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- Fesseur ProGuide spirituel
Hello
Je suis à la recherche pour un élève de terminale d'un texte littéraire ou historique qui glorifie la guerre ( n'importe laquelle )
J'ai pensé à l'espace vital hitlérien mais c'est trop court et après je sèche ( et ai la flemme de chercher... )
Auriez vous ça sous la main ?
Merci bien
Je suis à la recherche pour un élève de terminale d'un texte littéraire ou historique qui glorifie la guerre ( n'importe laquelle )
J'ai pensé à l'espace vital hitlérien mais c'est trop court et après je sèche ( et ai la flemme de chercher... )
Auriez vous ça sous la main ?
Merci bien
_________________
Pourvu que ça dure...
- boris vassilievGrand sage
Dans la même veine, je vois un extrait de la Doctrine du Fascisme, mais je n'ai rien de long non plus...
fichier pdf: fiche nazisme et fascisme.pdf
fichier pdf: fiche nazisme et fascisme.pdf
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- NadejdaGrand sage
Spontanément je pense à La guerre comme expérience intérieure d'Ernst Jünger, un texte littéraire ambigu comme l'était son auteur.
- albertine02Expert spécialisé
J'ai une référence, de la littérature militaire (donc pas forcément de très haute volée) qui s'appelle : Les vertus Guerrières (sous titre le livre du soldat)
par le Général Thoumas. 1911.
C'est une compilation de textes que ce même général a écrits sur diverses guerres, surtout les napoléoniennes.
On y trouve des chapitres consacrés à / au :
- culte du drapeau
- amour de la patrie
courage / dévouement / audace / ardeur / bravoure / devoir / honneur
etc...
si tu es intéressé, vu que je doute qu'on le trouve encore, je peux te scanner des passages....
par le Général Thoumas. 1911.
C'est une compilation de textes que ce même général a écrits sur diverses guerres, surtout les napoléoniennes.
On y trouve des chapitres consacrés à / au :
- culte du drapeau
- amour de la patrie
courage / dévouement / audace / ardeur / bravoure / devoir / honneur
etc...
si tu es intéressé, vu que je doute qu'on le trouve encore, je peux te scanner des passages....
- Invité19Esprit sacré
Jünger me semble également convenir parfaitement.
Ou alors, va voir du côté du futurisme (Marinetti ?)
Ou alors, va voir du côté du futurisme (Marinetti ?)
- ZazkFidèle du forum
Et pourquoi pas "la Marseillaise" ?
Voici le texte complet :
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
:Drapeaufrançai
Voici le texte complet :
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
:Drapeaufrançai
- LefterisEsprit sacré
Le poème de Péguy ?Fesseur Pro a écrit:Hello
Je suis à la recherche pour un élève de terminale d'un texte littéraire ou historique qui glorifie la guerre ( n'importe laquelle )
J'ai pensé à l'espace vital hitlérien mais c'est trop court et après je sèche ( et ai la flemme de chercher... )
Auriez vous ça sous la main ?
Merci bien
"Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,
Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre..."
OU Apollinaire ? L'adieu du cavalier
Ah Dieu ! que la guerre est jolie
Avec ses chants ses longs loisirs
Cette bague je l'ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs
Adieu ! voici le boute-selle
Il disparut dans un tournant
Et mourut là-bas tandis qu'elle
Riait au destin surprenant
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- PhilomèleNiveau 9
Comme Oiseau Phénix, je pense aussi au manifeste du futurisme de Marinetti. Le point 9 est explicite : "Nous voulons glorifier la guerre – seule hygiène du monde -, le militarisme, le patriotisme, le geste destructeur des anarchistes, les belles Idées qui tuent, et le mépris de la femme."
On trouve facilement le texte intégral sur le web.
On trouve facilement le texte intégral sur le web.
- JohnMédiateur
N'importe quel texte sur la guerre de De Maistre ou Clausewitz. Google en regorge.
Ou bien :
Discours de Démokos, in : La guerre de Troie n'aura pas lieu, de Giraudoux
Ou bien :
Discours de Démokos, in : La guerre de Troie n'aura pas lieu, de Giraudoux
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- User5899Demi-dieu
Fesseur Pro a écrit:Hello
Je suis à la recherche pour un élève de terminale d'un texte littéraire ou historique qui glorifie la guerre ( n'importe laquelle )
J'ai pensé à l'espace vital hitlérien mais c'est trop court et après je sèche ( et ai la flemme de chercher... )
Auriez vous ça sous la main ?
