- DuplayExpert
SUR LA QUESTION DE LA JOURNÉE DE PRÉRENTRÉE À RATTRAPER
Je voudrais revenir sur ce point car c'est tellement énorme que beaucoup de collègues n'y croient pas.
Il faut dire que le savant cocktail mis au point pour le PE par le ministère depuis 1991 -et aggravé en 2008 par les décrets Darcos- contribue largement à semer la confusion dans les esprits. En effet, notre temps de travail est pour partie défini en heures hebdomadaires et pour une autre partie défini en heures annualisées.
Actuellement, nos obligations de service devant la classe entière sont définies en heures hebdomadaires : 24 h sur 36 semaines. Et comme pour tout salarié ayant un temps de travail défini de manière hebdomadaire, il peut arriver que certaines semaines ne soient pas complètes quand elles contiennent un jour férié/chômé (11 novembre, 25 décembre, 1er janvier, 1er mai, etc). Ces jours-là, par définition, ne sont pas à rattraper et, pour les salariés qui ont à travailler ces jours-là, il existe le plus souvent des compensations qui varient selon les conventions collectives, accords de branche, accords d'entreprise...
Nous devons par ailleurs effectuer 108 h annualisées, qui comprennent 60 h d'AP, 6 h de conseil d'école, 18 h d'animations pédagogiques et 24 h de réunion au sein des équipes. Pour les salariés ayant un temps de travail annualisé, la prise en compte des jours fériés/chômés a fait l'objet d'âpres négociations au moment de la mise en place des lois Aubry, ce qui fait que la durée annuelle légale retenue est non de 1645 h mais de 1607 h, avec là encore des variantes selon les conventions collectives, accords de branche et d'entreprise. Ainsi, dans certaines entreprises, c’est une durée annuelle de 1575 h qui a été retenue. Notons qu'il n'y a pas eu de prise en compte des jours fériés/chômés pour les PE dans la part annualisée de nos obligations de service.
Enfin, à cela s'ajoutent la journée de solidarité et la journée de prérentrée.
Pour ce qui concerne les 2 demi-journées supplémentaires de « prérentrée » à effectuer avant Toussaint ( !) les choses sont beaucoup moins claires. Les IEN font pression sur les équipes et les directeurs pour qu’elles soient faites en plus, avec l’accord de certains syndicats.
Or c’est une interprétation que dénonce FO depuis l’instauration de ces 2 demi-journées, en s’appuyant sur les textes en vigueur et, notamment, sur ceux qui définissent nos obligations de service. La position de FO est la suivante : rien ne dit que ces demi-journées doivent être effectuées en plus ; elles peuvent donc être décomptées sur les 24 heures de réunion définies dans nos obligations de service.
Et force est de constater que les faits donnent raison à FO puisque, dans toutes les écoles où les équipes ont, de manière tout à fait transparente et officielle, fourni à l’IEN un calendrier des réunions intégrant ces demi-journées dans les 24 h, la hiérarchie n’a pu s’opposer à ce choix et n’a pu sanctionner les collègues concernés par un retrait de salaire pour service non fait.
Venons-en à présent à cette affaire de prérentrée à rattraper.
Le calendrier scolaire publié sur le site du ministère est en effet présenté de manière à éviter toute contestation et ses rédacteurs ont pris garde à ne pas reprendre certains termes utilisés lors de la présentation du projet au CSE, qui auraient levé toute ambiguïté. Dans la note de présentation du projet de calendrier au CSE, les choses étaient beaucoup plus claires : il s’agissait en effet de « rattraper la journée de prérentrée non scolarisée sur deux mercredi après midi ». Cela n'a donc aucun rapport avec les vacances de Toussaint !
Faut-il rappeler par ailleurs que le ministre avait tenté d’avancer pour cette année la prérentrée officielle au vendredi 31 août, au prétexte qu’il ne voulait pas que les élèves perdent la journée de classe du lundi 3 septembre ?
Or la définition du temps de scolarisation des élèves en classe a toujours été jusqu’à présent hebdomadaire, avec X semaines de Y heures -36 semaines de 24 h actuellement. Et quand une semaine n’était pas complète du fait d’un jour férié, les élèves n’ont jusqu’à présent jamais eu à rattraper ce jour férié ! Idem lorsqu’il est arrivé quelquefois qu’un jour de classe soit banalisé, par exemple pour une consultation nationale sur les programmes.
