Un congé maladie médicalement justifié constitue-t-il une faute professionnelle ?

benjy_star a écrit:Hoax ? Bluff ?

+1
aucun texte en ce sens
Faut se calmer là et ne pas croire tout ce qui est raconté même de la part d'un CDE qui prend ses rêves pour une réalité.

Mon crédo : "dans le doute ne jamais croire ce que vous dit votre CDE"

Surtout quand c'est la mienne, qui invente des circulaires en impro totale, selon son humeur et sa sobriété :lol:

Mouarfff !

C'est de l'intox !
Dans l'histoire, si quelqu'un a commis une faute professionnelle, c'est bel et bien ce CDE qui affirme n'importe quoi...

+1 pour l'intox. C'est clair que si jamais cela doit m'arriver, c'est direct le Rectorat

Robin a écrit:

Certains chefs d'établissement considèrent désormais qu'un congé maladie, même justifié médicalement peut constituer une faute professionnelle et être sanctionné par une retenue sur salaire. Il s’agirait d'une consigne émanant du ministère de l’Éducation nationale "pour lutter contre l'absentéisme des enseignants". Une collègue en activité vient de m'en parler et le SNALC a été alerté. J'aimerais savoir si vous avez été confronté vous aussi à ce problème et ce que vous en pensez.

idem, lui demander de produire le texte. pour moi c'est du bluff et de l'intimidation, ne pas se laisser impressionner.

Reine Margot a écrit:idem, lui demander de produire le texte. pour moi c'est du bluff et de l'intimidation, ne pas se laisser impressionner.

+1
Demander le texte du BOEN, la circulaire, etc.
Et contacter votre syndicat préféré ; dans ce genre d'histoire, on ne part jamais au combat tout seul...

Robin a écrit:

Artysia a écrit:Je ne comprends pas. Les CDE ne peuvent connaître les motifs d'un arrêt maladie. En cas de doute c'est au service de médecine du rectorat de faire des vérifications mais il est tout de même rare qu'un docteur aille dans le sens inverse d'un confrère.
Comment le CDE pourrait il demander une retenue de salaire si tous les papiers sont transmis en bonne et due forme ?

La collègue a été convoqué par le chef d'établissement après un congé maladie justifié par un certificat médical. La Principale lui a dit que le ministère envisageait des mesures pour lutter contre l'absentéisme des enseignants et que "pour la protéger" (sic) et si ça devait se reproduire, elle demanderait une retenue sur son salaire. Je sais que ça a l'air surréaliste, mais je vous assure que c'est vrai.

Courrier immédiat au rectorat.

Et pour info, à son médecin qui peut aussi alerter le Conseil de l'ordre: remise en question inadmissible d'une prescription médicale....





PS:Voilà, on fait croire à des chéfaillons qu'ils peuvent juger de pédagogie dans des matières où ils n'y connaissent rien, ils se sont pris pour des chefs d'entreprise et maintenant ils se prennent aussi pour des guérisseurs.
Encore un effort et ils pourront penser à être chefs d'établissement, simplement....

Robin a écrit:

Certains chefs d'établissement considèrent désormais qu'un congé maladie, même justifié médicalement peut constituer une faute professionnelle et être sanctionné par une retenue sur salaire. Il s’agirait d'une consigne émanant du ministère de l’Éducation nationale "pour lutter contre l'absentéisme des enseignants". Une collègue en activité vient de m'en parler et le SNALC a été alerté. J'aimerais savoir si vous avez été confronté vous aussi à ce problème et ce que vous en pensez.

manquerait plus que ça ...
Les vérifications par la sécu, à quoi elles servent.
Dans mon bahut, on est autrement prudent. Sachant que j'ai fait un foin à cause de ma note admin baissée pour des raisons fallacieuses (n'est jamais là, alors que j'étais en CLM), et parce que je recevais des mails style "quand allez vous reprendre, vous nous mettez dans une position difficile, tout ça .." mon CDE est devenu extrêmement prudent : il ne m'envoie pas de mails sauf nécessaire (signer la VS, les muts) parce que sinon ça peut être considéré comme une forme harcèlement envers le malade.

Je vous remercie de vos réponses. Elles me permettent d'y voir un peu plus clair. Je pense que la Principale s'est effectivement livrée à une tentative d'intimidation.