Merci bien
- leyadeEsprit sacré
Le début du chapitre 3 de Candide, même si c'est ironique?
Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque.
Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres : c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles, éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros, rendaient les derniers soupirs ; d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés.
Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l’avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants, ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n’oubliant jamais mademoiselle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu’on y était chrétien, il ne douta pas qu’on ne le traitât aussi bien qu’il l’avait été dans le château de monsieur le baron avant qu’il en eût été chassé pour les beaux yeux de mademoiselle Cunégonde.
Voltaire (1694-1778), Candide (1759), chapitre troisième (extrait).
Comment Candide se sauva d’entre les Bulgares, et ce qu’il devint
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque.
Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum, chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il était en cendres : c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes ; là des filles, éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros, rendaient les derniers soupirs ; d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés.
Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et des héros abares l’avaient traité de même. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants, ou à travers des ruines, arriva enfin hors du théâtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n’oubliant jamais mademoiselle Cunégonde. Ses provisions lui manquèrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde était riche dans ce pays-là, et qu’on y était chrétien, il ne douta pas qu’on ne le traitât aussi bien qu’il l’avait été dans le château de monsieur le baron avant qu’il en eût été chassé pour les beaux yeux de mademoiselle Cunégonde.
Voltaire (1694-1778), Candide (1759), chapitre troisième (extrait).
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- NeronismaterNiveau 7
Ma p'tite Mimi, chanson de Botrel et Scotto (sur l'air de ma Tonkinoise) 1913:
Paroles
"À la guerre
On n'peut guère
Trouver où placer son cœur
Et j'avais du vague à l'âme
De vivre ainsi sans p'tit' femme
Quand l'aut' semaine
J'eus la veine
D'être nommé mitrailleur
Ma mitrailleuse, ô bonheur
Devint pour moi , l'âme sœur..."
Refrain
"Quand ell' chante à sa manière
Taratata, taratata, taratatère
Ah que son refrain m'enchante
C'est comme un z-oiseau qui chante
Je l'appell' la Glorieuse
Ma p'tit' Mimi, ma p'tit' Mimi, ma mitrailleuse
Rosalie me fait les doux yeux
Mais c'est ell' que j'aim' le mieux."
"Plein d'adresse
Je la graisse
Je l'astique et la polis
De sa culasse jolie
À sa p'tit' gueu-gueul' chérie
Puis habile
J'la défile
Et tendrement je luis dis
"Jusqu'au bout, restons unis
Pour le salut du pays."
au Refrain
"Quand les Boches
Nous approchent
Nous commençons le concert
Après un bon démarrage
Nous précipitons le fauchage
Comm' des mouches
Je vous couche
Tous les soldats du kaiser
Le nez dans nos fils de fer
Ou les quatre fers en l'air."
au Refrain
"Mais tout passe
Et tout lasse
Mêm' la guerre et l'un d'ces jours
Ou bien l'un' de ces années
Elle sera terminée
Alors vite l'on se quitte
Glorieuse ô mes amours
Nous devrons à notre tour
Nous séparer pour toujours."
Refrain final
"Après un' salve dernière
Taratata, taratata, taratatère
En te voyant rendormie
Je te dirai : "Chère amie
Fais dodo ma Glorieuse
Ma p'tit' Mimi, ma p'tit' Mimi, ma mitrailleuse
Et tes pleurs mouilleront mes yeux
En te faisant mes adieux."
La chanson est interprétée par Desproges à la fin de l'un de ses spectacles.
Paroles
"À la guerre
On n'peut guère
Trouver où placer son cœur
Et j'avais du vague à l'âme
De vivre ainsi sans p'tit' femme
Quand l'aut' semaine
J'eus la veine
D'être nommé mitrailleur
Ma mitrailleuse, ô bonheur
Devint pour moi , l'âme sœur..."
Refrain
"Quand ell' chante à sa manière
Taratata, taratata, taratatère
Ah que son refrain m'enchante
C'est comme un z-oiseau qui chante
Je l'appell' la Glorieuse
Ma p'tit' Mimi, ma p'tit' Mimi, ma mitrailleuse
Rosalie me fait les doux yeux
Mais c'est ell' que j'aim' le mieux."