Bref, si on commence à entrer dans la logique du ministère, alors il faudrait que les élèves rattrapent désormais les jours fériés quand ils tombent sur un jour de classe ! Ajoutons au passage qu’on nage en pleine hypocrisie quand on pense au nombre de jours de classe que perdent les élèves avec les congés d’enseignants non remplacés du fait de la pénurie de remplaçants organisée par ce même ministère !
En conclusion, cette journée à rattraper n'a rien à voir avec les vacances de Toussaint, puisqu'il s'agit de faire rattraper aux élèves la journée de classe du lundi 2 septembre, journée pendant laquelle les enseignants, eux, auront travaillé. Après, si le fait de rattraper un jour déjà travaillé semble parfaitement normal aux yeux de certains collègues ou certains syndicats... que dire ?
Voilà ! J’espère que mon petit topo est clair, qu’il permettra de mieux comprendre les arguments avancés par FO et qu’il pourra apporter des éléments de réflexion à ceux qui se posent des questions !
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Je voudrais revenir sur ce point car c'est tellement énorme que beaucoup de collègues n'y croient pas.
Il faut dire que le savant cocktail mis au point pour le PE par le ministère depuis 1991 -et aggravé en 2008 par les décrets Darcos- contribue largement à semer la confusion dans les esprits. En effet, notre temps de travail est pour partie défini en heures hebdomadaires et pour une autre partie défini en heures annualisées.
Actuellement, nos obligations de service devant la classe entière sont définies en heures hebdomadaires : 24 h sur 36 semaines. Et comme pour tout salarié ayant un temps de travail défini de manière hebdomadaire, il peut arriver que certaines semaines ne soient pas complètes quand elles contiennent un jour férié/chômé (11 novembre, 25 décembre, 1er janvier, 1er mai, etc). Ces jours-là, par définition, ne sont pas à rattraper et, pour les salariés qui ont à travailler ces jours-là, il existe le plus souvent des compensations qui varient selon les conventions collectives, accords de branche, accords d'entreprise...
Nous devons par ailleurs effectuer 108 h annualisées, qui comprennent 60 h d'AP, 6 h de conseil d'école, 18 h d'animations pédagogiques et 24 h de réunion au sein des équipes. Pour les salariés ayant un temps de travail annualisé, la prise en compte des jours fériés/chômés a fait l'objet d'âpres négociations au moment de la mise en place des lois Aubry, ce qui fait que la durée annuelle légale retenue est non de 1645 h mais de 1607 h, avec là encore des variantes selon les conventions collectives, accords de branche et d'entreprise. Ainsi, dans certaines entreprises, c’est une durée annuelle de 1575 h qui a été retenue. Notons qu'il n'y a pas eu de prise en compte des jours fériés/chômés pour les PE dans la part annualisée de nos obligations de service.
Enfin, à cela s'ajoutent la journée de solidarité et la journée de prérentrée.
Pour ce qui concerne les 2 demi-journées supplémentaires de « prérentrée » à effectuer avant Toussaint ( !) les choses sont beaucoup moins claires. Les IEN font pression sur les équipes et les directeurs pour qu’elles soient faites en plus, avec l’accord de certains syndicats.
Or c’est une interprétation que dénonce FO depuis l’instauration de ces 2 demi-journées, en s’appuyant sur les textes en vigueur et, notamment, sur ceux qui définissent nos obligations de service. La position de FO est la suivante : rien ne dit que ces demi-journées doivent être effectuées en plus ; elles peuvent donc être décomptées sur les 24 heures de réunion définies dans nos obligations de service.
Et force est de constater que les faits donnent raison à FO puisque, dans toutes les écoles où les équipes ont, de manière tout à fait transparente et officielle, fourni à l’IEN un calendrier des réunions intégrant ces demi-journées dans les 24 h, la hiérarchie n’a pu s’opposer à ce choix et n’a pu sanctionner les collègues concernés par un retrait de salaire pour service non fait.
Venons-en à présent à cette affaire de prérentrée à rattraper.
Le calendrier scolaire publié sur le site du ministère est en effet présenté de manière à éviter toute contestation et ses rédacteurs ont pris garde à ne pas reprendre certains termes utilisés lors de la présentation du projet au CSE, qui auraient levé toute ambiguïté. Dans la note de présentation du projet de calendrier au CSE, les choses étaient beaucoup plus claires : il s’agissait en effet de « rattraper la journée de prérentrée non scolarisée sur deux mercredi après midi ». Cela n'a donc aucun rapport avec les vacances de Toussaint !
