralisation des ENT dans le secondaire en 2014 dans 63 départements.
Ce catalogue hétéroclite révèle en fait les limites du programme ministériel. Le développement du numérique a connu de nombreux "plans" qui ont déjà annoncé certaines de ces réalisations, par exemple la généralisation des ENT. Si la stratégie de V Peillon ne manque pas de hauteur de vue, elle manque cruellement de moyens. Le ministre avoue disposer de 10 millions, une somme dérisoire pour une véritable révolution numérique. Luc Chatel disposait de 30 à 60 millions par an sans avoir réussi à avoir une action efficace. Le seul programme Ecole numérique rurale a consommé 60 millions. Cette somme était elle-même dérisoire par rapport aux dépenses du gouvernement travailliste britannique (1200 millions). V Peillon a clos son discours en annonçant qu'il ferait appel à des fonds européens . Si ceux-ci pourront aider les collectivités territoriales assez outillées pour les solliciter, il est clair que ce n'est pas l'argent européen qui financera la révolution numérique française. C'est sans doute la rareté des moyens qui explique qu'aucune mesure n'est chiffrée. Du coup un certain flou flotte autour de chaque annonce.
Vincent Peillon a compris que le numérique remet en question le fonctionnement du système éducatif. Le défi pour l'Education nationale c'est de passer d'une organisation verticale hiérarchisée qui pédale dans le vide à une organisation en réseaux horizontaux centrés sur des objectifs pédagogiques. Il propose donc de toucher à la gouvernance. Mais ses propositions elles-mêmes montrent que ce sera difficile. Il y a à la fois des assemblées et un nouveau directeur de l'administration centrale. Une sorte de hiérarchie semble s'instaurer entre les 3 assemblées présentées par le ministre. Un comité délibératif entre partenaires "sérieux", un conseil dont la portée reste bien imprécise et un organe de travail entre Etat et collectivités locales qui risquera de matérialiser la volonté de l'Etat de continuer à dicter sa loi aux collectivités.
Ce doute porté sur la capacité d'évolution de l'Education nationale a été relevé par tous les invités de la table ronde qui a précédé le discours de V. Peillon. Henri Verdier, directeur de Cap Digital, a insisté sur la nécessité "de changer la nature des rapports hiérarchiques pour que le numérique change l'Ecole" et demandé "la réforme du système". Anne Delannoy, une enseignante documentaliste collaboratrice du Café pédagogique, a insisté sur le fait que "l'innovation ne doit pas redescendre mais être construite et partagée" et souligné la concurrence entre services au sein de l'Education nationale. Henriette Zoughebi vice-présidente de la région Ile-de-France et animatrice du groupe de travail sur le numérique lors de la concertation, appelé "à un vrai partenariat au niveau de la gouvernance générale". Elle a rappelé que pour rendre possible le changement et par exemple la maintenance des équipements "il faut en donner les moyens aux régions".
Bien d'autres questions demeurent sur la mise en place de cette "stratégie" numérique. L'urgence c'est de donner des gages de changement de gouvernance dans les actes. Et d'éclairer l'opinion sur le financement du programme numérique.
François Jarraud
Le discours de V Peillon :
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Intervention de Vincent Peillon, lors de la présentation de la stratégie pour le numérique à l'École, le jeudi 13 décembre 2012 à la Gaîté lyrique.
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- JPhMMDemi-dieu
Cette incroyable phrase de licheux... :shock:Vincent Peillon a su trouver les mots pour inscrire le numérique éducatif à la hauteur d'une grande ambition collective.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MareuilNeoprof expérimenté
- Spinoza1670Esprit éclairé
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- JPhMMDemi-dieu
Merci.
Je n'arrive toujours pas à croire que l'auteur puisse être aussi ouvertement lèche-cul. L'éducation nationale serait devenue une pantalonnade-party géante ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
grande ambition
résolument inscrit
ambition forte
territoires numériques
ambitieux résolument
signal fort
passer d'une organisation verticale hiérarchisée qui pédale dans le vide à une organisation en réseaux horizontaux centrés sur des objectifs pédagogiques
des gages de changement de gouvernance
résolument inscrit
ambition forte
territoires numériques
ambitieux résolument
signal fort
passer d'une organisation verticale hiérarchisée qui pédale dans le vide à une organisation en réseaux horizontaux centrés sur des objectifs pédagogiques
des gages de changement de gouvernance
- Luigi_BGrand Maître
Le numérique est la bouée de sauvetage du pédagogisme.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- MareuilNeoprof expérimenté
Luigi_B a écrit:Le numérique est la bouée de sauvetage du pédagogisme.