"Plein d'adresse
Je la graisse
Je l'astique et la polis
De sa culasse jolie
À sa p'tit' gueu-gueul' chérie
Puis habile
J'la défile
Et tendrement je luis dis
"Jusqu'au bout, restons unis
Pour le salut du pays."
au Refrain
"Quand les Boches
Nous approchent
Nous commençons le concert
Après un bon démarrage
Nous précipitons le fauchage
Comm' des mouches
Je vous couche
Tous les soldats du kaiser
Le nez dans nos fils de fer
Ou les quatre fers en l'air."
au Refrain
"Mais tout passe
Et tout lasse
Mêm' la guerre et l'un d'ces jours
Ou bien l'un' de ces années
Elle sera terminée
Alors vite l'on se quitte
Glorieuse ô mes amours
Nous devrons à notre tour
Nous séparer pour toujours."
Refrain final
"Après un' salve dernière
Taratata, taratata, taratatère
En te voyant rendormie
Je te dirai : "Chère amie
Fais dodo ma Glorieuse
Ma p'tit' Mimi, ma p'tit' Mimi, ma mitrailleuse
Et tes pleurs mouilleront mes yeux
En te faisant mes adieux."
La chanson est interprétée par Desproges à la fin de l'un de ses spectacles.
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Oderint, dum metuant!
- Fesseur ProGuide spirituel
Merci à tous.
Y'a de quoi faire..
Y'a de quoi faire..
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Pourvu que ça dure...
- Fesseur ProGuide spirituel
C'est sympa mais ne te donne pas de peine, je pense qu'il aura déjà de quoi faire.albertine02 a écrit:
si tu es intéressé, vu que je doute qu'on le trouve encore, je peux te scanner des passages....
Merci.
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Pourvu que ça dure...
- AbraxasDoyen
Voir Déroulède, Chants du soldat (tt est sur le Net : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k27984d
Il suffit de tourner les pages (la flèche verte), c'est un sommet du nationalisme guerrier post 1870.
Il suffit de tourner les pages (la flèche verte), c'est un sommet du nationalisme guerrier post 1870.
- doublecasquetteEnchanteur
Poésie dans un manuel scolaire de la période 1885-1900, époque des bataillons scolaires.
“Petits enfants, petits soldats
Qui marchez comme de vieux braves
Sabre au coté, fusil au bras
Le cœur vaillant et le front grave
Petits soldats, petits enfants
Désertant livres et grammaire
Vous marquez le pas, triomphants
Sous les regards de votre mère
Que faites-vous, que voulez-vous
Chers enfants aux mains si fragiles
Gardez vos jeux et Laissez-nous
Le fardeau des armes viriles.
Nous sommes les petits enfants
Qui voulons servir la patrie
Nous lui donnerons dans dix ans
Une jeune armée aguerrie
Nous sommes les petits soldats
Du bataillon de l’espérance
Nous exerçons nos petits bras
À venger l’honneur de la France
Et Bara le petit tambour
Dont on nous a conté l’histoire
En attendant bat chaque jour
Le rappel de notre mémoire.”
Je m'étais amusée à l'apprendre pour la réciter en cours de Français, en Première, le professeur nous ayant demandé à plusieurs reprises de pratiquer cet exercice, poésie librement choisie à réciter devant la classe. Je n'avais pas obtenu le succès escompté.
http://www.docil-cocktail.org/laicite/document_l_ecole_antichambr.html
DC véto
“Petits enfants, petits soldats
Qui marchez comme de vieux braves
Sabre au coté, fusil au bras
Le cœur vaillant et le front grave
Petits soldats, petits enfants
Désertant livres et grammaire
Vous marquez le pas, triomphants
Sous les regards de votre mère
Que faites-vous, que voulez-vous
Chers enfants aux mains si fragiles
Gardez vos jeux et Laissez-nous
Le fardeau des armes viriles.
Nous sommes les petits enfants
Qui voulons servir la patrie
Nous lui donnerons dans dix ans
Une jeune armée aguerrie
Nous sommes les petits soldats
Du bataillon de l’espérance
Nous exerçons nos petits bras
À venger l’honneur de la France
Et Bara le petit tambour
Dont on nous a conté l’histoire
En attendant bat chaque jour
Le rappel de notre mémoire.”
Je m'étais amusée à l'apprendre pour la réciter en cours de Français, en Première, le professeur nous ayant demandé à plusieurs reprises de pratiquer cet exercice, poésie librement choisie à réciter devant la classe. Je n'avais pas obtenu le succès escompté.
http://www.docil-cocktail.org/laicite/document_l_ecole_antichambr.html
DC véto
- AbraxasDoyen
De Déroulède toujours, cette chanson qui a bercé mon enfance :
L'air est pur, la route est large,
Le Clairon sonne la charge,
Les Zouaves vont chantant,
Et là-haut sur la colline,
Dans la forêt qui domine,
Le Prussien les attend - Variante : "On les guette, on les attends."
