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- dirlolasNiveau 5
Il y a trop de bavardage dans ces réunions ministérielles auxquelles les syndicats sont conviés. La question de la revalorisation des salaires est essentielle. Pas de l'esbrouffe politicarde avec des grands mots, les hussards noirs et tout le bataclan. C'est fini je pense ces considérations.
Je pense en particulier aux enseignants du primaire qui n'ont pas d'heure sup ni autre pour augmenter les revenus. C'est limite indécent de demander à un master 2 de s'engager pour gagner si peu.
:injuste:
Je pense en particulier aux enseignants du primaire qui n'ont pas d'heure sup ni autre pour augmenter les revenus. C'est limite indécent de demander à un master 2 de s'engager pour gagner si peu.
:injuste:
- meskiangasherNiveau 9
C'est curieux mais avant on demandait le bac pour faire le même métier. Et tout se passait très bien.dirlolas a écrit:Je pense en particulier aux enseignants du primaire qui n'ont pas d'heure sup ni autre pour augmenter les revenus. C'est limite indécent de demander à un master 2 de s'engager pour gagner si peu.
:injuste:
- retraitéeDoyen
Ce n'était pas le même métier !
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
- LefterisEsprit sacré
Ce n'étaient pas les mêmes diplômes non plus.retraitée a écrit:Ce n'était pas le même métier !
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- dirlolasNiveau 5
C'est curieux mais avant on ne demandait que le bac pour les pegc. Et même certains profs le devenaient avec un cap de plomberie. C'est curieux effectivement qu'il faille aujourd'hui une licence en tuyauterie pour apprendre à souder.
Et certains profs de gym le sont devenus après le bac aussi, ayant été remplaçants puis intégrés.. etc etc...
Je parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
Une dernière ? J'ai eu à mes débuts des collègues venant de Pondichéry qui n'avaient aucun diplôme.
Je parlais flouze, pépéte et artiche : dans le primaire on n'est pas reconnu et pas payé.
Et certains profs de gym le sont devenus après le bac aussi, ayant été remplaçants puis intégrés.. etc etc...
Je parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
Une dernière ? J'ai eu à mes débuts des collègues venant de Pondichéry qui n'avaient aucun diplôme.
Je parlais flouze, pépéte et artiche : dans le primaire on n'est pas reconnu et pas payé.
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Carpe diem
- LefterisEsprit sacré
Mais le flouze est un tabou, même si timidement il commence à être levé...J'entends pleins de collègues pas contents de leurs salaires , et en boudant les concours, les étudiants le font aussi bien savoir.dirlolas a écrit:C'est curieux mais avant on ne demandait que le bac pour les pegc. Et même certains profs le devenaient avec un cap de plomberie. C'est curieux effectivement qu'il faille aujourd'hui une licence en tuyauterie pour apprendre à souder.
Et certains profs de gym le sont devenus après le bac aussi, ayant été remplaçants puis intégrés.. etc etc...
Je parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
Une dernière ? J'ai eu à mes débuts des collègues venant de Pondichéry qui n'avaient aucun diplôme.
Je parlais flouze, pépéte et artiche : dans le primaire on n'est pas reconnu et pas payé.
Si les vannes s'ouvraient pour des détachements dans d'autres corps , on serait sans doute surpris du nombre de postulants au départ,rien que pour cette raison.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- philannDoyen
dirlolas a écrit:Il y a trop de bavardage dans ces réunions ministérielles auxquelles les syndicats sont conviés. La question de la revalorisation des salaires est essentielle. Pas de l'esbrouffe politicarde avec des grands mots, les hussards noirs et tout le bataclan. C'est fini je pense ces considérations.
Je pense en particulier aux enseignants du primaire qui n'ont pas d'heure sup ni autre pour augmenter les revenus. C'est limite indécent de demander à un master 2 de s'engager pour gagner si peu.
:injuste:
+1000!! Beaucoup d'années d'études pour un boulot fatiguant, peu reconnu et mal payé... Je vois pas bien hormis une méga crise et plein de gens qui crèvent de faim comment motiver les gens qui peuvent faire autre chose à choisir cette voie. Et si la situation est moins épouvantable dans le secondaire, elle tend elle aussi vers ça!
- DaphnéDemi-dieu
retraitée a écrit:Ce n'était pas le même métier !