Faut-il rappeler par ailleurs que le ministre avait tenté d’avancer pour cette année la prérentrée officielle au vendredi 31 août, au prétexte qu’il ne voulait pas que les élèves perdent la journée de classe du lundi 3 septembre ?
Or la définition du temps de scolarisation des élèves en classe a toujours été jusqu’à présent hebdomadaire, avec X semaines de Y heures -36 semaines de 24 h actuellement. Et quand une semaine n’était pas complète du fait d’un jour férié, les élèves n’ont jusqu’à présent jamais eu à rattraper ce jour férié ! Idem lorsqu’il est arrivé quelquefois qu’un jour de classe soit banalisé, par exemple pour une consultation nationale sur les programmes.
Bref, si on commence à entrer dans la logique du ministère, alors il faudrait que les élèves rattrapent désormais les jours fériés quand ils tombent sur un jour de classe ! Ajoutons au passage qu’on nage en pleine hypocrisie quand on pense au nombre de jours de classe que perdent les élèves avec les congés d’enseignants non remplacés du fait de la pénurie de remplaçants organisée par ce même ministère !
En conclusion, cette journée à rattraper n'a rien à voir avec les vacances de Toussaint, puisqu'il s'agit de faire rattraper aux élèves la journée de classe du lundi 2 septembre, journée pendant laquelle les enseignants, eux, auront travaillé. Après, si le fait de rattraper un jour déjà travaillé semble parfaitement normal aux yeux de certains collègues ou certains syndicats... que dire ?
Voilà ! J’espère que mon petit topo est clair, qu’il permettra de mieux comprendre les arguments avancés par FO et qu’il pourra apporter des éléments de réflexion à ceux qui se posent des questions !
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- profecolesHabitué du forum
Merci, c'est plus clair.
Je n'avais pas compris avant ton topo.
Ce sont les élèves qui doivent rattraper le lundi 2 septembre (alors qu'il n'y a aucune raison) et pour ce faire, nous travaillons donc une deuxième fois une journée déjà travaillée pour nous ....! C'est ça maîcresse Mowgli ?
Dans l'école où j'étais avant, toute la circonscription travaillait 2 journées de pré-rentrée (souvent le 31 août) sur pression de l'IEN ...j'avais donc toujours cru que ces 2 journées de pré-rentrée faisaient partie de nos obligations de service et qu'il était donc logique ....de la rattraper si elle n'avait pas été faite.
Encore que même dans ce cas il n'aurait pas été logique de la rattraper devant les élèves..
Je n'avais pas compris avant ton topo.
Ce sont les élèves qui doivent rattraper le lundi 2 septembre (alors qu'il n'y a aucune raison) et pour ce faire, nous travaillons donc une deuxième fois une journée déjà travaillée pour nous ....! C'est ça maîcresse Mowgli ?
Dans l'école où j'étais avant, toute la circonscription travaillait 2 journées de pré-rentrée (souvent le 31 août) sur pression de l'IEN ...j'avais donc toujours cru que ces 2 journées de pré-rentrée faisaient partie de nos obligations de service et qu'il était donc logique ....de la rattraper si elle n'avait pas été faite.
Encore que même dans ce cas il n'aurait pas été logique de la rattraper devant les élèves..
- doublecasquetteEnchanteur
profecoles a écrit:Merci, c'est plus clair.
Je n'avais pas compris avant ton topo.
Ce sont les élèves qui doivent rattraper le lundi 2 septembre (alors qu'il n'y a aucune raison) et pour ce faire, nous travaillons donc une deuxième fois une journée déjà travaillée pour nous ....! C'est ça maîcresse Mowgli ?
Dans l'école où j'étais avant, toute la circonscription travaillait 2 journées de pré-rentrée (souvent le 31 août) sur pression de l'IEN ...j'avais donc toujours cru que ces 2 journées de pré-rentrée faisaient partie de nos obligations de service et qu'il était donc logique ....de la rattraper si elle n'avait pas été faite.
Encore que même dans ce cas il n'aurait pas été logique de la rattraper devant les élèves..