Le Clairon est un vieux brave,
Et lorsque la lutte est grave,
C'est un rude compagnon ;
Il a vu mainte bataille
Et porte plus d'une entaille,
Depuis les pieds jusqu'au front.
C'est lui qui guide la fête
Jamais sa fière trompette
N'eut un accent plus vainqueur;
Et de son souffle de flamme,
L'espérance vient à l'âme,
Le courage monte au cœur.
On grimpe, on court, on arrive,
Et la fusillade est vive,
Et les Prussiens sont adroits - Variante : "Et les autres sont adroits."
Quand enfin le cri se jette:
" En marche! A la baionnette !"
Et l'on entre sous le bois.
A la première décharge,
Le Clairon sonnant la charge
Tombe frappé sans recours;
Mais, par un effort suprême,
Menant le combat quand même,
Le Clairon sonne toujours.
Et cependant le sang coule,
Mais sa main, qui le refoule,
Suspend un instant la mort,
Et de sa note affolée
Précipitant la mélée,
Le vieux Clairon sonne encor.
Il est là, couché sur l'herbe,
Dédaignant, blessé superbe,
Tout espoir et tout secours;
Et sur sa lèvre sanglante,
Gardant sa trompette ardente,
Il sonne, il sonne toujours.
Puis, dans la forêt pressée,
Voyant la charge lancée,
Et les Zouaves bondir,
Alors le clairon s'arrête,
Sa dernière tâche est faite,
Il achève de mourir.
Démonstration, avec l'air :
L'air est pur, la route est large,
Le Clairon sonne la charge,
Les Zouaves vont chantant,
Et là-haut sur la colline,
Dans la forêt qui domine,
Le Prussien les attend - Variante : "On les guette, on les attends."
Le Clairon est un vieux brave,
Et lorsque la lutte est grave,
C'est un rude compagnon ;
Il a vu mainte bataille
Et porte plus d'une entaille,
Depuis les pieds jusqu'au front.
C'est lui qui guide la fête
Jamais sa fière trompette
N'eut un accent plus vainqueur;
Et de son souffle de flamme,
L'espérance vient à l'âme,
Le courage monte au cœur.
On grimpe, on court, on arrive,
Et la fusillade est vive,
Et les Prussiens sont adroits - Variante : "Et les autres sont adroits."
Quand enfin le cri se jette:
" En marche! A la baionnette !"
Et l'on entre sous le bois.
A la première décharge,
Le Clairon sonnant la charge
Tombe frappé sans recours;
Mais, par un effort suprême,
Menant le combat quand même,
Le Clairon sonne toujours.
Et cependant le sang coule,
Mais sa main, qui le refoule,
Suspend un instant la mort,
Et de sa note affolée
Précipitant la mélée,
Le vieux Clairon sonne encor.
Il est là, couché sur l'herbe,
Dédaignant, blessé superbe,
Tout espoir et tout secours;
Et sur sa lèvre sanglante,
Gardant sa trompette ardente,
Il sonne, il sonne toujours.
Puis, dans la forêt pressée,
Voyant la charge lancée,
Et les Zouaves bondir,
Alors le clairon s'arrête,
Sa dernière tâche est faite,
Il achève de mourir.
Démonstration, avec l'air :
- JohnMédiateur
Indirectement, il y a le chant du Départ.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- PoméeNiveau 9
Proudhon, La Guerre et la Paix, 1861
Les loups, les lions, pas plus que les moutons et les castors ne se font entre eux la guerre ; il y a longtemps que l'on a fait de cette remarque une satire contre notre espèce. Comment ne voit-on pas, au contraire, que là est le signe de notre grandeur ; que si, par impossible, la nature avait fait de l'homme un animal exclusivement industriel et social, et point un guerrier, il serait tombé dès le premier jour au niveau des bêtes dont l'association forme toute la destinée ; il aurait perdu, avec l'orgueil de son héroïsme, sa faculté révolutionnaire, la plus merveilleuse de toutes et la plus féconde ? Vivant en communauté pure, notre civilisation serait une étable. Saurait-on ce que vaut l'homme, sans la guerre? Saurait-on ce que valent les peuples et les races? Serions-nous en progrès? (...) Philanthropes, vous parlez d'abolir les guerres; prenez garde de dégrader le genre humain...