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
Ni le même bac !
Quant à ma mère, en retraite depuis 26 ans, je ne peux même plus discuter avec elle du métier tellement ça a changé, et pourtant elle a eu aussi des établissements déjà très très difficiles.......
- lene75Prophète
Daphné a écrit:Quant à ma mère, en retraite depuis 26 ans, je ne peux même plus discuter avec elle du métier tellement ça a changé, et pourtant elle a eu aussi des établissements déjà très très difficiles.......
La mienne est en retraite depuis moins de 10 ans et c'est pareil. Elle a eu en début de carrière les classes les plus difficiles de l'époque (fins d'études puis CPPN) et dit que ça n'avait rien à voir avec... mes terminales de sections générales De même quand elle entend ses anciennes collègues qui sont encore en poste dans le collège où elle a fini sa carrière (collège tranquille), elle et se dit qu'elle est partie à temps.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AlbatorHabitué du forum
Lefteris a écrit:Ce n'étaient pas les mêmes diplômes non plus.retraitée a écrit:Ce n'était pas le même métier !
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
Ni les mêmes élèves
- DaphnéDemi-dieu
Lefteris a écrit:Mais le flouze est un tabou, même si timidement il commence à être levé...J'entends pleins de collègues pas contents de leurs salaires , et en boudant les concours, les étudiants le font aussi bien savoir.dirlolas a écrit:C'est curieux mais avant on ne demandait que le bac pour les pegc. Et même certains profs le devenaient avec un cap de plomberie. C'est curieux effectivement qu'il faille aujourd'hui une licence en tuyauterie pour apprendre à souder.
Et certains profs de gym le sont devenus après le bac aussi, ayant été remplaçants puis intégrés.. etc etc...
Je parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
Une dernière ? J'ai eu à mes débuts des collègues venant de Pondichéry qui n'avaient aucun diplôme.
Je parlais flouze, pépéte et artiche : dans le primaire on n'est pas reconnu et pas payé.
Si les vannes s'ouvraient pour des détachements dans d'autres corps , on serait sans doute surpris du nombre de postulants au départ,rien que pour cette raison.
Non, l'argent n'est pas tabou, et oui on en parle en audience au MEN ou à la Cour des Comptes, on a des revendications précises mais la réponse est la crise / le gel du point d'indice pour toute la FP / les nécessaires efforts de chacun toussa toussa.........
- DaphnéDemi-dieu
Lefteris a écrit:
Si les vannes s'ouvraient pour des détachements dans d'autres corps , on serait sans doute surpris du nombre de postulants au départ,rien que pour cette raison.
Non, personne ne serait surpris, tout le monde en est bien conscient, et c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles les
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
lene75 a écrit:retraitée a écrit:Quand on a été prof et qu'ensuite, devenant homme politique, on s'ingénie à pourrir le métier qu'on a quitté, je trouve cela "minable".
+1
Et quand on cherche à faire carrière en quittant un métier tout en disant que les autres devraient se contenter de l'honneur de rendre service pour des cacahuètes et de l'amour de ce même métier qu'ils ont la chance d'exercer, c'est particulièrement déplacé.
et
- LefterisEsprit sacré
Daphné a écrit:Lefteris a écrit:Mais le flouze est un tabou, même si timidement il commence à être levé...J'entends pleins de collègues pas contents de leurs salaires , et en boudant les concours, les étudiants le font aussi bien savoir.dirlolas a écrit:C'est curieux mais avant on ne demandait que le bac pour les pegc. Et même certains profs le devenaient avec un cap de plomberie. C'est curieux effectivement qu'il faille aujourd'hui une licence en tuyauterie pour apprendre à souder.
Et certains profs de gym le sont devenus après le bac aussi, ayant été remplaçants puis intégrés.. etc etc...
Je parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.
Une dernière ? J'ai eu à mes débuts des collègues venant de Pondichéry qui n'avaient aucun diplôme.
Je parlais flouze, pépéte et artiche : dans le primaire on n'est pas reconnu et pas payé.
Si les vannes s'ouvraient pour des détachements dans d'autres corps , on serait sans doute surpris du nombre de postulants au départ,rien que pour cette raison.
