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- ClarinetteGrand Maître
Bonjour amis lecteurs, le récit de voyage étant arrivé en deuxième position du dernier vote, je propose que nous explorions ce genre, complètement inédit pour moi, qui nous réserve sans doute de belles découvertes.
A vos titres, parce que moi, je n'ai vraiment aucune référence en la matière.
A vos titres, parce que moi, je n'ai vraiment aucune référence en la matière.
- grandesvacancesNeoprof expérimenté
Il y a longtemps, j'ai lu Help !, de Redmon O'Henlon ( orthographe incertaine) et c'était irrésistible.
Bon, il y a aussi Ella Maillart.
Bon, il y a aussi Ella Maillart.
- ClarinetteGrand Maître
Bon, parce que c'est toi , je fais le pitch, mais pensez, chers contributeurs à venir, à ajouter une petite présentation de l'œuvre que vous proposez.grandesvacances a écrit:Il y a longtemps, j'ai lu Help !, de Redmon O'Henlon ( orthographe incertaine) et c'était irrésistible.
Ça m'a l'air fort sympathique !Help ! Ma croisière en Amazonie - | Redmond O'Hanlon
Collection : Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs | Numéro : 146
Poche | 464 pages. | Paru le : 23-04-1993 |
Redmond O'Hanlon, ce mélange de savant Cosinus et d'Indiana Jones, s'est fait connaître aux quatre coins de la planète avec Au cœur de Bornéo (PBP n°54). Cette fois, en compagnie d'un ami, il a décidé de rendre visite aux Yanomami, des Indiens d'Amazonie aux moeurs particulièrement cruelles. Pour atteindre son but, il va lui falloir naviguer dans les eaux troubles du Rio Negro, affrontant les pires épreuves... et les plus burlesques. Échappera-t-il à la dysenterie, aux amibes, au choléra et à la rage ? Saura-t-il éviter les jaguars, les anacondas et surtout le terrible poisson cure-dent ? Ce qu'il n'a pas prévu, c'est la peur, celle qui va saisir l'expédition à l'approche de la mystérieuse tribu.
- ClarinetteGrand Maître
D'autres suggestions de récits de voyage ?
- MrBrightsideEmpereur
Moi j'ai toujours voulu lire:
Mais je ne suis pas sur que ça rentre dans le cadre du Néo club littéraire
The cat and the old woman have lived happily together for many years in the stone house by the sea. But when the old woman dies, the cat is packed up with her belongings and sent north to the village where she was born. Soon he is forgotten. He walks the streets aimlessly until, spurred by memories and a longing to return to the place he knows and loves, the cat embarks on a journey to find the home he was taken away from.
Mais je ne suis pas sur que ça rentre dans le cadre du Néo club littéraire
- ClarinetteGrand Maître
Very nice but inappropriate !
- MrBrightsideEmpereur
Clarinette a écrit:Very nice but inappropriate !
- JEMSGrand Maître
Je me lance, Constantinople de Théophile Gautier.
Eté 1852. Comme de nombreux écrivains du XIXe siècle, Théophile Gautier s'embarque à Marseille sur le Léonidas et file vers Constantinople. Envoyé par La Presse d'Emile de Girardin, il va composer des tableaux saisissants sur ce monde oriental qui s'offre enfin à lui. Sur les traces de son ami Nerval, il découvre les marchés, les mosquées, les cafés et tous ces lieux qui nourrissent son vagabondage émerveillé. Sa prose étincelle. Mais le texte étonne aussi par sa modernité, son souci du présent et de ce qui, au cœur de la société turque, se transforme. Déjà il interroge et regrette souvent l'occidentalisation, qui envahit même la vieille ville. Aussi, à l'écart des sentiers battus et des touristes, s'enfonce-t-il dans le dédale de l'"Istanbul miséreux et délaissé". On trouvera ici tout Gautier, le poète et le romancier, le chroniqueur sensuel et le voyageur ironique, que notre temps redécouvre. Sa Constantinople nous aide à mieux comprendre et aimer l'Istanbul d'aujourd'hui.
