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- CondorcetOracle
Et la résistance à laquelle Sauvons l'Université :
Face à la gravité et à l’urgence de la situation, S.L.U. appelle à ce que tous les conseils, quels qu’ils soient, conseils centraux, conseils d’U.F.R., conseils de département, conseils de laboratoires, se saisissent des questions posées par la nouvelle loi de l’E.S.R. comme par la réforme de la F.D.E. (formation des enseignants) et fassent voter des motions pour faire entendre la voix des universitaires et des chercheurs. Comme en 2008-2009, le site de SLU regroupera et diffusera toutes les motions qui lui seront envoyées (et a d’ores et déjà commencé à le faire : motions de Paris III, Paris-X Nanterre, Université Paris-Est Créteil, 11e section du CNU….).
SLU appelle aussi à ne pas élaborer et à ne pas faire remonter les maquettes en vue de la réforme de la F.D.E. Nous savons depuis 2009 que nous pouvons bloquer une partie du processus en refusant d’y participer.
Enfin, nous vous appelons à relayer le plus largement possible cet appel auprès des collègues de toutes disciplines. Seul un mouvement d’ampleur nous permettra de peser sur notre avenir.
- philannDoyen
J'ai tendance à croire que la gauche a laissé la droite faire le sale boulot!
Il y a entente sur le fond depuis une quinzaine d'années. Voir sur ce point le soutien qu'avait apporté Lang à la réforme de Pécresse, qu'il ne trouvait critiquable qu'à la marge!!!
La REFORME et la MODERNISATION sont les deux mamelles de la sociale démocratie.
Il y a entente sur le fond depuis une quinzaine d'années. Voir sur ce point le soutien qu'avait apporté Lang à la réforme de Pécresse, qu'il ne trouvait critiquable qu'à la marge!!!
La REFORME et la MODERNISATION sont les deux mamelles de la sociale démocratie.
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- CondorcetOracle
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5941
APPEL DE SLR et SLU à L’Assemblée Générale nationale du 18 février A TOUS LES PERSONNELS DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
Aujourd’hui la situation est grave et il y a urgence.
Les deux projets de loi sur la Formation des Enseignants et sur l’Enseignement Supérieur et la Recherche, pourraient, s’ils sont votés en l’état, entériner définitivement les logiques de précarisation, de pilotage autoritaire et d’affaiblissement des disciplines que la L.R.U., le passage aux R.C.E., le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la mastérisation avaient initiées.
Une fois ces textes votés, aucune majorité politique ne reviendra plus sur ces questions.
Encore faut-il nous faire entendre ! Encore faut-il agir !
C’est pourquoi Sauvons la Recherche et Sauvons L’Université ! appellent avec l’intersyndicale de l’E.S.R. à participer à
Une Assemblée Générale d’information et de mobilisation ouverte à tous les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche
Le lundi 18 février 2013, horaire à préciser
À Paris, (lieu précisé ultérieurement [1])
Pour dire ce que nous voulons !
La mobilisation, c’est maintenant ! Venez nombreux, nous comptons sur vous !
- CondorcetOracle
http://www.franceculture.fr/2013-02-05-dur-dur-d%E2%80%99etre-un-chercheur
A Nantes se tient actuellement un procès opposant une ingénieure-chercheuse, spécialiste du cancer, à l’Inserm : après avoir enchainé 12 CDD – dont seul le nom de l'employeur variait – pendant 11 ans, la scientifique a demandé à l’organisme de recherche à être titularisée. Un changement de statut que lui a refusé l’Inserm, cessant par la même occasion de renouveler son contrat. Le tribunal administratif de Nantes rendra sa décision le 19 février prochain.
A travers cette affaire, c'est la dégradation des conditions de travail dans la recherche qui est une nouvelle fois mise en lumière. Puisque le manque de postes statutaires entraine une multiplication des emplois précaires et un nombre croissant de doctorants sans emplois – qui dénoncent par ailleurs des campagnes de recrutement noyautées.
Une précarisation des chercheurs ?