Les loups, les lions, pas plus que les moutons et les castors ne se font entre eux la guerre ; il y a longtemps que l'on a fait de cette remarque une satire contre notre espèce. Comment ne voit-on pas, au contraire, que là est le signe de notre grandeur ; que si, par impossible, la nature avait fait de l'homme un animal exclusivement industriel et social, et point un guerrier, il serait tombé dès le premier jour au niveau des bêtes dont l'association forme toute la destinée ; il aurait perdu, avec l'orgueil de son héroïsme, sa faculté révolutionnaire, la plus merveilleuse de toutes et la plus féconde ? Vivant en communauté pure, notre civilisation serait une étable. Saurait-on ce que vaut l'homme, sans la guerre? Saurait-on ce que valent les peuples et les races? Serions-nous en progrès? (...) Philanthropes, vous parlez d'abolir les guerres; prenez garde de dégrader le genre humain...
- AbraxasDoyen
Et le Chant des Partisans (Druon et Kessel quand même)…
LE CHANT DES PARTISANS
(Chant de la Libération)
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines?
Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne?
Ohé! partisans,
Ouvriers et paysans,
C'est l'alarme!
Ce soir l'ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes!
Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades!
Sortez de la paille
Les fusils, la mitraille,
Les grenades...
Ohé! les tueurs,
A la balle et au couteau,
Tuez vite!
Ohé! saboteur,
Attention à ton fardeau:
Dynamite!
C'est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères,
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère...
Il y a des pays
Ou les gens au creux de lits
Font des rêves;
Ici, nous, vois-tu,
Nous on marche et nous on tue,
Nous on crève.
Ici chacun sait
Ce qu'il veut, ce qui'il fait
Quand il passe...
Ami, si tu tombes
Un ami sort de l'ombre
A ta place.
Demain du sang noir
Séchera au grand soleil
Sur les routes.
Sifflez, compagnons,
Dans la nuit la Liberté
Nous écoute...
Audio (excellent montage…) :
LE CHANT DES PARTISANS
(Chant de la Libération)
Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines?
Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne?
Ohé! partisans,
Ouvriers et paysans,
C'est l'alarme!
Ce soir l'ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes!
Montez de la mine,
Descendez des collines,
Camarades!
Sortez de la paille
Les fusils, la mitraille,
Les grenades...
Ohé! les tueurs,
A la balle et au couteau,
Tuez vite!
Ohé! saboteur,
Attention à ton fardeau:
Dynamite!
C'est nous qui brisons
Les barreaux des prisons
Pour nos frères,
La haine à nos trousses
Et la faim qui nous pousse,
La misère...
Il y a des pays
Ou les gens au creux de lits
Font des rêves;
Ici, nous, vois-tu,
Nous on marche et nous on tue,
Nous on crève.
Ici chacun sait
Ce qu'il veut, ce qui'il fait
Quand il passe...
Ami, si tu tombes
Un ami sort de l'ombre
A ta place.
Demain du sang noir
Séchera au grand soleil
Sur les routes.
Sifflez, compagnons,
Dans la nuit la Liberté
Nous écoute...
Audio (excellent montage…) :
- doublecasquetteEnchanteur
Faut reconnaître que Le Chant des Partisans donnerait des idées guerrières au plus virulent des pacifistes, mais c'est peut-être aussi parce que nous sommes des enfants des années cinquante ?
Qu'en est-il de ceux des années 80 ?
DC véto
Qu'en est-il de ceux des années 80 ?
DC véto
- AbraxasDoyen
Parce qu'enfin, je ne vois pas pourquoi la littérature sur la guerre serait forcément négative. Heureusement que nous en avons fait certaines… Nous serions anglais, prussiens, allemands — que sais-je…
Le pacifisme bêlant, ça va un temps…
Le pacifisme bêlant, ça va un temps…
- AbraxasDoyen
Ou le Cimetière d'Eylau, de Hugo (qui magnifie l'héroïsme) :
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cimetière_d’Eylau
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cimetière_d’Eylau
- doublecasquetteEnchanteur
Dans la bonne littérature de guerre, j'apprécie beaucoup Guerre et paix. Il y a de belles descriptions, réalistes, sans parti-pris ni pacifiste ni guerrier. pas d'idéalisation non plus, juste ce que doit être la réalité. N'ayant jamais fait la guerre autrement qu'en jeu d'enfant, je ne peux savoir.
DC véto
DC véto
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