Eté 1852. Comme de nombreux écrivains du XIXe siècle, Théophile Gautier s'embarque à Marseille sur le Léonidas et file vers Constantinople. Envoyé par La Presse d'Emile de Girardin, il va composer des tableaux saisissants sur ce monde oriental qui s'offre enfin à lui. Sur les traces de son ami Nerval, il découvre les marchés, les mosquées, les cafés et tous ces lieux qui nourrissent son vagabondage émerveillé. Sa prose étincelle. Mais le texte étonne aussi par sa modernité, son souci du présent et de ce qui, au cœur de la société turque, se transforme. Déjà il interroge et regrette souvent l'occidentalisation, qui envahit même la vieille ville. Aussi, à l'écart des sentiers battus et des touristes, s'enfonce-t-il dans le dédale de l'"Istanbul miséreux et délaissé". On trouvera ici tout Gautier, le poète et le romancier, le chroniqueur sensuel et le voyageur ironique, que notre temps redécouvre. Sa Constantinople nous aide à mieux comprendre et aimer l'Istanbul d'aujourd'hui.
- ClarinetteGrand Maître
Oh, un récit de voyage littéraire ! Merci pour cette suggestion ! :abj:
- ClarinetteGrand Maître
Grandesvacances : Help ! Ma croisière en Amazonie - Redmond O'Hanlon
JEMS : Constantinople - Théophile Gautier
JEMS : Constantinople - Théophile Gautier
- CarabasVénérable
Nicolas Bouvier, L'Usage du Monde :
L'usage du monde est le récit d'un voyage qui dura dix-sept mois, au début des années 1950 de Yougoslavie à l'Afghanistan. Depuis trente-cinq ans il ne cesse d'inspirer d'innombrables écrivains-voyageurs. La délicate préface d'Alain Dufour, l'ami éditeur, nous fait assister à la genèse et à la composition du chef-d'œuvre de Nicolas Bouvier, alors qu'un choix de lettres et de reproductions illustre l'amitié de l'écrivain et du peintre vagabonds de par le monde.
L'usage du monde est le récit d'un voyage qui dura dix-sept mois, au début des années 1950 de Yougoslavie à l'Afghanistan. Depuis trente-cinq ans il ne cesse d'inspirer d'innombrables écrivains-voyageurs. La délicate préface d'Alain Dufour, l'ami éditeur, nous fait assister à la genèse et à la composition du chef-d'œuvre de Nicolas Bouvier, alors qu'un choix de lettres et de reproductions illustre l'amitié de l'écrivain et du peintre vagabonds de par le monde.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- NadejdaGrand sage
J'hésite entre plusieurs textes :
- Nerval, Voyage en Orient que je n'ai pas lu. Le titre dit l'essentiel, je crois.
- Blaise Cendrars : relire Bourlinguer. Le texte, évidemment très poétique, est composé de onze récits portant le nom d'un port, réel ou imaginé (Venise, Naples, La Corogne, Bordeaux, Brest, Toulon, Anvers, Gênes, Rotterdam, Hambourg, Paris Port-de-mer).
- Henri Michaux, Un barbare en Asie :
- Claudio Magris, relire Danube, qui est autant un parcours réel le long du Danube qu'un essai sur l'imaginaire de la Mitteleuropa et les écrivains qui la représentent peut-être le mieux (Kafka, Canetti, Roth...). Un roman sur le fleuve aussi bien qu'une invitation à la lecture.
- Nerval, Voyage en Orient que je n'ai pas lu. Le titre dit l'essentiel, je crois.
- Blaise Cendrars : relire Bourlinguer. Le texte, évidemment très poétique, est composé de onze récits portant le nom d'un port, réel ou imaginé (Venise, Naples, La Corogne, Bordeaux, Brest, Toulon, Anvers, Gênes, Rotterdam, Hambourg, Paris Port-de-mer).
- Henri Michaux, Un barbare en Asie :
Faisant suite à son voyage en Amérique du Sud de l'année 1928, Henri Michaux, qui a pourtant la santé fragile, se rend en Asie en 1931. De ce voyage qui le mène aux Indes, en Chine, en Malaisie, au Japon et en Indonésie, il publie un carnet de route. C'est l'un des textes les plus "objectifs" de ce poète wallon, lui qui fut influencé par le surréalisme et les paradis artificiels. Un barbare en Asie est ainsi un formidable compte rendu de ses pérégrinations asiatiques. Il observe les paysages, les moeurs, la vie quotidienne des gens qu'il rencontre. C'est moins ce quotidien, social et économique, qui l'intéresse que la spiritualité et la culture, contrairement à son contemporain britannique Somerset Maugham qui visite lui la péninsule indochinoise. Cette écriture concrète, en opposition à la description de mondes imaginaires, de rêves inventés et de visions hallucinées, donne à ce récit un aspect documentaire. Mais il ne faut pas s'y tromper, il est avant tout poétique.