Non, l'argent n'est pas tabou, et oui on en parle en audience au MEN ou à la Cour des Comptes, on a des revendications précises mais la réponse est la crise / le gel du point d'indice pour toute la FP / les nécessaires efforts de chacun toussa toussa.........
Il ne faudra donc pas s'étonner, et Philann a raison - si l'on ne trouve pas assez de monde pour les concours, et si les gens qui viennent d'autres professions sont rares , ou contraints par le chômage plus que par la "vocation" pour le travail gratis que le ministre appelle de ses voeux ; comme ces enseignants de matières scientifiques (maths au hasard) embauchés comme contractuels. Il ne faudra pas plus s'étonner de voir des candidats PE dans les académies ensoleillées, mais pas assez à Créteil-Versailles, et si Normale Sup est boudée à terme...
Je sais, je semble mal placé pour le dire puisque j'ai quitté un métier mieux payé, mais en fait ce que je dis se tient car primo j'ai quand même lâché une première fois un capes en raison du traitement scandaleux, secundo quand je me suis décidé suite à des emme..dements j'ai compensé partiellement par un reclassement assez haut (grâce à une carrière antérieure plus rapide) , tertio si je n'avais pas eu l'agreg assez tôt, je serais quand même allé voir ailleurs, je constituais un dossier...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- retraitéeDoyen
Lefteris a écrit:Ce n'étaient pas les mêmes diplômes non plus.retraitée a écrit:Ce n'était pas le même métier !
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
Détrompe-toi, le Brevet supérieur équivalait au bac, et le bac, avant la 2e guerre mondiale, ce n'était pas donné comme aujourd'hui.
Mon père savait une foule de choses dans des domaines variés !
Quant à ma mère, fille de prolos, avec son certificat d'études, passé à 12 ans, elle ne faisait aucune faute d'orthographe, rédigeait impeccablement, et elle avait acquis une culture littéraire, une connaissance des grands auteurs qui ferait rougir de honte plus d'un collègue.
- DaphnéDemi-dieu
retraitée a écrit:Lefteris a écrit:Ce n'étaient pas les mêmes diplômes non plus.retraitée a écrit:Ce n'était pas le même métier !
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
Détrompe-toi, le Brevet supérieur équivalait au bac, et le bac, avant la 2e guerre mondiale, ce n'était pas donné comme aujourd'hui.
Mon père savait une foule de choses dans des domaines variés !
Quant à ma mère, fille de prolos, avec son certificat d'études, passé à 12 ans, elle ne faisait aucune faute d'orthographe, rédigeait impeccablement, et elle avait acquis une culture littéraire, une connaissance des grands auteurs qui ferait rougir de honte plus d'un collègue.
Mais j'avais compris les propos de Lefteris en ce sens !
- philannDoyen
oui moi aussi! Je pense que c'est précisément ce qu'elle voulait dire!!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- LefterisEsprit sacré
Daphné a écrit:retraitée a écrit:Lefteris a écrit:Ce n'étaient pas les mêmes diplômes non plus.retraitée a écrit:Ce n'était pas le même métier !
Avec le Brevet supérieur, mon père instruisait ses élèves, et le faisait bien.
Il n'aurait pas supporté ce que le métier est devenu!
Détrompe-toi, le Brevet supérieur équivalait au bac, et le bac, avant la 2e guerre mondiale, ce n'était pas donné comme aujourd'hui.
Mon père savait une foule de choses dans des domaines variés !
Quant à ma mère, fille de prolos, avec son certificat d'études, passé à 12 ans, elle ne faisait aucune faute d'orthographe, rédigeait impeccablement, et elle avait acquis une culture littéraire, une connaissance des grands auteurs qui ferait rougir de honte plus d'un collègue.
Mais j'avais compris les propos de Lefteris en ce sens !
Oui , je voulais effectivement dire que le niveau était bien plus haut, justement parce qu'on ne donnait pas les diplômes. Feue ma grand-mère , décédée tout récemment très âgée , avait un excellent niveau ...
Tu as bien compris ma pensée , mais pas que j'étais d'un homme malgré le pseudo .philann a écrit:oui moi aussi! Je pense que c'est précisément ce qu'elle voulait dire!!
J'ai seulement mis mon Shadok ,avatar habituel depuis longtemps, en vacances, pour sacrifier à la mode, mais en choisissant la Mère Noël -( ou sa maîtresse, ou sa secrétaire, ou préparatrice de paquets ...) , pour "genrer" un peu différemment cette fête :diable: .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- philannDoyen
mea maxima culpa....