Il y aurait entre 37 et 50 000 précaires dans l’enseignement supérieur et la recherche. Si la précarité a toujours existé dans ce secteur, elle serait en constante augmentation selon de nombreux acteurs. Pour le collectif P.E.C.R.E.S. (Pour l’Etude des Conditions de travail dans la Recherche et Enseignement Supérieur), la situation s’est surtout détériorée à partir des années 2000, et tend encore à s’aggraver, pour deux raisons principales : d’une part, le développement des appels à projets de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) finançant des projets courts (de 1 à 3 ans) favorise le développement des emplois non permanents ; d’autre part, la loi LRU, qui a mené à l'autonomie des universités en même temps que leur mise en concurrence, a entrainé une flexibilité du système de recherche français concernant l’emploi.
Des ATER aux CDD, des vacations aux contrats postdoctoraux, l'on trouve moult statuts et types d'emploi dans l'enseignement supérieur et la recherche. Et face à un manque criant de budget pour la création de postes statutaires, l’enjeu principal reste pour tous le même : trouver un travail stable. Pourtant, les problématiques semblent différentes entre ce que l’on nomme communément les sciences dures et les sciences humaines et sociales
- CondorcetOracle
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/02/loi-universit%C3%A9-et-recherche-slu-et-slr-mobilisent.html
Lundi 18 février, SLU et SLR appellent à une Assemblée à l'Université Paris-7 Diderot. Un rendez-vous fixé à 10h à 13h, dans Amphi 10 E (Halle aux farines), Métro François Mitterand. Son succès ou son échec permettra probablement de savoir si la loi "Fioraso" destinée à remplacer la LRU sera l'occasion d'un conflit délicat à gérer pour le gouvernement, alors que les difficultés de Vincent Peillon avec sa réforme des rythmes scolaires se confirment [...].
- PhilomèleNiveau 9
Merci, Condorcet, de faire suivre l'appel à l'Assemblée générale de SLU pour lundi prochain.
C'est n'est pas évident de se libérer (trouver du temps !) mais je vais essayer d'être.
Dans mon coin, en Lettres, la réforme des concours et la création des ESPE inquiète beaucoup : elle risque de vider quelques UFR (et de les vider des derniers étudiants de niveau correct...).
Entre autres sujets d'inquiétude pour l'ESR, naturellement.
C'est n'est pas évident de se libérer (trouver du temps !) mais je vais essayer d'être.
Dans mon coin, en Lettres, la réforme des concours et la création des ESPE inquiète beaucoup : elle risque de vider quelques UFR (et de les vider des derniers étudiants de niveau correct...).
Entre autres sujets d'inquiétude pour l'ESR, naturellement.
- CondorcetOracle
Philomèle
J'ai l'impression que cette loi est encore plus dangereuse que celle de 2009 (ce qui n'est pas peu dire).
J'ai l'impression que cette loi est encore plus dangereuse que celle de 2009 (ce qui n'est pas peu dire).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Des réunions d'information plus locales ont lieu également cette semaine et la semaine prochaine, notamment dans les Universités de province, car il est effectivement parfois difficile de se déplacer. Je crois que de très nombreux acteurs de l'enseignement supérieur ne savent pas du tout ce qui nous attend et la catastrophe que cela risque d'être.
- CondorcetOracle
C'est inquiétant : je croyais la mobilisation mieux amorcée que cela.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
condorcet a écrit:C'est inquiétant : je croyais la mobilisation mieux amorcée que cela.
Pas partout. Là où je travaille, la réunion d'information et de préparation à une éventuelle mobilisation n'a lieu que mardi prochain
Beaucoup de collègues font les autruches et préfèrent ne pas savoir j'ai l'impression.
- PhilomèleNiveau 9
J'ai l'impression que cette loi est encore plus dangereuse que celle de 2009 (ce qui n'est pas peu dire).
Entièrement d'accord.
Je redonne un lien édifiant (pour tous ceux qui nous lisent, derrière leur écran, cliquez) : http://www.sauvonsluniversite.com/IMG/pdf/LRU-2_par_SLU-2.pdf
C'est un tableau qui compare avant la LRU - la LRU - le projet de loi.
Attention aux frisés : ça défrise !
- PhilomèleNiveau 9
Marcel Khrouchtchev a écrit:condorcet a écrit:C'est inquiétant : je croyais la mobilisation mieux amorcée que cela.
Pas partout. Là où je travaille, la réunion d'information et de préparation à une éventuelle mobilisation n'a lieu que mardi prochain
Beaucoup de collègues font les autruches et préfèrent ne pas savoir j'ai l'impression.
Pareil où je suis (en province, pas très loin de l'Ile de France) : absolument rien.