- Claudio Magris, relire Danube, qui est autant un parcours réel le long du Danube qu'un essai sur l'imaginaire de la Mitteleuropa et les écrivains qui la représentent peut-être le mieux (Kafka, Canetti, Roth...). Un roman sur le fleuve aussi bien qu'une invitation à la lecture.
- User7674Érudit
Carabas a écrit:Nicolas Bouvier, L'Usage du Monde :
L'usage du monde est le récit d'un voyage qui dura dix-sept mois, au début des années 1950 de Yougoslavie à l'Afghanistan. Depuis trente-cinq ans il ne cesse d'inspirer d'innombrables écrivains-voyageurs. La délicate préface d'Alain Dufour, l'ami éditeur, nous fait assister à la genèse et à la composition du chef-d'œuvre de Nicolas Bouvier, alors qu'un choix de lettres et de reproductions illustre l'amitié de l'écrivain et du peintre vagabonds de par le monde.
J'allais le proposer ! Ce livre m'a été conseillé par une amie. Il a fait partie des éléments qui ont déclenché son envie de faire le tour du monde. Mon copain l'a lu dernièrement et il a aussi été subjugué. Nous sommes nous aussi depuis deux ans en projet tour du monde (normalement c'est pour août 2013 ) et j'ai donc prévu moi-aussi de le lire avant de partir !
J'ai 2/3 autres références à proposer dans la bibliothèque, je les noterai dans l'après-midi (je suis au collège là !).
- MinaNiveau 10
J'ai lu le Voyage en Orient en Licence, j'en garde un très beau souvenir.
Je me lancerais bien dans Cendrars et Michaux, mais je propose aussi Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson dont j'ai beaucoup aimé le recueil de nouvelles Une vie à coucher dehors.
Résumé de la Fnac:
«Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence ? toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
Sinon, je ne sais pas si ça rentre vraiment dans la catégorie "récit de voyage", j'ai aussi envie de découvrir Thoreau, Walden ou la vie dans les bois.
En plein XIXe siècle, dans le pays qui est en passe de devenir le plus industrialisé du monde, Thoreau tourne le dos à la civilisation et s'installe seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, dans une cabane qu'il a construite lui-même, au bord de l'étang de Walden, Massachusetts. Il ne doit plus sa vie qu'au travail de ses mains. C'est là qu'il commence à écrire Walden, grand classique de la littérature américaine, hymne épicurien, souvent loufoque, à la nature, aux saisons, aux plantes et aux bêtes, toutes choses et tous êtres qui ne sont, selon les propres dires de Thoreau, que « l'envers de ce qui est au-dedans de nous ».
Je me lancerais bien dans Cendrars et Michaux, mais je propose aussi Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson dont j'ai beaucoup aimé le recueil de nouvelles Une vie à coucher dehors.
Résumé de la Fnac:
«Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence ? toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
Sinon, je ne sais pas si ça rentre vraiment dans la catégorie "récit de voyage", j'ai aussi envie de découvrir Thoreau, Walden ou la vie dans les bois.
En plein XIXe siècle, dans le pays qui est en passe de devenir le plus industrialisé du monde, Thoreau tourne le dos à la civilisation et s'installe seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, dans une cabane qu'il a construite lui-même, au bord de l'étang de Walden, Massachusetts. Il ne doit plus sa vie qu'au travail de ses mains. C'est là qu'il commence à écrire Walden, grand classique de la littérature américaine, hymne épicurien, souvent loufoque, à la nature, aux saisons, aux plantes et aux bêtes, toutes choses et tous êtres qui ne sont, selon les propres dires de Thoreau, que « l'envers de ce qui est au-dedans de nous ».
- OudemiaBon génie
Le Gautier est tentant, ce serait le moment de le découvir.
J'allais vous proposer le titre auquel je pensais la dernière fois, Journal d'un voyage fait aux Indes orientales de Robert Challe, qu'on trouve en poche dans la collection le Temps retrouvé.
Un avis parmi d'autres: Description très complète de la vie à bord des navires français à la fin du XVIIe siècle. Nous avons là un excellent reportage, auquel Robert Challe mêle un grand nombre d'histoires, de faits divers, de réflexions morales et scientifiques, d'observations ethnologiques ; ce livre est donc beaucoup plus qu'un récit maritime normal ; il n'est pas exagéré de le qualifier de chef-d'œuvre littéraire. F. Deloffre, qui s'intéresse à lui depuis plus de vingt ans, considère Robert Challe comme un de nos grands écrivains du XVIIe siècle.