C'est surtout une aubaine pour les marchands de fric.
- krungthepNiveau 9
Luigi_B a écrit:Le numérique est la bouée de sauvetage du pédagogisme.
Je souscris entièrement. Sur l'autre fil, on nous explique que le numérique c'est très bien pour garder contact avec ses proches. Oui, et alors. Rapport avec la pédagogie?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Ah j'y suis vous faites un concours du meilleur pastiche de Finkelkraut?
Ah non?
Ah
Ah non?
Ah
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CdB
@AbbeCordillere
- krungthepNiveau 9
Collier de Barbe a écrit:Ah j'y suis vous faites un concours du meilleur pastiche de Finkelkraut?
Ah non?
Ah
Mais de quoi vous parlez?
je ne regarde jamais la télé... Je sais vaguement qui est cette personne, mais je n'ai pas besoin de modèle pour exister...
- InvitéInvité
Et la palme de la mauvaise foi est attribuée! Sur l'autre fil, on vous a aussi expliqué autre chose, mais bon, on a compris, le numérique, c'est mal.krungthep a écrit:Luigi_B a écrit:Le numérique est la bouée de sauvetage du pédagogisme.
Je souscris entièrement. Sur l'autre fil, on nous explique que le numérique c'est très bien pour garder contact avec ses proches. Oui, et alors. Rapport avec la pédagogie?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Non, c'est pas mal, c'est LE mal, voyons
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CdB
@AbbeCordillere
- krungthepNiveau 9
holderfar a écrit:Et la palme de la mauvaise foi est attribuée! Sur l'autre fil, on vous a aussi expliqué autre chose, mais bon, on a compris, le numérique, c'est mal.krungthep a écrit:Luigi_B a écrit:Le numérique est la bouée de sauvetage du pédagogisme.
Je souscris entièrement. Sur l'autre fil, on nous explique que le numérique c'est très bien pour garder contact avec ses proches. Oui, et alors. Rapport avec la pédagogie?
Oui en effet, qu'on pouvait faire des recherches sur des sites touristiques, et que c'était indispensable en LV. Bon. On a le droit de ne pas être convaincu?
- Luigi_BGrand Maître
Allez, encore de la caricature.Collier de Barbe a écrit:Non, c'est pas mal, c'est LE mal, voyons
Et si le numérique à l'école, malgré certains intérêts évidents, était porteur de plus d'inconvénients que d'avantages ? C'est une question illégitime, si je comprends bien ?
J'ai déjà montré que dans l'enseignement des lettres le numérique sauvage est un fléau dont la conséquence concrète est l'abandon des travaux à la maison, ce qui constitue une régression pédagogique. Sans parler de l'abandon de la lecture par les adolescents, happés par les écrans : "Ados, zéro de lecture" (Le Monde du 27/11/12)
J'attends qu'on me démontre les progrès que je peux en tirer, sachant que c'est que quelque chose que j'expérimente depuis des années avec mes élèves. Sans doute parce que je pense que c'est LE mal...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Christian-HG-TZR67Niveau 6
Avons-nous, enseignants, vraiment PENSE le numérique ?
C'est un outil et à mon sens, on ne sait toujours pas vraiment s'en servir dans nos cours, en dehors d'une façon ''Moderne'' de ce qu'on faisait avant avec d'autres supports....
C'est un outil et à mon sens, on ne sait toujours pas vraiment s'en servir dans nos cours, en dehors d'une façon ''Moderne'' de ce qu'on faisait avant avec d'autres supports....
- krungthepNiveau 9
Luigi_B a écrit:Allez, encore de la caricature.Collier de Barbe a écrit:Non, c'est pas mal, c'est LE mal, voyons
Et si le numérique à l'école, malgré certains intérêts évidents, était porteur de plus d'inconvénients que d'avantages ? C'est une question illégitime, si je comprends bien ?
J'ai déjà montré que dans l'enseignement des lettres le numérique sauvage est un fléau dont la conséquence concrète est l'abandon des travaux à la maison, ce qui constitue une régression pédagogique. Sans parler de l'abandon de la lecture par les adolescents, happés par les écrans : "Ados, zéro de lecture" (Le Monde du 27/11/12)
J'attends qu'on me démontre les progrès que je peux en tirer, sachant que c'est que quelque chose que j'expérimente depuis des années avec mes élèves. Sans doute parce que je pense que c'est LE mal...