J'étais dans le même cas. Dans notre département, on nous a toujours dit que, depuis je ne sais plus quelle année, nous avions deux journées de pré-rentrée à effectuer, l'une la veille de la rentrée des élèves et l'autre à notre choix (soit l'avant-veille, ou même avant en cas de week-end, soit sur deux matinées du mercredi avant le 30 octobre).
- DuplayExpert
profecoles a écrit:Merci, c'est plus clair.
Je n'avais pas compris avant ton topo.
Ce sont les élèves qui doivent rattraper le lundi 2 septembre (alors qu'il n'y a aucune raison) et pour ce faire, nous travaillons donc une deuxième fois une journée déjà travaillée pour nous ....! C'est ça maîcresse Mowgli ?
Dans l'école où j'étais avant, toute la circonscription travaillait 2 journées de pré-rentrée (souvent le 31 août) sur pression de l'IEN ...j'avais donc toujours cru que ces 2 journées de pré-rentrée faisaient partie de nos obligations de service et qu'il était donc logique ....de la rattraper si elle n'avait pas été faite.
Encore que même dans ce cas il n'aurait pas été logique de la rattraper devant les élèves..
Ah ! Tant mieux si c'est plus clair !
Quant aux fameuses demi-journées de prérentrée supplémentaires, il est logique qu'une majorité de collègues les croient obligatoires compte tenu du fait qu'elles sont présentées comme telles non seulement par la hiérarchie mais aussi -ce qui est plus inquiétant- par certains syndicats.
Et pourtant, dans les écoles, quel que soit le département, qui ont décidé de les intégrer dans les 18 heures de réunion annualisées avant 2008 puis dans les 24 heures de réunion depuis 2008, aucun collègue n'a pu être sanctionné puisque cette organisation est conforme aux textes. De même que ni les IEN, ni les IA-DASEN, ni même le ministère n'ont pu démontrer jusqu'à ce jour que l'analyse de FO n'était pas fondée. Et pour cause... Dura lex sed lex.
- lene75Prophète
La seule nuance est que cette journée de rattrapage concerne aussi le secondaire, or nos réunions ne sont pas comptabilisées (pas de temps défini pour la concertation), donc pour nous, c'est forcément en plus du reste et comme pour tout le monde, ça n'a aucune justification, puisque nous aurons déjà travaillé la journée en question (et même à temps complet pour les gens qui, comme moi, sont à temps partiel : nous aurons donc déjà fait plus d'heures que nous n'en devons cette semaine-là avant même qu'il soit question de rattrapage ).
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Thalia de GMédiateur
Gros soupir, d'autant plus que moi aussi je suis à temps partiel et que le temps de réunions n'est pas au prorata.lene75 a écrit:La seule nuance est que cette journée de rattrapage concerne aussi le secondaire, or nos réunions ne sont pas comptabilisées (pas de temps défini pour la concertation), donc pour nous, c'est forcément en plus du reste et comme pour tout le monde, ça n'a aucune justification, puisque nous aurons déjà travaillé la journée en question (et même à temps complet pour les gens qui, comme moi, sont à temps partiel : nous aurons donc déjà fait plus d'heures que nous n'en devons cette semaine-là avant même qu'il soit question de rattrapage ).
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- DuplayExpert
lene75 a écrit:La seule nuance est que cette journée de rattrapage concerne aussi le secondaire, or nos réunions ne sont pas comptabilisées (pas de temps défini pour la concertation), donc pour nous, c'est forcément en plus du reste et comme pour tout le monde, ça n'a aucune justification, puisque nous aurons déjà travaillé la journée en question (et même à temps complet pour les gens qui, comme moi, sont à temps partiel : nous aurons donc déjà fait plus d'heures que nous n'en devons cette semaine-là avant même qu'il soit question de rattrapage ).
Il y a un malentendu, je crois.
J'ai évoqué dans mon petit topo deux points : les demi-journées supplémentaires de prérentrée et la question de la journée de prérentrée à rattraper en septembre 2013. Pour ce qui concerne le premier point, c'est un sujet de discussion qui revient régulièrement dans le premier degré depuis des années, compte tenu des textes spécifiques qui nous régissent et du fait que, comme tu peux t'en douter, notre temps de réunions diverses et variées dépasse déjà bien largement le cadre de 24 h défini par nos obligations de service (en particulier avec la multiplication des réunions pour les élèves en difficultés depuis la mise en place des PPRE, PPS etc, sans parler de tout le reste).