Mais je suggère maintenant En canot sur les chemins d'eau du roi, une aventure en Amérique de Jean Raspail.
Là aussi je copie:
1949. Jean Raspail a vingt-trois ans et un rêve : faire la descente en canot du Saint-Laurent jusqu'à La Nouvelle-Orléans sur les traces des premiers explorateurs français. Sept mois durant, avec trois compagnons, il va affronter intempéries, accidents et naufrages, tenant chaque soir son journal de bord. Miraculeusement retrouvées, ces notes sont aujourd'hui l'occasion pour lui de revivre ce singulier voyage.
Très belle langue (Raspail s'est fait de solides ennemis et l'Académie lui a été refusée), c'est un livre magnifique, avec en plus les réflexions de l'homme âgé sur sa jeunesse, le temps passé. Pour moi, un chef d'oeuvre.
J'allais vous proposer le titre auquel je pensais la dernière fois, Journal d'un voyage fait aux Indes orientales de Robert Challe, qu'on trouve en poche dans la collection le Temps retrouvé.
Un avis parmi d'autres: Description très complète de la vie à bord des navires français à la fin du XVIIe siècle. Nous avons là un excellent reportage, auquel Robert Challe mêle un grand nombre d'histoires, de faits divers, de réflexions morales et scientifiques, d'observations ethnologiques ; ce livre est donc beaucoup plus qu'un récit maritime normal ; il n'est pas exagéré de le qualifier de chef-d'œuvre littéraire. F. Deloffre, qui s'intéresse à lui depuis plus de vingt ans, considère Robert Challe comme un de nos grands écrivains du XVIIe siècle.
Mais je suggère maintenant En canot sur les chemins d'eau du roi, une aventure en Amérique de Jean Raspail.
Là aussi je copie:
1949. Jean Raspail a vingt-trois ans et un rêve : faire la descente en canot du Saint-Laurent jusqu'à La Nouvelle-Orléans sur les traces des premiers explorateurs français. Sept mois durant, avec trois compagnons, il va affronter intempéries, accidents et naufrages, tenant chaque soir son journal de bord. Miraculeusement retrouvées, ces notes sont aujourd'hui l'occasion pour lui de revivre ce singulier voyage.
Très belle langue (Raspail s'est fait de solides ennemis et l'Académie lui a été refusée), c'est un livre magnifique, avec en plus les réflexions de l'homme âgé sur sa jeunesse, le temps passé. Pour moi, un chef d'oeuvre.
- FrisouilleEnchanteur
Je vote pour Nerval ! Celui-là, je l'ai dans ma bibli' !
Puis ce serait l'occas de le lire in extenso.
Puis ce serait l'occas de le lire in extenso.
- User7674Érudit
Mina a écrit:J'ai lu le Voyage en Orient en Licence, j'en garde un très beau souvenir.
Je me lancerais bien dans Cendrars et Michaux, mais je propose aussi Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson dont j'ai beaucoup aimé le recueil de nouvelles Une vie à coucher dehors.
Résumé de la Fnac:
«Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché d'être heureux. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à la vie. Et si la liberté consistait à posséder le temps? Et si le bonheur revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence ? toutes choses dont manqueront les générations futures? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
Je vais aussi proposer un livre de Sylvain Tesson
- henrietteMédiateur
Dans la série léger et vraiment très drôle : L'anthropologie n'est pas un sport dangereux de Nigel Barley m'a laissé un excellent souvenir.
- ErgoDevin
L'histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil de Jean de Léry, où l'on apprend plein de trucs sur les Tupinambas ?
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- User7674Érudit
Je propose :
- Sylvain Tesson et Alexandre Poussin, On a roulé sur la terre :
Le point de départ ? Un beau pari : faire le tour du monde à bicyclette, en un an jour pour jour, avec pour tout budget moins de 1 000 euros chacun !
365 jours après, Alexandre et Sylvain sont revenus avec 31 pays et 25 000 kilomètres dans les mollets. Ils ont traversé l'Afrique, le continent américain, l'Asie, les pays de l'Est et enfin l'Europe de l'Ouest, vivant chez l'habitant, au gré de leurs rencontres. Improvisation et débrouillardise, anecdotes burlesques, petites et grosses contrariétés, mais aussi splendeur et poésie émaillent le récit de leur voyage.