Voilà, exactement. La balance est négative, même si tous les aspects ne le sont pas.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
@Luigi,
Petit mot d'humeur il est vrai après avoir lu tant de posts systématiquement anti-numérique. Je partage ton inquiétude sur la lecture & les écrans. Mais je crois plusieurs choses:
-l'ère numérique est là et ça va s'amplifier massivement à mesure que le coût des équipements va devenir de plus en plus faible. Je n'imagine pas une école organisée à la Finkelkraut comme un espace hors du temps dans lequel les élèves seraient magiquement coupés du monde numérique. C'est impossible et c'est déjà vain à concevoir.
-le numérique peut devenir un allié de la lecture même si cela demande réflexion. J'ai une liseuse depuis près d'un an, je n'ai jamais autant lu et récupéré autant de livres à lire.
-Le numérique nous offre une multitude de supports extrêmement intéressants pour travailler et on serait bien sot de ne pas les utiliser:
Comment un prof d'anglais par exemple n'aurait pas envie d'utiliser ça:
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Et je crois que pour le reste, il y a effectivement un travail à faire pour les parents qui doivent aider leur progéniture à faire un bon usage du net...
Petit mot d'humeur il est vrai après avoir lu tant de posts systématiquement anti-numérique. Je partage ton inquiétude sur la lecture & les écrans. Mais je crois plusieurs choses:
-l'ère numérique est là et ça va s'amplifier massivement à mesure que le coût des équipements va devenir de plus en plus faible. Je n'imagine pas une école organisée à la Finkelkraut comme un espace hors du temps dans lequel les élèves seraient magiquement coupés du monde numérique. C'est impossible et c'est déjà vain à concevoir.
-le numérique peut devenir un allié de la lecture même si cela demande réflexion. J'ai une liseuse depuis près d'un an, je n'ai jamais autant lu et récupéré autant de livres à lire.
-Le numérique nous offre une multitude de supports extrêmement intéressants pour travailler et on serait bien sot de ne pas les utiliser:
Comment un prof d'anglais par exemple n'aurait pas envie d'utiliser ça:
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Et je crois que pour le reste, il y a effectivement un travail à faire pour les parents qui doivent aider leur progéniture à faire un bon usage du net...
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CdB
@AbbeCordillere
- krungthepNiveau 9
Collier de Barbe a écrit:@Luigi,
Petit mot d'humeur il est vrai après avoir lu tant de posts systématiquement anti-numérique. Je partage ton inquiétude sur la lecture & les écrans. Mais je crois plusieurs choses:
-l'ère numérique est là et ça va s'amplifier massivement à mesure que le coût des équipements va devenir de plus en plus faible. Je n'imagine pas une école organisée à la Finkelkraut comme un espace hors du temps dans lequel les élèves seraient magiquement coupés du monde numérique. C'est impossible et c'est déjà vain à concevoir.
-le numérique peut devenir un allié de la lecture même si cela demande réflexion. J'ai une liseuse depuis près d'un an, je n'ai jamais autant lu et récupéré autant de livres à lire.
-Le numérique nous offre une multitude de supports extrêmement intéressants pour travailler et on serait bien sot de ne pas les utiliser:
Comment un prof d'anglais par exemple n'aurait pas envie d'utiliser ça:
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Et je crois que pour le reste, il y a effectivement un travail à faire pour les parents qui doivent aider leur progéniture à faire un bon usage du net...
Ben voyons... Un peu facile de se décharger sur les parents après avoir consciemment saboté leurs choix éducatifs.
Et pourquoi une école sans numérique serait-elle impossible à concevoir ?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
- krungthepNiveau 9
Mais qu'est-ce que vous voulez dire par "apprendre à utiliser"??
La seule compétence réelle, c'est le savoir. A vous de le transmettre.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Les cartes et leur interprétation, des archives audiovisuelles... enfin des trucs très dangereux qui passent par des écrans, mais je crois pas que vous puissiez comprendre (mais vous teniez bien votre rôle, bravo)
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CdB
@AbbeCordillere
- NadejdaGrand sage
Questions de novice à CdB : après leur avoir montré ces sites passionnants pour les enseignants et les curieux (merci au passage pour le site de l'INA), que font les élèves de ces ressources ? Chez eux, je veux dire. Doivent-ils les utiliser ? Certains le font-ils d'eux-mêmes ? As-tu des retours ?
- User5899Demi-dieu
Des dépressifs, surtout.Luigi_B a écrit:Le numérique est la bouée de sauvetage du pédagogisme.
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- La nouvelle "Stratégie du numérique pour l'éducation 2023-2027" du MEN
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