En revanche, pour ce qui concerne le rattrapage de la prérentrée, la question se pose exactement dans les mêmes termes pour le primaire et le secondaire : le patron veut nous faire rattraper un jour de travail... déjà travaillé, ce qui serait sans précédent !
Donc si ce calendrier devait s'appliquer en l'état, nous aurions tous une journée supplémentaire à effectuer pour "rattraper" la prérentrée (en l'occurrence, le mercredi 3 avril toute la journée pour les PE). A quoi s'ajouteraient deux mercredis après-midi supplémentaires pour les collègues du primaire qui croient que les 2 autres demi-journées de prérentrée sont à faire en plus de nos autres obligations de service. Sans compter, pour tous les PE, les autres mercredis après-midi pour les animations pédagogiques et autres réunions qui relèveraient réellement quant à eux de nos obligations de service si la réforme passait...
- GrypheMédiateur
Le Lettre de l'éducation du Monde parue lundi dernier indiquait bien que ce "rattrapage" concernait le lundi de prérentrée, non travaillé pour les élèves, qu'il faut rattraper pour que les élèves aient toutes leurs journées de cours. Ce n'est pas la Toussaint qu'on rattrape.Mowgli a écrit:pour ce qui concerne le rattrapage de la prérentrée, la question se pose exactement dans les mêmes termes pour le primaire et le secondaire : le patron veut nous faire rattraper un jour de travail... déjà travaillé, ce qui serait sans précédent ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est d'ailleurs bien ce qui est suggéré sur la page officielle du calendrier scolaire avec les deux astérisques placées sur le mardi 3 septembre.
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On rattrape un jour déjà travaillé par les adultes, car les élèves, eux, n'ont pas cours à ce moment-là.
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- lene75Prophète
Gryphe a écrit:On rattrape un jour déjà travaillé par les adultes, car les élèves, eux, n'ont pas cours à ce moment-là.
Ils n'ont qu'à le rattraper sans profs comme on nous oblige à rattraper la pentecôte sans élèves, ce qui est une absurdité, puisque notre métier consiste à enseigner à des élèves, pas à des murs
Ou alors on pousse l'intelligence jusqu'à faire coïncider les deux rattrapages : les profs "doivent" une journée de plus, les élèves aussi, ça tombe bien !
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DuplayExpert
Gryphe a écrit:Le Lettre de l'éducation du Monde parue lundi dernier indiquait bien que ce "rattrapage" concernait le lundi de prérentrée, non travaillé pour les élèves, qu'il faut rattraper pour que les élèves aient toutes leurs journées de cours. Ce n'est pas la Toussaint qu'on rattrape.Mowgli a écrit:pour ce qui concerne le rattrapage de la prérentrée, la question se pose exactement dans les mêmes termes pour le primaire et le secondaire : le patron veut nous faire rattraper un jour de travail... déjà travaillé, ce qui serait sans précédent ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est d'ailleurs bien ce qui est suggéré sur la page officielle du calendrier scolaire avec les deux astérisques placées sur le mardi 3 septembre.
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On rattrape un jour déjà travaillé par les adultes, car les élèves, eux, n'ont pas cours à ce moment-là.
Exact.
Et si nous acceptons cela, il n'y a pas de raison ensuite que nous ne rattrapions pas les jours fériés, qui eux n'auront même pas été travaillés !
C'est hallucinant. Peillon ne se contente pas de "refonder" l'école, il s'attaque carrément à la refondation du droit du travail. Même au MEDEF, ils n'auraient jamais osé !
- CipangoNiveau 10
lene75 a écrit:Gryphe a écrit:On rattrape un jour déjà travaillé par les adultes, car les élèves, eux, n'ont pas cours à ce moment-là.
Ils n'ont qu'à le rattraper sans profs comme on nous oblige à rattraper la pentecôte sans élèves, ce qui est une absurdité, puisque notre métier consiste à enseigner à des élèves, pas à des murs
+1 Lene et Mowgli.
Qu'en pensent d'ailleurs les personnels de direction, Gryphe? Leurs syndicats?
- DuplayExpert
lene75 a écrit:
Ou alors on pousse l'intelligence jusqu'à faire coïncider les deux rattrapages : les profs "doivent" une journée de plus, les élèves aussi, ça tombe bien !