Au-delà de l'exploit sportif, les aventures surprenantes de deux jeunes Français qui racontent, avec toute la fraîcheur de leurs vingt ans, cette année à la découverte du monde. Ils ont suscité, depuis, beaucoup de vocations...
- Antoine Calvino, Un an autour de l'Océan Indien :
Préambule
Après huit mois de préparation et de départs sans cesse repoussés, me voici enfin à la veille de ce voyage tant attendu. Depuis mes dix-huit ans, je pars chaque été visiter un nouveau pays. A chaque fois, je rencontre des gens qui sont sur la route pour six mois, un an, deux ans, et j’ai toujours rêvé de les imiter. Cette année, c’est mon tour. Départ le 28 novembre, retour prévu dans un an. Un laps de temps suffisant pour changer de rythme, d’univers, de vie peut-être. Cela fait huit ans que je suis journaliste. J’écris sur la vie culturelle parisienne, avec une prédilection pour l’actualité des musiques électroniques. J’adore mon métier, mais cela n’empêche pas la routine de s’être installée. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’horizon est grand ouvert. J’ai prévu de visiter l’Inde du sud, le Yémen, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Iran, la Syrie, la Jordanie, Israël et l’Egypte. J’ai pris contact avec quelques journaux pour écrire dans leurs pages voyage. Certains m’ont commandé des articles, d’autres demandent à voir. Et puis il y a ce blog, qui sera l’occasion de conserver une trace de mon parcours. Encore quelques heures pour boucler mes dernières affaires, une nuit blanche probablement, et je serai dans l’avion.
- Isabelle Massieu, Le Laos :
Première Européenne venue seule en Indochine - 1897, Isabelle Massieu (1844-1932) s'est prise de passion pour les voyages aux alentours de la cinquantaine parcourt l'Asie en tous sens. En pirogue ou à cheval l'infatigable aventurière chemine à travers la jungle de Luang Prabang à Vientiane, et se laisse séduire par les légendes et les sueurs laotiennes, dont elle admire l'authentique liberté
Et enfin LE récit de voyage qui m'a donné envie de voyager. Je l'ai déjà lu mais ça ne me dérange pas de le relire (même si j'ai vu et revu leur dvd, assisté à plusieurs de leurs conférences... Bref, je suis fan !).
- Sonia et Alexandre Poussin, Africa Trek :
Depuis le cap de Bonne-Espérance jusqu’au lac de Tibériade en Israël, trois ans de marche à pied pour Alexandre et Sonia Poussin.
Ils ont parcouru quatorze mille kilomètres pour remonter d’une seule foulée le continent noir en refaisant symboliquement le premier voyage du premier homme, de l’australopithèque à l’homme moderne le long de la vallée du Rift en Afrique de l’Est.
Quel est le défi ? Prendre le temps et le pouls du continent, et rencontrer hommes, femmes et enfants africains. Les Africains eux-mêmes marchent tous les jours. La marche fait réfléchir et elle n’inquiète pas. Le projet avait plusieurs conséquences : Alexandre et Sonia traversent les pays qu’ils se sont fixés mais ils avancent seuls, à l’aventure. Ils n’ont pas de sponsor ni d’assistance technique. Ils ne parcourent aucune distance en voiture, camion ou char à bœufs. Ils ne vont jamais à l’hôtel. Le soir venu, ils demandent l’hospitalité ou dorment dehors. Ils s’alimentent de la nourriture africaine qu’ils trouvent.
Ils sont amoureux, courageux et enthousiastes.
Trois sentiments nécessaires pour avoir traversé des déserts, affronté des animaux et surtout la soif, attrapé plusieurs maladies, se perdre dans les tempêtes de sable et les marécages, éviter quelques jets de pierres et résister au soleil implacable.
Une aventure vouée à l’échec sans la bonté et la générosité des Africains qu’ils ont appelés « nos sauveurs de chaque jour », et qui, souvent dans la plus terrible misère, les ont recueillis chaque soir, tout le long des pistes.
- Sylvain Tesson et Alexandre Poussin, On a roulé sur la terre :
Le point de départ ? Un beau pari : faire le tour du monde à bicyclette, en un an jour pour jour, avec pour tout budget moins de 1 000 euros chacun !