On se mobilise en réunions pour les ESPE, qui doivent être "adossées à la recherche" : certains collègues du labo essaient de se faire entendre.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Je ne comprends même pas de quoi se plaignent les enseignants-chercheurs, puisque je viens d'apprendre d'un article de fond, rédigé par les meilleurs journalistes d'investigation, que le métier le moins stressant était "professeur d'université".
http://fr.finance.yahoo.com/photos/les-m%C3%A9tiers-les-moins-stressants-slideshow/1-professeur-d-universit%C3%A9-photo--575325230.html
http://fr.finance.yahoo.com/photos/les-m%C3%A9tiers-les-moins-stressants-slideshow/1-professeur-d-universit%C3%A9-photo--575325230.html
- CondorcetOracle
"«Tourneur/Fraiseur»: Traduction de 'Drill Press Operator', qui correspond en réalité aux ouvriers qui percent des pièces à l’usine... Malgré la manipulation de machines lourdes et un environnement industriel, ils ne sont pas exposés aux dangers. C'est l'un des métiers les plus demandés dans l’industrie américaine. Salaire moyen annuel: 24.317 euros. Taux de stress: 11,32 %".
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
condorcet a écrit:"«Tourneur/Fraiseur»: Traduction de 'Drill Press Operator', qui correspond en réalité aux ouvriers qui percent des pièces à l’usine... Malgré la manipulation de machines lourdes et un environnement industriel, ils ne sont pas exposés aux dangers. C'est l'un des métiers les plus demandés dans l’industrie américaine. Salaire moyen annuel: 24.317 euros. Taux de stress: 11,32 %".
Je pense que le métier le plus peinard du monde, c'est journaliste sur des sites sans crédibilité journalistique. On peut écrire n'importe quoi.
- barègesÉrudit
Philomèle a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:condorcet a écrit:C'est inquiétant : je croyais la mobilisation mieux amorcée que cela.
Pas partout. Là où je travaille, la réunion d'information et de préparation à une éventuelle mobilisation n'a lieu que mardi prochain
Beaucoup de collègues font les autruches et préfèrent ne pas savoir j'ai l'impression.
Pareil où je suis (en province, pas très loin de l'Ile de France) : absolument rien.
On se mobilise en réunions pour les ESPE, qui doivent être "adossées à la recherche" : certains collègues du labo essaient de se faire entendre.
Et pour le CAPES ? En 2009, on avait eu ce genre de maquettes, le gouvernement avait fini par reculer et avait rétabli des épreuves dans la discipline ; là j'ai l'impression que ça "passe" mieux (malgré les motions sur SLU...)
J'ai la berlue, ou je vois dans le comparatif donné en lien que le projet supprime carrément le paragraphe sur l'organisation des UFR (conseil d'UFR, élection du président d'UFR) ? Comment faut-il l'interpréter ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
barèges a écrit:J'ai la berlue, ou je vois dans le comparatif donné en lien que le projet supprime carrément le paragraphe sur l'organisation des UFR (conseil d'UFR, élection du président d'UFR) ? Comment faut-il l'interpréter ?
La mode est plutôt à des regroupements plus larges encore que les UFR, au sein d'établissements eux-mêmes fusionnés. Après, je ne sais pas comment il faut interpréter ça et si cela signifie la mort à terme des UFR.
- PhilomèleNiveau 9
Marcel Khrouchtchev a écrit:barèges a écrit:J'ai la berlue, ou je vois dans le comparatif donné en lien que le projet supprime carrément le paragraphe sur l'organisation des UFR (conseil d'UFR, élection du président d'UFR) ? Comment faut-il l'interpréter ?
La mode est plutôt à des regroupements plus larges encore que les UFR, au sein d'établissements eux-mêmes fusionnés. Après, je ne sais pas comment il faut interpréter ça et si cela signifie la mort à terme des UFR.
"Chez moi", le directeur de l'UFR l'entend bien ainsi : disparition de l'UFR (et des UFR). Je n'ai pas davantage de tuyaux.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
C'est sans doute un peu tard, mais on pouvait suivre la tenue de l'AG en direct:
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5948
http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article5948
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- George Debrégeas, "Qu'attendre des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche ? Rien, ou pire encore ?" (site de l'association Sauvons La Recherche)
- Les Assises de l'enseignement supérieur ont lieu en ce moment.
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