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- retraitéeDoyen
J'ai dû lire trop vite.
- LefterisEsprit sacré
Oui, je préfère mieux (comme disent mes élèves), rester comme je suis ...philann a écrit: mea maxima culpa....
Il est vrai que si on lit vite ma phrase hors contexte... Tu es excusée, il y en a bien qui ont regardé trop vite mon avatar provisoire .retraitée a écrit:J'ai dû lire trop vite.
J'aurais dû écrire "les diplômes avaient une toute autre valeur", ce qui correspond à mon idée. J'ai plusieurs exemples proches , ma grand-mère donc, qui a justement fait ce métier parce qu'elle était excellente en classe. Venant d'un milieu très très pauvre, avec de nombreux gosses, où les études très longues auraient été impossibles, c'était l'Ecole normale (fin des années 30). Mon grand-père paternel, retiré du lycée dans les années 20, alors qu'il était en seconde, parce que devenu orphelin, milieu modeste, est parti mousse, mais a eu le niveau pour faire une carrière plus qu'honnête dans la marine sous-officier (exactement off. marinier) puis officier. J'imagine mal quelqu'un au niveau d'un concours, quel qu'il soit, même minime, à la sortie d'une seconde actuelle.
D'autres qui n'ont eu que le certificat et savent très bien écrire, aiment lire. J'ai moi-même été élève à une époque où un élève moyen serait aujourd'hui dans les meilleurs. Déjà, le seul français était quasi rédhibitoire pour le passage en seconde, quelle que soit la série, à 4 points la faute.
- philannDoyen
Lefteris a écrit:Oui, je préfère mieux (comme disent mes élèves), rester comme je suis ...philann a écrit: mea maxima culpa....Il est vrai que si on lit vite ma phrase hors contexte... Tu es excusée, il y en a bien qui ont regardé trop vite mon avatar provisoire . Ca, c'est petit, petit commee remarque!!!retraitée a écrit:J'ai dû lire trop vite.
J'aurais dû écrire "les diplômes avaient une toute autre valeur", ce qui correspond à mon idée. J'ai plusieurs exemples proches , ma grand-mère donc, qui a justement fait ce métier parce qu'elle était excellente en classe. Venant d'un milieu très très pauvre, avec de nombreux gosses, où les études très longues auraient été impossibles, c'était l'Ecole normale (fin des années 30). Mon grand-père paternel, retiré du lycée dans les années 20, alors qu'il était en seconde, parce que devenu orphelin, milieu modeste, est parti mousse, mais a eu le niveau pour faire une carrière plus qu'honnête dans la marine sous-officier (exactement off. marinier) puis officier. J'imagine mal quelqu'un au niveau d'un concours, quel qu'il soit, même minime, à la sortie d'une seconde actuelle.
D'autres qui n'ont eu que le certificat et savent très bien écrire, aiment lire. J'ai moi-même été élève à une époque où un élève moyen serait aujourd'hui dans les meilleurs. Déjà, le seul français était quasi rédhibitoire pour le passage en seconde, quelle que soit la série, à 4 points la faute.
Mon grand père paternel et ma grand -mère maternelle étaient dans le même cas. Etudes arrêtées très tôt alors que bons élèves et des bases très solides permettant de continuer d'apprendre et de se cultiver tout le reste de sa vie.
- retraitéeDoyen
Oui, l'école de ce temps-là leur donnait des bases (socle ?) solides qui leur permettaient ensuite de progresser tout seuls s'ils le désiraient.
Mon grand-père maternel (il a fait la guerre de 14), fils de pauvres paysans, a quitté l'école à 11/12 ans.
Il lisait Balzac, Zola, Hugo, et fréquentait assidument la bibliothèque municipale, car il n'avait pas les moyens (6 enfants, un salaire d'ouvrier) de s'offrir des livres.
Mon grand-père maternel (il a fait la guerre de 14), fils de pauvres paysans, a quitté l'école à 11/12 ans.
Il lisait Balzac, Zola, Hugo, et fréquentait assidument la bibliothèque municipale, car il n'avait pas les moyens (6 enfants, un salaire d'ouvrier) de s'offrir des livres.
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