365 jours après, Alexandre et Sylvain sont revenus avec 31 pays et 25 000 kilomètres dans les mollets. Ils ont traversé l'Afrique, le continent américain, l'Asie, les pays de l'Est et enfin l'Europe de l'Ouest, vivant chez l'habitant, au gré de leurs rencontres. Improvisation et débrouillardise, anecdotes burlesques, petites et grosses contrariétés, mais aussi splendeur et poésie émaillent le récit de leur voyage.
Au-delà de l'exploit sportif, les aventures surprenantes de deux jeunes Français qui racontent, avec toute la fraîcheur de leurs vingt ans, cette année à la découverte du monde. Ils ont suscité, depuis, beaucoup de vocations...
- Antoine Calvino, Un an autour de l'Océan Indien :
Préambule
Après huit mois de préparation et de départs sans cesse repoussés, me voici enfin à la veille de ce voyage tant attendu. Depuis mes dix-huit ans, je pars chaque été visiter un nouveau pays. A chaque fois, je rencontre des gens qui sont sur la route pour six mois, un an, deux ans, et j’ai toujours rêvé de les imiter. Cette année, c’est mon tour. Départ le 28 novembre, retour prévu dans un an. Un laps de temps suffisant pour changer de rythme, d’univers, de vie peut-être. Cela fait huit ans que je suis journaliste. J’écris sur la vie culturelle parisienne, avec une prédilection pour l’actualité des musiques électroniques. J’adore mon métier, mais cela n’empêche pas la routine de s’être installée. Pour la première fois depuis bien longtemps, l’horizon est grand ouvert. J’ai prévu de visiter l’Inde du sud, le Yémen, l’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Iran, la Syrie, la Jordanie, Israël et l’Egypte. J’ai pris contact avec quelques journaux pour écrire dans leurs pages voyage. Certains m’ont commandé des articles, d’autres demandent à voir. Et puis il y a ce blog, qui sera l’occasion de conserver une trace de mon parcours. Encore quelques heures pour boucler mes dernières affaires, une nuit blanche probablement, et je serai dans l’avion.
- Isabelle Massieu, Le Laos :
Première Européenne venue seule en Indochine - 1897, Isabelle Massieu (1844-1932) s'est prise de passion pour les voyages aux alentours de la cinquantaine parcourt l'Asie en tous sens. En pirogue ou à cheval l'infatigable aventurière chemine à travers la jungle de Luang Prabang à Vientiane, et se laisse séduire par les légendes et les sueurs laotiennes, dont elle admire l'authentique liberté
Et enfin LE récit de voyage qui m'a donné envie de voyager. Je l'ai déjà lu mais ça ne me dérange pas de le relire (même si j'ai vu et revu leur dvd, assisté à plusieurs de leurs conférences... Bref, je suis fan !).
- Sonia et Alexandre Poussin, Africa Trek :
Depuis le cap de Bonne-Espérance jusqu’au lac de Tibériade en Israël, trois ans de marche à pied pour Alexandre et Sonia Poussin.
Ils ont parcouru quatorze mille kilomètres pour remonter d’une seule foulée le continent noir en refaisant symboliquement le premier voyage du premier homme, de l’australopithèque à l’homme moderne le long de la vallée du Rift en Afrique de l’Est.
Quel est le défi ? Prendre le temps et le pouls du continent, et rencontrer hommes, femmes et enfants africains. Les Africains eux-mêmes marchent tous les jours. La marche fait réfléchir et elle n’inquiète pas. Le projet avait plusieurs conséquences : Alexandre et Sonia traversent les pays qu’ils se sont fixés mais ils avancent seuls, à l’aventure. Ils n’ont pas de sponsor ni d’assistance technique. Ils ne parcourent aucune distance en voiture, camion ou char à bœufs. Ils ne vont jamais à l’hôtel. Le soir venu, ils demandent l’hospitalité ou dorment dehors. Ils s’alimentent de la nourriture africaine qu’ils trouvent.
Ils sont amoureux, courageux et enthousiastes.
Trois sentiments nécessaires pour avoir traversé des déserts, affronté des animaux et surtout la soif, attrapé plusieurs maladies, se perdre dans les tempêtes de sable et les marécages, éviter quelques jets de pierres et résister au soleil implacable.
Une aventure vouée à l’échec sans la bonté et la générosité des Africains qu’ils ont appelés « nos sauveurs de chaque jour », et qui, souvent dans la plus terrible misère, les ont recueillis chaque soir, tout le long des pistes.