L'intelligence ? Dans cette sombre affaire de refondation ?
Mais Lene, c'est du H.S. total, là !
- GrypheMédiateur
Je crois qu'ils n'ont pas encore eu le temps de s'en rendre compte. :lol:Cipango a écrit:Qu'en pensent d'ailleurs les personnels de direction, Gryphe? Leurs syndicats?
Concernant les demi-journées de cette année, il y a un texte d'une page dans le magazine d'ID de novembre (p.11), qui n'est pas encore en ligne.
Vers chez moi, ils sont pour beaucoup préoccupés par des chantiers plus "lourds" liés à la décentralisation.
Outre la question soulevée de rattraper un temps déjà travaillé, on se heurte à des problèmes techniques.
En vrac :
- Service spécial à organiser à la cantine ces mercredis-là.
- Conséquences sur les transporteurs à prévoir (cars scolaires).
- Quid de l'AS ? Les professeurs d'EPS, eux, travaillent déjà les mercredis après-midi.
- Quid des lycées qui font semaine continue et qui travaillent tous les mercredis après-midi ?
- Pour le mercredi 11 juin 2014 après-midi, nous serons très probablement en conseils de classe, si c'est le même calendrier des examens que pour 2012 et 2013.
Cela risque donc de s'avérer complexe d'avoir, le même après-midi, des cours, des conseils de classe et l'AS.
Voilà voilà.
Après, y'a un texte, je l'applique, mais bon, des fois c'est sûr que c'est un peu compliqué...
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- CipangoNiveau 10
Gryphe a écrit:Je crois qu'ils n'ont pas encore eu le temps de s'en rendre compte. :lol:Cipango a écrit:Qu'en pensent d'ailleurs les personnels de direction, Gryphe? Leurs syndicats?
Concernant les demi-journées de cette année, il y a un texte d'une page dans le magazine d'ID de novembre (p.11), qui n'est pas encore en ligne.
Vers chez moi, ils sont pour beaucoup préoccupés par des chantiers plus "lourds" liés à la décentralisation.
Outre la question soulevée de rattraper un temps déjà travaillé, on se heurte à des problèmes techniques.
En vrac :
- Service spécial à organiser à la cantine ces mercredis-là.
- Conséquences sur les transporteurs à prévoir (cars scolaires).
- Quid de l'AS ? Les professeurs d'EPS, eux, travaillent déjà les mercredis après-midi.
- Quid des lycées qui font semaine continue et qui travaillent tous les mercredis après-midi ?
- Pour le mercredi 11 juin 2014 après-midi, nous serons très probablement en conseils de classe, si c'est le même calendrier des examens que pour 2012 et 2013.
Cela risque donc de s'avérer complexe d'avoir, le même après-midi, des cours, des conseils de classe et l'AS.
Voilà voilà.
Après, y'a un texte, je l'applique, mais bon, des fois c'est sûr que c'est un peu compliqué...
Ce n'est pas sur la faisabilité technique que j'aimerais avoir l'avis des personnels de direction et de leurs syndicats, mais sur le principe à l'origine de cette décision et sa conséquence sur la durée de travail des enseignants, qui ne devraient pas refaire une journée déjà effectuée!
- ysabelDevin
et bien elle remplacera la journée de solidarité et puis c'est tout...
je vais en parler aux collègues cette semaine.
je vais en parler aux collègues cette semaine.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- NuitsFidèle du forum
- lagoulueNiveau 8
Petites questions ( j'ai consulté ce calendrier 2013-2014 et j'ai bien compris ce que vous expliquiez sur ce jour de rattrapage, et je trouve également ça "fort" !) : sur ce calendrier, donc, je n'ai rien vu sur le rattrapage des 2 jours de vacances supplémentaires à la Toussaint ; est-ce sous-entendu ? Cela ne devrait-il pas être indiqué dans ce calendrier ? Ou alors cela veut dire que l'on ne rattraperait pas ?
- La journée de prérentrée 2014 ne sera pas rattrapée.
- 2e journée de prérentrée obligatoire ? Quel ordre du jour ?
- Question prérentrée et organisation avec enfants.
- Journée de prérentrée 2014 : un rattrapage pourra être organisé "au niveau local, dans le respect des 36 semaines de classe".
- Pas de prérentrée en août pour le SNALC: préavis de grève pour la journée du 31 août 2015.
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