- InvitéInvité
Les voyages en Italie de Goethe? :diable:
Je suis déjà sortie:
Je suis déjà sortie:
- MinaNiveau 10
Le long voyage d'un certain Ulysse? Je sors aussi... sur la pointe des pieds... :elephant2:
- ClarinetteGrand Maître
Pfiou ! J'ai oublié de re-préciser une "règle" cruciale : un seul titre par gentil membre ! :shock:
Holderfar : c'est trop ch...., les voyages de Goethe, ou c'était une vraie proposition ? :lol:
Mina : j'en conviens, Ulysse a fait un beau voyage... mais... bref... tu vois...
Donc là, nous croulons sous les suggestions. Synthétisons un chouïa (je me suis permis quelques coupes dans vos listes, pour recadrer sur le récit de voyage stricto sensu et limiter à deux propositions par tête de pipe. Si quelqu'un se sent gravement offensé, qu'il le dise ! Si vous trouvez cette règle trop rigide, dites-le aussi, hein !) :
Grandesvacances : Help ! Ma croisière en Amazonie - Redmond O'Hanlon
JEMS : Constantinople - Théophile Gautier
Carabas : L'Usage du Monde - Nicolas Bouvier
Nadeja : Voyage en Orient - Gérard de Nerval / Un barbare en Asie - Henri Michaux
Mina : Dans les forêts de Sibérie - Sylvain Tesson / Walden ou la vie dans les bois - Henry Thoreau
Oudemia : En canot sur les chemins d'eau du roi, une aventure en Amérique - Jean Raspail
Henriette : L'anthropologie n'est pas un sport dangereux - Nigel Barley
Ergo : L'histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil - Jean de Léry
Janis : On a roulé sur la terre - Sylvain Tesson et Alexandre Poussin / Un an autour de l'Océan Indien - Antoine Calvino (euh, Janis, j'ai pris les deux premiers, comme ça, mais les quatre titres ont tous l'air sympa et ils cadrent impec avec notre thème. Tu me dis les deux auxquels tu tiens le plus ?)
Holderfar : c'est trop ch...., les voyages de Goethe, ou c'était une vraie proposition ? :lol:
Mina : j'en conviens, Ulysse a fait un beau voyage... mais... bref... tu vois...
Donc là, nous croulons sous les suggestions. Synthétisons un chouïa (je me suis permis quelques coupes dans vos listes, pour recadrer sur le récit de voyage stricto sensu et limiter à deux propositions par tête de pipe. Si quelqu'un se sent gravement offensé, qu'il le dise ! Si vous trouvez cette règle trop rigide, dites-le aussi, hein !) :
Grandesvacances : Help ! Ma croisière en Amazonie - Redmond O'Hanlon
JEMS : Constantinople - Théophile Gautier
Carabas : L'Usage du Monde - Nicolas Bouvier
Nadeja : Voyage en Orient - Gérard de Nerval / Un barbare en Asie - Henri Michaux
Mina : Dans les forêts de Sibérie - Sylvain Tesson / Walden ou la vie dans les bois - Henry Thoreau
Oudemia : En canot sur les chemins d'eau du roi, une aventure en Amérique - Jean Raspail
Henriette : L'anthropologie n'est pas un sport dangereux - Nigel Barley
Ergo : L'histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil - Jean de Léry
Janis : On a roulé sur la terre - Sylvain Tesson et Alexandre Poussin / Un an autour de l'Océan Indien - Antoine Calvino (euh, Janis, j'ai pris les deux premiers, comme ça, mais les quatre titres ont tous l'air sympa et ils cadrent impec avec notre thème. Tu me dis les deux auxquels tu tiens le plus ?)
- InvitéInvité
Je ne trouve pas ça chiant du tout, mais il faut avoir envie de se plonger dedans, et je ne suis pas sûre que ça corresponde réellement à ce qu'on recherche, en fait: ces voyages sont surtout intéressants pour comprendre le cheminement intellectuel et artistique de Goethe.
Pour des néophytes, pas sûre que commencer par ça soit une bonne idée...
Pour des néophytes, pas sûre que commencer par ça soit une bonne idée...
- ClarinetteGrand Maître
Ah, ok, donc on le zappe ? (de Goethe, je n'ai lu que Werther, il y a bien longtemps, et j'avais beaucoup aimé).
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